Un instant à s'en souvenir

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Suite au décès d’un proche, on a peur de voir son souvenir disparaître à jamais. Son visage, le son de sa voix, son odeur, son sourire… Lorsque la mémoire commence à s’effacer, la douleur de la perte est d’autant plus forte. Pour apporter un peu de réconfort à une personne en deuil, voici quinze citations sur la puissance du souvenir des défunts dans la mémoire des vivants .
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Un instant ou la nostalgie proustienne des souvenirs



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Entremêlant avec tendresse et poésie, les souvenirs d’enfance de sa comédienne Hélène Patarot, une « boat people » arrivée en France à l’âge de trois ans, et ceux du célèbre écrivain d’A la recherche du temps perdu, Jean Bellorini invite à un voyage mémoriel entre fantasme et réalité. Un moment hors du temps et de l’espace d’une rare intensité aux saveurs du passé, au parfum d’antan.
Dans une sorte d’entrepôt gigantesque où les chaises s’entassent comme autant de souvenirs d’un temps depuis longtemps révolu, une dame asiatique d’une soixantaine d’années ( Hélène Patarot ) attend apathique sur une chaise, à peine bercée par les harmonieuses notes de musique jouées en direct par Jérémy Perret . Dans une sorte de cabane, de refuge, perché au-dessus de la scène, un jeune homme ( Camille de La Guillonnière) rêve et évoque les souvenirs de sa grand-mère, tout juste disparue.
S’emparant de la langue déliée, riche, foisonnante de Marcel Proust , les deux comédiens plongent à corps perdu dans leur mémoire en quête de ces instants si doux, si douloureux qui ont construit leur identité. Avec virtuosité, les mots, les histoires se mêlent, se suivent, se rattrapent et se répondent. Sans trahir l’œuvre littéraire monumentale de l’écrivain dandy, Jean Bellorini , Hélène Patarot et Camille de La Guillonnière en extraient les fragments les plus mystérieux, les plus émouvants, les réminiscences les plus fugaces, les plus bouleversantes et signent un spectacle onirique au charme délicat, suranné. Ainsi la fameuse madeleine, si chère à Proust , tant elle lui rappelle son enfance, est pour Hélène Patarot , le goût des mets vietnamiens préparés, avec amour par sa mère, sa grand-mère que la maladie a éloigné quelques années durant de sa vie.
Explorant les rapports de l’auteur de Du côté de chez Swann , avec la mort, qui n’est pour lui qu’ « une maladie dont on revient », les trois artistes évoquent leurs angoisses, ainsi que leurs propres regards sur l’absence de ces êtres aimés, partis vers un ailleurs sans souffrance et qui n’existent que dans les souvenirs des vivants. S’imprégnant du style élégant, poétique de Proust, ils redonnent corps à des moments lointains souvent enjolivés dont on ne sait plus s’ils ont vraiment eu lieu.
Distordant le temps, s’appuyant sur les voix douces ,aux tons mélodieux quasi-monocordes de ses deux interprètes, Jean Bellorini convie à un songe intime, universel qui malgré le temps qui s’étire à l’envi, prend aux tripes et rappelle un instants nos disparus si chers à nos cœurs.
Par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
Un instant d’après à la recherche du temps perdu de Marcel Proust Théâtre Gérard Philipe – salle Roger Blin 59 Boulevard Jules Guesde 93200 Saint-Denis jusqu’au 9 décembre 2018 du lundi au samedi à 20 h, dimanche à 15 h 30 relâche le mardi durée 1h40
Mise en scène de Jean Bellorini Avec Hélène Patarot, Camille de La Guillonnière & Jérémy Peret à la musique Adaptation de Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière & Hélène Patarot Scénographie et lumière de Jean Bellorini Costumes et accessoires de Macha Makeïeff Création Sonore : Sébastien Trouvé Assistanat à la scénographie : Véronique Chazal
Crédit photos © Pascal Victor/ArtPressComm
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© 2020 -Tous droits réservés.
Rédacteur en chef - Olivier Frégaville-Gratian d'Amore
Administrateur - Samuel Gleyze-Esteban

© 2022 Diane Descôteaux. Tous droits réservés.
Bien qu’il demeure accessible à tous, il n’est pas nécessairement facile d’écrire des haïku. Et c’est le défi que les organisatrices du camp de jour du Regroupement interculturel de Drummondville ont voulu relever avec la collaboration de la haijin Diane Descôteaux en incluant des ateliers d’écriture de haïku dans leur programmation estivale de cette année.
Toute une prouesse, en effet, pour ces 45 filles et fils d’immigrants, âgés entre 6 et 16 ans, que de mettre en mots un instant croqué sur le vif dans une langue récemment acquise pour certains ou en voie d’apprentissage pour d’autres, et ce, dans une forme littéraire qui leur est totalement inconnue!
Mais ils sont jeunes, pleins d’enthousiasme et avides de s’approprier leur nouvel environnement de vie ou de partager leurs plus beaux souvenirs de leur Tanzanie, de leur Syrie ou de leur Colombie natale.
Aussi, laissons-leur la parole et empressons-nous de découvrir à notre tour ces « miniatures » qu’ils ont saisis au vol et qu’ils nous offrent à travers ce collectif le temps d’une saison…
Souvenir d’un instant . Haïga, sous la direction de Diane Descôteaux, Regroupement interculturel de Drummondville (R.I.D.), Québec, 2019, 82 pages.
Il s’agit d’un recueil de haïkus réalisés par des jeunes participants à un camp d’été en francisation, sous l’égide du RID. La mission des ateliers littéraires de Diane Descôteaux facilite l’acquisition du vocabulaire et l’appropriation du français, dans un cadre ludique. Et, en effet, quoi de mieux que le haïku pour contribuer à intégrer à une société d’accueil quarante-cinq jeunes de toutes origines, âgés entre 6 et 16 ans ?
Un bel objet, intéressant et vivant, également illustré par les dessins des jeunes.
mon voisin de camp
ne comprend pas le français –
soudain traducteur
Victor Manuel Valencia Yano, 13 ans
une longue attente
aux feux de circulation –
étrange pays
l’heure du dîner –
le goût au cigare au chou
plutôt qu’au haïku
aujourd’hui trop grande
pour jouer à la Barbie –
c’est moi la princesse !
l’appel de ma mère
et l’odeur du chocolat
à tous les matins
j’aime bien l’église –
prier pour les gens malades
et pour les problèmes
nuit de pleine lune –
seul assis sur la montagne
un long hurlement
Louise VACHON
Gong , Revue francophone de haïku, N o 70, janvier-mars 2021, France, p. 29
Haïkus réalisés par des jeunes participants au camp d’été en francisation du Regroupement Interculturel de Drummondville.
Le présent recueil est le fruit d’un travail destiné à renforcer les acquis de l’apprentissage de la langue française à travers la création poétique. Il est proposé par Diane Descôteaux, en 2018, au camp d’été de Drummondville mentionné ci-dessus. Le défi des animateurs consiste à faire découvrir la vie d’un pays et d’une langue en offrant des activités ludiques aux 45 inscrits. Un tel projet implique tout le monde, locaux et nouveaux arrivants. L’intégration de ces derniers sur le territoire s’en trouve ainsi largement facilitée.
Quiconque a vécu l’expérience de quitter son pays pour s’installer ailleurs, sait de quoi il retourne : s’intégrer, quand on se heurte à de nombreux écueils, à commencer par la barrière de la langue, relève d’un combat de tous les jours. Comme il faut travailler dur pour surmonter les difficultés, qui chaque jour se dressent, une main tendue est toujours bienvenue.
Ils ont 7 ans, 12 ans, 16 ans… Ils viennent de Syrie, de Tanzanie, de Colombie.
Merveilleuse idée de proposer aux enfants et adolescents des sessions haïku. Ce poème, consacré à l’instant présent, permet évidemment de vivre des moments intenses, dans la joie de la découverte, tout en atténuant ce mal du pays ressenti par tout exilé. Rien de tel que l’écriture pour parvenir plus rapidement à tisser des liens et à libérer la parole.
Il n’est pas aisé de mener des ateliers avec un éventail d’âges aussi large, et des enfants encore très approximatifs dans leur maîtrise de la langue. Le résultat s’avère fort encourageant : toutes ces pages, agrémentées des illustrations de nos apprentis écrivains, réservent d’agréables surprises.
À sept ans, certains manient déjà l’humour avec bonheur…
au zoo la girafe / au très très long cou regarde / le petit enfant     (Wissam Othman, 7 ans, Syrie)
Le jeune auteur exprime-t-il ainsi son vertige de vivre une expérience insolite ?
La chute du suivant est savoureuse :
la gazelle court / poursuivie par un guépard / dedans la télé    (Eduardo Samuel Martinez, 11 ans, Colombie)
Autres lieux, autres mœurs, l’étonnement exprimé dans celui-ci ne manque pas non plus de piquant :
une longue attente / aux feux de circulation – / étrange pays   (David Aguirre, 13 ans, Colombie)
Tout est permis, en matière de haïku, y compris le droit d’afficher une malicieuse irrévérence…
écrire une histoire / sur l’église et ma famille / en mangeant des chips   (Odetha Niyogushima, 15 ans, Tanzanie)
Chez les plus grands, la structure du bref tercet affiche une certaine maîtrise :
lancer le ballon – / elle le rapporte toujours / ma petite chienne    (Mirlin Esthella Bonilla Rossi, 15 ans, Colombie)
D’habiles rapprochements peuvent être effectués, témoignant d’une fine intelligence de la langue française, et de la portée poétique d’un vocabulaire soigneusement choisi…
balade en forêt – / le babillage entre filles / et les chants d’oiseaux    (Tasneem Baghdadi Mohamed, 14 ans, Syrie)
La pratique du haïku développe bien des valeurs, partage et entr’aide n’étant pas les moindres d’entre elles :
mon voisin de camp / ne comprend pas le français – / soudain traducteur   (Victor Manuel Valencia Yano, 13 ans, Colombie)
Pour terminer cette riche moisson, voici le tercet d’un garçonnet colombien ; imaginer le passé de tous ces immigrés suffit à le dispenser de tout commentaire.
juste après les courses / se rendre à la biblio / jouer à surviv.io   (Sebastian Pico, 8 ans, Colombie)
Beau travail. Bravo à tous les poètes en herbe ! Et félicitations aussi à leur guide : son investissement constitue une aide considérable dans l’appropriation de la langue française par ces enfants et adolescents ; il les arme sûrement un peu mieux pour vivre un nouveau quotidien semé d’obstacles.
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