Simulation, bataille de Stepanovka, 30 juillet 1943
Actualités mondiales & françaises(Reconstitution historique)
Ordres de mission



Situation de départ

Réflexions de départ
Il s'agit de la contre-attaque allemande à l'offensive soviétique. Pour s'assurer la satisfaction du GQG, nous aurons besoin de contrôler 3 objectifs principaux supplémentaires, ou 2 principaux et 2 objectifs mineurs, ou 2 principaux et 1 ville secondaire (Stepanovka-sud ou Marinovka), avant 48 heures. La mission est prévue pour 3 jours et 12h (30 juillet 8h au 2 août 20h).
Nous allons d'abord nous orienter vers 3 objectifs principaux : le village de Saur Mogila, Stepanovka et Lukanskiy.
Si cela ne passe pas, nous tenterons de prendre 2 de ces objectifs principaux, et 1 objectif secondaire au centre : Stepanovka-sud ou les objectifs plus au sud.
Pour réaliser cela, nous allons attaquer :
- Saur Mogila depuis deux axes : le nord-ouest et le sud-est, de telle sorte de réaliser une pression sur deux axes. Si cela ne passe pas à la première tentative, en harcelant l'ennemi plusieurs fois, cela pourrait finir par passer. Après quoi, le sud-ouest de l'adversaire pourrait se voir séparé du reste des forces ennemies. Nous verrons si un tel scénario est possible, et si nous pouvons y écraser entièrement les unités ennemies piégées, ce qui aurait un effet stratégique, positif sur l'avenir.
- Stepanovka depuis l'ouest, où nous avons davantage de forces concentrées, et en maintenant une pression continue depuis tout le nord, de telle sorte de mettre une pression sur deux flancs sur le saillant de l'adversaire.
Nous n'attaquerons pas Luganskiy dans l'immédiat, pour mettre la priorité sur la prise du village de Saur Mogila.
De manière générale, les blindés ennemis devront être engagés à longue distance, car nous avons l'avantage de canons précis et puissants. C'est l'ennemi qui cherchera à raccourcir les distances pour percer nos blindages, et nous contourner. Par ailleurs, nous devrons optimiser les dépenses de munitions pour réserver les équipements lourds à l'antichar, les équipements légers à l'antipersonnel, et optimiser l'engagement des troupes pour répartir l'effort et les pertes sur les véhicules et équipements antipersonnel d'une part, et le personnel d'autre part.
Je ne suis pas seul à gérer cette bataille. Contrairement à d'habitude, mon secteur est partagé, aux deux extrémités, avec les deux voisins. La difficulté étant que l'interaction entre nos 3 QG est limitée. Alors, pour minimiser les problèmes "administratifs", je rapatrie immédiatement mes unités au nord-est de telle sorte de réduire l'hétérogénéité des unités lors des batailles en extrémité de secteurs. Si les voisins ont besoin de renforts, nous aviserons. Au sud-ouest, les voisins sont encore en défense un peu plus loin pendant une quarantaine d'heures au moins. Ce qui signifie que l'ennemi aura plus de possibilités pour nous gêner pendant près de 2 jours au sud-ouest, puis le QG voisin devra entrer dans mon secteur et commencera à perturber mes plans, il nous faudra lui céder la place le mieux possible.
Etude initiale approfondie et premiers ordres (stratégie)

Nous avons assez peu de troupes en réserve, ce qui signifie que nous ne pourrons pas supporter de pertes conséquentes sur le long terme pour cette longue mission. De plus, nous avons extrêmement peu de renforts attendus. En munitions, certaines unités ont largement de quoi faire, une partie d'entre elles seront à surveiller.
Nous avons équilibré au mieux les unités avec des moyens mixtes en antipersonnel / antichar.
Le front nord sonde les lignes ennemies et maintient la pression, il n'y aura pas d'attaques réelles, sauf opportunisme.
Le front ouest a la tâche de porter l'assaut principal sur Stepanovka.
Sur le village de Saur Mogila, les assauts se font sur les abords ouest d'une part, et sud-est d'autre part, l'idée est d'attendrir l'adversaire progressivement, même si nous subissons des pertes massives, voire la destruction totale du groupe sud. C'est une bataille de long terme pour percer la ligne défensive.
Nous ne sommes pas pressés par le temps, nous ferons le point progressivement, il est largement possible d'adapter la stratégie en profondeur même demain matin.
Le secteur nord-est, dont la responsabilité se chevauche, est laissé à mon voisin. Certaines de ses unités dépendent de mon ravitaillement, j'adapterai ma logistique en fonction du besoin.

Il est rapporté par notre reconnaissance sud que l'ennemi aurait abandonné Luganskiy ! Peu de troupes se trouveraient dans les arrières de Saur Mogila, mais nous ne sommes certains de rien. Il convient de tenter de saisir Luganskiy par opportunisme, de tenir cet objectif et de ne pas s'aventurer pour le moment dans les arrières de Saur Mogila.
Pour le reste, l'adversaire ne réagit pas, il tient ses lignes défensives.
Premières batailles, analyses tactiques à 8h
Ravin de Tyrlovataya : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : tenter de prendre Luganskiy par opportunisme et de tenir l'objectif si cela a été possible. Dans le cas contraire et/ou si possible, carte blanche pour saisir le plus d'espace possible par opportunisme vers le nord.
8h, il pleut, cependant les météorologistes annoncent le beau temps dans la matinée. Nous n'avons aucun équipement lourd et uniquement un Sdkfz d'infanterie, des mitrailleuses MG-34, MG-42 et des mortiers de 50 et de 80 mm. Nous avons à notre disposition deux batteries d'artillerie, de 100 et de 105 mm, cependant les communications radio sont hors service, les tirs ne peuvent être que prédéfinis à l'avance. Nous avons aussi à notre disposition quelques camions, qui pourront nous être utiles pour transporter des troupes sur de longues distances s'ils ne risquent pas des tirs. Enfin, nous engageons 300 personnels environ.
Nous n'allons pas faire mouvement pour nous déployer jusque dans la vallée nord, car nous risquerions des attaques de flancs sur nos arrières. Nous en restons à nous établir dans le cours d'eau asséché au centre, qui est aussi une sorte de plateau boisé nous permettant de rester relativement à couvert de la vue de l'ennemi.
Une partie de nos troupes cherchera à rapidement reconnaître le terrain vers l'Est et nous montrons une reconnaissance ou une attaque vers Luganskiy et Garany. Si le terrain n'est réellement pas ou peu défendu, nous y basculerons tous nos effectifs, puis nous tenterons de le défendre, voire de mener à partir de là de nouvelles reconnaissances vers le nord.
Nous n'aurons aucun usage de l'artillerie, dont les tirs doivent être prédéfinis par estafette en raison des problèmes radio.
L'absence de tout moyens antichars est un problème et je crains un oubli de dotation. J'en fais rapporter mon étonnement au QG, même s'il est trop tard pour changer quoi que ce soit. Celui-ci confirme l'absence de moyens AT dans ce secteur du front pour le moment, sans plus de détails. Nous improviserons...
A l'approche du moment de lancer les festivités, ou hostilités selon votre moral, l'intensité de la pluie est telle que la visibilité est réduite à quelques centaines de mètres. Il nous faut exploiter cela et lancer sans tarder une reconnaissance à l'Est. A contrario, les déplacements de troupes devront être menés avec plus de précaution au retour du beau temps, car les gars seront vus à plusieurs kilomètres de là ! Donc ne traînons pas !
Nous ne perdons pas de temps, des unités reçoivent leurs ordres pour reconnaître le terrain à l'Est dès que le signal sera lancé.
C'est-à-dire maintenant.
Ravin de Tyrlovataya : compte-rendu d'après-bataille
La reconnaissance vers l'Est a été un succès, il n'y avait aucune présence ennemie. Le village devait probablement être occupé par un QG que l'ennemi a dû évacuer en nous voyant arriver en fin de nuit.
Le reste de nos troupes suivit, mais l'ennemi lui-même avait envoyé des détachements en reconnaissance, qui vinrent au contact de la centaine de personnels les plus éloignés vers l'ouest du cours d'eau. La reconnaissance ennemie éliminée, nous regroupâmes les retardataires, puis nous les firent rejoindre Luganskiy. Sur leur trajet, ils tombèrent sur le flanc d'une formation ennemie en attaque vers Luganskiy. L'ennemi comptait attaquer par surprise, c'est lui qui fut surpris.
Après quoi nous avions le contrôle du village et des forêts au nord près de Garany. L'ennemi pilonna la forêt avec de nombreux tirs de mortiers à l'incendiaire, causant la perte d'une quinzaine de nos gars, et il lança une nouvelle attaque sur le secteur de Garany par le ravin de Tyrlovataya. Nous repoussâmes par deux fois l'attaque en essuyant de nouveaux tirs de mortiers à l'incendiaire, meurtriers.
Nous négociâmes mutuellement un cessez-le-feu, actant notre contrôle de l'objectif stratégique de Luganskiy et la cession du territoire à l'ouest.
Le bilan des pertes : nous subissons 25 morts, 25 blessés graves et avons 1 disparu, très probablement prisonnier, soit 50 pertes environ, sur 330 personnels engagés. L'ennemi a dû subir également une trentaine de tués et une vingtaine de blessés, et nous faisons 7 prisonniers, soit plus de 55 pertes environ et un ratio de 1.1 en notre faveur. D'après les prisonniers, nous déduisons que 200 personnels se seraient trouvés face à nous.
A noter : par chance, l'adversaire n'avait aucun matériel blindé.
Ouest du village de Saur Mogila : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : nous sommes sur une ligne défensive, donc nous devrons probablement mener plusieurs tentatives. Ne pas insister en cas de difficultés pour prendre la moindre position, ne pas subir de dégâts majeurs, nous harcèlerons l'ennemi le temps qu'il faudra. Préserver nos troupes et nos matériels, faire un grand usage d'artillerie et de tirs distants.
9h, beau temps, 28 °C. Nous engageons plus de 900 personnels, 23 chars PzIII et PzIV, 13 véhicules antichars Marders, 8 canons AT de 76.2 mm et 1 de 75 mm Pak-40, 2 artilleries leFH-18 de 105 mm, 6 véhicules à roues Sdkfz 231 et 232, quelques MG-42, 4 batteries d'artillerie de 100 et 105 sans communication radio.
L'infanterie se déploie dans le cours d'eau quasiment sec longeant les lignes ennemies, elle est ainsi à couvert derrière des arbustes et bénéficiant parfois d'un relief plus avantageux avec quelques buttes séparant du gros de l'ennemi.
Les chars et Marders prennent position à environ 500 mètres des lignes adverses, essentiellement au sud-ouest avec 6 canons AT et au centre.
3 chars PzIII auf. N orientés antipersonnel se déploient au nord-est, un front secondaire, on compte sur leurs obus HEAT pour répondre à une éventuelle attaque blindée. Ils sont soutenus depuis le mont Saur Mogila par 3 canons AT de 76.2 mm, 2 artilleries leFH-18 de 105 et des MG-42. Et de l'infanterie depuis la zone devant eux, couverte d'arbustes.
Nos nombreuses artilleries vont pilonner l'ouest du village de Saur Mogila avec des tirs d'obus HE explosant "au contact" de la surface terrestre, après quoi, si les équipements lourds de l'ennemi ont été détruits à distance, nous tenterons une offensive. Les 6 véhicules à roues assisteront l'infanterie, et si nécessaire les chars. Si les équipements lourds de l'ennemi ne sont pas détruits, nous ne devrions pas attaquer, conformément aux ordres. Si l'infanterie ennemie oppose une résistance trop importante, nous devrons également abandonner le combat conformément aux ordres.
En cas d'offensive ennemie, toujours conformément aux ordres, nous devrons nous replier avant de subir des dégâts importants, il y a un terrain plus avantageux pour la défense derrière nous, avec du relief. Toutefois, il conviendra d'être certain des intentions et de la puissance de l'adversaire afin de ne pas se replier trop facilement.
Ouest du village de Saur Mogila : compte-rendu d'après-bataille
La bataille fut intense au départ, l'ennemi nous a fait subir un pilonnage d'artillerie très soutenu, en particulier sur le mont Saur Mogila, qui était effectivement un endroit trop évident, où nous aurions pu nous dispenser de placer des unités : tous les canons AT de 76.2 et les artilleries de 105 sont quasiment détruits, et leurs servants tués ou gravement blessés. Ce fut un carnage à cet endroit, fort heureusement, cela ne s'est pas accompagné d'assaut ennemi vers le nord. Au sud également, une position a été pilonnée, nous avons perdu quelques unités situées dans les fourrés à proximité de la route.
Au sud toujours, rapidement, l'ennemi a révélé deux canons AT de 45 mm en cote 140, qui nous ont détruit un Marder et endommagé quelques autres chars. Puis l'ennemi a envoyé plusieurs détachements en reconnaissance, également vers le centre, qui ont harcelé nos troupes. Ce flux ne cessa pas pendant une heure, il en sortait de sous terre en permanence, qui harcelaient nos lignes. Celles-ci furent mises à mal au sud, nos gars ont dû se replier jusqu'à la position de nos blindés pour certains !
Au centre, l'ennemi tenta de s'infiltrer là où nous n'avions pas déployé de troupes, car il n'y avait pas d'arbustes ni de broussailles, mais il tomba dans le piège, car il était à découvert et se faisait atteindre de chaque côté.
J'ai décidé d'attendre encore une demi-heure avant de faire le point sur la suite. A H + 1h30, la situation ne s'était pas davantage éclaircie. J'étais plutôt satisfait de ne pas avoir lancé l'attaque. Je me préparais à un cessez-le-feu, sans remettre en cause une possible offensive. Je fis redéployer les troupes dans les positions abandonnées au sud : il fallait reprendre le territoire perdu et nettoyer les arbustes. Au centre, je fis redéployer les troupes plus au sud de telle sorte de faire glisser les effectifs du nord-est vers le sud-ouest, progressivement, en dégarnissant le nord-est et en renforçant le centre et le sud-ouest. J'ordonnai de faire un point sur les effectifs qui nous restaient. Le tableau était meilleur qu'estimé.
Nous avons pu reprendre nos positions sans mal. Cela signifiait que l'ennemi n'était pas aussi puissant qu'on ne le supposait, ou qu'il était reparti de nos positions. Alors, à H + 2h, j'ordonnai un assaut général sur la position sud. La difficulté était que l'ennemi avait bien préparé sa défense : à 1 km se trouvaient ses canons AT, et dans des tranchées se trouvaient des fusils antichars. Cela empêchait l'utilisation de nos blindés sans risquer de pertes inutiles. L'artillerie étant injoignable par radio, nous devions envoyer des estafettes, ce qui nécessite des heures de latence, rendant impossible l'élimination des positions ennemies avec ce moyen facile. Donc il fallait attaquer avec l'infanterie. Cela fut fait avec 400 personnels depuis l'ouest et 100 depuis le centre, sur deux axes ouest - Est et nord - sud. Je surveillais cet assaut, la moindre difficulté, ou un taux de 30-50 pertes pour 250 mètres, signifiait l'abandon immédiat.
Nous avons mené l'assaut en perdant moins de 10 personnels dans le groupe de 400 depuis l'ouest et une quinzaine dans le groupe nord avec 100 personnels (qui fut d'une grande aide, fauchant les adversaires, y compris les servants des canons de 45, par des tirs de flancs très utiles, en sortant discrètement depuis les buissons au centre (cote 170).
Sur notre chemin, nous avons découvert de nombreuses tranchées masquées par des fourrés près de nos lignes, qui étaient essentiellement vides. Nos gars ont nettoyé tout cela, ainsi que les tranchées plus éloignées, sur la colline (cote 140).
L'ennemi négocia un cessez-le-feu sans condition.
Nous estimons que la défense ennemie était d'environ moins de 600 personnels.
Nous avons perdu 160 personnels sur 950 engagés : 80 tués et autant de blessés graves. C'est beaucoup, compte tenu de notre carence en effectifs.
Nous comptons 120 cadavres ennemis, prenons en charge une trentaine de blessés graves et avons capturé 170 personnels : une petite partie au moment de l'attaque ennemie, et l'essentiel lorsque nous avons nettoyé leurs tranchées et mené l'assaut de la cote 140. Soit un total de 315 pertes et un ratio de près de 2 en notre faveur. Ce qui est fort bien sur un assaut d'infanterie. L'ennemi serait resté bien discret dans ses tranchées, nous serions tombés dans un piège.
Ce fut une bataille bien préparée et avec un bon équilibre entre précaution et agressivité. En cas d'attaque ennemie au nord, nous aurions été un peu gênés. Si nous n'avions pas attaqué, car il était question de ne pas attaquer, nous aurions perdu cette belle occasion de percer la ligne de front.
Nord-ouest : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre tout le territoire adverse, préserver le matériel et le personnel en privilégiant des tirs distants.
Simultanément, à 9h, mêmes conditions météorologiques. Nous déployons plus de 1 100 personnels, 17 PzIII et PzIV, 6 PzVI Tigre, 4 T-34 pris à l'ennemi, 6 StugIII (AT), 3 Marder II (AT), 5 canons de AT 75 mm Pak-40, 18 APC à roues Sdkfz231 et 232, une petite quarantaine d'APC chenillés, et un certain nombre de mitrailleuses, canons et mortiers.
4 batteries d'artillerie de 105 mm sans contact radio prépareront le terrain. Une batterie de 6 lanceurs multiples de 150 mm ne sera pas utilisée pour le moment en l'absence de précisions suffisantes sur l'endroit où se trouvent les positions ennemies.
L'infanterie se déploie au sud dans un champ de tournesol pour rester discrète, ainsi que le long des routes plus au nord. Les véhicules d'infanterie se déploient au nord dans un autre champ de tournesol, et dans d'autres lieux couverts par le relief ou la végétation au centre et plus au sud. Tout cela attaquera lorsque les moyens lourds de l'ennemi auront été éliminés, ou bien cela contribuera à retenir une éventuelle attaque ennemie.
Les chars, véhicules et matériels antichars se déploient à 500 mètres des lignes ennemies ou plus près, derrière les routes bordées d'arbres. Ils ont pour rôle d'éliminer les blindés adverses notamment, ils accompagneront l'infanterie dans ce rôle.
L'attaque se fera depuis l'ouest et le nord simultanément.
Les T-34 seront utilisés en tant que blindés antipersonnel ou seront utilisés en masse en s'approchant des blindés ennemis, compte-tenu de leur faible blindage et de leur faible puissance de feu. Mais nous ne devrions pas en avoir besoin en antichar.
Nord-ouest : compte-rendu d'après-bataille
L'ennemi était très faible. Il n'avait aucune arme lourde et nous pensons qu'il n'avait pas plus de 350 personnels. Après nos préparatifs d'artillerie, un groupe ennemi se révéla au centre, cherchant sans doute à fuir ses tranchées qui se trouvaient trop à découvert par rapport à nos axes d'approche. Au sud, un détachement ennemi s'approcha en éclaireur, il venait probablement de la zone boisée, il fut surpris par nos tirs d'artillerie dont quelques salves étaient planifiées à l'endroit et au moment où il passa... Il chercha à se replier d'où il était venu. Nous engageâmes nos véhicules d'infanterie dans le territoire ennemi du centre et du sud, de telle sorte à rester à distance de sécurité, tout en exerçant une pression sur l'ennemi. Cela a eu pour effet de le faire se concentrer au centre sur la bande d'arbustes, se coupant de son groupe sud. Toutefois, il a été nécessaire d'engager des dizaines de véhicules antipersonnel, dont quelques uns ont mal compris les ordres et sont allés directement dans la bande d'arbustes, se faire bêtement éliminer dans des combats à faible distance.
Au sud, cela a été différent, l'ennemi nous attendait, alors qu'un groupe poursuivait le détachement adverse qui se repliait et d'autres de nos groupes s'approchaient. Nous tombâmes dans une sorte d'embuscade, nos véhicules suivis de leur infanterie mécanisée ne découvrirent pas à temps les tranchées ennemies dispersées et camouflées dans des broussailles. Nous perdîmes quelques véhicules là encore. Nous reculâmes, d'autres véhicules furent engagés en renforts, et nous lançâmes un nouvel assaut.
Au centre, nous engageâmes 200 fantassins pour nettoyer les buissons.
Puis l'ennemi, fragmenté en deux groupes, s'enfuit.
Bilan des pertes : nous déplorons 20 tués et 55 blessés graves, et en termes de véhicules antipersonnel : 5 légèrement endommagés (dont 1 par un de nos tirs de 37 mm dont l'obus HE a touché une roue), 4 lourdement endommagés et 2 détruits, sur un total de plus de 55, tout compris. Egalement, 1 canon AT de 75 a été lourdement endommagé par des tirs de l'artillerie adverse, et un autre plus légèrement. Soit 75 pertes.
Côté ennemi, nous comptons 65 cadavres, prenons en charge 40 blessés graves et faisons 140 prisonniers, soit un total de 245 pertes et un ratio de 3.3 en notre faveur. Ce qui est vraiment excellent en attaque, remercions-en notre grand nombre de véhicules spécialisés en antipersonnel et l'absence de matériels antichars chez l'ennemi. Le rapport de force écrasant en notre faveur a également permis d'être plus efficace.
Cote Grushovka : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : provoquer l'ennemi, ne pas attaquer, tendre des embuscades antichar et antipersonnel, privilégier des tirs de longue distance, harceler l'ennemi, lui faire subir le plus d'attrition possible, prendre éventuellement un bout de territoire temporairement en cas d'opportunité mais ne pas le défendre, faire rapport de la composition de l'ennemi. En cas d'attaque ennemie, défendre à tout prix. Aucun repli n'est acceptable quelles qu'en soient les pertes. Toutefois, ne pas être suicidaire en cas d'attaque ennemie et chercher à conserver le contrôle du terrain en prenant refuge dans des zones camouflées et préparées à l'avance.
Simultanément, à 9h, mêmes conditions météorologiques. Nous engageons plus de 850 personnels, 32 PzIII et PzIV, 6 PzVI Tigre, quelques PzIII de commandement à canon court, 3 TD MarderIII, 6 canons de AT de 75 mm Pak-40, 28 véhicules d'infanterie divers et des canons et mortiers de différents modèles. 6 batteries d'artillerie nous sont mises à disposition, de 100, 105 et sous forme de lanceurs de roquettes multiples Nebelwerfer de 150 et de 280-320 avec leurs observateurs d'artillerie respectifs.
Les blindés se déploient à 300-500 mètres des lignes ennemies sans s'exposer excessivement à la vue de l'adversaire, les Tigre et les canons en léger retrait pour les préserver le plus longtemps possible, l'infanterie se camoufle dans les zones boisées et les champs de tournesol. Les véhicules d'infanterie sont placés en retrait pour couvrir les blindés contre un assaut d'infanterie.
Nos observateurs d'artillerie se préparent à pilonner le territoire adverse ainsi que les approches vers nos lignes. Nous allons provoquer l'ennemi et feindre l'hésitation et la faiblesse pour le pousser à nous attaquer. Conformément aux ordres.
Cote Grushovka : compte-rendu d'après-bataille
La bataille s'est à peu près déroulée comme prévu : après avoir mis du temps à éliminer deux canons Zis-3 adverses et pilonné quelques endroits où l'ennemi semblait s'activer, ce dernier a tenté de sonder nos lignes. L'infanterie adverse fut redéployée plus au sud-est, nous arrosâmes ce mouvement de plus d'une centaine de roquettes de 150 mm et de salves d'artillerie de 100 mm. L'ennemi se décida à attaquer dans la forêt à l'ouest, où il fut accueilli. S'étant rapproché discrètement de notre ligne de blindés, qui avaient pour consigner de ne pas tirer sur l'infanterie, il tenta de les attaquer avec des charges explosives. J'envoyai une dizaine de véhicules légers accompagnés de leur détachement d'infanterie pour dégager les blindés. Nous prîmes quelques prisonniers et tout rentra dans l'ordre.
Nous estimons que l'ennemi n'était fort que de 350-400 personnels.
Bilan des pertes : nous déplorons 20 tués et 15 blessés graves, soit 35 pertes. Côté ennemi, nous comptons 60 cadavres, 30 blessés graves et prenons 15 prisonniers, soit environ 105 pertes et un ratio de 3 en notre faveur.
A noter que nous avons trouvé le moyen d'endommager un de nos Pz VI Tigre, un petit projectile de 14.5 mm d'un fusil AT a atteint le mitrailleur depuis une distance de 400 mètres, le tuant...
L'adversaire semble faible et il semble que la meilleure stratégie aurait été d'attaquer loin en profondeur sur tout le front avant que l'ennemi se renforce.
Cote 225 : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre tout le territoire adverse, préserver le matériel et le personnel en privilégiant des tirs distants.
Dans la foulée, mêmes conditions météorologiques, nous poursuivons notre progression au nord-ouest.
Nous disposons de 22 PzIII et PzIV, 16 StuGIII, 7 véhicules d'infanterie et quelques canons antipersonnel et mitrailleuses pour appuyer nos 650 personnels.
L'infanterie se déploie dans les zones boisées sur le flanc nord de l'ennemi et au sud-ouest. Les blindés s'arrêtent sur la crête au nord à 500 mètres de la ligne de front, ainsi qu'à l'ouest. Au nord-ouest, à 250 mètres seulement, selon la configuration du terrain.
Une de nos unités, 5./3 TR, n'est pas encore complètement en position et est encore partiellement en colonne au nord sur un chemin.
Les véhicules d'infanterie attendent de l'autre côté de la crête en cote 241, ils ne seront engagés qu'après le nettoyage des matériels lourds de l'ennemi.
Nous n'avons pas de lien radio avec nos deux batteries d'artillerie, leur tâche est exclusivement planifiée, elles bombarderont l'ensemble du territoire adverse à l'heure convenue.
Le plan de base est traditionnellement une position semi-défensive qui devra évoluer en offensive selon les éléments et événements.
Cote 225 : compte-rendu d'après-bataille
Cette bataille fut laborieuse, mais sans grande difficulté.
Les préparatifs d'artillerie se sont étalés sur 1h, ce qui fut un peu long. L'ennemi n'avait aucun matériel lourd. Durant ce temps, il tenta de nous attaquer en étant à découvert (mais nous l'avons aussi surpris dans la zone boisée au sud-ouest, alors qu'il tentait d'en prendre le contrôle).
Après cette heure, nous lançâmes à l'assaut nos véhicules d'infanterie et nos 3 PzIV à canon court depuis le nord, sur la concentration ennemie se trouvant au sud. Le rapport de force n'était pas en notre faveur en terme de capacité antipersonnel, donc nous n'avons pas tenté de fragmenter les positions ennemies et de les encercler.
Nos véhicules d'infanterie ont tous été quasiment mis hors de combat ou leur équipage fut éliminé : l'ennemi était présent en trop grand nombre par rapport à ce faible dispositif offensif.
Toutefois, nous avons pu pousser l'ennemi vers la zone boisée au sud. Cela en partie seulement, car la plupart des troupes adverses se sont dirigées vers le sud-est. Notre groupe au sud (zone boisée) progressa vers l'Est, tout en éliminant les troupes ennemies en débandade rabattues vers lui. Lui aussi était faible : seulement 40 personnels. J'ordonnai à mes 200 fantassins situés en flanc nord de prendre plein sud : couper à travers le territoire adverse et rejoindre dans la zone boisée au sud. Ainsi ils nettoieront les positions ennemies déjà éclaircies par les blindés, et ils pourront renforcer le groupe sud pour mener l'assaut du sud-est. Restera un groupe de 100 fantassins sur le flanc nord du territoire adverse restant (sud-est).
Ce faisant, nous avons commencé à faire de nombreux prisonniers.
L'ennemi tenta de négocier un cessez-le-feu, tout en préparant une nouvelle ligne défensive au sud-est. Ses fusils antichars nous ont salement amoché un PzIV. D'ailleurs, nos blindés tombaient à court de munitions. Je dépêchai 2 PzIII en renforts.
Pour attaquer la ligne défensive au sud-est, j'ordonnai de l'attaquer avec 250 personnels depuis l'ouest, par une approche à couvert à travers la zone boisée ; avec 100 personnels depuis le nord à travers une zone légèrement boisée ; avec 4 blindés au centre. L'ennemi était attaqué depuis plusieurs côtés à la fois.
Il tenta de résister, mais il dut battre en retraite pour éviter l'encerclement.
Bilan des pertes : nous déplorons 55 morts et 60 blessés graves, soit 115 pertes. Les dommages matériels sont légers. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 550 personnels, nous comptons 125 cadavres, prenons en charge 50 blessés graves et faisons 200 prisonniers, soit un total d'environ 375 pertes et un ratio de 3.3 en notre faveur. C'est exceptionnel sur une attaque. Surtout avec si peu de véhicules antipersonnel. Cela prouve une fois de plus que l'ennemi est faible.
Première batailles, lancées à 8h : réflexions à 11h

L'ennemi est faible, nous aurions pu progresser plus fortement en bénéficiant de l'effet de surprise, avant que l'ennemi ne renforce ses premières lignes dans cette partie du théâtre d'opérations. Néanmoins, en nous enfonçant plus rapidement dans les profondeurs de l'ennemi, nos éléments de tête se seraient retrouvés en infériorité numérique. Notre progression plus lente permet d'obtenir un bon ratio de pertes, c'est le principal.
Au sud, nous saisissons un objectif clé, que nous aurons des difficultés à conserver. Nous ne chercherons donc pas à le défendre à tout prix, il conviendrait de lancer une offensive vers le nord-ouest afin de faciliter la capture du village de Saur Mogila, en semant la zizanie dans les arrières de l'ennemi.
Au nord-ouest la ligne ennemie est complètement enfoncée, nous allons poursuivre l'offensive. Au nord, nous continuerons à maintenir la pression.
Au nord-est, notre voisin n'a rien entrepris.
Nous allons étudier la faisabilité de tout cela lors de l'analyse stratégique, la gestion de la logistique etc.
12h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres
Comparaison historique

Les Allemands ont été beaucoup plus agressifs / rapides que moi sur ce coup-ci, en encerclant tout le groupe ennemi se tenant dans le secteur du village de Saur Mogila. Bravo à eux. C'est vraiment un beau mouvement. Je n'ai bêtement pas osé prendre le risque de forcer à ce point. Le manque de réserves me gêne, car perdre trop de personnels dès le départ en effectuant de tels mouvements osés, risque de nous fragiliser sur le long terme. Donc je ne changerai pas le rythme de mon offensive.
Etude stratégique approfondie et ordres

Nous allons maintenir une forte pression sur le centre du dispositif ennemi, et reprendre nos intrusions depuis le sud, dans les arrières du groupe ennemi tenant le village de Saur Mogila.
Au nord, en colonnes 9 et 10, nous maintenons une simple tension sur l'ennemi, sans attaquer réellement. Le but est d'occuper l'attention de l'ennemi pendant que l'offensive a lieu plus à l'ouest.
Sur le village de Saur Mogila, nous avançons à un rythme très léger pour minimiser nos pertes.

Il y a de la réaction en face : au sud, l'ennemi a renforcé sa présence et se prépare à nous contre-attaquer depuis l'Est. Puisque nous avons obtenu l'attention de l'ennemi loin du village de Saur Mogila, il convient de rester en défense de l'objectif et d'essayer de le tenir.
Au nord-est, notre voisin lance des offensives et nous devrons éventuellement l'assister en bordure de notre zone de responsabilité. C'est précisément là que l'ennemi nous attaque. Nous l'attendions, il conviendra de tenter de résister à tout prix !
Au centre, nous avons l'initiative et allons poursuivre l'offensive.
Ravin de Tyrlovataya : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : rester en défense, tenter de préserver le personnel, au pire se replier sur Luganskiy plutôt que d'être détruit.
12h, les conditions météorologiques n'évoluent pas. L'infanterie se déploie au centre du territoire sous notre contrôle, sur un plateau de telle sorte à ne pas être en vue directe de troupes qui prendraient d'assaut le territoire, soutenue par une mitrailleuse MG-34 et 3 canons AT de 76.2 et 75 placés plus au sud, loin sur un second plateau, donc protégés par le relief contre une vue directe depuis les abords en contrebas de notre territoire, le but étant que l'ennemi ne puisse pas nous attaquer depuis des distances faibles. Nous avons une communication radio avec une batterie de 4 mortiers de 80 mm dont les observateurs commencent à identifier et définir les zones de tir à l'approche de nos troupes au centre.
Les ordres sont d'attendre l'ennemi et de se replier sur Luganskiy si la position n'est pas tenable. Nous ne disposons que de 300 personnels.
Ravin de Tyrlovataya : compte-rendu d'après-bataille
Nous avons rapidement détecté un large mouvement ennemi depuis le nord, avec blindés et infanterie, l'ensemble soutenu par de l'artillerie. Nos canons AT ont atteint des blindés ennemis à longue portée, avant qu'ils ne descendent dans le ravin, cependant nous avions un doute sur le nombre exacts de blindés, et sur le nombre de ceux ayant été mis hors de combat. Les blindés ennemis se sont rapidement réfugiés dans la forêt au nord, en poursuivant leur progression à couvert. Pour autant, nous jugeons que la masse qui converge sur nous sera impossible à retenir avec si peu de moyens et j'ordonne le repli. Nos gars terminent d'évacuer leurs dernières positions lorsque deux T-34 roulent sur celles-ci, accompagnés d'infanterie.
Nos 3 canons AT ont été très efficaces, leurs servants assurent avoir éliminé 7 chars ennemis sur 9 ! 3 T-34 et 1 T-70 semblent effectivement entièrement détruits, 2 autres T-34 et 1 autre T-70 semblent fortement endommagés. On peut supposer que l'ennemi n'avait pas davantage de blindés, sans en être certain. Nos canons AT n'ont subi aucun tir en retour, grâce à leur éloignement et à leur capacité à pouvoir pénétrer le blindage de T-34 à longue distance.
Bilan des pertes, sur 305 personnels engagés, nous subissons une dizaine de blessés graves, dont quelques uns mourront de leurs blessures, et 2 hommes manquent à l'appel chez "1./341 recon", peut-être seront-ils faits prisonniers, ou bien sont-ils morts ou blessés. Le vrai problème est que nous avons perdu la communication avec I/356, environ 150 personnels et leur matériel pourraient se faire capturer.
Côté ennemi, nous ne pouvons que supposer... Sa taille semble être d'environ 450-500 personnels, nous supposons avoir tué une vingtaine de personnels et en avoir blessé gravement autant. Soit un total de 40 pertes et un ratio de près de 3 en notre faveur, si l'on estime que I/356 finira par reprendre contact ou rentrer dans nos lignes, dans le cas contraire, le bilan sera nettement moins positif. Nous verrons si au niveau stratégique, nous lancerons une nouvelle attaque avec des renforts pour continuer à divertir l'ennemi et tenter de dégager nos troupes.
Tout ce groupe ennemi aura été diverti du village de Saur Mogila et aura perdu des blindés, cependant nous devons nous attendre à perdre Luganskiy dans la foulée.
Nord du village de Saur Mogila : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre le nord du village de Saur Mogila et mener un raid temporaire pour mettre à mal la résistance dans le village, que nous attaquerons ultérieurement.
Il est 12h17, ce qui signifie que ces événements ont lieu quasiment simultanément aux événements du sud.
J'ordonne le déploiement des blindés à 300 mètres des positions adverses au nord du territoire à attaquer, ainsi qu'à 500 mètres à l'ouest. L'infanterie se déploie dans les zones boisées et dans la carrière au nord. Les véhicules de soutien d'infanterie sont déployés à couvert derrière les zones boisées.
Au sud, le terrain ne permet pas une vue directe sur le territoire adverse, nous restons alors en défense dans un premier temps : les Marder et canons AT sont déployés à 750 mètres à l'ouest du village, c'est-à-dire en laissant un terrain ouvert devant eux, permettant de tirer sur tout véhicule ennemi qui sortirait du village vers l'ouest, en tenant compte que nous disposons d'un avantage au tir distant par rapport à l'ennemi qui doit raccourcir les distances pour pénétrer nos blindages (bien qu'ici, s'agissant de Marder, leur blindage est plus simple à percer). Nous déployons également un groupe d'infanterie dans les bois au nord-ouest du village de Saur Mogila. Le groupe pourra répondre à toute attaque d'infanterie adverse, puis servir pour mener une attaque de flanc. L'attaque principale aura lieu depuis le nord, la visibilité y étant plus dégagée, nous pourrons plus facilement éliminer des matériels lourds avant l'assaut. L'infanterie sera économisée le plus possible avec le soutien des véhicules spécialisés en antipersonnel qui dégageront la voie pour l'infanterie.
Les blindés seront amenés à se déplacer si du matériel lourd ennemi est difficilement visible à distance.
Nous disposons d'une batterie d'artillerie de 100, trois de 105 et une de mortiers de 80 mm. La communication radio avec l'ensemble des batteries est établie.
Malgré l'acharnement de l'artillerie ennemie sur le Mont Saur Mogila plus tôt en matinée, nous avons maintenu la position de 4 canons antipersonnel leIG-18 et de deux observateurs d'artillerie en flanc de colline au nord. Le sommet de colline a été abandonné, car trop susceptible d'être pilonné par l'artillerie ennemie.
Nous attaquerons au nord du village de Saur Mogila, puis commencerons à fragiliser la défense à Saur Mogila, avant de nous replier du village, conformément aux instructions.
Nous engageons plus de 1 050 personnels, une voiture blindée Sdkfz 232, un char léger PzII, 19 PzIII et PzIV, 9 TD Marder, 7 artilleries autopropulsées StuiG de 150 mm, 6 PzIII armés en antipersonnel, à canon court, 6 canons AT de 76.2 et de 75 et un certain nombre d'armes collectives plus légères.
Nord du village de Saur Mogila : compte-rendu d'après-bataille
Nous avons d'abord attendu que nos observateurs d'artillerie établissent leurs points de référence, pendant que nous observions le territoire ennemi. L'ennemi était bien calme et discret. En le provoquant un peu, nous avons compris que l'immeuble situé au carrefour nord hébergeait entre autres des équipes de fusils antichars. Nos leIG-18 entrèrent en action sur l'immeuble et ses abords, pendant que nos observateurs d'artillerie communiquaient leurs consignes pour raser cet immeuble, ce qui fut fait. Rapidement, du mouvement nous fit comprendre que les abords de l'immeuble cachaient de nombreuses tranchées, alors nous arrosâmes tout cela d'obus d'artillerie, ce qui fit paniquer quelques unités adverses. L'ennemi envoya un détachement de reconnaissance vers l'ouest, nos troupes situées en zone boisée (centre) le dissuadèrent de continuer.
En l'absence d'équipements lourds antichars ennemis, l'étape suivante vit l'engagement de nos StuiG, PzIII à canon court, de notre Sdkfz 232 et de notre PzII qui repoussèrent l'infanterie de ses positions retranchées au carrefour. Ils furent rejoints par notre infanterie, qui attaqua le carrefour, soutenue par les blindés antipersonnel, depuis l'ouest, le nord-ouest et le nord. Nous fîmes énormément de prisonniers.
La troisième étape consista à basculer le dispositif offensif vers la forêt à l'Est. Un groupe d'infanterie attaqua depuis le nord et contourna la forêt depuis l'Est, un autre arriva directement depuis l'ouest de la forêt. Idem pour les véhicules antipersonnel. A ce moment, l'ennemi tenta de nous attaquer de flanc, en envoyant un groupe depuis le village de Saur Mogila, vers le nord-ouest du village, puis en attaquant en direction du nord-est (la forêt à l'Est où nous attaquions d'autres tranchées ennemies). Ce fut une fâcheuse erreur de la part de l'adversaire, car il ne savait pas que nous avions conservé 200 personnels à l'ouest du village de Saur Mogila pour attaquer le village simultanément depuis l'ouest (ou pour repousser un éventuel assaut au sud). Nos troupes étaient cachées par une colline (raison pour laquelle nous avions positionné nos Marder jusqu'à 750 mètres plus à l'ouest si vous vous souvenez bien).
La quatrième étape a été de rediriger la moitié de mes blindés antipersonnel vers le groupe d'infanterie qui pensait nous attaquer de flanc à 700 mètres en étant à découvert. Lorsque la forêt fut nettoyée, le reste des blindés se joignit à la fête. Nous repérâmes de loin, dans le village de Saur Mogila, une équipe de fusils antichars qui pouvait poser problème. J'ordonnai au groupe d'infanterie situé à l'ouest du village de les attaquer, et si leur position était défendue, de simplement commencer l'attaque du village depuis l'ouest pendant que le groupe principal l'attaquerait depuis le nord-est.
A la vue de notre groupe ouest dans son dos, le détachement ennemi qui tentait d'attaquer notre groupe principal de flanc prit immédiatement la fuite, comprenant que sa manœuvre avait en réalité piégé ses personnels entre nos blindés et notre groupe camouflé. Mais ce fut beaucoup trop tard, le mouvement de panique causa beaucoup de pertes au groupe ennemi en retraite. Le village lui-même se retrouvait prit en étau.
L'ennemi s'est replié dans le sud-est du village, et conformément aux instructions, nous n'avons pas établi nos positions dans le village. Nous nous sommes retirés. Nos troupes rapportent que plus à l'Est, il y a du mouvement chez l'ennemi. Cela peut être le signe d'une future contre-attaque ennemie, ou de l'arrivée de renforts, ou simplement de troupes de soutien, logistique etc. Nous verrons au niveau stratégique quoi faire de cette information.
Bilan des pertes : nous déplorons 25 tués, 30 blessés graves, un PzII gravement endommagé par une grenade AT, et un canon AT de 75 mm endommagé par un tir d'artillerie ennemi (2 servants furent perdus également), soit un total de 55 pertes.
Côté ennemi, nous estimons qu'il n'avait engagé qu'un peu plus de 300 personnels, aucun matériel lourd, nous comptons 100 cadavres, environ 35 blessés graves et nous avons fait 160 prisonniers, soit un total de 295 pertes et un ratio de 5.5 en notre faveur. Ceci est un bilan vraiment excellent sur une attaque, c'est l'avantage d'équipements antipersonnel, d'une bonne tactique et d'un adversaire sous-équipé.