Ne vous masturbez pas à côté d'un glory hole

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Ne vous masturbez pas à côté d'un glory hole
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Le glory hole limite le champ d'action d'une manière à la fois décomplexée et exaltante.
Quand une femme présente ses fesses contre le trou, la plupart des voyeurs sont incapables de résister.
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Fourrer sa queue dans un trou sans savoir ce qui nous attend de l'autre côté ? L'idée paraît pour le moins hasardeuse aux non-initiés. Et pourtant, ce sont précisément le fait de réduire totalement l'acte sexuel à l'essentiel, soit la satisfaction du désir, ainsi que l'anonymat qui font tout l'attrait du glory hole. Petit guide du « trou de la gloire ».
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En utilisant un glory hole, pas de discussion ni confession. L'éducation de la plupart des gens leur a inculqué de considérer autrui comme une personne à part entière, comme un être avec un passé et une vie intérieure, comme la somme d'expériences et de savoirs, d'humour et de vulnérabilité, et c'est cet ensemble du caractère et de l'apparence qui permettent de jauger l'autre. Tout ceci est mis de côté du fait de la vue et de la communication limitées inhérentes au glory hole. La dépersonnalisation portée à son paroxysme. Torride.
Comme pour toutes les rencontres axées sur le sexe, le glory hole permet de s'engouffrer à travers une brèche pour échapper au train-train quotidien. Il y a peu de maladresses possibles, peu de marge pour des questionnements susceptibles d'ébranler sa certitude à base de « et ça, je peux ? » ou pour les sentiments honteux : le glory hole limite le champ d'action d'une manière à la fois décomplexée et exaltante.
L'un est réduit à sa queue, le ou la partenaire de l'autre côté à sa fonction de « trayeuse ». À moins qu'il ou elle n'ait envie de recevoir également des faveurs : certain.es n'hésitent pas à coller leur derrière contre l'orifice. Un glory hole est synonyme d'une simplicité comme on en trouve rarement ailleurs.
Autre attrait : l'anonymat ou la certitude d'avoir affaire à de parfait.es inconnu.es. Ce sont surtout les femmes qui avancent cet argument : pouvoir faire gicler les queues de plusieurs inconnus (en présence du partenaire) ou recevoir leur sperme. « Nous étions dans une pièce munie de huit glory holes, avec un membre inséré dans chacun (pour deux tournées). Et ils ont tous éjaculé copieusement », raconte le couple JOYclub EvaDidi pour en décrire le facteur bukkake. Pour cette raison, il est préférable de se rendre dans un établissement avec des douches à disposition.
Autre argument en faveur du glory hole : ne pas voir la personne de l'autre côté stimule les fantasmes. La femme du couple PaarLysander1x2 dépeint son expérience ainsi : « Mon partenaire se charge souvent de la prise de contact sur JOYclub et sait à peu près qui sera présent. Il éveille mon appétit en m'exposant par le menu les formes et tailles de leurs bites ou en évoquant la belle plume de ces messieurs. Ça permet de nourrir la machine de mes fantasmes au préalable. »
La variante officielle est disponible dans les cinémas pornos, les sexshops, les clubs échangistes ou certaines boîtes libertines. Faites attention à l'hygiène des lieux. Le couple JOYclub Sonnenstern77 veille toujours à apporter du désinfectant pour les mains. Si c'est l'attrait de l'interdit qui t'intéresse (et que tu es moins regardant.e sur l'hygiène), tu trouveras peut-être ton trou dans les toilettes publiques de certaines gares, universités ou parkings. On peut d'ailleurs se servir de glory holes dans le cadre d'ébats en public dans un parking.
Les pratiques possibles sont multiples. Les glory holes sont avant tout connus pour être utilisés pour la fellation ou la masturbation, principalement dans les cinémas pornos ou clubs échangistes. Une pratique courante pour les couples est que monsieur soit présent dans la cabine et que madame lui fasse une gâterie ou se fasse prendre par lui tandis qu'elle s'occupe d'une autre queue.
Footjob, anulingus et pénétration sont également au menu des plaisirs. Les glory holes ne sont pas forcément des ouvertures à hauteur de hanche dans une cloison. Outre cette variante standard, une autre solution plus large, où la personne glisse tout le bas de son corps à travers une ouverture, gagne en popularité. Comme tout le bas du corps est à disposition, la probabilité d'avoir des rapports par pénétration est beaucoup plus forte. Pour cette variante, c'est le plus souvent une femme qui présente son corps.
Avec deux cabines côte à côte, il est possible d'utiliser le glory hole pour des pratiques échangistes : l'homme et la femme interagissent à tour de rôle avec le couple de l'autre côté.
Témoignage d'une adepte du glory hole
La femme du couple PaarLysander1x2 :
« J'aime quand il y a deux cabines avec deux cloisons différentes. Une paroi avec des trous pour la queue et un autre trou avec un orifice plus large où je peux présenter mes fesses. S'il y a des mouchoirs et du désinfectant, c'est super. Je préfère aussi qu'il y ait un bon éclairage, je veux pouvoir distinguer quelque chose. Un tabouret amovible est aussi indispensable, pour que je puisse me positionner comme je veux.
J'aime astiquer des queues et j'adore quand elles durcissent et éjaculent. Ça m'excite. De préférence pas seulement sur mes mains, j'aime aussi recevoir plein de sperme sur ma poitrine. Mais je n'avale jamais.
Si la bite est particulière, très raide, dure, grosse, volumineuse, je ne la laisse pas m'échapper et j'aime la prendre dans mon vagin ou anus. Dans l'idéal, je suce mon mec en même temps.
Dans le glory hole, c'est moi la « souveraine » qui prend des queues. J'offre mon corps et mon désir et je procure un bon moment et de l'énergie sexuelle et passionnelle.
Mon partenaire joue toujours le rôle de protecteur, si quelqu'un a peu trop de testostérone. Sans lui, je n'oserais pas entrer dans la cabine. Il aide à l'organisation, filtre les mecs trop testostéronés au préalable, mets des mouchoirs et des capotes à disposition et me tends sa queue.
Ce que je trouve dommage, c'est que les femmes doivent payer l'entrée du cinéma porno alors qu'elles font souvent rentrer de l'argent dans la caisse. »
Est-il nécessaire de mentionner la mauvaise hygiène ? Bien. Autre critère négatif souvent cité : une pilosité pubienne luxuriante. Lorsque le corps est réduit visuellement aux seules parties génitales, la pilosité pubienne est beaucoup plus apparente.
Pour les accidents comme pour les glory holes, les badauds et voyeurs sont irritants et gênent l'action. Sonnenstern77 commente à ce sujet : « Nous constatons régulièrement que beaucoup sont là seulement pour regarder et bloquent de ce fait la cabine. Ou bien certains tentent des attouchements à travers les ouvertures. » Le couple JOYclub sexypaar69001 a la solution : « Quand une femme présente ses fesses contre le trou, la plupart des voyeurs sont incapables de résister et passent à l'action. »
Pire encore : les personnes qui prennent des photos ou filment sans la permission de la femme. Les glory holes ne sont pas un peep show. Il est tout aussi malvenu de se masturber en regardant. La plupart des femmes veulent mettre la main à la pâte, pourquoi leur enlever cette opportunité ?
L'interdit absolu avec un glory hole : avoir des rapports non protégés ou avaler le sperme. Toutes ces consignes sont incontournables dans les établissements susmentionnés. En revanche, dans le cas de trous officieux, les risques encourus sont ceux qu'on peut attendre d'une pratique clandestine et illicite. Certes, on y trouve ce que l'on cherche. Mais pourquoi prendre le risque ? La vie est trop belle pour ça. Surtout quand on s'accorde quelques instants intenses centrés sur l'essentiel de la situation. Glory hole-léluia !
Sans lendemain, anonyme, furtif : l'histoire du glory hole trouve ses racines dans l'Égypte antique. Des représentations artistiques confirment que la pratique culturelle du glory hole avait également cours en Grèce antique. En parallèle, ce fourre-tout du plaisir s'est aussi popularisé en Asie.
Au 16ème siècle, les glory holes se multiplient à nouveau sur le territoire européen dans les ruelles étroites, les bordels et les toilettes. Contrairement aux glory holes du 19ème et du 20ème siècle, la motivation principale n'était pas les rencontres homosexuelles clandestines : prendre son pied vite fait, de manière anonyme et en toute facilité était l'intérêt premier.
Certaines sources montrent que les glory holes étaient considérés comme un plaisir totalement inoffensif au début des temps modernes. L'expansion de l'Empire Britannique fait qu'on en trouva bientôt également en Inde, en Australie et au Canada.
C'est au 19ème siècle que le lien entre glory holes et homosexualité s'est consolidé. Les rencontres incognito permettaient notamment de prévenir les risques de chantage, à une époque où l'homosexualité était passible de poursuites pénales, ce qui était encore le cas aux États-Unis jusqu'en 1962 et en France jusqu'en 1971. On pouvait trouver ces trous non seulement dans des toilettes et des clubs qui s'y prêtaient, mais aussi par exemple dans des bibliothèques. Qui aurait pensé lire le mot « bibliothèque » dans cet article ?
Dans les années 60, les glory holes ont envahi les saunas américains. Beaucoup d'entre eux étaient devenus des points de rencontre pour la communauté gay. L'épidémie de SIDA des années 80 a mis fin à la pratique. Ainsi, la ville New York a ordonné la fermeture des saunas gays en 1985.
Avant cette date, les glory holes avaient fait leur retour dans les pratiques hétérosexuelles. L'urgence qui avait poussé des hommes à peine un siècle plus tôt à entretenir des contacts sexuels via des trous dans les murs a laissé la place au désir inoffensif d'un anonymat excitant.
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A l’origine, le glory hole est né des discrètes perforations faites dans le but d’espionner un ou une inconnue pour assouvir des désirs voyeuristes. Celles-ci ont été progressivement agrandies jusqu’à atteindre une taille suffisamment importante afin d’y faire passer un pénis. De ce fait, le trou autorise des actes sexuels entre les protagonistes situés de chaque côté d’une paroi.
Le glory hole est donc un trou dans une cloison fine, généralement en bois, le plus souvent circulaire et de 5 à 10 centimètres de diamètre. Il peut arriver qu’ils soient bien plus grand, ce qui offre un meilleur confort mais nuit considérablement à l’anonymat. Par extension, glory hole désigne également la cabine ou le lieu où se trouve la cloison perforée.
On en trouve différents types selon l’endroit où on les trouve. Habituellement, le glory hole est dit « sauvage » car il s’agit d’une dégradation effectuée par les utilisateurs de lieux permettant l’isolement. Il est creusé par abrasion dans des endroits qui ne sont pas prévus à l’origine pour cela (toilettes, cabines pour changer de vêtements, douches publiques compartimentées, etc.).
Des glory holes existent dans des établissements réservés aux adultes (sex-shop, cabines de visionnage de films X, clubs échangistes, etc.). Là encore, il peuvent être « sauvages », mais aussi faits délibérément pour satisfaire une demande de la clientèle. Dans ce cas, ils sont réalisés avec un trépan pour obtenir un trou « propre ». Les bords sont correctement poncés pour éviter les débris. Ils peuvent aussi être protégés par des bouches en plastique (utilisées normalement pour des systèmes de ventilation) ou des passes-câbles pour bureaux.
Le glory hole répond à la perfection au fantasme du rapport sexuel sans lendemain avec un inconnu. Certains assimilent ce fantasme à celui du confessionnal dans la culture religieuse catholique.
Dans certains clubs échangistes, les parois munies d’un glory hole ne séparent pas des cabines fermées, sont librement accessibles et plus destinées à des jeux fantaisistes entre personnes qui ont déjà fait connaissance. Ce n’est cependant pas ce qui est majoritairement recherché puisque l’anonymat total entre les partenaires est une des composantes principales attendues.
Dans un contexte de glory hole, nous ne savons rien de l’autre. Nous ne connaissons pas son origine, sa personnalité, son niveau social, etc. La motivation principale est d’un côté d’obtenir un orgasme provoqué par une personne totalement inconnue. De l’autre, c’est une volonté altruiste de donner du plaisir sexuel à un ou plusieurs hommes de manière anonyme.
En tant que partenaire procurant du plaisir, la pratique n’est pas totalement désintéressée. Elle peut être source de satisfaction sexuelle physique si il y a masturbation pendant l’acte ou pénétration par le partenaire. Le glory hole est toutefois d’abord vécu comme vecteur d’excitation. Cela peut être par l’euphorie créée par le mystère, par le fait que l’homme est réduit à l’état d’objet sexuel, par l’émotion ressentie en manipulant le pénis d’un inconnu, par la jouissance par procuration, etc.
Le glory hole peut ainsi mener à des jeux sexuels à forte dimension psychologique. Il peut y avoir un désir sadique de masturber l’autre très lentement, apparentant la stimulation à un massage, demander à l’autre de se retenir de jouir en faisant tout pour qu’il n’y arrive pas, faire une compétition à deux en essayant de faire jouir ses partenaires plus vite que l’autre, etc.
Le fait d’être physiquement protégé par une cloison offre aussi un certain avantage pour les personnes qui fantasment sur le bukkake (pratique consistant à se faire éjaculer dessus par de nombreux hommes).
Le glory hole permet ainsi d’accéder à une variante avec des inconnus en évitant les risques de violences physiques.
La pratique de glory hole a été fortement popularisée auprès d’un public hétérosexuel grâce à de nombreux sites pornographiques dont c’est le thème principal. On peut à ce propos mentionner les plus connus comme Gloryhole Swallow, Gloryhole Hustlers ou Glory Hole Secrets.
Ces sites proposent tous des vidéos avec des caractéristiques similaires. Il s’agit d’une fille (parfois deux) généralement de type girl next door qui prodigue à un ou plusieurs hommes une fellation jusqu’à éjaculation. La jeune femme est habituellement présentée par une interview avant la séquence proprement dite. Elle peut parfois proposer qu’il y ait pénétration avec un de ses partenaires.
Il n’y a pas de code strict à respecter. Néanmoins, il y a certaines conventions et habitudes bonnes à savoir pour pratiquer le glory hole dans de meilleures conditions.
Mettre son pénis dans un trou sans connaitre les réactions possibles et motivations réelles de la personne qui se trouve de l’autre côté n’est pas sans risque. Celle qui souhaite faire une masturbation, une fellation ou se faire pénétrer peut faire un signe reconnaissable d’acceptation. Il consiste à passer un ou plusieurs doigts dans le trou, repliés vers soi, en tapotant la paroi. Il convient ensuite de patienter pour voir si l’inconnu souhaite répondre positivement à l’offre en présentant son pénis par le glory hole.
En règle générale, la pratique du glory hole est unilatérale. C’est à dire que si vous pratiquez par exemple une masturbation ou une fellation, vous ne devez pas vous attendre à ce que votre partenaire fasse de même.
Un autre signal, particulièrement apprécié, consiste à toquer deux-trois fois contre la cloison pour alerter l’autre que l’éjaculation est imminente. Ce n’est pas parce qu’un ou une inconnue vous prodigue une fellation ou se fait pénétrer, qu’il ou elle souhaite subir une éjaculation inopinée.
Il est communément admis que la personne qui a joui doit quitter les lieux en premier et rapidement. Ceci est d’une part pour respecter l’anonymat en vigueur, d’autre part pour laisser éventuellement la place à un remplaçant. Enfin, vous devez laisser l’espace utilisé aussi propre que possible et sans détritus (mouchoirs, préservatifs, etc.) qui seront à mettre dans une poubelle ou à emporter avec vous.
Il faut avoir conscience que rien ne permet de s’assurer que votre partenaire va adopter un comportement respectueux et se conformer à ces codes même si vous en avez fait la demande au préalable. Vous devez donc agir en conséquence et en prenant les précautions nécessaires notamment au niveau des IST.
Il est difficile de trouver une liste de glory holes à jour. Les versions « sauvages » sont créées régulièrement et disparaissent rapidement du fait qu’elles soient assimilés à des dégradations matérielles et donc réparées. Les glory holes qui perdurent dans le temps sont généralement situés dans des endroits peu ou pas entretenus. Ceci implique que les lieux sont plus ou moins laissés à l’abandon, avec des conditions hygiéniques déplorables et des fréquentations peu recommandables.
En outre, les « bonnes adresses » sont rarement partagées de manière à conserver les glory holes privilégiés relativement secrets. Le but premier est d’éviter une trop grande popularité et une forte affluence d’hommes qui pourrait décourager et intimider les pratiquantes féminines. L’autre raison est de ne pas trop porter l’attention du voisinage ou des pouvoirs publics qui pourraient voir d’un très mauvais œil des rassemblements de population non désirée.
Selon vos déplacements ou balades, vous pouvez visiter des endroits qui vous semblent appropriés. Vous y trouverez parfois des glory holes. Avec de l’habitude, il devient facile de les identifier (disposition, position excentrée, hommes ayant l’air d’attendre autour sans but précis).
Des adresses peuvent toutefois être obtenues par le biais de forums sur simple demande. Certain(e)s habitué(e)s, peuvent à cette occasion communiquer leurs trouvailles. C’est aussi le cas de routiers ou commerciaux qui se déplacent énormément et sont amenés à utiliser des toilettes ou douches publiques au gré de leurs itinéraires.
Toujours en utilisant des forums ou des sites de rencontres spécialisés, des rendez-vous peuvent être pris entre deux personnes ou plus. Cela évite ainsi d’attendre de longues heures qu’un partenaire éventuel se présente et risquer de rentrer bredouille. Malgré cela, pour certain(e)s, cette attente avec l’incertitude qu’elle mène à la rencontre de l’inconnu tant attendu fait partie du jeu et de l’excitation.
La date et l’heure sont, la plupart du temps, discutés en privé par messagerie instantanée ou téléphone. Il peut arriver que ce ne soit pas le cas pour avoir l’opportunité d’attirer d’autres partic
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