La conception de la liberté chez les communistes et les mondialistes

La conception de la liberté chez les communistes et les mondialistes

Actualités mondiales & françaises


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INTRODUCTION

J'ai intégralement traduit ici, sans modifier quoi que ce soit, le texte suivant, qui donne le point de vue sur la vaccination en Russie, et notamment sur la soudaine obligation vaccinale (qui devait rester libre). Le lien avec l'occident est frappant. Horreur.

https://colonelcassad.livejournal.com/6846956.html


Ce texte a été écrit par Colonel Cassad (Boris Rozhin). Communiste anti-mondialiste Russe et pro-Russe, résidant à Sébastopol en Crimée. Il est extrêmement intéressant à lire jusqu'au bout et permet de comprendre le point de vue des adeptes du communisme, et je l'affirme, des adeptes du mondialisme, qui dirigent beaucoup de pays.


Le communisme et le mondialisme

Depuis un certain temps, j'explique qu'il y a des similarités entre les communistes (genre bolcheviques/URSS) et les mondialistes (que je qualifie également de bolcheviques). Les deux sont contre les frontières, contre certaines formes de propriété et contre certaines formes de liberté.

Les communistes bolcheviques combattent la propriété des moyens de production de l'entreprise et de toute forme de moyens pouvant avoir un intérêt collectif (institutions, école, santé etc). A contrario, ils autorisent la propriété privée de l'individu (maison, appartement, voiture). Ils rejettent tout libre choix de l'individu, au profit de la collectivité et souhaitent propager leur politique au-delà de leurs frontières.

Les mondialistes (bolcheviques) au contraire, promeuvent la fin de la propriété privée individuelle (location de terrain, de maison, de voiture, de téléphones etc). A contrario, ils promeuvent la privatisation des biens collectifs (institutions, écoles, santé, routes, chemins de fer, barrages électriques, entreprises stratégiques etc). Ils rejettent, eux aussi, le libre choix de l'individu au profit du gain financier de certains oligarques internationaux et souhaitent abattre les frontières, car elles les gênent dans leur appât du gain.


Notes du traducteur (@actualiteFR sur Telegram)

Une caricature horrifique qui nous replonge dans le soviétisme sans prendre de pincettes. En écrivant cela, l'auteur travaille contre ses propres idées. Ainsi, 90 % des citoyens Russes sont qualifiés d'imbéciles incapables de comprendre quoi que ce soit. L'auteur fantasme sur le retour de la police politique, le NKVD ou le KGB, qui visiterait les maisons et appartements des gens pour les contraindre de force à se faire piquer. Mieux encore, l'auteur voit d'un bon œil le retour du goulag pour y envoyer ceux qui refusent la vaccination. L'auteur estime qu'il est stupide de laisser le libre choix aux citoyens, car ceux-ci sont incapables de s'obliger d'eux-mêmes à suivre la politique souhaitée par les autorités. L'auteur ne pense même pas à la possibilité que des citoyens puissent remettre en question la moindre décision ou la moindre déclaration des autorités, politiques, scientifiques, médicales etc.

En parallèle, l'auteur ajoute de la paranoïa à son idée : les réfractaires à la vaccination seraient le fait de la "Cinquième Colonne" occidentale en Russie, qui pousse les Russes à ne pas se faire vacciner, dans l'objectif de porter atteinte à l'Etat Russe. A tel point que l'auteur suggère de faire mener le même travail aux agents Russes contre l'occident ! L'auteur n'a pas remarqué qu'en occident également, la population y est réfractaire. Si le pourcentage y est moins élevé, il ne s'explique que par le travail extrêmement intensif de la propagande, appuyée par des mesures d'importantes privations collectives de liberté. Ce que la Russie n'a pas subi à ce point, comme l'auteur l'admet lui-même. C'est la seule explication.


LE TEXTE

Sur la question de savoir pourquoi des gens ne sont pas vaccinés, alors il faut distinguer plusieurs facteurs.


1. Ceux qui refusent les vaccinations en tant que telles. Ils existaient bien avant le coronavirus et l'État ne les a pas particulièrement entravés. Ce mouvement s'est développé avec succès depuis la fin de l'URSS et a progressé librement. Ils sont souvent membres de diverses sectes religieuses et totalitaires. Ils ne se sont même pas faits injecter contre l'hépatite, et parfois même ils ne montrent par leurs enfants aux médecins, même en cas de situation grave. Il est ridicule de s'attendre à ce qu'ils courent soudainement se faire vacciner contre le covid. Mais même avec l'augmentation de leur nombre, ils constituent encore un petit pourcentage de la population. Bien sûr avec la dégradation de la pensée scientifique et le déclin de la qualité de l'éducation, le terreau pour le développement de ce contingent de réfractaires s'est accru et je suis sûr qu'il augmentera encore. On avait mis en garde contre cela dans les années 2000 et la triste prévision était généralement justifiée et a même été officiellement reconnue au niveau de l'État. Mais l'épanouissement de la médecine traditionnelle, de la guérison spontanée et des programmes télévisés de ce genre ont contribué à cette situation. Si l'État décline la responsabilité d'éduquer des citoyens intelligents et responsables, alors est-il étonnant que les citoyens déclinent la responsabilité des conséquences de leurs actions ou de leur inaction dans tous les cas où cela ne s’oppose pas au code pénal ou aux décisions administratives ? Il s'avère donc qu'en conséquence, l'outil le plus efficace n'est pas un dialogue entre l'État et un citoyen responsable, mais la bonne vieille coercition, la contrainte, l’obligation.


2. Les médias ont, pendant plusieurs mois, raconté que des mauvais vaccins occidentaux pouvaient faire mourir (en particulier "AstraZeneca", qui s'est réellement avéré être de la merde et qui a été interdit dans un certain nombre de pays)… Tout le monde comprend que beaucoup ne comprennent tout simplement pas et ne veulent pas comprendre quels vaccins sont mauvais et lesquels sont bons : « après tout, ils ont dit à la télévision que vous pouviez mourir d'un vaccin ». De rares cas de complications ne font que confirmer ces opinions. De plus, je n'exclurais pas que les occidentaux mènent des activités de propagande contre la vaccination dans la sphère Russe d’Internet afin de créer des problèmes pour le gouvernement Russe. Du point de vue des informations et des opérations psychologiques, cette décision s'impose pour faire durer la situation des confinements, levée de confinement, retour du confinement, levée du confinement et ainsi de suite. De ce point de vue, les services secrets russes devraient faire de même dans les pays hostiles à la Russie. Mais dans l'ensemble, la question ici est plutôt que la promotion actuelle de la vaccination s'est avérée inefficace et n'a pas atteint son objectif. Qui est à blâmer ici ? La population ? Ou la propagande de mauvaise qualité qui n'a pas réussi à transmettre à la population les idées souhaitées par les autorités ? Après tout, elles voulaient convaincre, mais n'ont pas convaincu, à en juger par les résultats. Et il est inutile d'aller chercher loin : à la télévision fédérale, on parle du complot de Bill Gates. Cette chaîne de télévision est toujours regardée par une partie importante de la population du pays.


3. La pratique même de la lutte contre l'épidémie en Russie suscite un tel scepticisme, lorsque les confinements sont soit introduits, soit annulés. On le voit clairement à Sébastopol. Le gouverneur a décidé que tout le monde devrait porter des masques. Eh bien, 10 à 20 % ont obéi. Ensuite, le gouverneur a commencé à menacer d'amendes, et le pourcentage a augmenté, et au moins dans les transports, il semblait qu’une partie des personnes portaient des masques. Mais plusieurs semaines après, tout était redevenu comme avant. Ou prenez la situation avec les gants : partout où vous pouvez trouver des inscriptions « n'entrez pas sans gants ou ne vous servez pas ». Voyez-vous beaucoup de gens porter des gants ? Il s'agit d'une espèce très rare. Les autorités, savent-elles qu'il est obligatoire de porter des gants, mais que personne n'en porte ? Bien sûr qu'elles le savent. Et la population le sait aussi. Le pouvoir prétend faire appliquer la règle. La population fait semblant de l’appliquer. Dans le cas des gants, tout le monde a carrément cessé de faire semblant. En fait, la sévérité de la loi, comme d'habitude, est remplacée par la mise en œuvre facultative. Jusqu'au moment où, dans le cadre d'une campagne démonstrative, certaines patrouilles de police commencent à effectuer des raids et à infliger des amendes : alors pendant un certain temps, on peut trouver des gens porter des gants. Mais dès que la police revient à son attitude « bon, allez, on arrête nos bêtises, vous pouvez faire comme d'habitude », alors, dans le meilleur des cas, les gens portent un masque… dans leurs poches, pour dire « eh, tu vois, j'ai un masque, laisse-moi tranquille ».

Beaucoup perçoivent cela comme la stupidité des autorités « qui avaient une sorte de tactique et qui l’ont suivie », ou sous-estimant la menace de la maladie qui est plus que grave, les malades pourront le confirmer, ou méprisant l'efficacité des mesures.

Le Kremlin a d'abord délégué la question aux gouverneurs, qui ont laissé faire à chacun ce qu'il voulait. Et ici, vous pouvez même comprendre le Kremlin : quelle que soit la décision que vous prenez, il y a toujours des inconvénients, et aucun avantage. Si vous relâchez la pression, le taux de mortalité est plus élevé, si vous serrez la vis, les gens crient. Nous ne sommes pas les seuls à souffrir de cela (vous pouvez regarder, c’est pire en France et en Grande-Bretagne, sans parler des cas plus graves, comme l'Inde et le Brésil. En Inde, d'ailleurs, les policiers ont battu la population à coups de bâtons, cela n'a pas beaucoup aidé). Objectivement, il n'y a pas de bonnes solutions universelles qui feront du bien à tout le monde.

Officiellement, le Kremlin est contre l'obligation des vaccins, mais il délègue cette question aux gouverneurs, qui agissent comme un paratonnerre politique, un fusible politique. Dans le même temps, après avoir déclaré que le Kremlin était contre l'obligation, la direction du pays s'est mise dans une situation semblable à celle de « il n'y aura pas d'augmentation de l'âge de départ à la retraite », après quoi l'âge de la retraite a été augmenté, ce qui, franchement, n'a pas pas augmenté la confiance dans les déclarations des autorités. Le Kremlin ne veut clairement pas tomber dans le même piège cette fois et le maire de Moscou, Sobyanin, agit en tant qu'initiateur.


4. L'obligation pour certaines catégories de citoyens existait auparavant : les militaires, les médecins, les enseignants, etc. Dans le secteur public, tout cela est beaucoup plus facile à mettre en œuvre. Mais le problème ici, bien sûr, est le secteur privé, où les autorités ont promis aux citoyens le libre choix. Pourquoi blâmer les citoyens maintenant, s'il était dit au départ qu'il n'y aurait aucune obligation et que chacun était libre de décider pour lui-même s'il se faisait injecter ou non. Dans notre pays, ce n'est pas la Chine, avec une société collectiviste, où le parti hurle en piquant tout le monde avec les résultats connus. Dans notre pays, depuis les années 1990, on élève une société de personnalités et d'individus brillants, pour qu’« ils ne soient pas des profiteurs de l'Etat et qu’ils n'espèrent rien de l’Etat ». Cela n’est pas apparu subitement aujourd’hui, c’est le résultat de décennies d’« éducation » à travers l'école, la religion, la télévision et Internet. Eh bien, puisque l'État lui-même fait constamment la promesse que « vous êtes libres de décider par vous-même », alors beaucoup décident d’eux-mêmes. Et quand l’État commence à leur dire « mais c'est une épidémie, c'est différent », ils répondent raisonnablement « non, c'est la même chose, je suis un individu libre, je décide si je me fais piquer ou si je ne me fais pas piquer ». Les appels au retour de la responsabilité collective inspirée de l'URSS sont certainement ridicules, puisque l'URSS a disparu depuis déjà 30 ans. Par conséquent, il n'y a pas de policiers patrouillant tout autour des appartements (il y en a, mais à doses homéopathiques), bien qu'à l'époque soviétique ils auraient probablement effectué la vaccination forcée dans l'esprit de la Chine, et ceux qui auraient milité contre les vaccinations auraient été conduits au camp de travail, afin qu'ils n'aient pas à démontrer leur brillante individualité.

Et dire que la démocratie implique la responsabilité du citoyen, cela n'atteint pas vraiment le « consommateur final », puisque la démocratie, pour une partie importante de la population Russe, est un « gros mot ».

Mais nous ne sommes certainement pas en URSS, donc le « droit de choisir », au nom duquel l'URSS a été détruite, devrait être retiré aux « imbéciles ». C'est là que se trouve le bâillon existentiel ou le tabou existentiel : après tout, le pays a été formellement détruit au nom de ce « droit de choisir » mythique. Ce droit n’existait pas en Union Soviétique. En réponse, vous pouvez observer le sabotage silencieux des masses en réponse aux appels « allez, venez vous faire injecter, allez, s'il vous plaît, allez, soyez responsables, allez, on vous donne de l’argent en échange de l’injection ». Lorsque les autorités commencent à offrir de l'argent (après tout, l'argent est le critère principal sous le capitalisme), au contraire, cela fait naître le soupçon qu'il y a quelque part une sorte de piège. Chacun peut disposer de sa vie comme il veut. Chacun est maintenant libre, personne ne conduit quiconque de force, en rang, pour recevoir des injections. C’est une bonne chose ou ça ne l’est pas. Mais lorsqu’on conduisait, en rang, les gens pour recevoir leurs injections, on ne donnait aucune explication. Il y a des citoyens qui, au contraire, attendent une explication claire et rationnelle du « pourquoi et comment », et quand ils ne reçoivent pas cette explication ou que celle-ci est incomplète (dans la mesure où cela est justifié, la question est subjective), ils prennent position « si c’est comme ça, allez vous faire voir, vous n’êtes pas convaincant ». Eh bien, il s'est avéré que les autorités ont semblé vouloir donner cette explication, mais qu’elles n’ont pas pu le faire, parce que les gens étaient trop bêtes pour comprendre quoi que ce soit.


5. Et bien sûr, la réaction des masses aux appels des autorités et des chefs religieux, ou plutôt l'absence de cette réaction des masses, témoigne de l'existence dans la société d'une sérieuse méfiance à l'égard de ces appels. Et si en moyenne 40 à 50 % se rendent aux urnes pour voter, alors dans le cas présent, en quelques mois de vaccination, 10 % seulement des Russes sont allés se faire injecter, et pour partie d’entre eux, uniquement pour des raisons financières !

J'aimerais réfléchir aux raisons profondes pour lesquelles la majeure partie de la population se comporte de cette façon et pourquoi « une chance unique a été manquée ». Le problème est beaucoup plus grave que sur le sujet des vaccinations.


PS. Pour plus de clarté. Je ne vois aucun problème avec la vaccination (beaucoup d'amis ont été injectés, ils sont tous vivants. Aucun de ceux qui ont été gravement malades n'ont dit que cette maladie était une connerie). Je ne vois pas plus de problème avec le vaccin russe (selon même les estimations occidentales, il est dans le top 3 en terme qualitatif). Mais ici le problème n'est bien sûr pas dans le vaccin, mais dans le fait qu'au début les autorités ont dit que la vaccination se ferait sur la base du volontariat, mais qu’elles ont soudainement changé de position pour ne pas introduire un autre confinement. Il n'y aurait pas eu beaucoup de questions si les autorités avaient dit tout de suite que la vaccination serait obligatoire et générale, et si les autorités avaient expliqué dès le départ comment elles allaient administrer le vaccin, c’est-à-dire en l’injectant à tout le monde, puisqu’elles ont développé le vaccin, et point final. Mais ce sont les « horreurs du totalitarisme », et il est impossible de faire ainsi avec des citoyens libres, dans notre pays la Russie, où les « horreurs du totalitarisme » sont exposées 24h/24 et 7j/7.

Si nous avions eu le « totalitarisme soviétique », nous aurions procédé à une vaccination générale obligatoire, car les vaccins sont produits en quantité requise et pour une courte durée. Mais je le répète, nous ne sommes pas en URSS. Par conséquent, il n’y a plus qu’à fantasmer sur d’obscurs policiers qui se promèneraient dans les appartements de dizaines de millions de « stupides fous » vivant en Russie. Bien entendu, une telle attitude envers les concitoyens n'ajoutera pas non plus de crédibilité aux appels à la vaccination et, comme d'habitude, donnera lieu à divers sabotages cachés (contre lesquels l'État lutte déjà), ainsi que des profanations, comme cela s'est déjà produit dans la pratique avec d'autres restrictions liées au coronavirus. Donc, si vous regardez le message de ceux qui sont en faveur de la vaccination avec ironie, cela peut être perçu comme une propagande cachée des anti-vaccins, car leur message pousse les arguments en faveur de la vaccination jusqu'à leur absurdité.


Les gens sont comme ils sont et il faut faire avec. Les gens peuvent changer à la suite de longues années de travail dans les domaines de l'éducation, de la culture et de l’embrigadement général. La responsabilité en incombe à l'État.


Colonel Cassad, Boris Rozhin

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