Simulation, bataille de Stepanovka, 30 juillet 1943 à 16h
Actualités mondiales & françaises(Reconstitution historique)
Vallée Olhovchik : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre la vallée Olhovchik. Puis, si l'ennemi est faible, chercher à l'écraser entièrement, en commençant par l'ouest : une autre offensive va suivre dans la foulée, tout affaiblissement de l'ennemi sera de l'investissement pour le futur proche.
17h, 35 °C, beau temps. Nous déployons 450 personnels au nord de la vallée Olhovchik, soutenus par 13 StugIII à 450 mètres sur la crête derrière eux. Plus à l'ouest, sur la cote 211, nous déployons 2 obusiers français de 155 mm, 2 mortiers de 80, 2 canons de 75 mm leIG-18, 1 observateur d'une batterie d'artillerie de 4 pièces de 105 et 3 autres StugIII, qui couvriront le centre contre toute nouvelle attaque ennemie.
Les 13 StugIII situés au nord de la vallée pourront se déplacer avec l'infanterie si besoin est de déplacer des moyens de lutte antichar. Il n'y aura pas de véhicules antipersonnel pour cet assaut.
Le centre est dégarni. A part les 3 StugIII déjà évoqués et placés au nord sur le flanc Est, nous plaçons toujours au nord, sur le flanc ouest, 3 canons AT de 50 mm protégés par des mitrailleurs MG-34, et 2 autres canons polyvalents de 75 (Pak-97/38) plus en arrière. Ils feront ce qu'ils pourront. Avec ces canons de 75, nous plaçons un observateur d'artillerie d'une autre batterie de 105, qui couvrira le centre.
A l'ouest, nous tenons à placer deux observateurs d'artillerie sur la crête afin de pouvoir porter des tirs sur les hauteurs nous faisant face, où il faut s'attendre à trouver de l'artillerie de campagne. Pour défendre les observateurs des deux batteries de 105, des chars se déploient à leurs côtés, à 900 mètres des lignes ennemies, pour repousser toute attaque blindée : 5 PzIV, 2 PzIV à canon court, 1 T-34 capturé à l'ennemi, quelques équipes de mitrailleurs MG-34. Les deux blindés à canon court pourront participer à repousser un assaut d'infanterie si besoin, mais la consigne est de ne pas chercher à résister longtemps, simplement le temps nécessaire pour éliminer les canons ennemis s'il y en a. Si un assaut d'infanterie ennemi trop intense a lieu, il conviendra de se replier. Au nord, à couvert, se placent 11 véhicules d'infanterie, ils participeront à la deuxième phase : l'assaut contre le sud-ouest (ou bien, ils viendront renforcer les observateurs d'artillerie et les blindés en antipersonnel si le risque antichar est faible). La priorité est l'Est. Voire le sud-est : s'il est possible de saisir Stepanovka, ou d'y ramollir la défense, nous le ferons en priorité. Si ce n'est pas possible ou pas raisonnable, nous redéploierons une partie de notre dispositif vers le flanc ouest si nécessaire, pour mener l'assaut contre l'ouest, conformément aux instructions.
Ensuite, selon la force de l'adversaire, nous poursuivrons sa destruction, ou bien nous chercherons à tenir nos positions.
Nous engageons un total de 750 personnels, ce qui est une puissance moyenne sur ce type de mission (écraser l'ennemi), ce qui signifie que nous pouvons facilement échouer à obtenir une victoire totale et ne devrions pas chercher absolument à obtenir davantage que la vallée Olhovchik : le reste sera du bonus. D'autant plus que redéployer de l'infanterie de l'Est vers l'ouest paraît irréaliste sous le feu de l'ennemi.
Vallée Olhovchik : compte-rendu d'après-bataille
Nous avons rapidement dû lancer notre attaque dans la vallée Olhovchik, car l'ennemi y était retranché et tirait sur nos troupes qui prenaient place au nord : nous ne pouvions pas attendre un quelconque préparatif. Tout le flanc nord et Est de la colline était couvert de tranchées, soutenues depuis le versant de la colline la plus à l'Est par des canons antichars qui harcelaient nos troupes. Un groupe d'infanterie fut chargé d'attaquer ces canons, un autre le flanc Est de la colline, et un troisième groupe, le plus à l'ouest, était chargé de prendre en enfilade toutes les tranchées adverses jusqu'au flanc Est, et de les nettoyer. Les StugIII participèrent à l'élimination des canons AT, l'artillerie pilonna les arrières de l'ennemi. Nous avons progressé jusqu'à prendre toute la vallée. Malgré les apparences d'un assaut barbare, notre dispositif offensif a tiré profit de la topographie pour prendre l'ennemi sous 3 axes d'approches différents, en plus des tirs d'artillerie désorganisant les arrières ennemis et sa retraite, ce fut un succès.
J'envoyai un Sdkfz à l'extrême ouest en reconnaissance. Il n'eut pas le temps d'observer quoi que ce soit et tomba sous les tirs de canons AT. Impossible d'utiliser l'artillerie : l'ennemi restait parfaitement camouflé. J'abandonnai mes plans d'attaquer l'ouest avec les moyens qui y étaient disponibles.
L'ennemi fit une tentative rusée. Il replia ses troupes et envoya une partie d'entre elles plein centre, par la route, contournant nos troupes qui se trouvaient à l'Est. Puis il tenta de nous attaquer de flanc par le centre. C'était beau à voir, mais trop visible.
J'envoyai mes Sdkfz par le chemin de traverse de telle manière à ne pas utiliser la route principale, exposée aux tirs des canons invisibles situés au sud. J'y ajoutai deux PzIV à canon court, restant en réserve, en cas de besoin. Puis nous attaquâmes l'infanterie ennemie du nord vers le sud, en prenant également de dos les troupes qui cherchaient à flanquer nos troupes à l'Est. Nos pièces de 155 et de 75 assistèrent contre les éléments ennemis qui poursuivaient leur progression le long de la route jusqu'en cote 169. Ce fut un carnage. L'artillerie fit également de la viande hachée... L'ennemi proposa de négocier un cessez-le-feu : évidemment, il cherchait à conserver sa position au centre. Il était hors de question que nous cédions le centre.
L'ennemi réagit en envoyant de nombreuses équipes de fusils antichars sur la route, qui éliminèrent 3 de nos Sdkfz. Alors, puisque les troupes à l'Est étaient au repos depuis un certain temps, l'ennemi ne cherchant pas à contre-attaquer depuis Stepanovka, je l'envoyai au centre, masquant son approche par la topographie. Ce fut la clé du succès. Si jusque là, j'avais abandonné l'attaque à l'ouest, que l'attaque de Stepanovka était compromise en raison d'une défense que nous considérions importante, il nous fallait d'abord reprendre le centre avant de négocier. Ce faisant, l'ennemi nous a guidé vers la victoire.
Nous avons écrasé les troupes ennemies au centre, sous des tas d'obus d'artillerie et par un assaut de nos troupes. Cette mission avait un double rôle, je ne me suis pas contenté de reprendre le terrain perdu, j'ai demandé à mes troupes de s'exposer à des tirs venant du sud. Curieuse méthode, n'est-ce pas ?
J'observais les rapports sur les pertes subies. Aucune perte significative : cela signifiait que l'ennemi était peu nombreux à Stepanovka-ouest. Vous me suivez ?
J'exigeai de poursuivre encore vers le sud, à l'entrée de la ville. Même constat, les pertes étaient quasiment inexistantes.
Alors j'exigeai un assaut contre Stepanovka-ouest. J'ai craint un piège. L'ennemi pouvait avoir décidé de nous laisser nous approcher avant d'ouvrir le feu dans un combat urbain. Ce fut quasiment le cas, mais l'ennemi était faible. Je m'étais fixé 10 % de pertes comme seuil tolérable avant l'abandon de l'assaut. Sur environ 340 personnels, nous en avons perdu 25. La défense s'était organisée en trois lignes successives. Les trois furent percées.
Puis nous avons bifurqué vers Stepanovka, à l'Est ; je fis redéployer les Sdkfz sur un flanc de colline à l'Est pour retenir toute tentative ennemie, et l'infanterie prit de flanc tout le dispositif défensif ennemi qui craignait toujours de nous voir arriver également par le nord ! 3 canons AT de 45 mm furent éliminés. Stepanovka est dans une cuvette qui favorise les embuscades, mais la contrepartie est qu'on ne voit pas le mouvement de l'adversaire. Si j'avais poussé vers le sud, depuis l'Est, je serais effectivement tombé dans l'embuscade, mais j'ai suivi les événements par petites étapes, en tendant des hameçons, qui m'ont fait tourner tout le dispositif ennemi.
L'ennemi prit la fuite. Nous l'avons écrasé.
Bilan des pertes : sur 760 personnels engagés, nous déplorons 100 tués, 70 blessés graves, soit un total de 170 pertes ; 2 Sdkfz gravement endommagés et 3 détruits.
Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 550 personnels, nous comptons près de 200 cadavres (nous prenons quelques blessés graves en charge). Le ratio tués / blessés est énorme, témoignant de la violence toute particulière de nos combats. Il est clair que nous ne prenons aucun risque, en dépensant beaucoup de munitions jusqu'à nous assurer de pouvoir progresser de la manière la plus sûre possible. Cela donne un tel résultat. De plus, nous prenons 250 prisonniers : c'est aussi le résultat de la violence des combats : le choc psychologique est intense, la désorganisation est extrême dans la chaîne de commandement ennemie, et le personnel ennemi se rend facilement pour ne pas se faire déchiqueter comme ses prédécesseurs et voisins. Cela donne un total de près de 450 pertes et un ratio de 2.6 en notre faveur. Ajoutons 5 canons AT de 45 mm détruits.
N'étant pas taillés pour défendre la ville, nous nous replions sur nos lignes d'origine, en conservant la vallée Olhovchik. La défense de la ville est ramollie, nous reprendrons nos attaques ultérieurement.
Nord-est : analyse tactique préalable
Notre voisin lance une attaque, nous devons défendre notre objectif et assister le voisin. Nous ferons le minimum.

Ordres spécifiques : défendre nos positions, faire le minimum, de la manière la plus opportuniste possible, concernant les actions du QG voisin. Certes, nous pourrions l'aider à aller saisir l'objectif à deux kilomètres plus au sud, mais cela affaiblirait notre flanc Est en étirant nos lignes et en nous contraignant à attaquer sans supériorité un ennemi très dense, de face, en pratiquant une percée, puis en tenant un saillant, et avec un QG voisin avec qui nous n'avons pas d'interaction poussée. C'est extrêmement risqué, la priorité est Stepanovka, avec une attaque sur deux axes : nord et ouest. Je ne changerai d'avis que si le voisin prouve qu'on peut compter sur lui : s'il continue à obtenir d'excellents résultats, je le soutiendrai pleinement en revoyant mes plans. Dans l'attente, ou dans le cas contraire, je préfère le voir disparaître.
Simultanément à 17h, 35 °C, beau temps. Nous nous déployons sur le même schéma qu'antérieurement, en défense de notre objectif. Petite différence, la plupart de nos unités ont eu le temps de construire des tranchées, et la cinquantaine de fantassins n'est plus déployée en lisière de forêt mais retranchée le long de la route menant vers le nord-ouest, car il est nécessaire de protéger nos blindés d'un mouvement furtif de l'infanterie ennemie par le flanc ouest de la route, ou directement sur la route, que nous aurions des difficultés à voir venir.
Nos observateurs d'artillerie règlent leurs tirs sur tout le territoire sud-ouest, sud et sur les voies d'accès à notre position.
Nous restons en défense et accorderons quelques tirs d'artillerie opportunistes en soutien à notre voisin, il est peu probable que nous sortions de nos positions.
Nord-est : compte-rendu d'après-bataille
Notre voisin a mené une attaque en "flux continuel" qui, d'après les propos d'autres tacticiens, est destinée à faire consommer des munitions à l'adversaire et à lui faire subir de l'attrition... Cela a dû bien fonctionner, car notre voisin a fait beaucoup tirer l'ennemi. En conséquence de quoi, sur 300 personnels, il en a perdu environ 200 (110 tués, 25 blessés graves et 70 disparus/prisonniers) et n'a obtenu aucun gain territorial.
De notre côté, nous avons observé cela de loin, d'un œil sceptique, et avons eu parfaitement raison de rester en défense. L'ennemi avait concentré un grand nombre de blindés et de canons au sud sur une colline plus basse. Devoir aller les chercher nous aurait coûté cher, car nous aurions d'abord dû nettoyer le terrain au sud-ouest, où un grand nombre de troupes ennemies retranchées se trouvaient ; puis seulement ensuite nous aurions dû attaquer la position adverse dans un combat à distance moyenne, qui aurait rendu nos blindés vulnérables à des tirs de riposte. Et tout cela pourquoi ? Pour créer un saillant difficile à défendre ? Quelle est la pertinence ? Nous nous serions affaiblis, voilà tout.
L'ennemi envoya vers nous un petit détachement de reconnaissance et un char léger. Sur 350 personnels engagés, nous perdons 3 personnels dont le véhicule d'infanterie a attiré le tir du char léger adverse qui circulait sur la route.
Ensuite, un StugIII a pu éliminer ce T-70.
Un obus d'artillerie ennemi chanceux est tombé sur un autre StugIII, endommageant notamment sa transmission et sa boîte de vitesse...
Nous avons pilonné à l'artillerie quelques positions ennemies.
Notre voisin estime que l'ennemi avait engagé plus de 600 personnels et qu'il a perdu 115 tués, 70 blessés graves, et qu'il lui a fait 20 prisonniers, soit 205 pertes et un ratio de 1.
Avec une telle prestation, notre voisin devrait rapidement être hors jeu, cessant de nous importuner.
Accès ouest à Stepanovka : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : nous bénéficions d'un rapport de force extrêmement important, l'ennemi a été affaibli préalablement, écraser intégralement les unités ennemies, ne pas conserver le sud-est qui serait difficile à tenir.
Nos éclaireurs signalent que l'ennemi abandonne ses positions. La position est prise par III/4 SS sans combats.
Extrême-nord-est
Notre voisin tente un nouvelle attaque en étant en nette infériorité :

Il s'en sort sans perdre de terrain, ce qui est "une bonne réussite". Peut-être serait-il plus judicieux de rester en défense, non ?

Batailles lancées à 16h : réflexions à 19h

Notre progression est trop lente pour le premier jour des hostilités, j'aurais dû me rendre compte qu'il était trop tôt pour limiter l'ampleur des attaques. Nous avons un potentiel encore quasiment identique au départ et nous perdons du temps par notre lenteur, nous donnons du temps à l'adversaire pour qu'il renforce ses défenses. Nos attaques musclées sur trois points précis n'ont fonctionné qu'à deux endroits : nous ne saisissons pas le village de Saur Mogila. Il n'y a pas encore d'urgence, mais il faut augmenter la pression de manière significative, et ne réduire le rythme de la progression qu'une fois que nous aurons saisi les objectifs requis.
Nous arrivons maintenant à la nuit et nous ne sommes pas avantagés la nuit. C'est le côté soviétique qui l'est, puisqu'il doit réduire les distances d'engagement. Ses chars doivent réduire la distance à moins de 500-700 mètres pour percer les nôtres. Le jour, nous pouvons conserver la distance nécessaire pour les éliminer avant cette distance, mais la nuit, pour les distinguer, il nous faut nous rapprocher et perdre l'avantage. Pour l'infanterie, c'est la même chose, nous avons essentiellement des troupes mécanisées, donc moins de personnels et davantage de véhicules d'infanterie. Côté ennemi c'est l'inverse. Or, le jour, les véhicules peuvent engager l'infanterie soviétique à plusieurs centaines de mètres. La nuit, pour les distinguer, il faut se rapprocher, faire du corps à corps, les véhicules n'ont aucune chance à courte distance.
Nous devrons utiliser en masse des obus éclairants tirés par l'artillerie, pour minimiser les effets de la nuit et poursuivre une progression avec nos avantages.
20h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres
Comparaison historique

L'Allemagne commence à s'enliser, elle a obtenu Luganskiy rapidement, et a isolé des groupes et objectifs ennemis, mais au prix de lourdes pertes, en particulier en blindés. Les poches ne sont toujours pas réduites et si l'ennemi se renforce, puisque l'Allemagne n'a pas de réserves, ce sera difficile de tenir. Jugement à confirmer bien sûr, mais je maintiens ma stratégie qui devrait être plus solide, bien que j'ai trop ralenti le rythme, surtout, bien trop tôt.
Etude stratégique approfondie et ordres
Je suis avertis que, profitant du chaos que nous avons semé dans le secteur du village de Saur Mogila en écrasant l'attaque ennemie, deux de nos trois unités en débandade depuis Luganskiy ont réussi à rejoindre nos lignes par un espace libre au nord-est du village ! (I/156 MIR et 1./675 eng. Nous n'avons aucune nouvelle de 1./341 recon). Les gars nous renseignent sur le peu de troupes ennemies au-delà de la mince ligne de front ennemie. La pression générale vis-à-vis de ma stratégie d'attaque lente est largement perceptible. Leur retour à peu près complet minimise les pertes liées à notre défaite à Luganskiy. Reste à retrouver 1./341 recon pour effacer toutes les conséquences humaines de cette défaite...

Ma décision est malheureusement de persévérer dans ma stratégie. Je veux dégager les abords des deux objectifs rapidement accessibles, le village de Saur Mogila et Stepanovka, pour ensuite les attaquer à minuit. Si cela fonctionne, nous devrions pouvoir obtenir facilement deux objectifs dans la nuit. Si cela ne fonctionne pas, alors je changerai de stratégie et j'attaquerai tout le front pour tenter de renverser la table en faisant bouger la ligne quel que soit l'endroit et sans me préoccuper des objectifs, pour fragiliser l'adversaire.

L'ennemi cherche à reprendre le nord du village de Saur Mogila, il semble vraiment tenir à cet endroit. Nous allons défendre, puis nous attaquerons le nord-est du village, cela devrait faciliter sa capture dans la nuit.
L'ennemi n'a pas pu déployer de renforts à Stepanovka, il est possible que nous puissions prendre cet objectif avant minuit !
Au nord-est, notre voisin cherche toujours à gesticuler en nous ennuyant.
Je suis assez optimiste pour 20h-4h du matin, nous devrions pouvoir obtenir des succès encourageants, après quoi nous pourrons réfléchir à la suite : la capture de quelques objectifs supplémentaires et le passage à une défense solide ou à l'écrasement total de l'adversaire, selon le rapport de force.
Nous devons réussir la totalité des quelques objectifs que j'ai fixés : défendre notre position, prendre le nord-est du village de Saur Mogila, dégager les abords ouest et nord-est de Stepanovka.
Nord du Village de Saur Mogila : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : défendre le nord du village de Saur Mogila.
20h. Nous disposons d'environ 450 personnels, dont seulement 260 fantassins. Ils sont déployés sur le flanc Est, et dans les forêts et buissons entre l'Est et l'ouest, en coupant le centre du territoire que nous défendons, pour protéger les blindés, mortiers et canons de 75 leIG-18 situés tout à fait au nord (soutien mutuel) et pour leur "éclairer" les cibles.
Nous préparons des tirs d'obus éclairants réguliers afin de donner à nos blindés l'avantage de l'engagement à "longue" distance. En réalité, le terrain très vallonné rend impossible les engagements à plus de 500 mètres, il nous faut surtout compter sur la surprise lorsqu'un blindé passe une crête. La route venant du village de Saur Mogila échappe à notre surveillance. Il n'y a aucune solution, il faudra faire avec. Les observateurs d'artillerie de 105 mm se placent sur la colline au nord-ouest pour couvrir le territoire nord et ses approches ouest ; et au nord en ce qui concerne les observateurs de la batterie de mortiers, avec les blindés, pour couvrir le territoire nord et nord-est.
Les StuIG sont globalement endommagés, nous déployons 17 chars PzIII et PzIV et 6 Marders qui devront repousser un assaut blindé. Si l'ennemi nous attaque avec un grand nombre d'infanterie, ce qui semble être le cas, les blindés devront participer en antipersonnel... La situation est assez mauvaise du fait du rapport de force en notre défaveur et en notre faiblesse en capacité antipersonnel sur la première ligne.
Les troupes les plus à l'ouest pourront revenir plus à l'Est si nécessaire, si l'ennemi n'attaque pas à l'ouest, mais ce n'est pas avec 260 personnels que nous repousserons un assaut massif, et nos 4 canons et 2 mortiers ne seront que d'une aide très limitée.
Bonne chance à nous, si nous devons reculer, nous contre-attaquerons facilement plus tard, mais cela nous ralentira.
Nord du Village de Saur Mogila : compte-rendu d'après-bataille
Nous avons été largement surpassés en nombre, l'ennemi a attaqué avec plus du double des effectifs à notre disposition, avec un appui massif de blindés qui réussirent à s'approcher par le seul passage qui échappait à notre dispositif antichar. Notre infanterie, submergée de blindés et d'infanterie adverses, s'est rendue en masse. Lorsque les blindés ennemis cherchèrent à étendre la zone sous leur contrôle, ils s'exposèrent à nos chars et TD, nous avons pu en éliminer 7 sur 9 et endommager sévèrement les deux derniers. Malheureusement, nous n'avions pas suffisamment de moyens antipersonnel pour repousser l'océan humain qui nous tombait dessus. Nous avons dépensé tous nos obus de mortiers, de canons, d'artillerie, de canons autopropulsés, et une grande partie des munitions des chars et TD, nous avons épuisé toutes nos munitions, en fin de compte, nous avons dû nous replier.
Cette position devra être reprise avec des véhicules antipersonnel. Cette défaite va nous retarder considérablement dans la prise du village de Saur Mogila. Si bien sûr, le rapport de force ne continue pas à être favorable à l'adversaire, sinon cela signifie que ce n'est plus nous qui menons l'offensive !!!
Bilan des pertes : sur 470 personnels engagés, nous déplorons 120 tués, 15 blessés graves et 90 disparus (prisonniers), soit un total de 225 pertes. Nous n'avons perdu aucun blindé.
Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 1 000 personnels, nous pensons avoir tué 230 et blessé 110 d'entre eux, soit un total de 340 pertes et un ratio de 1.5 en notre faveur.
Je n'ai pas mentionné un équipage de Marder qui a déserté le champ de bataille avec son blindé et qu'il conviendra de faire fusiller.
Stepanovka-ouest : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : écraser l'adversaire et saisir l'intégralité du territoire ennemi (en particulier Stepanovka, un objectif clé).
21h, il fait quasiment nuit. L'infanterie se déploie dans les zones boisées à l'Est, à l'ouest et au nord-ouest de la ville. Nos chars PzIII, PzIV et PzVI Tigre se déploient sur la colline à l'ouest à 500 mètres des lignes adverses, où ils ont un visuel sur la partie nord de Stepanovka-ouest. Nos StuGIII se déploient sur la crête au nord de Stepanovka, à 500 mètres du territoire adverse et jusqu'à la route partant au nord, barrant la route à ce qui pourrait sortir de la ville, par l'Est ou le centre. Les véhicules d'infanterie se déploient plus au nord, dans le creux, protégés de la vue de l'ennemi, ils seront engagés s'ils peuvent éviter le combat à courte distance ou contre des canons.
Canons antipersonnel et observateurs d'artillerie se déploient à l'ouest pour pilonner la ville et envoyer régulièrement des obus éclairants.
Nous déployons plus de 800 personnels dont 400 fantassins (200 à l'ouest, plus de 150 à l'Est et une trentaine au nord-ouest de la ville). Nous y ajoutons, à l'Est, 2 PzIV à canon court et un T-34 capturé, qui agiront en antipersonnel et en soutien, à une distance raisonnable. Les Sdkfz d'infanterie pourront intervenir au centre si besoin.
Stepanovka-ouest : compte-rendu d'après-bataille
Lors de notre approche, nous identifions 8 chars ennemis (7 T-34 et 1 KV-1) retranchés aux entrées de Stepanovka-ouest, à l'ouest et au nord. Un long échange de tirs commença entre nos 5 PzIV, 3 PzIII et 6 Tigre. Un de nos PzIII fut touché, perdant son conducteur, ainsi qu'un de nos PzIV, plus lourdement atteint. Les chars sur le flanc sud étant particulièrement difficiles à atteindre, seule une petite partie de leur tourelle étant visible, je fis engager les StuGIII depuis le nord pour les atteindre de côté.
Les abords de la ville étant aussi protégés par de l'infanterie retranchée, des canons de divers types et des équipes de fusils antichars, j'évitai de faire avancer les StuG trop près. J'ordonnai une attaque par nos fantassins sur le flanc Est de la ville pour sonder les défenses et faire pression de l'autre côté, et au nord, j'ordonnai l'envoi des véhicules d'infanterie et de leurs détachements en renfort, pour protéger les StuGIII de l'infanterie adverse.
Lorsque les StuG furent en position, l'ennemi les approcha avec ses équipes de fusils antichars. Je lançai alors l'attaque d'infanterie contre les tranchées adverses situées sur tout le flanc nord-ouest de la ville. Du côté Est, la progression se fit rapidement, l'ennemi est très faible à cet endroit du front. Un blindé ennemi fut éliminé par les 3 chars qui accompagnaient l'infanterie. Les troupes ennemies, prises en étau, commencèrent à se rendre massivement.
Nous perdîmes quelques véhicules d'infanterie, après quoi l'ennemi battit en retraite.
Bilan des pertes : nous subissons 15 morts et 40 blessés graves, soit 55 pertes.
Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 250 personnels. Nous comptons 50 cadavres, nous prenons en charge 15 blessés graves et nous faisons 80 prisonniers, soit un total d'environ 145 pertes et un ratio de 2.6 en notre faveur, ainsi que la capture d'un objectif majeur.
Cote 202 : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : écraser l'adversaire et saisir la cote 202 (laisser la cote 220).
Simultanément à 21h, plus au nord-est, nous engageons le combat depuis le nord vers le sud avec plus de 1 000 personnels dont 400 fantassins, qui s'avancent en ligne. Une vingtaine de personnels ont eu le temps de creuser des tranchées à l'Est, au-delà de la route surélevée qui masque la vue. Ils y accueilleront toute tentative de percée ennemie, ou du moins, ils serviront d'éclaireurs le temps d'y résister...
Derrière au nord, à 250 mètres, se déploient 6 canons antipersonnel de 75 leIG-18, et à nouveau 250 mètres derrière, se déploient, 26 chars PzIII & PzIV, 1 KV-1S capturé, 16 StuGIII, 3 Marder III, 6 PzVI Tigre, et derrière eux encore, 36 véhicules d'infanterie et des observateurs d'artillerie qui ordonneront aussi le tir d'obus éclairants.
Nous ferons intervenir derrière l'infanterie les véhicules d'infanterie lorsque leur intervention près de l'ennemi aura été sécurisée : puisque nous sommes la nuit, les véhicules ne peuvent ouvrir le chemin, même en plaine, et un soutien mutuel infanterie + véhicules antipersonnel est nécessaire.
Avec la quantité de moyens déployés ici, nous ne devrions pas avoir grand mal à écraser l'ennemi et prendre la cote 202.
Cote 202 : compte-rendu d'après-bataille
La bataille fut simple, après l'entrée en action de l'infanterie, l'artillerie pilonna les tranchées adverses, pendant que les véhicules d'infanterie s'approchaient. L'infanterie s'avança de 200 mètres sous couvert des véhicules, ceux-ci rejoignirent l'infanterie, l'artillerie pilonna les nouvelles positions ennemies qui venaient d'être découvertes, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'ennemi prit la fuite.
Bilan des pertes, sur plus de 1 000 personnels engagés, nous subissons 7 morts et 25 blessés graves, soit environ 30 pertes. L'ennemi n'avait à sa disposition que 260 personnels, nous comptons 55 cadavres, prenons en charge 25 blessés graves et faisons 90 prisonniers, soit un total de 170 pertes et un ratio de plus de 5 en notre faveur.
L'ennemi n'avait aucun matériel lourd à sa disposition.
Nord-est : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : rester en défense, laisser notre voisin se débrouiller seul, quelle que soit l'issue de sa bataille.
Simultanément à 21h, nous réutilisons les mêmes positions que précédemment à cet endroit, davantage de tranchées ont pu être construites. Les véhicules avec leur détachement d'infanterie sont déployés sur le petit chemin de traverse à 200 mètres devant les chars pour les protéger d'une attaque de l'infanterie ennemie, les chars sont déployés le long du second chemin de traverse, derrière. Le long de la route principale, l'infanterie s'y est retranchée.
Les observateurs d'artillerie, dans un char PzIII (à canon court), préparent leurs tirs le long de la route principale, et au-dessus de la zone boisée devant, où nous pourrons avoir besoin de tirs d'obus éclairants ou autres.
Nous de déployons qu'une trentaine de troupes, 60 dans les véhicules d'infanterie. 11 PzIV et 7 véhicules d'infanterie. Soit 155 personnels au total.
Nous de devrions pas pouvoir, de là où nous sommes, intervenir pour aider le voisin, et nous ne sommes pas taillés pour mener de lourds combats.
Nord-est : compte-rendu d'après-bataille
Notre voisin a attaqué en étant conscient d'être en nette infériorité numérique, depuis le centre vers l'Est. Après avoir pris la vallée Gerasimov, en opérant une percée au milieu du territoire ennemi, il fut attaqué par le sud et mis sous pression par le nord. Il ne put y faire face et l'ennemi l'acheva en envoyant un groupe d'infanterie le contourner par l'ouest.
Bilan des pertes : nous ne subissons aucune perte et n'avons pas participé à la bataille. Nous l'avons observée de loin, en donnant simplement deux ou trois soutien d'artillerie sans pouvoir nous assurer que nos obus touchaient quelque chose. Notre voisin n'avait engagé que 230 personnels et a subi 165 pertes au total. Nous pensons que l'ennemi avait engagé 500 personnels et qu'il a tout de même subi 115 pertes.
Notre voisin a perdu une grande partie de son territoire. Espérons qu'il cessera ainsi de nous importuner : l'ennemi sera presque plus prévisible et stable.
Nord-est du village de Saur Mogila : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre le territoire au nord-est du village, qui nous est nécessaire pour élargir ultérieurement l'attaque vers le village lui-même, et transformer le nord du village en un saillant ennemi plus facile à reprendre.
Nous déployons 950 personnels, dont 500 fantassins, une quinzaine de véhicules d'infanterie, 20 chars PzIII et PzIV (les PzIV sont à canon court), 4 T-34 capturés, 3 chars PzIII à canon court, 6 puissants canons antichars, 10 canons antipersonnel leIG-18, 2 artilleries de campagne de 105 mm, et un certain nombre de mortiers et de mitrailleuses.
L'infanterie se déploie au centre, en arc de cercle (un quart de cadran, orienté vers l'Est et le sud) à 300 mètres des lignes ennemies au sud et 550 mètres des lignes ennemies situées à l'Est. Elle protège les blindés situés derrière, orientés vers le sud, en ligne, à 500 mètres des lignes ennemies et les canons AT orientés vers l'Est à 750 mètres des lignes ennemies. Derrière les blindés et canons se déploient les observateurs d'artillerie, les canons antipersonnel, artillerie de campagne et véhicules d'infanterie, qui s'avanceront pour soutenir l'infanterie dans l'attaque à venir.
Cette attaque se fait de nuit, donc avec le soutien d'artillerie et d'obus éclairants, sur un axe "nord-est vers sud-est" depuis notre position à 750 mètres des étangs. Cela nous permettra de couvrir un éventuel assaut ennemi depuis tout endroit venant du sud et de l'Est et de lancer notre propre offensive si possible. Nous ne défendons pas le nord, d'autres troupes en dehors de ma responsabilité actuelle s'en occupent. Il convient simplement de surveiller un éventuel contournement par le nord pour se préparer à devoir y répondre.
Avec la force dont nous disposons, nous devrions pouvoir rencontrer quelque chose de sérieux sans trop de difficultés cette fois !
Nord-est du village de Saur Mogila : compte-rendu d'après-bataille
Nous avons suivi le plan. Après avoir attendu le réglage de tir d'artillerie, l'ennemi nous envoya 3 chars légers T-70 et un T-34, qui furent accueillis par un déluge de feu. L'infanterie ennemie fut plus statique.
Je fis envoyer des obus éclairants au-dessus de tout le territoire contrôlé par l'ennemi, ce qui révéla, à l'Est, un détachement ennemi courant vers le nord pour tenter de nous prendre à revers. Il fut arrosé d'obus de mortiers, de tirs de canons antipersonnel et des mitrailleuses MG-34.
Puis nous avons progressivement avancé notre infanterie soutenue par les 16 véhicules d'infanterie et 3 PzIII à canon court et par des tirs concentrés de toutes nos pièces d'artillerie. L'ennemi tenta de se replier et nous le poursuivîmes. Nous attaquions en deux groupes, l'un plus à l'ouest et l'autre se dirigeant en travers vers le sud-est.
A l'ouest, au nord du village de Saur Mogila, l'ennemi se montra discret, à l'Est en revanche, des canons polyvalents Zis-3 tentèrent de nous arrêter, sans succès. Lorsque l'objectif sud fut pris, nous lançâmes une offensive vers l'Est pour éliminer ces Zis-3, puis nous dégageâmes la route principale remontant à nos positions. Après quoi, l'ennemi avait pris la fuite et nos troupes prirent position aux endroits convenus, en abandonnant les territoires Est et sud-est, et sans avoir attaqué le territoire sud-ouest.
Bilan des pertes : sur 950 personnels engagés, nous déplorons 35 morts et autant de blessés graves, soit 70 pertes au total. L'infanterie a eu un grand rôle dans cette bataille. 2 chars PzIII à canon court sur 3 furent légèrement endommagés par des tirs des Zis-3 et du T-34 ennemi. Presque l'ensemble de nos véhicules d'infanterie ont été fortement endommagés, mais ils devraient pouvoir continuer à servir. Un canon antichar 75 Pak-40 fut détruit.
Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 400 personnels, nous pensons avoir tué 100 d'entre eux, et avoir blessé gravement 20 autres. Nous prenons 155 prisonniers. Soit un total de 275 pertes et un ratio de 4 en notre faveur : un superbe résultat sur ce genre de batailles ! L'ennemi perd également 3 chars T-70, 1 T-34, au moins 2 canons antichars de 45 mm et 2 canons polyvalents Zis-3 de 76.2 mm.
Le nord du village de Saur Mogila est devenu un saillant ennemi, comme souhaité.
Batailles lancées à 20h : réflexions à 23h

Nous avons un peu progressé en cette soirée, en prenant Stepanovka à l'ennemi. Il semble être faible dans son centre, nous devrions tenter d'exploiter cela.
Sur le village de Saur Mogila, l'ennemi est au contraire très puissant, bien qu'il devrait être possible d'y faire quelque chose en prenant plus de temps, à force de le soumettre à une forte attrition. Nous pourrions prendre le village avant la matinée.
Le chamboulement que nous avons opéré dans les lignes ennemies entre le village de Saur Mogila et Stepanovka devrait nous permettre de continuer à le malmener et à exploiter plus largement sa faiblesse en son centre.
Notre voisin au nord-est est devenu très faible et pourrait cesser de nous importuner.
0h, J+1 : étude stratégique approfondie et ordres
Comparaison historique

Les Allemands complètent les encerclements, augmentent la pression, mais ne progressent pas. Ils n'ont obtenu, pour l'instant, que l'objectif de Luganskiy (que nous avons nous-même saisi et perdu, néanmoins nous avons obtenu Stepanovka, un objectif qui nous sera plus facile à tenir).
Etude stratégique approfondie et ordres
Tout d'abord, notre percée au nord-est du village de Saur Mogila a permis de retrouver le contact avec 1./341 recon, qui a pu également s'échapper de Luganskiy ! Cela solde cette bataille perdue avec quasiment le bilan des pertes qui avaient été officialisées à ce moment là, minimisant très fortement cette défaite. Les gars confirment que le dispositif ennemi est fort, mais mince. Derrière la première ligne, c'est vide de troupes ennemies.
Notre voisin au nord-est a décidé de continuer à nous importuner. Ses troupes se sont repliées dans nos lignes sans aucune concertation et il a déployé son QG en première ligne, très probablement pour nous pousser à nous engager à en prendre la défense, donc pour nous faire nous déplacer vers l'Est. Qu'il s'estime heureux que nous n'ayons pas ouvert le feu sur ses troupes en débandade... Au nombre d'un officier et de deux hommes de rang. Eh bien, adieu camarade, ou bien reste bien tranquille en défense, et laisse nous faire.

Nous menons nos rotations, avec difficulté car nous ne disposons que de réserves extrêmement limitées et certains endroits du front (en particulier le nord-est) est déjà en pénurie de personnels, nous contraignant à changer les unités en première ligne. Cela signifie que nous ne pourrons pas mener une offensive en profondeur / ou dans la durée : nous l'avions compris dès le départ, ce n'est qu'une confirmation. Le sud-ouest est moins touché, et les endroits plus calmes ont bien sûr conservé leur force d'origine.
Nous attaquons au nord-est pour éloigner l'ennemi de l'objectif et à long terme pour élargir la ligne de front autour de Stepanovka.
Nous attaquons le saillant à l'ouest de Stepanovka pour la même raison, et pour soulager notre propre percée plus à l'ouest, ainsi que pour mettre la pression à l'ennemi dans son ventre mou : nous cherchons à nous rapprocher des objectifs au centre. Et pourquoi pas, à faire une hypothétique percée plein sud, coupant l'ennemi en deux et saisissant une nouvelle fois Luganskiy : il faut être optimiste !
Au sud-ouest nous menons un raid profond contre le village de Saur Mogila avec de puissantes troupes pour en terminer avec ce village (nous avons déployé deux canons de 88 pour l'antichar et sur le flanc ouest, une unité avec des StuGIII tout neufs ont remplacé celle avec des StuIG hors service), profitant de ce saillant ennemi que nous avons pu obtenir. Notre propre percée sur le flanc Est est renforcée d'un maximum de troupes fraîches et de canons. Espérons que cela passe : ce n'est pas acquis d'avance, vu la puissance de l'adversaire à cet endroit du front !).

L'ennemi semble vouloir attaquer notre percée dans ses arrières, mais nous allons le prendre de court. Il y a des chances de réussite.
Nous constatons aussi un grand mouvement dans les arrières ennemis... Peut-être l'arrivée de renforts, ou un changement de stratégie à venir dans la nuit. Nous verrons d'ici le matin.
Pour le reste, nous avons l'initiative.
Village de Saur Mogila : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : écraser intégralement l'adversaire et prendre possession du village de Saur Mogila et du territoire au nord du village. Tout faire pour y réussir.
0h, 15°C, beau temps, il fait nuit évidemment. Nous profitons de la nuit pour glisser certaines de nos troupes depuis l'Est vers le nord, l'attaque principale se fera depuis le nord vers le sud, avec un appui depuis l'ouest. Nous n'attendons pas que l'adversaire lance son attaque et nous tentons de le prendre de court.
L'infanterie se déploie agressivement, près du territoire contrôlé par l'ennemi au nord et sur tout le flanc ouest (avec une plus grande densité au nord : 1 personnel pour 4 mètres linéaires, contre 1 personnel pour 13 mètres sur le flanc ouest). Nous avons peu de troupes, une attaque confortable se fait avec 1 homme par mètre en moyenne. De plus, nous n'avons aucun véhicule d'infanterie et une artillerie très limitée et près d'être à court de munitions.
4 canons antipersonnel leIG-18 se déploient au nord, en partie Est, avec une pièce d'artillerie de 105, et 2 autres leIG-18 se déploient à l'ouest, en partie centrale. 3 PzIII à canon court se déploient à l'ouest, ils ont pour consigne d'économiser leurs munitions, tout en apportant un support en antipersonnel.
En moyens antichars, nous avons ce qu'il faut. 2 canons de 88 se placent sur le flanc de colline au nord-ouest. 14 chars PzIII, PzIV et T-34 prennent place à 500 mètres du territoire adverse au nord. Une vingtaine de StuGIII, Marder et PzIV se déploient sur le flanc ouest à environ 250 mètres du territoire ennemi (il est impossible de les éloigner à distance de sécurité pour leur faire bénéficier de l'avantage de leur blindage par rapport à la moindre capacité de pénétration soviétique en raison du terrain).
Les observateurs d'artillerie se déploient sur le flanc de colline au nord-ouest et près des blindés à l'ouest. Ils feront tirer quelques obus éclairants et pourront éventuellement assister les troupes avec les rares obus explosifs restants.
Au sud-ouest, nos gars ont eu le temps de creuser des tranchées.
L'attaque se déroulera par le nord, les troupes en flanc ouest rejoindront le combat au fur et à mesure de la progression, de telle sorte à mener une offensive sur deux axes en permanence. Les blindés assisteront éventuellement en antipersonnel pour combler le manque de troupes.
Nous engageons un total de 600 personnels.
Village de Saur Mogila : compte-rendu d'après-bataille
L'ennemi lança trop rapidement son attaque, et pas là où nous la supposions. Il a attaqué depuis le village, vers l'ouest, là où nos troupes étaient les moins denses, mais retranchées. Il a pu percer notre ligne. Nous avons réagi dans le calme en renforçant l'endroit percé avec les troupes présentes à proximité, plus au nord et plus au sud de la brèche. De plus, les 7 Marder présents derrière ont reçu l'autorisation de participer en antipersonnel, mais en assurant leurs tirs en vue d'économiser les munitions. Enfin, nous avons redéployé les 3 PzIII à canon court aux côtés des Marder. Nos troupes furent progressivement liquidées, mais l'ennemi fut ralenti dans sa tentative d'envahir notre sud-ouest, car l'endroit où il a percé a continué à le harceler y compris de dos. Lorsqu'il a enfin pu assurer ses propres arrières, il a compris qu'il s'était piégé dans quelque chose de plus grand.
En effet, lorsque l'ennemi attaquait le sud-ouest avec des forces qui montraient que ce n'était pas une simple reconnaissance, nous avons décidé de précipiter les choses au nord pour exercer une pression sur son flanc nord puis dans son ventre.
Après avoir éliminé 2 blindés légers T-70 qui gardaient le centre par quelques tirs de 88 et d'un StuGIII, nous avons pu progresser en deux groupes, l'un plus à l'ouest renforcé par les troupes qui restaient disponibles sur le flanc ouest et l'autre plus à l'Est. Les deux groupes soutenus par quelques PzIV à canon court (tous nos PzIV sont ainsi, plutôt orientés en antipersonnel) pris sur ceux déployés au nord.
Lorsque l'ennemi comprit qu'il allait se faire couper de ses arrières, il cessa son offensive au sud-ouest. Lorsque nos troupes atteignirent le village de Saur Mogila, l'ennemi prit la fuite en désordre.
Bilan des pertes : sur 630 personnels engagés, nous subissons 30 morts, 50 blessés graves et 10 disparus (prisonniers). Soit un total d'environ 90 pertes. Nous estimons que l'ennemi n'avait déployé que 265 personnels et qu'il a subi 50 tués, nous capturons 170 de ses troupes, soit un total de 220 pertes et un ratio de près de 2.5 en notre faveur. Aucun blessé grave ennemi n'a été signalé par nos troupes, nous dirons cela comme cela.
La mission est donc un grand succès et nous devons nous préparer à une contre-attaque ennemie par l'Est, qui ne devrait avoir aucune chance de percer jusqu'au village pour le moment.