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Publié le
04/11/2017 à 21:00 , mis à jour le

28/06/2019 à 11:19








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Mélissa aime regarder des films porno mettant en scène des femmes mais elle ne se sent pas lesbienne. Photo d'illustration.
"Je me masturbe régulièrement depuis l'adolescence. Lorsque l'accès au porno a été facilité par l'avènement d'internet, j'ai pris l'habitude de regarder des vidéos de femmes qui se caressent en solitaire. J'ai essayé la première fois par hasard et j'ai pris beaucoup de plaisir. Je cherchais à voir à l'écran ce que j'étais moi-même en train de faire. Non pas pour me déculpabiliser mais parce que je trouvais ce mimétisme excitant. 

J'adoptais le rythme de l'actrice et je reproduisais ses gestes, un peu comme si elle me guidait et m'indiquait la voie, avec les surprises que cela implique. J'aimais regarder son sexe comme si je regardais le mien. Je me sentais sur la même longueur d'onde qu'elle. C'est l'effet miroir qui me plaisait et que je retrouve désormais à travers les films pornos lesbiens . 

Depuis environ trois ans, lorsque je me masturbe , je reviens toujours à cette catégorie de vidéos avec une variante: maintenant je regarde deux actrices ensemble. Je m'imagine à la place de celle qui se fait lentement déshabiller, caresser les seins puis le sexe. Dans mes fantasmes , j'aime me sentir soumise à une femme , être son objet d'un soir. 

Je me projette toujours comme étant celle qui se fait caresser, jamais celle qui donne. Je me laisse aller, je me touche en imaginant que quelqu'un d'autre le fait pour moi, que ma main appartient à une inconnue, les caresses sont directes, elles sont celles que j'attends et qui me procurent du plaisir. Pour moi, c'est comme si cette femme à l'écran me connaissait parfaitement. Il y a cette idée qu'entre femmes, on se comprend, même si j'ai conscience qu'avoir le même corps ne signifie pas que l'on fonctionne pareil. 

Je pourrais aussi imaginer qu'un homme me touche en regardant un porno de scènes hétéros-normées. J'ai d'ailleurs essayé. Cela n'a pas marché. Les pénis à l'écran ne me font pas vraiment d'effet. J'ai compris que mon excitation était en grande partie visuelle. Si j'aime imaginer qu'une femme me touche, j'ai besoin d'en avoir la preuve, de voir son corps nu à elle, en même temps que le corps de sa partenaire. Cela alimente mon imagination et permet de m'identifier parfaitement comme étant la femme qui jouit sous les caresses d'une autre. 

J'ai beaucoup douté de moi et de mon orientation sexuelle , notamment parce que mes amies -du moins celles qui se confient- apprécient les pornos classiques. Elles sont excitées par les hommes nus, les pénis en érection. C'est ce qu'elles recherchent à l'écran. Quand nous en parlons, je reste muette. Je n'ai jamais osé dévoiler mes préférences. 

Longtemps, je me suis demandé si mes habitudes en matière de films X ne signifiaient pas que j'étais une lesbienne qui s'ignore. Pendant quelques mois, l'idée m'a obsédée, notamment parce que j'étais célibataire. J'ai toujours pris du plaisir avec les hommes, mais étant seule, j'étais censée être en manque de leurs corps à eux. Pourtant, je continuais de visionner des films lesbiens. 

C'est grâce à quelques rencontres d'un soir puis celle de mon partenaire actuel, Victor, avec qui je suis depuis plus d'un an, que j'ai su que j'étais hétéro, parce que j'ai tout de suite pris du plaisir quand nous avons fait l'amour. Mes doutes se sont envolés. Il y a d'un côté ce que je vis, de l'autre ce que je fantasme. 

Les pénis ne m'attirent pas à l'écran, pas plus que les scènes de pénétration et les rapports avec un homme: c'est sans doute parce que je les vis dans le réel. Je me sentirais avec deux mains gauches face à une fille. Je ne saurais pas y faire. Quand j'ai compris que l'on pouvait prendre du plaisir dans deux mondes différents, de deux façons différentes, je me suis posé nettement moins de questions. 

Aujourd'hui, je distingue complètement ma vie sexuelle avec Victor de mes moments intimes de visionnage. J'adore détailler son corps nu et je prends énormément de plaisir avec lui. Nos rapports peuvent être doux ou parfois brutaux, tout me va, on change de ton et j'adore ça. Lorsque nous faisons l'amour, je ne ressens aucun manque, je ne pense pas aux relations lesbiennes. De la même façon, lorsque je regarde un porno lesbien, je ne pense pas à Victor. 

Récemment, une amie m'a parlé d'une ses collègues qui avaient tenté l'expérience avec une fille. De fil en aiguille, le sujet des films pornos lesbiens est venu sur la table. J'ai été plutôt soulagée d'entendre son point de vue. Elle m'a confié en visionner parfois. Elle trouve ça beau et très excitant. Pour elle, c'est dans ce genre de rapport que le mot 'érotisme' prend tout son sens. 

Ce qui nous étonnait toutes les deux, c'est cette impression que les mecs hétéros ne sont pas attirés par les rapports gay à l'écran, comme si ça allait les bousculer dans leur masculinité. Je dirais qu'un homme a peur de ne plus se sentir homme, tandis qu'à l'inverse, une femme qui regarde un porno lesbien se sent d'autant plus femme. 

Je n'en ai jamais parlé à Victor. Au départ, je me disais que j'allais lui dire, que ça pourrait même l'exciter de partager ce genre de vidéos avec moi, parce qu'il nous arrive de regarder des pornos en couple. Un jour, alors que nous cherchions un film, j'ai proposé innocemment: 'Des lesbiennes?', il a répondu 'bof'. Il a dû penser que j'émettais l'idée en étant soucieuse de son plaisir , sans imaginer que c'était ce que je voulais, moi. 

Néanmoins, il est ouvert et très attentif. Mais une part de moi a peur qu'il s'inquiète, qu'il imagine qu'il n'est pas assez 'bon' pour moi car je prends du plaisir en regardant des femmes faire l'amour. Je ne voudrais pas qu'il pense que je ne suis pas satisfaite de notre vie sexuelle. Si lui me disait demain qu'il veut regarder un gang bang, j'aurais beau faire la différence entre l'imaginaire et la réalité, je m'interrogerais peut-être. Comme si nos fantasmes en disaient long sur nous alors qu'ils ne sont pas le reflet de nos désirs réels ou de nos frustrations. 

Je ne crois pas que voir un pénis à l'écran l'excite plus que ça, mais il doit rechercher à travers les rapports hétéros un sentiment d'identification. Le compromis que nous avons et qui demeure tacite, c'est de regarder des plans à trois, avec deux filles et un garçon. Ainsi, nous trouvons tous les deux notre compte sans nous l'avouer ouvertement. Je ne me dis même pas qu'il me faudrait assumer devant lui ma préférence, l'essentiel est d'être au clair avec moi: c'est mon jardin secret, ma source de plaisir, et c'est très bien comme ça. Si la vie sexuelle se joue à deux, elle se joue aussi en solo." 


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Elles ont la quarantaine. Brune, blonde, féminine, garçonne, chef d’entreprise, employée… Aucune ne se ressemble. Leur point commun: elles ont changé d’orientation sexuelle après des années passées avec un homme et, pour cer­taines, ont construit une famille.
«Une telle évolution traduit une plus grande facilité à dire et à avoir des expériences homosexuelles. Et s’inscrit dans un mouvement plus global qui se caractérise, chez les femmes, par une dissociation de plus en plus marquée entre les enjeux sexuels, les enjeux affectifs et procréatifs», explique Nathalie Bajos, sociologue, démographe, chercheur à l’Inserm et co-auteur du rapport. Une autre manière de dire que «les femmes n’ont plus besoin d’un homme pour vivre leur vie de femme», comme le souligne Eli Flory, qui vient de publier «Ces femmes qui aiment les femmes» (L’Archipel). L’évolution des mentalités joue aussi. La majorité des Français considère que l’homosexualité est une «sexualité comme les autres». Le coming out d’Amélie Mauresmo ou les pubs Dior magnifiant les lesbiennes comptent également. «Il ne faut pas négliger cette tendance un peu glamour, un peu esthète du lesbianisme, symbole de liberté», rappelle Eli Flory. La majorité des femmes qui ont franchi le cap se révèlent souvent bisexuelles.
Pour Eli Flory – qui a récolté près de cent témoignages avant de dresser les différents profils –, il y a celles qui ne veulent rien «voir» à cause d’une «lesbophobie intériorisée» (pression sociale, familiale…), celles qui ont toujours su mais qui n’arrivent pas à se définir hétéro ou homo, et celles qui le découvrent subitement. Les unes ne basculeront jamais (elles tiennent à leur confort, à leur construction familiale, elles restent amoureuses de leur mari, etc.), les autres sauteront le pas.
Et, pour ces dernières, la rencontre sera amoureuse avant d’être sexuelle. «Je suis homo avec un comportement social classé hétéro, je ne me sens ni lesbienne ni homo, revendique une internaute. C’est ma sexualité qui est homosexuelle, pas moi. J’aime des personnes, pas un sexe. Mon identité n’est pas définie par ma sexualité!» Pour Eli Flory, «ces lesbiennes sont des hétéros qui aiment les femmes. La ligne de partage est dans le sentiment. Pas dans le sexe.»
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Par
Marion Chatelin
le 01/12/2018


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"Je veux que ma main droite fasse vibrer ton corps - instrument sans défaut - que tout l'art de l'amour inspiré de Sapho exalte cette chair sensible intime et moite." Avec le poème Si tu viens , publié au tout début du XXe siècle, la romancière Lucie Delarus-Mardrus décrivait avec émotion - et passion - le sexe entre femmes. Une véritable ode écrite par cette autrice, lesbienne, mariée à un homme, qui collectionnait les amantes. "Mais quand le difficile et terrible plaisir te cambrera, livrée, éperdument ouverte, puissé-je retenir l’élan fou du désir qui crispera mes doigts contre ton col inerte !" , conclut-elle, dans une envolée lyrique décrivant l’orgasme.
Un siècle plus tard, ce texte résonne toujours. Mi-septembre dernier, un article dans le magazine féminin Elle , titrait ainsi : « Jouis comme une lesbienne ! » . La sexualité entre femmes y est dépeinte comme le Saint-Graal, "une source de plaisirs inouïs". Et les hétéros « feraient bien de s'en s’inspirer ».
"Hommes et femmes, nous avons les mêmes mains, mais il semble que les lesbiennes soient maîtresses en l'art et la manière" , écrit le magazine. 
À en croire la journaliste, « entre femmes, ça a l’air d’être carrément mieux » , « plus varié » , et surtout « plus maîtrisé » . Rien que ça. Le pénis ne serait jamais « l’objet star » du rapport sexuel, mais simplement jeté aux oubliettes. Bref, la sexualité lesbienne serait le monde rêvé par les femmes hétérosexuelles. La lumière au bout du tunnel, l’idéal vers lequel tout le monde devrait tendre (oui oui). 
Des propos corroborés notamment par par une étude américaine publiée en 2017, selon laquelle les femmes lesbiennes auraient bien plus d'orgasmes que les femmes hétérosexuelles. Intitulée "Différences dans la fréquence de l'orgasme chez les gay, lesbiennes, bisexuel.le.s et hétérosexuel.le.s" , l'étude de l'organisme américain de recherche en sexologie, Kinsey Institute, est basée sur un échantillon de 53.000 personnes.
Au total, 86% des femmes homosexuelles expliquent atteindre l'orgasme lors de leurs rapports. Contre 65% pour les femmes hétérosexuelles. La différence est de taille. Et interroge. Car du côté des hommes hétérosexuels et homosexuels, pas de fossé. Ils atteignent respectivement l'orgasme dans 95% et 89% des cas. Comment expliquer alors un tel écart entre femmes ?
Selon les auteurs de l'étude, les femmes ont plus de chances d'avoir un orgasme si leur dernière relation sexuelle comportait "d'intenses baisers, des stimulations génitales manuelles et/ou du sexe oral en plus de la pénétration vaginale" . Les scientifiques dressent é
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