Une traînée noire fait ce qu'il faut

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Une traînée noire fait ce qu'il faut



 
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− Fréq. au part. passé . Char traîné par les bœufs; bateau traîné par un remorqueur . Le carrosse ducal apparut. Il était traîné par huit chevaux blancs, couverts de housses, et conduits à la main ( Bourges , Crépusc. dieux , 1884 , p. 8).
− Loc. fig. Traîner le boulet, la chaîne de (qqc.) [P. allus. au forçat entravé par une chaîne munie d'un boulet et rivée aux pieds] Cette longue chaîne de crimes et de misères que le genre humain traîne dès sa naissance ( Proudhon , Propriété , 1840 , p. 198). L'an dernier, il achevait son droit: cela lui prenait deux heures par jour, il traînait le boulet d'un air ennuyé, c'était le dernier morceau de la chaîne universitaire ( Taine , Notes Paris , 1867 , p. 115). Traîner son boulet . Mener une vie pénible. Fatigué de vivre (...) l'énergie disparue, je crois ne pas traîner mon boulet encore bien longtemps ( Amiel , Journal , 1866 , p. 306).
− BÂT. ,,Exécuter une moulure en plâtre en déplaçant un calibre sur le plâtre encore mou`` ( Peyroux Techn. Métiers 1985 ). Traîner une corniche, une moulure ( Peyroux Techn. Métiers 1985 ). P. anal. [ La colonne dorique ] a une forme conique très prononcée avec un léger renflement. On y a traîné des cannelures profondes à vives arêtes ( Ch. Blanc , Gramm. arts dessin , 1876 , p. 152).
− Loc. fig. Traîner (qqn, qqc.) dans la boue (v. boue III B 3 b), dans la fange, dans les ruisseaux . Salir, déshonorer. Traîner un blason, une famille dans la boue . Il faut encore que le Figaro, pour les besoins de sa polémique, me traîne dans la fange! ( Flaub. , Corresp. , 1879 , p. 219). Vous devriez bien user de votre influence sur lui pour lui faire comprendre le chagrin qu'il cause à sa pauvre mère et à nous tous en traînant notre nom dans la boue ( Proust , Guermantes 1 , 1921 , p. 278).
− Porter avec soi, transporter un objet gênant, encombrant. Synon. fam. trimbaler . Traîner son parapluie toute la journée . Un professeur sans pitié avait inauguré les devoirs du jeudi; il fallait maintenant traîner avec soi là-bas [ à la campagne ] des cahiers, des livres ( Loti , Rom. enf. , 1890 , p. 166). À l'entrée du village, Jos-Mari lui rendit l'imperméable et le lainage qu'il avait traînés depuis le matin ( Peyré , Matterhorn , 1939 , p. 94).
− Porter constamment sur soi un vêtement que l'on a usé ou dont on ne se lasse pas. Oh! comme vous êtes belle! − Mais, ma chère, c'est ma vieille robe que j'ai traînée tout l'hiver! ( Renard , Journal , 1893 , p. 162). Je n'étais qu'une grosse fille brune, passionnée par le travail et le sport, traînant un vieux tailleur ( Triolet , Prem. accroc , 1945 , p. 301).
c) Littér., poét. Être suivi de quelque chose à la manière d'une traîne ou d'une traînée, répandre quelque chose. Traîner une nuée, une rumeur . La nuit traîne son noir velours sur la solitude du monde ( Leconte de Lisle , Poèmes barb. , 1878 , p. 196). Dans les champs où le soir traîne ses voiles bleus Un attelage au pas sûr et lent se balance ( Ch. Guérin , Cœur solit. , 1904 , p. 53). Des coups de vent tiède traînaient des odeurs de source, de verdure, de fraîcheur ( Pourrat , Gaspard , 1930 , p. 205).
− Empl. pronom. réfl. indir. On s'aperçoit en plus que le chat est une chatte le jour où l'animal commence à bramer son désir en se traînant l'arrière-train sur les tapis ( B. Groult , Les Trois quarts du temps , 1984 [1983] , p. 424).
− Part. passé en empl. adj. Redevenu l'indifférent de Watteau, de son pas traîné et menu, il s'en allait sous la voûte triomphale des bourdons ( Péladan , Vice supr. , 1884 , p. 213).
♦ Traîner l'aile . [P. allus. à la fable de La Fontaine, Les Deux pigeons , livre IX, fable 2, vers 58, 1679] Avoir l'aile cassée et pendante. Au fig. Être mal en point. Me voici maintenant De retour au logis, moins alerte, traînant L'aile et tirant le pied, comme dit La Fontaine, Confus, et tout brisé de ma course lointaine ( M. de Guérin , Poés. , 1839 , p. 79). V. aile ex. 90.
♦ Traîner les hanches . V. hanche .
− Fam. Traîner ses bottes . Marcher longuement, parcourir en tout sens. C'était des paysans dans l'âme... Ils traînaient leurs bottes partout ( Céline , Mort à crédit , 1936 , p. 648). Traîner ses grolles . V. grolle 2 . Traîner ses guêtres . V. guêtre . Traîner la savate *. Traîner ses semelles . V. semelle .
1. Au coin de la rue saint-Georges on entourait une femme, une fille à boches, que les gens de son quartier amenaient, tiraient, traînaient par les cheveux, rouaient au passage de coups de pied et de coups de poing...
Van der Meersch , Invas. 14 , 1935 , p. 411.
♦ Traîner qqn à son char, derrière son char (vieilli). Attacher, enchaîner (un vaincu) à son char. Le héros qui (...) méritait un meilleur sort, fut traîné derrière le char de Marius, au milieu des huées d'une lâche populace ( Michelet , Hist. romaine , t. 2 , 1831 , p. 153). Au fig. Traîner qqn à son char . Mettre quelqu'un sous sa domination. Et l'on n'a pas trente-quatre mois [ une fillette ] ! Aussi traîne-t-on toute la famille à son char! ( Amiel , Journal , 1866 , p. 246).
− Traîner qqn + prép. à, en ... Contraindre par la force ou l'obligation morale à aller, à se présenter en un lieu, une institution. Traîner à l'échafaud, à la cour d'assises, à la guillotine, au supplice, en justice, en prison, devant les juges; femmes, captifs traîné(e)s en esclavage . On ne peut pas traîner les filles à l'autel, et leur faire épouser de force tel ou tel ( Ponsard , Honn. et argent , 1853 , iii , 5, p. 78). À la tombée de la nuit, un gardien de la paix traîne au poste voisin un voyou qui lui jette d'une voix étouffée toutes les injures (...) qu'il sait ( Alain - Fournier , Meaulnes , 1913 , p. 336). V. barre ex. 4.
a) Traîner qqn + prép. Mener avec soi quelque part une personne réticente. Traîner qqn au concert, chez le médecin, en visite, dans les musées . M me Dambreuse, durant tout l'hiver, traîna Frédéric dans le monde ( Flaub. , Éduc. sent. , t. 2 , 1869 , p. 218).
b) Amener avec soi et partout une personne désagréable, importune. Traîner ses gardes du corps . Elle (...) vivait dans un perpétuel renouvellement d'amoureux. On eût dit une maîtresse de pension traînant avec elle ses élèves ( Zola , M. Férat , 1868 , p. 117).
c) Être suivi de, attirer à soi, séduire. Traîner des admirateurs, des soupirants . Victor Hugo, qui a traîné derrière lui des cortèges de fidèles, ne laissera pas un disciple pour reprendre et fonder la religion du maître ( Zola , Doc. littér. , Hugo , 1881 , p. 70).
3. Fam. [Le suj. désigne les membres inférieurs] Porter, faire marcher. Mes pieds ne peuvent plus me traîner . Ah! mon Dieu, c'est la révolution! Et mes jambes qui ne peuvent plus me traîner ( Camus , Possédés , 1959 , 3 e part., 15 e tabl., p. 1082).
− En partic. [Le compl. désigne la vie et est déterminé par un adj.] Traîner une existence malheureuse, des jours monotones, une vieillesse solitaire . Dans ces pays malheureux, les personnes qui (...) trouvent le moyen d'échapper aux principaux dangers qui les environnent, n'en traînent pas moins habituellement une vie languissante et timide ( Cabanis , Rapp. phys. et mor. , t. 2 , 1808 , p. 37).
− En partic. [Le compl. désigne le vécu, le passé] Supporter les conséquences de. Traîner une erreur de jeunesse . Qui traîne ainsi un lourd passé derrière lui, un monde de souvenirs et de pensées secrètes, et de drames, prend l'habitude du silence ( Van der Meersch , Invas. 14 , 1935 , p. 155).
2. Regardez les jeunes gens avec ce qu'ils traînent
La superstition qui s'attache à leurs pas
Comme une branche morte et comme à la carène
D'un bateau démâté le chant de la sirène
Contre quoi rien ne sert boussole ni compas...
Aragon , Rom. inach. , 1956 , p. 16.
♦ Vieilli . Traîner la chose, les choses (en longueur) . Synon. faire traîner la, les chose(s) ( infra II B 1 a). Il n'avait jamais donné de réponse sincère. Il traînait la chose en longueur, se fiant à la patience du duc de Bourgogne ( Barante , Hist. ducs Bourg. , t. 4 , 1821-24 , p. 392). Pour amener M. Sarrasin à composition, il fallait un peu traîner les choses afin de ne pas lui laisser connaître que lui, Schultze, était déjà prêt à une transaction ( Verne , 500 millions , 1879 , p. 55).
− Part. passé en empl. adj. Note traînée; son traîné . Un beau oui, cette fois, net, sec, final. Pas ces oui, traînés et mous, où toutes les craintes peuvent se terrer dans une voyelle qui n'en finit pas ( Malègue , Augustin , t. 2 , 1933 , p. 119).
♦ Se traîner aux pieds, aux genoux de qqn . Être dans une attitude de suppliant. Il se serait traîné aux genoux de Mariette pour la remercier de cette délicatesse qu'elle montrait ( Champfl. , Avent. M lle Mariette , 1853 , p. 299). Au fig. S'abaisser, s'humilier, quémander. Pardonne! seigneur, supplie-t-il, pardonne... Je ne suis qu'un chien. Je me traîne à tes genoux. Je te baise les pieds ( Bernanos , Nuit , 1928 , p. 34).
♦ Empl. réciproque . Il semble même qu'il y a plusieurs blessés. On entrevoit ce paquet d'hommes qui se traînent l'un l'autre, et s'en vont ( Barbusse , Feu , 1916 , p. 344).
− Rare . Se traîner dans . Aller à contrecœur quelque part. Ce paysan devenu riche, tombé à l'oisiveté, se traînant, sale et mal tenu, dans des loisirs de monsieur dont il crevait d'ennui ( Zola , Terre , 1887 , p. 364). À force de se traîner d'entrevue en entrevue, Lili, qui avait déjà vingt-trois ans, finirait bien par se caser ( Beauvoir , Mém. j. fille , 1958 , p. 220).
− P. anal., fam. [Le suj. désigne un véhicule] Ne pas rouler assez vite. Les voitures se traînent sur l'autoroute . Tout le reste de l'après-midi, l'antique véhicule se traînait dans l'humidité chaude qui noie sous d'épaisses vapeurs la plaine assoupie d'Alger ( Tharaud , Fête arabe , 1912 , p. 6). D'une île à l'autre, sans trêve, sur notre petit bateau, qui se traînait pourtant, j'avais l'impression de bondir, nuit et jour, à la crête des courtes vagues fraîches dans une course pleine d'écume et de rires ( Camus , Chute , 1956 , p. 1523).
c) Au fig. [Suivi d'un compl. de temps] Être mal à l'aise, souffrant, incapable d'une activité normale. Il se traîna une année, ne s'occupant plus de ses affaires (...). Puis, un matin, on le trouva pendu dans un cabinet où étaient encore accrochées les robes d'Ursule ( Zola , Fortune Rougon , 1871 , p. 132). Je me suis traîné si misérablement ces derniers jours que, même à contre-cœur, je ne fusse parvenu à rien écrire ( Gide , Journal , 1912 , p. 356).
2. [Le suj. désigne un mot du vocab. du temps] Se passer, s'écouler trop lentement. L'hiver, la journée se traîne; les heures se traînent . Minuit vint, une heure, deux heures. Le temps se traînait désespérément ( Van der Meersch , Empreinte dieu , 1936 , p. 69). Mes après-midi se traînaient dans une langueur interminable ( Gracq , Syrtes , 1951 , p. 57).
− Empl. trans. indir., rare . Elles avaient de jolis chapeaux à brides. Une plume blanche leur traînait dans le cou, à toutes les trois ( Alain - Fournier , Meaulnes , 1913 , p. 74).
− Fam. Traîner de . Traîner de l'aile, de la patte . M me Rezeau se tourna vers la gouvernante, tandis que son époux s'éloignait en traînant de la bottine ( H. Bazin , Vipère , 1948 , p. 49).
− Laisser traîner un regard, ses yeux . Regarder distraitement d'un coup d'œil circulaire. La jeune femme laissa traîner sur lui un regard maladif, qu'elle arrêta plus longuement sur Daniel ( Martin du G. , Thib. , Belle sais. , 1923 , p. 838).
− [À la forme impers.] Il traîne sur la table un quartier de brie qui n'est pas fini ( Bourget , Physiol. amour mod. , 1890 , p. 185).
d) Souvent littér. Être répandu çà et là, sur de larges espaces; demeurer à l'état de traces. Une odeur, une senteur traîne . Novembre est arrivé. Des brumes traînent au ciel ( Pesquidoux , Chez nous , 1921 , p. 193). Un relent de pharmacie traînait dans la chambre ( Dabit , Hôtel Nord , 1929 , p. 156).
a) Être répandu, se trouver partout. Synon. être rebattu . Anecdotes, idées qui traînent partout . M. de Norpois se servait de certaines expressions qui traînaient dans les journaux ( Proust , J. filles en fleurs , 1918 , p. 459). Dans les rues, aussi, il y a une quantité de bruits louches qui traînent ( Sartre , Nausée , 1938 , p. 18).
b) [À la forme impers.] Subsister. On a vu qu'il traînait dans le droit germanique quelques survivances du droit maternel: en l'absence d'héritiers mâles, la fille pouvait hériter ( Beauvoir , Deux. sexe , t. 1 , 1949 , p. 157).
− Ne pas traîner (à tel endroit). Ne pas rester longtemps quelque part. Blaise: Vous savez bien que je n'y ai pas traîné [ au séminaire ] ... et qu'au bout de six mois, j'avais déjà pris le large ( Mauriac , Asmodée , 1938 , i , 4, p. 36).
− Fam. [Avec ell. de la prép.] Traîner les cafés . Regardez les pauvres, leur dimanche, ce qu'ils en font. Ils traînent les rues, ils bâillent ( Anouilh , Répét. , 1950 , iv , p. 100).
− Traîner avec qqn (péj.). Fréquenter quelqu'un. Quand il vous aura assez compromise, il vous enverra promener. (...) L'année prochaine, on dira de vous: « Elle traîne avec tout le monde » ( A. France , Lys , 1894 , p. 241).
− En partic. Rester en arrière. Des soldats traînent; un coureur cycliste traîne . Dans sa meute, il n'y a pas un chien qui traîne ( Ac. 1835-1935 ).
♦ Faire traîner les choses (en longueur) . Retarder volontairement ou par négligence la solution, l'aboutissement, la réalisation de quelque chose. Synon. traîner les choses ( supra I C 2 a). Elle nous a menacés si on lanternait davantage... si on faisait traîner les choses, d'aller toute seule s'établir à Saligons comme sage-femme ( Céline , Mort à crédit , 1936 , p. 588).
♦ Laisser traîner qqc. (en longueur) . Ne pas s'occuper de, mettre de côté quelque chose. Dès la première génération, l'institution académique (...) laissa tomber la grammaire, traîner le dictionnaire, alla vers des destinées imprévues ( Thibaudet , Réflex. litt. , 1936 , p. 242). Je te l'ai dit souvent, il ne faut pas laisser traîner les comptes éternellement. L'intérêt alourdit les plus petites dettes ( Duhamel , Désert Bièvres , 1937 , p. 80).
♦ Fam. Ça ne traîne pas, ça n'a pas traîné, ça ne traînera pas . C'est vite fait, ça a été vite fait, ce sera vite fait. Il ajouta: − Ah bien! ça ne traîne pas. Ils vous envoient ça [ un mariage ] en quatre mouvements ( Zola , Assommoir , 1877 , p. 437). M'arrachant à son étreinte (...) je dis: − Ah! bien, tout de même!... Ça ne traîne pas avec vous... ( Mirbeau , Journal femme ch. , 1900 , p. 332). Et que ça ne traîne pas! Dépêchez-vous! Fichez-moi le camp, et que ça ne traîne pas, ou je vais vous faire voir de quel bois je me chauffe ( Courteline , Client sér. , Commissaire bon enfant , 1900 , i , p. 157).
b) [Le suj. désigne une maladie] Tarder à guérir. Tant mieux si la maladie traîne. Cela est signe que ce n'est pas très grave ( Flaub. , Corresp. , 1858 , p. 286). Une assez forte grippe, qui comme toujours traîne, traîne et dont à peine enfin je viens à bout ( Gide , Journal , 1917 , p. 626).
c) [Le suj. désigne la voix] Prononcer avec trop de lenteur, moduler trop longuement. Sa voix (...) devenait criarde, traînait sur les dernières syllabes ( Bernanos , Journal curé camp. , 1936 , p. 1149). L'accent normand traînait, soulignant les précautions oratoires ( Drieu La Roch. , Rêv. bourg. , 1937 , p. 10).
a) Agir lentement, prendre tout son temps dans une occupation. Sans traîner dans les détails, je lui ai dit ce qui était nécessaire pour qu'elle devinât les faits et se représentât les sentiments ( Romains , Hommes bonne vol. , 1939 , p. 222).
b) Prononcer en allongeant une articulation. Il disait « vous » en traînant sur la diphtongue ( Duhamel , Terre promise , 1934 , p. 123).
Traîné, traîner , subst. masc., rare. Fait, façon de traîner (quelque chose). Il était las à mort. Il n'y avait qu'à voir son traîné de pied, le poids que le bâton pesait dans sa main ( Giono , Gd troupeau , 1931 , p. 16). Ces syllabes (...) prononcées avec le traîner faubourien ( Gide , Journal , 1930 , p. 985).
Traînotter , verbe intrans., fam. Synon. de traînailler, traînasser . La Bovary traînotte toujours, mais enfin avance. J'espère d'ici à quinze jours avoir fait un grand pas ( Flaub. , Corresp. , 1853 , p. 131).
Prononc. et Orth.: [tʀene], [-εne], (il) traîne [tʀ
εn]. Ac. 1694, 1718: traisner ; dep. 1740: traîner . Étymol. et Hist. A. Verbe trans. 1. ca 1135 « emmener de force quelqu'un » ( Couronnement Louis , éd. Y. Lepage, réd. AB, 1754); 1758 traîner dans la boue (D' Alembert , Lettre à Voltaire , 11 janv. ds Littré ); 1849 traîner à la barre ( Proudhon , Confess. révol. , p. 87); 2. a) 1160-74 « tirer après soi sur le sol » ( Wace , Rou , éd. A. J. Holden, III, 6518); b) 1552 traîner les pieds ( Est. , s.v. reptare ); 1934 id. fig. (L. de Vilmorin , Sainte , p. 75); c) 1690 traîner la jambe ( Fur. ); d) 1739-47 traîner la savatte « courir les rues » ( Caylus ,
Œuvres badines , X, p. 235); 1866 traîner la savate « être misérable », traîner sa savate « se promener » ( Delvau , p. 382); e) 1824 traîner ses guêtres « flâner » ( Carmouche et de Courcy , Les Etrennes à la Halle , pp. 10-11 ds Quem. DDL t. 19); f) 1940 traîner les semelles ( Cocteau , Fin Potomak , p. 117); 1956 traîner la semelle ( Arnoux , Roi , p. 101); 3. 1174-76 « faire lanterner quelqu'un, lui faire attendre la conclusion d'une affaire » ( Guernes de Pont - Sainte - Maxence , St Thomas , éd. E. Walberg, 4525); 1508 « faire durer, se prolonger quelque chose » ( Éloy D' Amerval , Le Livre de la Deablerie , éd. C. F. Ward, p. 132b); 1549 « émettre lentement les sons de la voix » ( Est. ); 4. ca 1200 « emmener avec soi quelque chose qui embarrasse » ( Aiol , éd. J. Normand et G. Raynaud, 744); 5. xiii e s. « entraîner quelque chose » ( De l'ermite qui se desespera ds Nouv. rec. de fabliaux , éd. M. Méon, t. 2, p. 213); 1677 « attirer, séduire » ( Racine , Phèdre , II, 5); 6. 1461 traîner maladie « subir une chose pénible qui dure » (G. Chastellain , Chronique , éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 231); 1580 absol. ( Montaigne , Essais , I, 10, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 40); 1573 « supporter une forme d'existence pénible » ( Garnier , Hippolyte , éd. W. Foerster, 427). B. Verbe intrans. 1. ca 1140 « pendre en frottant le sol » ( Pélerinage Charlemagne , éd. G. Favati, 269); 1694 « pendre en désordre, des cheveux » ( Ac. ); 2. a) 1461 « durer trop longtemps, ne pas finir » (G. Chastellain , op. cit. , t. 3, p. 434); 1876 Et que ça ne traîne pas! (A. Daudet , Jack , t. 2, p. 31); 1877 ça ne traîne pas ( Zola , Assommoir , p. 437); 1902 ça n'a pas traîné ( Id. , Vérité , p. 68); b) ca 1590 langage traînant ( Montaigne , op. cit. , II, 17, p. 639); 1861 « en parlant de la voix, s'arrêter sur une syllabe, un mot » ( Goncourt , Sœur Philom. , p. 21); 3. a) 1508 « agir avec lenteur, s'attarder dans une occupation » ( Éloy D' Ame
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