VIDÉOS DE CHANGER DE FEMME LES PLUS VOTÉES

VIDÉOS DE CHANGER DE FEMME LES PLUS VOTÉES




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































VIDÉOS DE CHANGER DE FEMME LES PLUS VOTÉES
Notre site utilise des cookies et vous donne le contrôle de ce que vous souhaitez activer. Ces cookies nous aident à mesurer l’audience et améliorer votre navigation. Pour plus d’informations, veuillez consulter notre politique de cookies .
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer
Lavande en danger : pourquoi le Sénat a voté une aide de 10 millions d’euros pour l’arrachage ?
Lavande en danger : pourquoi le Sénat a voté une aide de 10 millions d’euros pour l’arrachage ?

Surproduction, prix en chute libre, attaques de ravageurs, sécheresses, gel, réglementation européenne qui leur est défavorable… la filière de la lavande et du lavandin accumule les obstacles ces dernières années. Début août, le Sénat a fait voter une aide de 10 millions d’euros pour permettre l’arrachage de plusieurs hectares et diminuer la surface cultivée.

Les cookies Twitter (Réseaux sociaux) sont désactivés, nous ne sommes donc pas en mesure de vous afficher ce contenu.
Publié le : 22/08/2022 à 10:01 - Mis à jour le : 22/08/2022 à 10:01
Crédits photo principale : ALLILI MOURAD/SIPA
Recevez, tous les jours par email, l'actualité parlementaire à ne pas manquer
Votre adresse est uniquement utilisée pour vous envoyer la newsletter quotidienne de Public Sénat.
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles .
« Les docus de l’été » : Albert 1er, un combat pour la paix
La rentrée du gouvernement au pas de charge
Les subventions des chasseurs ont-elles vraiment augmenté de 42 000 % en quatre ans ?
Emmanuel Macron en Algérie le regard tourné vers l’avenir
Les cookies Dailymotion (Contenu vidéo) sont désactivés, nous ne sommes donc pas en mesure de vous afficher ce contenu.
Forêts françaises, en quête d'avenir
Les voyages forment-ils encore la jeunesse ?
Artistes pionnières dans le Paris des années folles
« La production de lavande et de lavandin constitue une filière d’excellence reconnue dans le monde entier. » Malgré l’heure tardive ce 2 août, la prise de parole du sénateur centriste Jean-Yves Roux est accueillie joyeusement par la Haute assemblée en pleine discussion sur le projet de loi de finances rectificative. « En réalité, la filière lavandicole subit une crise exceptionnelle », prévient le sénateur des Alpes de Haute Provence qui défend les producteurs de sa région. Il demande une aide exceptionnelle de 10 millions d’euros pour aider la lavandiculture. Son souhait sera exaucé avec une grande majorité : 317 sénateurs pour et 26 contre.
Sur les hauteurs drômoises, on respire la lavande à plein poumons. Dans le Diois, comme dans les Baronnies provençales, et les Alpes de Haute Provence, la culture lavandicole fait partie des traditions depuis des siècles. La région est le leader mondial d’huile essentielle de lavandin (hybride de la lavande plutôt utilisée dans l’industrie quand la lavande fine est privilégiée pour la parfumerie, les cosmétiques, etc.). Aujourd’hui, la situation est critique pour la filière qui doit faire face à plusieurs défis dont une surproduction handicapante.
Il y a quelques années, le prix des céréales s’effondre et de nombreux agriculteurs se décident à changer de culture pour survivre. Nombre d’entre eux se lancent dans la production de plantes aromatiques alors très rentables et plutôt faciles à cultiver. La lavande et le lavandin ont le vent en poupe grâce à la forte croissance de l’aromathérapie et des parfums naturels, notamment pour les lessives.
P roblème : « ils ont oublié le principe de l’offre et de la demande », déplore Alain Aubanel, président du Comité Interprofessionnel des Huiles Essentielles Françaises (Cihef). Le cours du lavandin qui était monté à 34 euros le kilo (prix hors taxe payé au producteur) en 2019 baisse drastiquement. Aujourd’hui, Alain Aubanel, également producteur, négocie le kilo entre 12 et 15 euros. « Sachant que le coût de revient pour l’agriculteur tourne autour de 20 euros. Nous ne pouvons pas continuer de vendre à perte ainsi », dénonce le lavandiculteur du Vercors.
C’est d’autant plus difficile pour les cultures de montagne. Éliane Bres, productrice de lavande et de lavandin drômoise, a toujours cultivé la plante aromatique. Celle qui est désormais présidente de la coopérative France Lavande pointe du doigt les difficultés supp lémentaires de l’agriculture dans ces territoires escarpés. « Nous ne pouvons pas avoir les mêmes rendements que ces grandes plaines qui utilisent une plus forte irrigation et dont les récoltes sont plus simples. Or, chez nous, il n’y a que la lavande et le mouton qui poussent, tandis que chez eux, d’autres cultures sont possibles. » En Beauce, environ 70 agriculteurs se sont lancés dans le lavandin dernièrement. Et avec la crise des céréales ukrainiennes, il serait peut-être utile de penser à la souveraineté alimentaire, ajoutent les agriculteurs « historiques ».
Laurent Depieds, président de la FDSEA des Alpes de Haute Provence, ne jette pas la pierre aux agriculteurs qui ont saisi l’opportunité d’une culture aussi rentable mais il espère que l’aide à l’arrachage votée au Sénat permettra de faire redescendre les surfaces cultivées à un nombre adapté au marché. « Lorsque les semenciers sont passés à la lavandiculture, ils ont explosé les rendements et ont fini par mettre en péril des territoires historiques de la lavande. Il faut désormais que l’on trouve des solutions pour continuer de survivre et revenir à un prix raisonnable. » D’autant que la concurrence internationale se fait également plus rude : l’Espagne a doublé sa surface de lavandin en 5 ans, et la Bulgarie est devenue le premier producteur d’huile de lavande au milieu des années 2010.
Si le contenu de l’enveloppe de 10 millions d’euros votée début août n’est pas entièrement défini , cette manne devrait financer l’arrachage d’un tiers des surfaces supplémentaires – soit 5 000 hectares. L’aide pourrait monter jusqu’à 2 000 euros l’hectare. La sénatrice de la Drôme, Marie-Pierre Monier, qui portait avec les socialistes un amendement similaire à celui de son collègue centriste, évoque la possibilité que l’aide ne soit pas utilisée que pour l’arrachage. « Certains producteurs auraient également souhaité une prime au maintien. Cela devra être discuté entre la filière et le gouvernement. Quoi qu’il en soit, ces 10 millions d’euros vont être une bouffée d’oxygène pour cette filière en souffrance. » Pour son collègue, Lucien Stanzione, sénateur du Vaucluse, il faut affiner le mode d’attribution de la prime afin d’aider en priorité les petits exploitants.
Malgré ce coup de pouce, la lavandiculture n’est pas au bout de ses peines. Depuis un an et demi, elle doit également faire face à une nouvelle réglementation européenne, Reach, qui associe l’huile essentielle de lavande à un produit chimique. Pour Alain Aubanel du Cihef, il s’agit d’une application « démesurée » du principe de précaution. « Nous avons deux mille ans de recul sur les huiles essentielles, les multiples tests qu’on nous demande de produire sont disproportionnés. » Toutefois, les acteurs se disent confiants dans une issue positive. Une action conjointe de nombreuses strates des collectivités locales et de l’État a permis de faire entendre la voix des lavandiculteurs français à Bruxelles.
Énième fléau que doit gérer la filière : des attaques de ravageurs. A cause de la perte d’homologation d’un produit phytosanitaire, les champs de lavande et de lavandin ont été ravagés par des cécidomyies, un tout petit insecte qui provoque le dessèchement des plantes. Le producteur de lavande bio, Laurent Depieds, ne remet pas en cause la nécessité de se débarrasser d’un produit nocif mais assure que des solutions auraient pu être anticipées. « Il aurait fallu de la recherche pour trouver une alternative à ce produit. Mais nous sommes une filière mineure donc pas assez rentables pour que les firmes entament des recherches. Nous nous retrouvons sans rien en substitution du produit qui a disparu. »
Si les galères se succèdent pour les lavandiculteurs, les acteurs redoublent d’initiatives pour faire perdurer leurs traditions. Après avoir sonné aux portes de tous les élus locaux, un dossier de candidature a été déposé à l’Unesco pour que la lavande entre au patrimoine mondial. Certains, comme le sénateur PS du Vaucluse, Lucien Stanzione, veulent même aller plus loin en tentant de décrocher une IGP qui permettrait une différenciation entre les territoires « historiques » et les productions plus récemment installées, Mais cette initiative ne fait pas l’unanimité chez les lavandiculteurs.
Si l’amendement a passé avec succès le cap de la commission mixte paritaire, le chemin s’annonce encore long . Alors que le gouvernement demandait le retrait de l’amendement, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, s’en était inquiété avant le vote au Sénat. « Le Gouvernement soutient bien évidemment cette filière d’excellence, qui connaît actuellement des difficultés. Pour autant, il est impossible d’octroyer l’aide demandée dans le cadre européen, car elle peut être assimilée à une intervention sur le marché, ce qui est proscrit par les règles de la politique agricole commune. » La question reste en suspens de savoir si l’aide sera en adéquation avec la réglementation européenne.

LOIC VENANCE via AFP via Getty Images
Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix .
Législatives 2022: Caron vs Bournazel, le duel parisien qui illustre l'incertitude des résultats - REPORTAGE
Les bureaux de vote vote resteront ouverts moins longtemps pour les deux tours des législatives, les dimanches 12 et 19 juin.
POLITIQUE - Du changement par rapport à la présidentielle. Si votre bureau de vote est resté ouvert jusqu’à 19h, voire 20h, en avril dernier , il est possible que cela change pour les législatives. À quelques jours du premier tour du scrutin , le ministère de l’Intérieur rappelle en effet que la loi fixe une fermeture à 18h partout en France, “sauf exception”.
Dimanche, il vous sera possible de glisser votre bulletin dans l’urne à 8h tapantes, quel que soit son emplacement en France. En revanche, la plupart des bureaux de vote fermeront leurs portes dès 18h, alors qu’aucun n’avait fermé avant 19h pour la présidentielle les dimanches 10 et 24 avril.
Mais l’horaire peut varier, et l’isoloir peut être accessible jusqu’à 20h. Ce sera notamment le cas pour certaines municipalités comme Paris, Lyon ou encore Toulouse et Marseille. Si ce sont principalement les grandes villes qui ferment le plus tard, l’horaire n’est pas forcément lié à la taille de la commune.
En effet, le site du Service public précise que “des arrêtés peuvent être pris dans certaines communes ou circonscriptions administratives (...) pour faciliter aux électeurs l’exercice de leur droit de vote.” Il est toutefois impossible de fermer les portes des bureaux de vote après 20h, heure à laquelle les premiers résultats seront communiqués par le ministère de l’Intérieur et les estimations publiées par les médias.
Pour être certain de voter dans les temps, vous pouvez vérifier les horaires d’ouverture et de fermeture de votre bureau de vote sur le site internet de votre commune.
À voir également sur le HuffPost : Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM
Inscrivez-vous aux newsletters du HuffPost et recevez par email les infos les plus importantes et une sélection de nos meilleurs articles
En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail soit utilisée par le Huffington Post, responsable de traitement, pour la gestion de votre inscription à la newsletter. Conformément à la loi du 06/01/1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27/04/2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de modification, de portabilité, de suppression et d’opposition au traitement des informations vous concernant, que vous pouvez exercer auprès de dpo@groupelemonde.fr . Pour toute information complémentaire ou réclamation: CNIL

Pour Challenges, le respect de votre vie privée est une priorité Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accéder à des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basés sur l'intérêt légitime à tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialité sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Ciblage publicitaire , Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Mesure d'audience , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal



Newsletter


Services

Magazine






Menu












S’abonner dès 1€



Connexion









France
Régions
Finances
Vie de bureau
Green Economie
Fortunes
Vie pratique
Videos
France Régions Finances Vie de bureau Green Economie Fortunes Vie pratique Videos





Challenges Audio


Espace débat


Fortunes 2022


Scénarios de rupture


LA22


A l'Etat Civil: Comment vous appelez vous ? "La petite locomotive qui siffle dans l'air pur du matin" !!! Comment voulez vous vous appeler désormais: "Tuut" !!!



Bourse
Le 25/08 à 18H05





CAC 40

6381,56
-0,08%





Rechercher une valeur

















Comment faire racheter sa voiture d’occasion en une minute







En lançant son pick-up électrique, Ford résiste à Tesla






Pourquoi Ford fait face à une condamnation record






Pourquoi l’entretien des voitures coûtera toujours plus cher






Pourquoi le plan Biden entrave la voiture électrique européenne




Tous les articles Automobile





Dépensez malin !



Meilleure mutuelle



Comparateur assurance auto



Devis assurance auto



Meilleurs placements








Courtier rachat de credit immobilier



Carrelage extérieur



Mutuelle Senior



Assurance jeune conducteur



Esta USA








Île-de-France



Hauts-de-France



Auvergne-Rhône-Alpes



PACA



Nouvelle-Aquitaine







Challenges Audio


Espace débat


Fortunes 2022


Scénarios de rupture


LA22










© Challenges - Les contenus, marques, ou logos du site challenges.fr sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle.

Audience certifiée par 





Par

Challenges.fr






le 30.06.2022 à 08h15





Lecture 3 min.




Changer de patronyme aisément, une fois dans sa vie. A compter du 1er juillet, une simple démarche en mairie suffira pour prendre ou ajouter le nom de son autre parent, sans avoir à formuler de justification. Une sacrée simplification.
La loi votée en février 2022 entre en vigueur au 1er juillet. Dorénavant, il est plus facile de faire modifier son nom de famille, une fois dans sa vie.
Il s'agit d'un texte court — quatre articles seulement — qui touche à un fondement de l'état-civil et de l'identité individuelle en permettant à tout citoyen, une fois dans sa vie, de faire modifier sans procédure lourde et complexe son nom et sa transmission à sa descendance. En somme, c'est une révolution.
A compter du 1er juillet 2022, entre en vigueur de la loi, votée en février, qui simplifie radicalement les formalités pour faire remplacer le nom reçu à la naissance par celui de l'autre parent. Ou bien par une combinaison des deux. Une simple démarche en mairie suffit, sans avoir à formuler de justification ou à se faire représenter par un avocat. Un sacré contraste, par rapport à la procédure, longue et aléatoire, qui existait jusqu'à présent !
Avant le 1er juillet 2022, en effet, le demandeur devait motiver sa demande et obtenir une décision du ministère de la Justice. Parmi les motifs recevables, figuraient le patronyme discrédité ou à consonance péjorative, le désir de franciser son nom ou d'empêcher l'extinction d'un patronyme rare. Les motifs dits "affectifs", pour ceux qui désiraient abandonner le nom d'un parent violent, incestueux ou pour toute autre raison personnelle étaient soumis aux mêmes démarches.
S'agissant des mineurs, la nouvelle loi a là aussi assoupli les choses. Un enfant mineur pourra changer de nom de famille et porter celui de son parent qui ne lui a pas été transmis, mais avec l'accord de ses deux parents titulaires de l'autorité parentale. Le consentement du mineur âgé de plus de 13 ans sera requis dans tous les cas.
Même si elle rend la procédure beaucoup plus aisée, la loi n'ouvrira pas la possibilité de prendre n'importe quel nom: juste celui de l'autre parent. "La loi permettra que l'enfant puisse porter, à titre d'usage, le nom de la mère, soit en ne portant que son nom, soit on adjoindra le nom de la mère à celui du père, soit on modifiera l'ordre des noms de famille", avait souhaité, dès décembre dernier, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti dans un entretien au magazine Elle .
Ce texte "résonne dans mon histoire personnelle", avait-il confié au magazine. "Mon père est mort quand j'étais petit garçon. J'ai été élevé seul par ma mère" et "ai donc souhaité accoler à mon nom le sien. Les choses ont été facilitées parce que j'étais un avocat connu sous le nom Dupond-Moretti". Et d'ajouter: "c'est une injustice pou
Une traînée mince profondément démontée
C’est l’amour au maximum de la luxure
Hidden camera in massage parlor - Free xxx sex porn video streaming

Report Page