Présentation des Tribus de l'Est de l'Euphrate (par Rybar)

Présentation des Tribus de l'Est de l'Euphrate (par Rybar)

Actualités mondiales & françaises

Par Rybar. Source avec images, liens et preuves :

https://riafan.ru/1273059-siriiskie-demokraticheskie-sily-ot-sotrudnichestva-s-ig-do-torgovli-organami

Traduit du Russe.

Titre original :

Forces démocratiques syriennes : de la coopération avec l'État islamique au trafic d'organes

Depuis sa fondation en 2015, les "Forces démocratiques syriennes" pro-américaines (FDS, souvent appelées "les Kurdes" en occident) se sont positionnées comme la seule force significative de l'Est de l'Euphrate, qui lutte contre l'organisation terroriste internationale "État islamique".

Au Pentagone, le FDS a été ajouté à la liste des « opposants syriens approuvés » et se sont vus allouer chaque année 300 millions de dollars pour les soutenir et les équiper pour atteindre un objectif louable : la victoire contre l'État islamique et son pseudo-califat.

Le soutien des USA aux FDS a vu un succès retentissant : la libération de la capitale syrienne du soi-disant "califat", la ville de Raqqa, le 17 octobre 2017.

Deux jours avant la victoire annoncée, la chaîne de télévision britannique BBC News a publié une enquête nommée "Dirty Secret of Raqqa", dans laquelle il est raconté comment environ 250 terroristes de l'État islamique, ainsi que 3 500 de leurs complices (membres de leurs familles), sont sortis du siège de l'OTAN (Coalition internationale) et des FDS et ont disparu dans les territoires contrôlés par les FDS.

Ce fut le premier, mais en aucun cas le dernier, fait documenté de coopération entre les représentants du FDS et les terroristes internationaux.

Le 27 décembre 2017, dans un entretien au journal Komsomolskaya Pravda, le chef d'état-major des forces armées Russes, le général d'armée Valery Gerasimov, a commenté des informations obtenues par l'armée de l'air Russe et les a complétées par des informations sur la façon dont 400 terroristes de l'EI de Rakka et 800 terroristes venant d'autres endroits ont été emmenés au camp FDS d'Al-Shaddadi : après un recyclage approprié, ces mêmes terroristes ont rejoint les rangs des forces pro-américaines.


Disparu sans laisser de trace

Le 25 janvier 2018, l' article « Le secret de la disparition des membres de l'Etat islamique » a été publié sur le site Internet Salon Syrie. Selon l'auteur Khalil Kamyshlo, avant même le début de l'opération de libération de Raqqa, le FDS avait élaboré un plan pour le retrait en toute sécurité des combattants terroristes de l'EI à travers le désert d'Abu Khashab.

Ce plan avait deux objectifs : réduire la taille du contingent terroriste assiégé à Raqqa et réduire les « forces démocratiques syriennes » elles-mêmes en de petites unités de milices tribales arabes.

Les combattants étrangers devaient payer une rançon de 100 000 dollars aux intermédiaires du FDS, qui avaient convenu avec les services spéciaux turcs de transférer les commandants de terrain et les responsables de l'EI en Turquie. À ce stade, il faut rappeler la lutte inconciliable du « Parti des travailleurs du Kurdistan » avec les autorités turques, lutte que tout le monde oublie quand il est question d'argent.

Les 4 000 terroristes de Raqqa qui sont sortis de la ville encerclée, dans le cadre de l'accord avec le FDS, se sont tous dissous à l'amiable, dans l'est de la province de Deir ez-Zor et Raqqa, après avoir rejoint les rangs du FDS.

Le 29 avril 2019, la chaîne de télévision émirat Al-Khadas a déclaré qu'à Ain Issa, entre Raqqa et la ville frontière de Tell Abyad (elle-même envahie par les turcs en automne 2019) les résidents locaux ont protesté contre la direction du FDS, qui a permis à d'anciens membres de l'EI de servir dans les rangs de la police et des forces de sécurité à Raqqa.

Le FDS a une politique simple : si les cheikhs des tribus locales se portent garants du terroriste, alors il peut être libéré de ses poursuites et même exercer dans la fonction publique dans les rangs des milices FDS.

Inutile de dire que cela n'a pas contribué à abaisser le niveau de criminalité !


L'amnistie et ses conséquences

Les négociations visant à libérer les terroristes de l'État islamique des prisons des Forces démocratiques syriennes sont monnaie courante.

Voici tous les cas connus d'amnistie d'anciens membres des terroristes de l'État islamique au cours de l'année écoulée :

15 avril 2019 : 283 individus dont Geis al-Salman , également connu sous le nom d'Abu Uday al-Jamal, reconnu coupable de meurtres, vols et activités dans les rangs de la soi-disant « police islamique » de l'État islamique dans le village de Husham à l'est de Deir al-Zor.

21 avril 2019 : l'Emir de l'éducation de l'EI.

12 mai 2019 : 43 prisonniers.

8 janvier 2020 : 9 prisonniers.

17 janvier 2020 : le ministre des Affaires étrangères Russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que le FDS avait libéré des terroristes de ses prisons. Le commandant du FDS Mazlum Abdi a nié.

21 janvier 2020 : le général de brigade Ahmad Rahal, qui a déserté l'armée arabe syrienne (SAA), a déclaré que plusieurs millions de dollars avaient été versés aux dirigeants du FDS pour la libération de 200 commandants de terrain de l'EI.

25 janvier 2020 : sous la garantie des cheikhs des tribus de l'Est de l'Euphrate, 50 prisonniers ont été libérées de la prison de la ville de Raqqa.

21 mars 2020 : selon QSJ News, le FDS a libéré environ 100 combattants de l' EI de la prison centrale de Hassaké (selon une ressource d'Al-Khabur, seulement 75 terroristes), qui se sont rendus lors de la liquidation de la dernière enclave de l'EI à l'Est de l'Euphrate à Baguz en 2019. Selon une source de QSJ News, les terroristes n'ont été initialement emprisonnés que pour un an, et après leur départ, toutes les accusations de participation à des groupes terroristes ont été abandonnées.

Il s'avère que pour la direction des Forces démocratiques syriennes, la participation aux rangs d'une organisation terroriste internationale est un simple délit équivalent au vol de légumes sur le marché, pour lequel vous pouvez être emprisonnés pendant un an, voire même être libérés avant la date prévue.

Après de telles transactions sur le territoire contrôlé par le FDS, le niveau de criminalité a en toute logique augmenté.

Le trafic d'organes

Le 21 août 2019, l'agence de presse iranienne FARS News, citant une source de l'opposition Nedaa Syrie, a rapporté que plusieurs personnes étaient portées disparues à Raqqa et que leurs cadavres ont été retrouvés plus tard dans une fosse commune à Ar Ramil. Des organes ont été prélevés sur le corps d'hommes, de femmes et d'enfants : ils ont été utilisés à la fois pour la transplantation d'organes dans des hôpitaux de campagne, où travaillent des spécialistes des 2 principaux pays ennemis à la Syrie, et pour la vente à l'étranger.

Avant cela, en octobre 2018, les propres correspondants Iraniens d'Al-Alam ont rendu compte du déploiement d'hôpitaux de campagne dans la province de Hassaké, où des prélèvements forcés d'organes et des transplantations ont eu lieu.

Selon les sources de la chaîne Telegram « Rybar », dans la province de Hassaké, au tournant de 2018-2019, tout un réseau criminel est apparu dans la région, organisé sous la forme de « cellules » impliquées dans le trafic d'organes. Deux ou trois personnes attachées à un coordinateur enlèvent une personne, la droguent et la laissent dans un endroit désigné, en échange d'argent. Les informations sur les gains possibles sont distribuées par le biais de groupes privés dans WhatsApp et Telegram, et les coordinateurs entrent en contact via des cartes SIM non enregistrées.

Le commerce d'organes est une activité très rentable qui s'est généralisée dans les camps de réfugiés contrôlés par les FDS. Seulement de 2011 à 2016, environ 15 000 Syriens ont involontairement mis leur corps sur le marché noir.

Cependant, si les membres de l’État islamique d’hier sont toujours dans les rangs du FDS, il n'y a rien de surprenant à cela.


Banditisme

Parlons de Ahmad al-Hubail , également connu sous le nom de "Abu Khaul al-Bakir", un cheikh qui, à l'époque où l'État islamique régnait où se trouvait sa tribu, s'était engagé professionnellement dans les actes de terreur et dans la vente d'enfants.

Une fois dans les rangs du FDS, Abu Khaul a commencé à planifier des opérations pour identifier les cellules de l'EI endormies dans la région, ce qui n'est pas différent en pratique du banditisme ordinaire : à la tête de ses détachements, il a recueilli l'argent des villageois en échange de la suppression de soupçons imaginaires de connexions avec l'EI. Il a également agi comme l'un des cheikh-garants, grâce auquel de nombreux terroristes de l'EI ont été amnistiés.

La Hyène

Le 22 décembre 2019, les données d'un certain Muhammad Ramadan Ayd al-Musleh, également connu sous le nom de « Ad-Dabaa » (« Hyène »), ont été rendues publiques.

Au début de la guerre en Syrie, al-Musleh a déserté et a été repris par la SAA. Il a purgé une peine de prison de près de 2 ans à Seyidnai. En 2014, il a été libéré et renvoyé dans sa ville natale d'Al-Shukheil, sur la rive est de l'Euphrate, dans la province de Deir ez-Zor. Après que des combattants de l'EI ont capturé Al-Shukheil, Ad-Dabaa a réussi à rester dans l'organisation terroriste et à entrer dans les services de sécurité du groupe. Certes, pas pour longtemps : dès que le FDS a repris le village, Ad-Dabaa est devenu responsable de la sécurité dans la zone du champ pétrolier d'Al-Omar, qui est maintenant contrôlé par les forces américaines.

Pendant le temps du califat terroriste, Ad-Dabaa pratiquait vols, pillages et actes de terreur. La Hyène de 28 ans avait un détachement qui lui était propre, nommée « Masques » (« Al-Mukannayn ») / « Voiles » (« Al-Mulassamin »). A la tête de son détachement, il officiait près des gisements de pétrole At-Tank et Al-Milyah dans la province de Deir ez-Zor. Muhammad al-Musleh a personnellement tiré sur deux personnes de la tribu Al-Shaitat, et son gang a volé plusieurs personnes en demandant une rançon à des proches. Après le « changement de drapeau » du noir au jaune (de l'Etat Islamique aux FDS/OTAN (coalition internationale)), le gang n'a pas disparu : désormais, les « Masques » accusent les résidents locaux d'aider l'EI et extorquent de l'argent en échange de la levée des accusations.

Certains affirment qu'Ad-Dabaa est l'un des principaux sponsors des « cellules dormantes » de l'EI à l'Est de l'Euphrate. Il a même été traduit en justice à la demande du FDS et de l'OTAN (Coalition internationale), qui l'ont accusé d'avoir réussi à gagner environ un milliard de lires grâce à la contrebande de pétrole. Certes, il a été rapidement libéré de prison sur ordre "d'en haut", il a été amené dans une voiture blindée directement à la maison au ministre du Pétrole FDS.

Dès le début de son activité, la Hyène a réussi à investir dans plusieurs champs pétroliers, dont Biar al-Bessam, situé à l'est de la ville d'Al-Khreji. Al-Dabaa a travaillé en étroite collaboration avec le principal "exportateur de pétrole" de l'État islamique et le coordinateur des "cellules dormantes" de l'organisation à l'Est de l'Euphrate, Abu al-Ward al-Iraqi, qui a été liquidé le 14 janvier 2020 lors de l' opération antiterroriste conjointe du FDS et de l'OTAN (Coalition internationale) dans l'est de Deir ez-Zor.

L'OTAN (la Coalition internationale) et les dirigeants du FDS ont été contraints d'arrêter plusieurs commandants de terrain de l'EI qui vivaient tranquillement sur le territoire FDS à l'Est de l'Euphrate afin de réduire au moins légèrement le degré de mécontentement de la population locale. En conséquence, ils se sont débarrassés de quelques individus de second rang, tandis que les éléments importants permettant le maintien des réseaux criminels terroristes de l'Est de l'Euphrate sont restés en place.


Conclusion... Attention, accrochez-vous !

En 2020, le commandant des Forces démocratiques syriennes, Mazlum Abdi, a répété à plusieurs reprises la thèse de la possible réunification avec les territoires contrôlés par Damas. La condition principale de ces négociations est la nécessité d'intégrer le FDS dans l'armée Syrienne (SAA) de la République arabe syrienne (RAS).

Si cela se produit, les terroristes et commandants de terrain de l'État islamique d'hier rejoindront l'armée arabe syrienne avec le FDS.

Et qui garantira alors que le scénario de 2015, lorsque le pseudo-califat a saisi de vastes territoires de Syrie, ne se reproduira plus ?

Multi famam curant, pauci conscientiam (latin : beaucoup se soucient de leur renommée, peu de leur conscience).

Publié par : Rybar


Présentation de Rashid Abu Haula, commandant du prétendu "Conseil militaire de Deir Ez Zor"

23 mars 2021

Par Rybar.

https://t.me/actualiteFR/12477
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Sources :

1/2
https://t.me/rybar/17085

Liens présents dans la source 1/2 :

http://npasyria.com/en/admin/user_images/850/38939.jpg

https://t.me/rybar/17000

2/2
https://t.me/rybar/17086

Liens présents dans la source 2/2 :

https://www.athrpress.com/wp-content/uploads/2021/03/1-4-55.png

https://www.athrpress.com/%D9%82%D8%AA%D9%84-6-%D8%A3%D8%B4%D8%AE%D8%A7%D8%B5-%D8%B1%D9%81%D8%B6%D9%88%D8%A7-%D8%A8%D9%8A%D8%B9%D9%87-%D8%A3%D8%B1%D8%A7%D8%B6%D9%8A%D9%87%D9%85-%D9%85%D9%86-%D9%87%D9%88-%D8%A3%D8%A8%D9%88/%D8%A3%D8%AB%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D9%8A%D9%88%D9%85/%D8%A3%D8%AB%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D9%8A%D9%88%D9%85-%D9%85%D9%8A%D8%AF%D8%A7%D9%86%D9%8A/

https://nedaa-sy.com/en/news/12746

https://riafan.ru/1273059-siriiskie-demokraticheskie-sily-ot-sotrudnichestva-s-ig-do-torgovli-organami?utm_source=tg&utm_medium=rybar


Mise à jour du 1er janvier 2022

https://t.me/actualiteFR/15701
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Mise à jour du 18 décembre 2022

« Deux femmes et deux hommes ont été kidnappés, torturés et tués par des combattants des forces arabo-kurdes sur ordre du frère du commandant du prétendu "Conseil militaire de Deir Ez Zor".

Le frère du commandant était mécontent que le frère d'un des deux hommes, ancien terroriste d'ISIS, maintenant membre des SDF, ait eu une relation avec sa sœur. L'un des deux hommes a eu une oreille coupée, tandis que les deux femmes ont été ligotées, battues et violées.

Après cela, l'un des commandants des SDF les a emmenés dans un endroit désert et a tués les quatre personnes.

Les forces arabo-kurdes tentent de négocier avec les chefs de tribus afin d'étouffer l'affaire.

En novembre, le commandant du même prétendu "Conseil militaire de Deir Ez Zor" a menacé de tirer sur les personnes qui accusaient le groupe de kidnappings. »

https://t.me/directorate4/14498

👉🏻 L'OTAN se choisit toujours le même genre de copains...

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