Les Tribus de l'Est de l'Euphrate

Un petit article (devenu grand) très résumé (devenu plus complet et avec des annexes) sur la supercherie Kurde/OTAN à l'Est de l'Euphrate, en Syrie occupée.

Si des images ne s'affichent pas, rechargez la page.

Consulter les ANNEXES à cet article :

SDF/YPG and Turkey conducting profitable ISIS-style trade of stolen Syrian oil

https://telegra.ph/SDFYPG-and-Turkey-conducting-profitable-ISIS-style-trade-of-stolen-Syrian-oil-12-18

Présentation des Tribus de l'Est de l'Euphrate (par Rybar)

https://telegra.ph/Pr%C3%A9sentation-des-Tribus-de-lEst-de-lEuphrate-par-Rybar-05-01

NOUVEAU (13 mars 2020) Le Trafic de pétrole en Syrie par les USA (par Rybar)

https://telegra.ph/Le-Trafic-de-p%C3%A9trole-en-Syrie-par-les-USA-03-13

Les Kurdes/OTAN ont, en presque un an et demi, fait passer sous leur drapeau la petite poche terroriste à l'est d'Abu Kamal. En fin d'automne 2018, @mod_russia disait que l'opération aurait pris une semaine à la SAA.

La poche en question se situe dans la région dite des "Tribus de l'Est de l'Euphrate" connue pour leurs relations mafieuses, qui se vendent au plus offrant. Les tribus locales ont adopté le drapeau noir/EIIL quand c'était bon pour leurs affaires, puis elles ont adopté le jaune/FDS/OTAN, progressivement, lorsqu'elles ont été suffisamment motivées pour le faire : lorsque la SAA a franchi l'Euphrate début septembre 2017, les tribus ont changé leur drapeau après que l'OTAN se soit installée sur leur territoire :

Quelques petits problèmes chronologiques qui auraient pu passer inaperçus si la Russie n'avait pas photographié la manœuvre discrètement, avant de la dénoncer publiquement.

Sans oublier le trafic du pétrole Syrien vers la Turquie fin 2015 (à l'époque, le drapeau était noir) :

Qui se poursuit toujours en 2019 depuis les mêmes endroits (rappelons que les Kurdes sont soi-disant adversaires de la Turquie) :

https://telegra.ph/SDFYPG-and-Turkey-conducting-profitable-ISIS-style-trade-of-stolen-Syrian-oil-12-18

Mais à part ça, on lit depuis quelques jours une polémique entre cadres de l'OTAN qui essaient d'expliquer aux candides pourquoi ils ont mis un an et demi pour nettoyer une poche terroriste qui aurait été nettoyée en une semaine et demie par la SAA/Russie.

@mod_russia explique tout ce qui vient d'être dit (et va même plus loin), ici de 10:17 jusqu'à 11:14 dans un moment de rare franchise. C'est sous-titré en anglais :

Il est dommage que beaucoup apportent du crédit aux lobbyistes de l'OTAN qui essaient de justifier, avec une histoire absolument plus que bidon, un plus gros budget/autonomie/considération/etc.

Ici, la situation de la mini-poche en septembre 2018 :

Ici, nous constations avec surprise l'officialisation du passage du drapeau noir/EIIL au drapeau jaune/FDS/OTAN des tribus en question, sans connaître la supercherie, alors que @mod_russia avait photographié la veille, les positions déjà bien établies :

Cf. le "Moment Twitter" sur la campagne de Deir Ez Zor en 2017 :

https://twitter.com/i/moments/906606450004430848

En septembre 2019, les USA hissent leur drapeau sur le champ gazier Conoco, à l'Est de Deir Ez Zor.

Pour revenir sur la citation d'origine, on peut penser que les USA ont supprimé le drapeau noir à l'Est de l'Euphrate pour justifier leur "victoire", ce qui leur permettra de quitter le pays, "victorieux". Un scénario que @colonelcassad avait annoncé depuis des mois.

Et les choses sont beaucoup plus compliquées encore. Le rétablissement de la pleine souveraineté Syrienne n'est pas pour demain.

Ceci était déjà dénoncé début 2018 :

Mi-novembre 2019, les Syriens rappellent aux pseudo-Kurdes, que ces derniers ont, durant plusieurs années, combattu la SAA sous le drapeau FSA (terroristes islamistes soutenus par l'OTAN). OTAN qui, après avoir trahi les Kurdes en octobre 2019, jeta les FSA contre leurs anciens collègues "Kurdes" dans le nord-est Syrien, entre Tell Abyad et Ras al Ayn (et à Afrin en janvier 2018).

Mises à jour des 31 mai et 16 juillet 2019

Comme nous l’avons démontré, les Tribus de l'Est de l'Euphrate, les Kurdes et l’OTAN pillent le pétrole de l'Est de la Syrie depuis des années et le vendent notamment à la Turquie.

En ce printemps 2019, Damas est tombé en pénurie de pétrole.

Pour répondre à la pénurie de pétrole, la Syrie a plusieurs options, dont l’importation via les routes maritimes et terrestres. L'Iran est un fournisseur tout indiqué puisque le pays est un allié de Damas et que son pétrole est banni de l'occident. Il peut fournir « gratuitement » le pays.

Les difficultés restent nombreuses.

Par la voie maritime, les copains des USA appliquent leurs embargos anti-iranien et anti-syrien, les navires passent difficilement le Canal de Suez et Gibraltar.

Par la voie terrestre, ses camions citernes se font attaquer sur la route Iran-Irak-Syrie. Les routes de l'Est de l'Euphrate son évidemment coupées. La route d'Al-Tanf est occupée par les USA, leurs copains rayonnent jusqu'à la route d'Abu Kamal – Deir Ez Zor – Palmyre.

Ceci pousse Damas à acheter son propre pétrole aux contrebandiers de l’Est de l’Euphrate évoqués précédemment. De deux manières : via un transport par barges sur l’Euphrate et via des oléoducs sous l’Euphrate. Exemple : (source)

Cependant, ce n’est pas du goût de tout le monde. D’autant plus que la transaction ne se fait pas en accord avec le pouvoir central de l’Est de l’Euphrate, on se l’imagine. On imagine aisément aussi que l’argent ne profite qu’à quelques contrebandiers/mafieux des Tribus de l’Est de l’Euphrate en bout de chaîne, « l’impôt » ne remonte pas au sommet.

C’est ainsi que régulièrement, ceux qui organisent le pillage du pétrole de Damas de l’Est de l’Euphrate à l'échelle industrielle, tirent sur les barges qui véhiculent le pétrole vers Damas :

11 novembre 2019 : oléoducs "clandestins" entre zone OTAN/US "Kurde" et la Syrie libérée, à travers l'Euphrate, au sud de Deir Ez Zor :

Ajout du 29 juillet 2019

Tout ce qui a été écrit précédemment est encore confirmé par le MOD Russe ce jour, dont voici un résumé en Français (avec la source) :

Ajout du 21 août 2019

Pour trouver une solution à l'approvisionnement de Damas, l'Iran aimerait relancer l'exploitation du gazoduc terrestre à travers l'Irak, passant près d'Abu Kamal, jusqu'à l'autre bout de la Syrie, au port de Baniyas où elle possède des infrastructures pétro-gazières, à côté de Tartous.

Il convient de parler ici du cas de Baniyas. Un autre oléoduc, approvisionnant la Syrie depuis la mer, a été saboté en juin 2019 et janvier 2020 :

L'idée d'un gazoduc terrestre paraît utopique, car un tel tuyau est très vulnérable aux ennemis de l'Iran et de la Syrie, qui sont très nombreux sur son passage : il est très proche d'Al-Tanf et de Badia (le désert syrien où les terroristes d'Al Tanf pullulent). Quant à l'Irak, cet Etat fantoche US, peut-il garantir l'intégrité d'une telle infrastructure stratégique, quand on sait tout ce que sont capables de réaliser les ennemis de la Syrie pour garantir son blocus, entre autre énergétique ?

Ajout, 13-16 octobre 2019

Comme nous l'avons vu ci-dessus, les Tribus de l'Est de l'Euphrate arboraient le drapeau terroriste/ISIS/noir jusqu'en 2017 et vendaient leur pétrole à la Turquie. Beaucoup de camions citernes ont été éliminés par la Russie fin 2015, après que la Turquie ait abattu un Su-24 Russe en Syrie.

Puis elles ont adopté, en quelques jours, en surprenant beaucoup de monde, le drapeau Kurde/jaune lorsque les USA les ont payées pour bloquer à Deir Ez Zor la SAA et la Russie qui se dirigeaient vers les gisements d'hydrocarbure à l'Est de l'Euphrate en septembre 2017. Elles ont continué à vendre le pétrole Syrien à la Turquie. Étonnant pour des ennemis officiels. Comme on le démontre ici, cette incohérence n'a pas dupé tout le monde.

En octobre 2019, voici que le vent tourne. Certains de ces faux Kurdes changent de couleur et adoptent le drapeau terroriste/vert sans craindre une épuration ethnique, confirmant qu'ils étaient des faux Kurdes, des tribus mafieuses avant-tout.

Par ailleurs, c'est maintenant qu'on se rappelle que l'Est de l'Euphrate n'est peuplé que d'une minorité de Kurdes. Le reste est surtout Arabe Sunnite. Le cinéma de septembre 2017, qui a fait passer tout l'Est de l'Euphrate pour Kurde, ne s'explique que par l'argent qu'ont payé les USA à ces gens pour arborer le drapeau Kurde dans cette zone riche en hydrocarbure.

Le 16 octobre 2019, alors que les vrais Kurdes négocient leur réintégration à la Syrie, voici qu'apparaissent des manifestations anti-Damas près des gisements d'hydrocarbure à l'Est de Deir Ez Zor, dans le village de Buseira.

Les Tribus de l'Est de l'Euphrate y préfèrent évidemment les turco-terroristes pour poursuivre le pillage du pétrole Syrien à destination de la Turquie, avec le soutien des USA qui y touchent une commission (cf. plus bas).

Source https://t.me/rybar/2255 :

Dans un article d'ANNA NEWS, le journaliste Alexander Kharchenko, qui couvre sur le terrain les batailles de la SAA, explique que les USA contrôlant les gisements d'hydrocarbure de l'Est de l'Euphrate, ils financent ainsi une partie de leurs activités non conventionnelles sans recourir à des dollars importés des USA, donc sans la nécessité de rendre compte de leurs dépenses.

Source : http://anna-news.info/hitryj-plan-erdogana-ili-o-novom-povorote-v-sirijskom-konflikte/

Ajout du 21 octobre 2019

Le pétrole pillé par les USA/vrais et faux Kurdes/Tribus de l'Est de l'Euphrate en Syrie, correspond à 20 % de la consommation intérieure Turque.

Le prix de vente de ce pétrole de contrebande Syrien est de 50 % par rapport au cours officiel.

Les trois quarts des réserves syriennes en hydrocarbure se trouvent dans la région occupée par l'OTAN à l'Est de Deir Ez Zor.

Le revenu de cette contrebande est estimé à 10 millions $ par mois.

Ajout du 22 octobre 2019

Les USA reconnaissent enfin officiellement que leur guerre contre la Syrie a pour but de s'y octroyer le pétrole de l'Est de l'Euphrate et d'y créer un Etat fantoche soi-disant "Kurde" accueillant leurs industries pétrolières, financé par la contrebande du pétrole Syrien.

Donc ceci confirme la justesse du présent article et de son annexe, qui traite finalement essentiellement de la guerre pétrolière.

Cet article et son annexe appartiennent donc à l'Histoire aujourd'hui. Je ne regrette pas d'avoir fait l'effort de l'écrire.

Il n'y aura pas de restitution à Damas de ses territoires de l'Est de Deir Ez Zor dans le futur prévisible, en l'état actuel des choses. A suivre.

https://fr.sputniknews.com/international/201910221042298972-trump-promet-aux-kurdes-syriens-une-aide-quant-a-lextraction-du-petrole/

J’ai toujours dit que si vous entrez dans un pays, contrôlez le pétrole. La même chose ici. Nous inventerons quelque chose pour les Kurdes, pour qu’ils aient de l’argent, un flux monétaire. Nous pouvons faire en sorte que notre importante compagnie pétrolière y entre et fasse tout comme il faut. Ils ont besoin d’argent qu’ils n’ont pratiquement pas actuellement. Il s’agit d’une région pétrolifère pas trop importante. Une partie des militaires américains sera néanmoins déployée pour y assurer la protection du pétrole.

Donald Trump, Président US, 21 octobre 2019

Epilogue

L'intrigue étant maintenant dévoilée, ouvrons un épilogue...

Le 23 octobre 2019, la situation évolue ainsi :

La Syrie reprend le contrôle d'une partie du nord-est syrien, dont quelques gisements de pétrole et certains postes frontières menant en Irak (dont le Kurdistan Irakien).

La Syrie a repris le contrôle des barrages de l'Euphrate aux alentours du Lac Assad (Manbij, Tabqa) qui fournissent l'électricité aux installations pétrolières de l'Est de Deir Ez Zor (Conoco, Al Omar).

Les messages 8 et 9 montrent ce que cet auteur n'a pas compris : les Tribus Arabes conservant le drapeau "Kurde" sont celles qui restent suffisamment payées par les USA.

Les USA vont chercher à conserver leur contrôle sur ces gisements de pétrole dans le but principal de maintenir leur blocus énergétique contre Damas. En revanche, l'export du pétrole en direct vers la Turquie va devenir impossible. La rentabilité de la contrebande de ce pétrole risque de baisser.

A terme, si l'importance ou la rentabilité de la présence US à cet endroit, comme à Al Tanf, ne sont pas augmentées, les USA pourraient quitter la Syrie.

Le 24 octobre 2019 :
Les USA pourraient envoyer, dans les gisements d'hydrocarbure à l'Est de Deir Ez Zor, leurs terroristes d'Al Tanf remplacer les Kurdes et membres des Tribus de l'Est de l'Euphrate qui font défection.

En effet, comme on l'a vu ces derniers jours, la trahison des USA envers les Kurdes a fait naître quelques doutes sur leur avenir chez les mafieux qui pillent le pétrole Syrien pour le compte des USA. Et puis, leurs enchères "salariales" ont dû grimper en flèche.

Les USA poussent les (vrais) Kurdes à se déplacer vers le sud (notez que c'est ce qu'Ankara souhaite aussi, l'OTAN s'entend bien à ce sujet), là où vivent les Tribus Arabes de l'Est de l'Euphrate, pour poursuivre le projet US consistant à piller le pétrole Syrien tout en disposant d'infrastructures étatiques.

Ces infrastructures étatiques (création du Kurdistan-Rojava, avec ou sans les vrais Kurdes, si vous avez bien suivi) seraient financées par une commission sur le pétrole exporté et permettraient également aux USA de conserver un pied à terre dans cette région à grand intérêt géopolitique.

La totale transparence des USA à ce sujet simplifie le travail d'information.

Les USA comptent sur la grande naïveté de leurs idiots utiles Kurdes pour profiter encore d'eux. Le futur dira si ces gens oublieront la trahison du mois d'octobre 2019 qui leur a coûté près de mille morts, et accepteront de déplacer leurs familles installées dans le nord depuis des siècles, éventuellement contre un chèque...

Le roman syrien n'est pas terminé !

25 octobre 2019 :

Terroristes, mafieux, collabos, traîtres, contrebandiers de pétrole... Bienvenue à l'Est de l'Euphrate.

Le 26 octobre 2019, @mod_russia confirme cet article et va plus loin encore. Bonne lecture :

Le 28 octobre 2019, les USA (le DOD/Pentagone), expliquent clairement qu'ils empêcheront la Russie et la Syrie de reprendre possession des champs de pétrole Syriens à l'Est de l'Euphrate.

Ils les donneront à leurs soi-disant Kurdes (comme on l'a vu, c'est faux, ce sont essentiellement des Tribus Arabes payées pour se dire Kurdes) pour financer leur nouvel Etat fantoche, dont les USA toucheront des dividendes financières et géopolitiques.

Les USA aimeraient que quelques vrais Kurdes rejoignent leur projet, ainsi ils espéreraient en obtenir une légitimité (vis-à-vis des Kurdes).

Source : https://fr.sputniknews.com/international/201910281042336661-le-pentagone-sapproprie-le-controle-des-champs-de-petrole-dans-le-nord-est-de-la-syrie

30 avril 2020 :

Depuis que ceux se faisant passer pour des Kurdes se sont faits attaquer par la Turquie et ses terroristes dans le nord-est Syrien durant l'automne 2019, entre Tell Abyad et Ras al Ayn, on aurait pu s'attendre à ce que le trafic de pétrole cesse. Eh bien non. J'ai souhaité faire le point là-dessus en interrogeant Dalany Mokus, qui travaille notamment pour MilitaryMaps.

D'après lui, les soi-disant Kurdes continuent à vendre du pétrole à la Turquie et aux terroristes qu'ils sont censés combattre via un poste "frontière" (séparant les lignes de démarcation entre terroristes et "Kurdes") au nord-ouest de Manbij, situé dans la ville de Umm Julud / Um Jolud.

La contrebande est néanmoins fortement perturbée. Jusqu'en février 2020, presque aucun échange n'a eu lieu. Mais à la mi-février, le trafic a repris, aux mêmes volumes qu'avant l'attaque turco-terroriste de l'automne, jusqu'à la fin mars.

Le trafic de pétrole a été interrompu à la fin mars pour deux raisons indépendantes des relations "Kurdes" et turco-terroristes :

• Le prix et la consommation du pétrole se sont effondrés dans le monde en raison des réactions des différents pays face à la pandémie de SRAS-2 supposément dangereuse,
• Les soi-disant Kurdes se sont mis à exporter beaucoup plus de pétrole vers Damas : en effet, la zone de Manbij échappe depuis l'automne 2019 au contrôle des USA, et les trafiquants peuvent alors vendre, sans se cacher et donc en plus grande quantité, leur pétrole à la Syrie qui subit toujours le blocus énergétique occidental. La vente du pétrole se fait par un poste "frontière" situé au sud de la ville de Tabqah. Damas est donc toujours acheteur par obligation malgré la pandémie. Fin avril, Damas a même abandonné sa politique anti-pandémie, comme beaucoup d'autres pays qui se rendent compte que la pandémie semble clairement exagérée et artificiellement entretenue par l'occident. Son besoin en pétrole devrait donc demeurer élevé.

On note que les zones "Kurdes" qui ont réduit leur dépendance aux USA après l'attaque turco-terroriste d'automne 2019 n'ont pas entièrement basculé vers Damas. Ces zones restent suffisamment indépendantes pour imposer leur trafic de pétrole.

Par ailleurs, Dalany Mokus précise que le trafic de pétrole se fait aussi en direction de l'Irak, mais que celui-ci est beaucoup plus difficile à estimer sans images aériennes de haute résolution, et aussi car il se fait via des oléoducs de fortune.

Le 25 août 2020, @mod_russia renouvelle ses déclarations :

07 octobre 2020

Les terroristes ont attaqué les camions citernes appartenant à l'oligarque Hussama Al Katirdzhi (ou Hussam Al-Katirji ou Al-Qatirji) lorsqu'ils se rendaient dans le champ d'hydrocarbure Omar (Est de l'Euphrate, sous contrôle USA et "Kurdes").

Qui est Katirji, cet oligarque Syrien, présent à la fois à Damas et dans les zones occupées par les USA ?

🔸 Katirji fait des affaires avec le cousin d'Assad, Rami Makhlouf, qu'Assad a pris en grippe ces derniers mois pour des histoires de détournement d'argent (beaucoup d'argent, qui serait fort utile à Damas en ce moment).

🔸 Katirji finance aussi en partie les NDF (milice gouvernementale intégrée à l'armée Syrienne, de volontaires Syriens. On parle de 100 mille hommes au plus fort de la guerre) et il a son propre groupe dans les NDF.

🔸 Katirji fait des affaires (pétrole, produits agricoles) avec Damas, avec les prétendus "Kurdes" et avec... les terroristes islamiques (pour résumer, les premiers sont les seconds après leur changement de nom).

👉🏻 Ainsi, quand les turcs ont envahi Afrin, Katirji est venu aider les "Kurdes" avec son groupe de NDF. Tout le monde s'étonnait alors qu'une partie de l'armée Syrienne intervienne alors qu'officiellement, elle n'intervenait pas, puisque les "Kurdes" avaient refusé de coopérer avec Damas, pour empêcher l'invasion turque. Bizarre anarchie pour une armée. Eh bien, il s'agissait de ce groupe appartenant à cet oligarque qui venait aider ses partenaires commerciaux.

➡️ Un litige commercial oppose l'oligarque Katirji aux terroristes islamistes. Et ceux-ci règlent leurs différends à la manière terroriste : 7 camions citernes appartenant à Katirji ont sauté en 2020. Et cette fois, les terroristes ont publiquement expliqué qu'ils visaient les affaires de cet oligarque.

Source : https://t.me/directorate4/8175

16 octobre 2020

17 octobre 2020

20 février 2021

27 février 2021

Un gazoduc reliant la région de Hassaké à la ville de Baniyas a été saboté à hauteur de Abu Khashab, à l'Est de l'Euphrate. Cela montre que certaines tribus ont tenté de revendre du gaz à Damas, et que cela n'a pas satisfait les USA et leurs copains.

Source : https://t.me/directorate4/9196

04 juin 2021