Un patron baise son employée

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Un patron baise son employée
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Vivre pour le week-end peut-être le signe d'un burn-out
Comment arriver avec juste ce qu’il faut d’avance à un entretien
McDonald's limoge son directeur général Steve Easterbrook, parce qu'il était en couple avec un(e) subordonné(e). Une telle décision en France serait-elle envisageable?
VIE DE BUREAU - Vous êtes en couple avec votre subordonné(e), ou bien avec votre patron, et vous vous demandez peut-être si vous allez être licencié à cause de cela, comme l’a été le directeur général de McDonald’s aux États-Unis dimanche 3 novembre.
La chaîne de fast-food a en effet produit un communiqué dans lequel elle précise que ce directeur, Steve Easterbrook, aurait commis “une erreur de jugement” en engageant récemment une “liaison consentie” avec un ou une salarié(e).
L’entreprise aux 38.000 restaurants l’avait écrit noir sur blanc dans son règlement intérieur: toute relation amoureuse entre personnes travaillant chez McDonald’s est interdite. Oui, c’est écrit ainsi, “interdite”.
En France, une telle interdiction est-elle possible? Et surtout, pourrait-elle entraîner un licenciement?
Il faut savoir qu’en France, 14% des couples se sont formés au travail, selon une enquête de l’Ifop publiée en juin 2018. 26% des salariés ont déjà envisagé d’avoir une relation amoureuse au travail, d’après une autre enquête menée par le cabinet de recrutement Michael Page en novembre 2018. Parmi eux, 62% ont déjà franchi le pas et 38% sont actuellement en couple avec une personne rencontrée au travail.
L’avocat spécialisé en droit du travail Éric Rocheblave est catégorique: “En France, l’amour est une liberté individuelle, protégée par le droit du travail, via son article 1121-1. Il s’inscrit dans le cadre de la protection de la vie privée. Les salariés ont le droit de s’aimer entre eux, on a le droit d’aimer son supérieur hiérarchique et l’employeur ne peut porter atteinte à cette liberté individuelle.”
“Un cadre ne peut être licencié parce qu’il a une relation amoureuse consentie avec un ou une secrétaire, continue l’avocat. La jurisprudence est claire, une relation amoureuse ne cause pas un trouble dans l’entreprise. Ça ne peut être un motif de licenciement ou de sanction disciplinaire”.
Cependant, si la relation crée un trouble objectif à l’entreprise, l’employeur doit faire la démonstration du lien entre la relation amoureuse et le trouble subi par l’entreprise. Si le trouble est avéré, alors le couple, ou bien l’un des membres du couple, peut être soumis à des sanctions.
Dans le cas de McDonald’s, c’est le règlement intérieur qui a fait force de loi. Et Steve Easterbrook n’a pas contesté son licenciement, pour le moment. En France, si une situation similaire se produisait, et que l’employé contestait son licenciement devant un tribunal, il serait gagnant car “les règlements intérieurs doivent se conformer en tous points au droit du travail et aux libertés individuelles”, précise l’avocat.
“En France, cela peut arriver que des entreprises demandent à ce que les membres de couples nouvellement formés ne travaillent pas dans le même service”, rappelle Cécile Vaesen, experte sur les questions de ressources humaines et de qualité de vie au travail. “Mais nous ne sommes plus au 19e siècle, je ne vois pas comment on pourrait l’interdire aujourd’hui.”
Quoi qu’il en soit, aux États-Unis, la liste des PDG virés pour relation amoureuse consentie s’allonge. En 2018, ce sont les patrons du fabricant de microprocesseurs Intel, Brian Krzanich, et du fabricant de vêtements de yoga branchés Lululemon, Laurent Potdevin, qui avaient quitté leur entreprise respective pour des liaisons avec des salariées. En 2016, Darren Huston, le PDG du site d’e-commerce Priceline, avait dû démissionner pour des raisons similaires. Idem en 2012 pour Brian Dunn, le PDG du groupe de grande distribution BestBuy.
“Ces affaires américaines s’inscrivent dans une dynamique globale, continue la spécialiste Cécile Vaesen, où les grandes entreprises ont peur du virage que pourraient prendre ces liaisons consenties et des procédures qui pourraient en découler et de l’impact réputationnel. C’est une mesure préventive dictée par des juristes précautionneux.”
“Les grandes entreprises, précise-t-elle, établissent des cartographies de risques et les procédures liées au mouvement #metoo sont en tête de liste depuis un certain temps.”
“Ce type de décision fait fuir les gens”, déplore Alexia de Bernardy , créatrice de We box , un programme qui accompagne les entreprises vers plus de flexibilité. “Nous sommes dans une ère où l’on souhaite faire entrer l’émotion dans l’entreprise. Les grandes institutions économiques ont fini par comprendre que cela augmentait la productivité. Il s’agit d’une lame de fond qui est en train de transformer culturellement toutes les sociétés. Et là, avec ce que propose McDonald’s, c’est comme un retour en arrière. Où est la valorisation de l’intelligence émotionnelle ou bien des neurosciences, si l’on licencie quelqu’un pour une relation amoureuse consentie?”
En France, il semble que le droit du travail l’emporte encore en matière de vie privée. Pour le moment en tout cas.
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Deux-Sèvres






Le patron s’exhibait devant son employée





Le patron s’exhibait devant son employée




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Tribunal correctionnel


Deux-Sèvres



Pendant des mois, elle s’est tue. Gardant pour elle les humiliations et son mal-être. Mais en ce 24 novembre 2017, la coupe est pleine. Depuis près de 4 ans, cette comptable de 59 ans, employée à mi-temps dans une entreprise familiale à Niort, vit un véritable cauchemar au travail. Tout bascule le 1er décembre 2013. Ce jour-là, son patron se présente devant elle, braguette ouverte. « Au début, elle croit à un accident, mais ça persiste. De braguette ouverte sans sous-vêtements, on passe au sexe en érection, puis à la masturbation en permanence en présence de la victime », relate Me Nathalie Marret, avocate de la plaignante. Poursuivi pour exhibition sexuelle et pour harcèlement sexuel, le chef d’entreprise a reconnu les faits qui lui sont reprochés. En 2009, l’homme de 38 ans avait repris les rênes de l’entreprise familiale. « La victime travaille pour la société depuis 21 ans et connaît son patron depuis tout jeune. Elle ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait », ajoute Me Nathalie Marret. Des excuses et des regrets Interrogé par le président Gérald Faucou, le mis en cause a manifesté des regrets quant à son comportement et évoqué des problèmes personnels. « Ce ne sont pas des gestes dignes d’un homme et d’un chef d’entreprise. Durant cette période, on vivait des moments difficiles. Mon beau-père venait de se suicider, je travaillais beaucoup trop… » Des explications qui ont fait bondir l’avocate de la partie civile : « Cela a commencé bien avant le suicide du beau-père. L’exhibition n’a pas moins d’impact qu’une agression physique. Les excuses n’effaceront pas l’humiliation et les troubles psychologique s ». Pour ces faits, le procureur Pierre Martello a requis 8 mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve de 2 ans, une obligation de soins. Bien que la défense ait insisté sur « la prise de conscience » du prévenu, le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. Le prévenu devra également verser 2.500 € de dommages et intérêts et 2.500 € à la plaignante.



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Publié le

29/06/2018 à 07:55
| Mis à jour le

29/06/2018 à 07:55



Depuis 2009, le mis en cause dirige l’entreprise familiale dans laquelle la victime travaille depuis 21 ans.

© Photo NR

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