Un coup dans la jungle

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  - Ne vous dé-plaise, en dansant la Javaaanais-euh… Le singe nain au parasol rose fuschia se tourna vers Davina et murmura : - Que faites-vous ? Davina était assise sur un banc devant une des tables de banquet. Elle mâchouillait un os, les yeux dans le vide. - Tu connais La Javanaise ? demanda-t-elle. - Non. - Je peux te l'apprendre si tu veux. C'est facile à chanter. - À quoi ? Le singe nain au parasol rose fuschia se tira de cette conversation comme on se tire d'un mauvais rêve. Il écarquilla très fort les yeux, s'ébroua la tête puis la tourna vers les prisonniers. Deux de ses collaborateurs les plaçaient en file indienne, pour les faire défiler devant la patronne. Christophe était le premier de la file. Il se balançait de gauche à droite, et faisait des petits sauts sur place, comme pour se préparer avant un événement sportif. Ses dents et ses gencives étaient toutes dehors. Il leur donnait des petites pichenettes, afin d'en éprouver la fermeté. Il était prêt,








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- Davina dit : j'entre dans la salle de réunion ! Le singe nain avait une attention particulière pour sa toilette. Il se brossait les poils soigneusement chaque matin. Il jetait les parasites de sa fourrure dans une poubelle, disposée à côté d’un grand miroir. Enfin, avant de quitter sa chambre pour rejoindre Davina, il enfonçait d’un coup sec le pied de son parasol rose fuschia dans sa fontanelle, au centre de sa tête. Aucun liquide ni solide ne sortaient par ses oreilles à ce moment-là. Aucune douleur ne venait entamer son rituel. Mais certains chuchotaient derrière son dos. Des collègues lui trouvaient une posture peu alignée avec les valeurs de la SAGEREP. “Des chairs sanguinolentes, sur le visage de préférence, une odeur forte, une voix mal assurée oscillant entre les aigus et les graves, une voix qu'on peut confondre avec mille, toutes ces caractéristiques sont l'assurance d'une intégration réussie” disait le chapitre 5 du Règlement Intérieur de la SAGEREP. Le sin








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 - Je sens que je ne vais pas arriver à dormir cette nuit, se dit Davina, en boutonnant le haut de son pyjama. Des poils sortirent de son échancrure comme deux garnements filant après avoir fait une bêtise. Gênée, elle attrapa un grand couteau effilé sur sa table de nuit, leur fit un sort et les laissa mourir sur le plancher. Ce n'est pas que Davina était coquette - son emploi du temps ne lui permettait pas, c'est juste qu'elle ne laissait rien au hasard. Davina se coucha dans son lit de bois et tira sa couverture rêche sur son corps. Sans un coussin entre son crâne et l'armature de son lit, son esprit fonctionnait beaucoup plus rapidement et efficacement. Et c'était tant mieux. “Seuls les plus futés survivent dans la jungle”. Depuis les premiers jours de la guerre entre le Syndicat et la SAGEREP, elle vivait par cet adage. Dès les premières nuits de la guerre, ses rêves, que son sommeil inconfortable rendaient particulièrement vivaces, étaient pleins de bruit, de








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   - 997… 998… 999… (Davina comptait sur ses doigts couverts de sauce rouge, en même temps de les nettoyer à grand coup de langue), 1 000 ! Lui, là, lui, en haut, ce sera le 1 000 ème ! dit-elle en exhibant ses gencives sales et abîmées. Solidement attaché à une poutre de soutènement, l'éléphant voyait tout du banquet se déroulant sous ses pieds. Depuis tout petit, il comptait soigneusement les nuées de perroquets qui passaient au-dessus du camp du Syndicat. Progressivement, il avait appris à les distinguer par paquets de 10, 30, 50. Avec les cadavres de ses congénères, la chose n'était pas très différente. Oui, il y en avait bien mille au bas mot disposé sur la table en-dessous de lui. Mais il n'avait aucun carnet sur lequel noter cette observation. - C'EST-UN-RÊVE-ÉVEILLÉ ! Ah ah j'adore ! répète, toi, là-haut le nain, dit Davina en balançant une tête sanglante découpée façon bouchère, vers le plafond. Willy, tout d'abord, fut surpris. Était-ce à lui que D








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 " Davina dit : L'INCENDIE NOUS ÉCLAIRE. Davina dit : JE FAIS DU ROLLER LE LONG D'UNE PLAGE BAIGNÉE PAR LE SOLEIL, ÉCOUTEZ-MOI. Davina dit : JE SUIS UN ÊTRE HUMAIN, REGARDEZ-MOI." Benoît et Willy firent leurs premiers pas dans le camp de la SAGEREP, les mains liées et le cou ceint. Un grand classeur de couleur grise protégeait des dangers du soleil la troupe et leurs deux prisonniers. Sur la place centrale, sous un gigantesque parasol couleur fuchsia, un singe pourvu de lunettes de soleil rondes et atteint de nanisme hurlait dans un mégaphone les dits de Davina. Il était seul. D'une multitude de trous de taupe creusés autour de lui sortait des bruits de couverts, d'assiettes, des voix joyeuses et des odeurs de viande. - Davina dit : ils doivent s'endormir pour se réveiller, chuchota le singe sous le parasol, à l'attention du groupe arrivant sur les lieux. - Eux ? dit une voix non identifiée. Et le groupe à l'unisson pointa Benoît et Willy du doigt








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  - Aucune initiative n'est autorisée ! Davina décide de la suite des événements ! VOUS AVEZ COMPRIS ??!! La chair décomposée des singes entourant Willy et Benoît empuantait l'air du matin, d'habitude chargé de rosée. Ils étaient 10 et chacun de races différentes. - On est en retard… Benoît reconnut sous les croûtes sanguinolentes et les yeux révulsés quelques bonobos. Il y avait aussi un mandrille, un peu plus petit que Christian, son responsable à la SAGEREP, qui n'était déjà pas bien grand. - On est en retard, putain. Les races des autres singes entourant les deux infortunés étaient indiscernables, tant leurs pelages, leurs yeux et leurs crocs étaient recouverts de moisissure noire et de sang séché. Willy, lui, ne reconnut personne. Il était seul depuis sa plus tendre enfance, et ne cesserait jamais de l'être. - ON EST EN RETARD, PUTAIN ! DAVINA VEUT QUE NOUS SOYONS AU CAMP DE LA SAGEREP À L'AUBE. ALORS ON SE BOUGE LE CUL LES GUIGNOLS ! Benoît, assis par te








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 Les visages de Willy et Benoît étaient enfouis dans le sable. À midi, dans le désert, la VMC se positionnait toujours derrière le soleil. Et la masse de l'astre lumineux faisait dévier les courants d'air en émanant, vers la droite et vers la gauche haut dans le ciel. C'était un réflexe du désert, afin que les perroquets arrivant des deux jungles ne puissent jamais découvrir son cœur. À minuit, la VMC pouvait enfin fouetter librement les dunes, les perroquets parcourir ces étendues en toute tranquillité et se poser - si l’envie les en prenaient - sur le postérieur de personnes mal avisées. Avant d'enfouir leurs têtes dans le sable, Benoît et Willy avaient marché pendant plusieurs jours. Manifestement pas dans la bonne direction, s'était rendu compte Benoît au petit matin du deuxième jour, puisque le plan initial concocté par Achille et Hector supposait qu'ils ne marchent pas plus de 8 heures avant de rejoindre Davina et la SAGEREP. Mais le désert manquait de po


Deux groupes de singes, la SAGEREP et le Syndicat, sont en guerre pour le contrôle de la jungle. Le bonobo Benoît, fidèle soldat du Syndicat, se voit accusé à tort d'incompétence par son cadre intermédiaire. Dès lors, son univers bascule...



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La prison de Fresnes en 2011 ©AFP - FRED DUFOUR
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L'écrivain Nan Aurousseau publie un roman noir dont la zone et la prison sont les décors. Humour noir et portrait d'un meurtrier.
Nan Aurousseau (écrivain), Gala Fur (Ecrivain, dominatrice).
Après avoir poussé dans le XXème arrondissement de Paris et appris la rue avec les macs et les braqueurs, Nan Aurousseau tombe pour braquage et écope de six ans de prison. Six ans dans le dur, mitard et coup pour coup. Un temps plombier (Jean-Patrick Manchette fut l'un de ses clients), il s'oriente peu à peu vers l'écriture. En 2005, Jean-Marc Roberts publie chez Stock son premier roman, Bleu de chauffe . Six titres suivront entre 2005 et 2014.
Paru chez Buchet-Chastel, son dernier titre, Des coccinelles dans des noyaux de cerise , livre la confession violente et radicale d'un laissé-pour-compte du petit banditisme qui, nourrissant en lui la plus redoutable des vengeances, se livre à une effrayante apuration des comptes avec le monde et la société.
Céline du Chéné reçoit Gala Fur, écrivaine et dominatrice pour son Dictionnaire du BDSM sorti aux éditions La Musardine .

les fameuses décorations a tout les 20m
petite célébration devant le studio
ben qui essaie de toucher les bamboo
tout est fait a la fin avec des feuilles de palmiers
Bon ça fait déjà 2 semaines que je suis ici, et je commence a m'y faire, la vie a Bali est bien différente de celle a Montréal, il m'est déjà arrivé plusieurs aventures. À ma 3e journée une méchante pluie diluvienne s'est abattu dans mon coin, mais une pluie tellllllement intense, en 5 min les rues étaient remplie d'eau en fait cétais plus devenue des rivière, et j'avais de l'eau jusqu'à mi-molet. Et le pire c'est qu'on était en moto à ce moment la, on aurait été mieux en sea-doo. En plus les rues ici sont très sinueuses et ya des cote de l'enfer ce qui fait que le courant dans les rues emportait tout ce qu'il trouvait sur son chemin...
Bon petite mise en situation, je me trouve dans un petit village perdu dans la jungle, mais en banlieue d'une petite ville d'artiste, Ubud. C'est en plein centre de Bali. Bali est une des centaines d'îles qui forme l'Indonésie. Je suis dans une petite maison très nice que je partage avec un autre stagiaire. Le studio Stefan Sagmeister Experimental Outcamp ce trouve a 5 min de marche et 2 puff de cigarette en moto. Le studio est dans la catégorie malade mental !!! Magnifique, c'est une maison a 2 étages avec une cour arrière qui ne se compare absolument pas aux cours arrière sur le plateau, plusieurs sofas, chaise, lit et chais
e longue se trouve sur le patio qui a la vue sur une petite piscine juste pour nous, la piscine coupe pour tomber dans la grosse et superbe vallée montagneuse qui nous sert de cour arrière... WOW!!!! très inspirant.
Stefan était parti en Autriche, aux Philippines, et aux États Unis pour mes 2 premières semaines. Il est revenu hier. Mais moi je ne l'ai pas attendu pour commencer, ça fait déjà 2 semaines que je travail de 9h a 20h sur ses projets, dont je ne peux pas trop parler dans ce blog, vous comprendrez que c'est top secret pour l'instant. Mais tout ce que je peux dire, c'est que tout ce que je fait tourne autour du sujet de l'"happiness". Je suis plus dans une période de recherche pour l'instant, avec un petit peu de production.
Stefan est un designer incroyable, chaque chose qu'il dit est trop vrai, et c'est comme une révélation a chaque fois qu'il ouvre la bouche. Sa vision unique est parfaite pour moi, j'ai déjà appris énormément.
Je me suis déjà liée d'amitié avec l'autre stagiaire Ben, un américain designer industriel, il est déjà la depuis 3 mois, il connaît donc be
aucoup la place, il s'occupe de moi, me montre tout les ressources, les paysages, il m'amène dans des bons resto, bars, plages et magasins... Et oui la plage, hahaha, c'est la qu'on va tout les fins de semaines, hahahah, et il fait chaud et beau !!!
Ce qui fait que je ne m'ennuie pas trop de Montréal pour l'instant, la seul chose qui me manque beaucoup c'est vous... Ma Catherine, mes parents et mes amis, si seulement vous pourriez tous être ici avec moi...
Les Indonésiens sont très gentil, la bouffe est malade, leurs traditions très weird, mais les paysage sont a couper le souffle. Je suis rendu un pro de la moto, c'est mon moyen de transport, yeahhh, ya juste mon casque qui fait un peu dick head, hahahah. Ah oui et internet me donne l'impression d'être en 1995 a ouvrir un page web, style jpeg qui prend 20min a loader....Sinon bin ya des grosses bibittes, genre araignées géantes, cocrequelle, lézards, serpents, insectes volants non identifié. Sinon bin ya les coqs qui chantes le matin et qui se prépare pour leurs cocfights en après midi. Et comme un bon vrai touriste j'ai pogné un sale coup de soleil dès ma première visite a la plage... heheh
Bon bin je commence a être tanné d'écrire, je vais aller me boire une grosse bintang(bière locale), je vous met quelques photos, et je vous ré-ecrit d'ici peu. Je vous embrasse et vous dit a bientôt.
Un petit déjeuner avec Ben et Yasser dans les Rice patties.
Yasser qui boit le café quotidien du matin.
Stefan a fait faire un S a l'entrée du studio... nice !!
Ma rue, une voisine avec beaucoup de truc sur la tête et un des 100 chiens de la rue.
Karim at Sagmeister Inc's Experimental Outcamp

Vue parfaite sur sa chatte
Brune lesbienne joue avec des cordes
Une fille excitée gémit alors qu'elle se fait défoncer

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