Simulation, bataille de Krasnaya Polyana, 25 octobre 1941 à 7h

Simulation, bataille de Krasnaya Polyana, 25 octobre 1941 à 7h

Actualités mondiales & françaises


(Reconstitution historique)

Suite du 24 octobre 1941 11h


Cote 165 : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : bloquer l'ennemi, le repousser et prendre la cote 165.

7h, 4 °C, vent modéré. La météo annonce la fin de la pluie d'ici peu.

Nous avons plus de 450 personnels à disposition, en cours de déplacement, toutefois pas tous sur la route, ce qui limite l'effet d'"embuscade", du fait que nous allions mener une attaque à cet endroit, et que l'ennemi nous a simplement un peu devancé.

Nos troupes vont donc s'étendre de chaque côté de la route, celles qui se trouvent sur la route vont rester là à occuper l'ennemi, et nous attaquerons depuis l'Est et l'ouest, en utilisant les ravins couverts de forêts pour masquer nos déplacements.

En cas de présence blindée, nous n'avons pas d'armes antichars réelles et sérieuses, nous devrons aviser. Nos mitrailleuses MG-34 et quelques canons antipersonnel se trouvent en hauteur à l'Est de la route.

Egalement, nous n'avons pas de communication radio avec notre batterie d'artillerie dont l'observateur se trouve sur la route, il en repart apporter les coordonnées de tir de vive voix : un barrage d'artillerie devant nos troupes situées sur la route.

Cote 165 : compte-rendu d'après-bataille

Nous avons suivi notre plan, profitant du manque de visibilité. Lançant l'attaque par les flancs, nous avons identifié des troupes ennemies le long de la route, qui ne cherchaient pas du tout à nous attaquer comme nous le supposions, mais qui nous attendaient. Au fur et à mesure, nous avons découvert qu'il s'agissait d'une sorte d'embuscade, l'ennemi nous attendait sur la route, retranché, avec 3 chars.

Nous n'avons pas paniqué et avons pris le temps de réfléchir. Nos troupes à l'Est avaient peu de présence ennemie devant elles. L'ennemi ayant principalement déployé ses forces sur le flanc ouest de la route, pour être discret en étant en contrebas de la route et tenter de nous surprendre. Pas de chance pour lui, nous n'avancions pas exclusivement depuis la route !

Les chars étaient des BT légers, cependant il ne fut pas possible de les percer à distance. Nous nous rapprochions encore depuis les flancs, à l'ouest la progression était plus complexe du fait que les troupes ennemies se trouvaient majoritairement le long de la route, sur le flanc ouest. Cependant, nous avons fini par atteindre leur dos depuis le flanc Est, qui était en hauteur. Cette topographie faisait que nos canons antipersonnel situés plus au nord-est ne pouvaient pas intervenir, car ils ne voyaient pas l'ennemi plus en contrebas de la route. Rapidement, il ne resta plus que les 3 blindés légers... Ils tentèrent de se replier. Très difficilement, nous avons pu en éliminer 2 à force de tirer avec des mitrailleuses et de leur lancer toutes sortes d'explosifs. Non sans subir des pertes. L'un des trois blindés put s'échapper vers le sud, néanmoins l'unité ennemie était considérablement diminuée.

Bilan des pertes : sur 473 personnels engagés, nous déplorons 10 tués et 20 blessés graves, soit un total d'environ 30 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait déployé 50 personnels et 3 chars pour bloquer la route. Nous comptons une dizaine de cadavres et faisons 30 prisonniers, soit un total de 40 pertes et un ratio d'un peu plus de 1 en notre faveur. Ceux qui ont survécu, dans cette unité ennemie, sont les 3 membres d'équipage du BT qui s'échappa.

Les blindés ennemis étaient précisément deux BT-2 avec mitrailleuse jumelée en tourelle, détruits par quelques balles de MG-34 qui, généralement, endommagèrent le blindage en projetant des morceaux de celui-ci à l'intérieur, provoquant des blessures à l'équipage ou endommageant des éléments fragiles. Le blindé qui s'échappa était un BT-5 avec canon de 45, son blindage semble être un peu plus solide que celui des BT-2, sans certitude (je n'ai pas vérifié cette supposition).

Objectif sud : analyse tactique préalable

7h35, beau temps, vent léger, 9 °C

Nous allons progresser par la ferme collective Shevchenko, notre approche se fera à couvert, en limitant notre exposition à des tirs lointains en terrain ouvert. Passer par le ravin nord recouvert de forêt nous ferait déboucher sur une colline découverte, au centre le terrain est trop ouvert.

Sur la colline haute au nord-ouest, nous plaçons notre observateur d'artillerie d'une batterie de 2 canons de 75 et deux autres canons antipersonnel de 75.

Des équipes de mitrailleurs MG-34 couvrent l'accès nord de la ferme Shevchenko contre toute approche ennemie par le centre, elles seront assistées par les canons au nord-ouest et l'artillerie.

En cas de présence blindée (le BT-5 de tout à l'heure est susceptible de se replier sur nous), n'ayant aucun équipement antichar, nous aviserons.

Nous n'avons que 200 personnels à disposition.

Objectif sud : compte-rendu d'après-bataille

En regroupant nos forces dans la ferme collective Shevchenko, nous identifiâmes l'ennemi près de la route plus au nord. Nous le pilonnâmes à l'artillerie tout en poursuivant plus à l'Est, dans la forêt, dans les arrières de l'ennemi. Des mouvements de camions furent repérés dans cette forêt, nous suspectâmes être tombés sur un quartier général ou un groupe de logistique qui tentait de s'enfuir rapidement. Nous accélérâmes notre progression pour empêcher la fuite de l'ennemi. Toutefois, la concentration de troupes ennemies était assez importante pour un simple QG ou une simple unité de logistique. En attaquant par les arrières des positions ennemies, depuis la forêt, nous perturbions la défense ennemie, celui-ci commença à se replier sous les tirs d'artillerie. Notre batterie d'artillerie lança tous ses obus, puis nous avons fini par nettoyer les abords de la route et ce qui restait de l'ennemi prit la fuite.

Le BT-5 s'était immobilisé le long de la route plus au nord, mais il semble que l'équipage abandonna le blindé pour fuir à travers la campagne avec le reste des troupes ennemies.

Bilan des pertes : sur 250 personnels engagés, nous déplorons 10 tués et 20 blessés graves, soit un total d'environ 30 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé plus de 100 personnels, nous comptons 20 cadavres et faisons 75 prisonniers, soit un total d'environ 95 pertes et un ratio de plus de 3 en notre faveur. Les blessés graves n'ont apparemment pas eu l'occasion de le rester et ont fait leur transition vers le stade irréversible, dirons-nous.

Quant au BT-5, en réalité, il fut la cible de nos canons antipersonnel de 75 leIG-18 qui l'ont atteint avec environ 25 obus HE, ayant tout de même produit quelques dégâts et ayant blessé l'équipage, ce qui explique l'abandon du blindé.

Batailles lancées à 7h J+2 : réflexions à 10h J+2

Au sud, nous avons pris l'objectif et isolé les unités ennemies de leurs arrières situés à Zmiev. Nous allons pouvoir facilement augmenter la pression et tenter de prendre le dernier objectif de troisième ordre. Au nord, il conviendrait de ne rien risquer et de préserver notre défense des objectifs.

11h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Les Allemands ont rattrapé tout leur retard sur nous.

Etude stratégique approfondie et ordres

Au sud-ouest, des éléments dispersés de l'ennemi semblent s'être rassemblés.

Finalement, il semble que nous nous sommes trompés, aucun élément ennemi significatif n'est repéré à cet endroit au sud-ouest. Nous effectuons quelques rotations et poursuivons notre progression au sud. Depuis l'Est, il demeure impossible de lancer une attaque vers l'ouest, le dénivelé est trop important compte tenu de l'état boueux du sol, impossible à franchir dans des conditions de combat, avec un ennemi sur les hauteurs. L'attaque doit se faire depuis l'ouest, si nous avons le temps de nous approcher d'ici la fin de notre mission cet après-midi.

Nous attaquons l'unité ennemie plus au nord.

Au nord, nous conservons notre dispositif défensif.

L'ennemi cherche à attaquer l'objectif de troisième ordre au nord, moins défendu.

Dans un premier temps, menons l'attaque au sud.

Cote 135 : analyse tactique préalable

11h, 15 °C, beau temps, le vent a disparu.

Nous déployons plus de 400 personnels, une partie fait mouvement sur le nord de l'ennemi, une partie est déjà au sud, le gros des troupes est à l'ouest.

Nous avons peu d'équipements lourds : aucun soutien d'artillerie, aucun canon antichar, uniquement 2 mortiers (un de 80 et de 82 pris à l'ennemi), quelques mitrailleuses lourdes MG-34 et 4 canons antipersonnel de 75.

Nous ne nous attendons pas forcément à un puissant ennemi, mais s'il est équipé de blindés, ce sera difficile, nous aviserons.

Nous attaquerons des 3 côtés simultanément.

Cote 135 : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi était très faible et s'était dispersé sur l'ensemble du flanc de colline formant l'ouest du ravin, où il était retranché. Nous n'avons eu aucun mal à progresser par le nord, le sud, tout en envoyant des groupes à divers endroits depuis l'ouest. Ce qui restait de l'ennemi a ensuite pris la fuite.

Bilan des pertes : sur 452 personnels engagés, nous déplorons 4 blessés graves. Côté ennemi, nous estimons qu'environ 20 personnels s'étaient rassemblés là pour nous ralentir, ce qui a fonctionné. Nous comptons quelques blessés graves et faisons 5 prisonniers, soit un ratio de pertes de moins de 2 en notre faveur.

Objectif nord : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : défendre l'objectif nord de troisième ordre, mais surtout défendre l'objectif principal !!!

11h20, 15 °C, vent léger.

Nous disposons de 650 personnels.

Nos troupes sont retranchées à 200 mètres des lignes ennemies à l'ouest, et derrière le bras nord du Donets au sud. Elles sont soutenues par quelques canons antichars de 37 et de 50 près de la route et du chemin à l'ouest, à l'Est du pont au sud par des 37 et en face du pont par une batterie de deux obusiers de 105, et par quelques mortiers de 80. Le pont est également gardé par un Sdkfz.

Trois batteries d'artillerie sont disponibles, de faibles batteries de 150 (deux batteries de deux canons) et de mortiers de 80 (deux mortiers) dont les observateurs se déploient au sud-ouest et au sud, réglant leurs tirs sur les axes d'approche de l'ennemi.

La topographie est simple, nous sommes plutôt sur un terrain plat avec des creux, dont nombreux sont ceux remplis d'eau suite au débordement du Donets. Il n'y a pas vraiment de hauteurs qui pourraient nous servir utilement.

Nous devrons résister en répartissant au mieux nos diverses forces en fonction de l'ennemi.

Objectif nord : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi n'a pas pu approcher nos positions, il fut soumis à un intense tir de mitrailleuses MG-34, de mortiers et d'artilleries. Il passa son temps à se replier sur Shmarovka et au-delà. Dans le même temps, nous repérâmes du mouvement dans la forêt au nord-est, de nombreux déplacements de camions, possiblement apportant des renforts.

Nous évoquions la possibilité de mener une contre-attaque pour prendre toutes les positions ennemies, cependant cela inverserait la difficulté et pourrait être dangereux pour la préservation de nos objectifs. Nous n'avions pas l'intention de passer à l'attaque.

Après une demi-heure de pilonnage intense de l'ennemi, celui-ci engagea deux T-34 sortis de nulle part ! Ils se dirigèrent vers le pont, où nous n'avions pas de canons AT sérieux. Nous envisagions de tenter de détruire le pont à l'artillerie de 150, mais le risque de toucher nos troupes était non nul et le temps de régler le tir aurait été assez long. Nous étions prêts à les laisser venir au contact, ouvrir une brèche dans nos défenses, cela ne nous effrayait pas tellement, nous en avons vu d'autres, nous aurions peut-être pu les éliminer avec des moyens "improvisés", mais un miracle inexpliqué survint : un des T-34 fut abandonné par l'équipage et le second recula en marche arrière en tentant de nous tirer dessus de temps en temps, manifestement paniqué. L'ennemi proposa également de négocier un cessez-le-feu ! Il était clairement impressionné par quelque chose. Pour notre part, nous étions surtout étonnés.

Pour préserver nos munitions et saisir la situation favorable, nous avons accepté le cessez-le-feu en conservant le statu quo.

Bilan des pertes : sur 656 personnels engagés, nous subissons 2 blessés graves. Nous estimons que l'ennemi avait engagé au moins 160 personnels, et qu'il a subi 25 tués et 45 blessés graves, et 10 de ses soldats sont venus se constituer prisonniers, soit un total de 80 pertes et un ratio de pertes exceptionnel de 40 en notre faveur !

Ceci n'est pas à mettre sur un talent particulier de notre part, le placement de nos unités était très moyen, le terrain n'apportait pas d'avantages particuliers, sauf au sud grâce au bras nord du Donets agissant comme barrière naturelle contraignant l'ennemi à se diriger vers les ponts et passages, ce qu'il n'a pas eu le temps de mettre en œuvre. Non ceci est dû à une très mauvaise tactique ennemie, et surtout, nous pensons, à un très médiocre moral des troupes, qui ont passé leur temps à chercher à se replier sous les coups, sans même chercher à en porter, à l'exclusion des T-34 dont la prestation n'a finalement pas brillé. Si les troupes ennemies avaient été concentrées en un endroit et qu'elles avaient avancé, avec le même nombre de pertes, elles auraient réussi à prendre quelques unes de nos positions et elles auraient obtenu un ratio de pertes moins pire.

L'analyse du terrain et des journaux de bataille permet de comprendre que le T-34 mis hors de combat a été touché par 5 obus perforants de 105 mm, de face, à 650-700 mètres de distance, dont deux obus ont pénétré, dans la caisse et la tourelle. Heureuse surprise d'une de nos artilleries de campagne de 105 dont nous n'attendions même pas la participation à ce moment !

L'autre T-34 a été effleuré par un obus de 105, près de 25 obus de 37 tirés à 500 mètres sur le flanc ne l'ont pas endommagé, ce qui est logique.

Le groupe de camions ennemis en forêt ne transportait aucune troupe, il transportait un QG et de la logistique. Nous aurions pu contre-attaquer.

Batailles lancées à 11h J+2 : réflexions à 14h J+2

Au nord, nous ne devrions pas rencontrer de mauvaises surprises, et nous devrions même contre-attaquer l'ensemble des unités ennemies présentes. Tant à l'Est qu'à l'ouest, l'ennemi est ridiculement faible. Toutefois, nous ne prendrons aucun risque à ce stade avancé du temps : nous quittons ce secteur en fin d'après-midi, probablement pour une longue campagne à Léningrad.

Au sud, nous allons tenter de prendre le dernier objectif.

15h, J+2 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Au nord, les Allemands ont mieux progressé que nous. Il faut avouer que notre refus de reprendre les combats n'est pas justifié.

Au sud, nous avons la même progression que les Allemands, toutefois nous avons une meilleure situation puisqu'une partie de nos troupes se trouvent derrière l'ennemi.

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous effectuons quelques rotations pour remplacer nos unités les plus exténuées. Nous maintenons le statu quo au nord, protégeons nos objectifs centraux, attaquons l'objectif de troisième ordre au sud et traquons l'unité de logistique ennemie au sud.

L'ennemi insiste au nord, un ratio de pertes de 40 ne lui a pas suffi !

Objectif nord : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : idem, défendre l'objectif nord de troisième ordre, mais surtout défendre l'objectif principal !!!

15h, 9 °C, vent léger, beau temps, la météo annonce un refroidissement et des averses de neige fondue pour la fin d'après-midi.

Nous avons repris à peu près les mêmes positions. Nos obusiers de 105 mm n'ont pas reçu de munitions. Nous déployons 650 personnels avec des équipements identiques aux précédents. Notre plan sera le même.

Objectif nord : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi a été plus agressif qu'en fin de matinée. Cette fois, il a tenté d'attaquer vers le sud, notre objectif principal, en faisant accompagner son infanterie par une voiture blindée BA-20. Mais il fut repoussé et sa BA-20 fut détruite au canon de 37.

Ensuite, deux chars T-34 apparurent dans les arrières de l'ennemi. Leur chef de char cherchaient manifestement à mettre au point quelque chose, parcourant le terrain plusieurs fois en long et en large... Puis après un long moment, ils se décidèrent et foncèrent droit sur le pont. Nous étions moins téméraires que le matin et j'ai ordonné aux observateurs d'artillerie de 150 mm de me détruire le pont. Les obus allaient tomber non loin de nous ! Les détonateurs des obus étaient réglés pour exploser une fraction de seconde après l'impact. Le premier obus tomba en plein sur le pont, le détruisant partiellement ! C'était suffisant ! Nous attendions de voir la réaction des deux chars qui arrivaient. Manifestement très mécontents, ils harcelèrent nos positions en rive sud. Nos canons de 37 furent amochés, notre Sdkfz fut détruit... Puis ils repartirent. Ils avaient un plan B, l'un des blindés bifurqua plein Est et se dirigea vers le passage à gué. Là, nous ne pouvions l'empêcher de passer. L'équipage était confiant, son conducteurs avait laissé sa trappe ouverte pour mieux distinguer où passer le gué. Nos troupes en rive sud ouvrirent le feu lorsqu'il fut à mi-distance des rives et atteignirent le conducteur, le char s'immobilisa au milieu de l'eau. L'équipage put remplacer le conducteur et repartir vers le nord... Puis il revint ! Cette fois, c'était pour de bon, il franchit le passage à gué et monta sur la tranchée en rive sud, où il fut attaqué à la grenade, bien sûr sans effet. Puis il repartit définitivement, peut-être déçu par le peu de perspectives que représentait son initiative, isolé au milieu des lignes adverses et avec de nombreuses difficultés liées au terrain partiellement inondé. Les blindés ennemis prirent position pour défendre Shmarovka et les combats cessèrent.

Bilan des pertes : sur 654 personnels engagés, nous déplorons 8 tués et 12 blessés graves, soit 20 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé au moins 150 personnels, nous pensons qu'il a subi 50 tués, 25 blessés graves et nous faisons 10 prisonniers, soit un total de 85 pertes et un ratio de plus de 4 en notre faveur.

Le T-34 qui est venu nous rendre visite avait subi un tir de 37 perforant dans l'optique du conducteur, ce qui explique que son conducteur avait ouvert sa trappe pour faire la manœuvre dangereuse du passage à gué. Au total, il perdit son conducteur et son canonnier, il ne lui restait plus que deux membres d'équipage en fin de bataille.

L'autre T-34 a commencé la bataille avec simplement deux membres d'équipage et la termina avec celui qui servait de canonnier en moins, blessé par un fragment d'obus de 37 perforant alors qu'il se trouvait la tête sortie de la tourelle. Un seul équipage restant, on comprend qu'il ne put réellement participer à la bataille, toutefois l'effet demeurait dissuasif, car nous ne connaissions pas cette situation.

Quant à nous, deux canons de 37 furent détruits, ainsi que le Sdkfz qui soutenait la défense du pont, éliminés par des tirs de T-34.

Cote 140 : analyse tactique préalable

Ordres spécifiques : prendre l'objectif de troisième ordre. Si possible, éliminer intégralement l'ennemi, y compris l'unité de logistique au nord-ouest.

16h, 5 °C, il tombe de la neige fondue, on s'attend à une aggravation de la météo pour la soirée.

Nos troupes prennent place de manière agressive autour du territoire central. Mortiers et observateurs d'artillerie prennent place au nord. Nous attaquerons depuis le nord et l'Est, nos troupes à l'ouest étant plus faibles, elles n'attaqueront pas prioritairement.

11./523 se place en face de l'unité de logistique ennemie en sortie de forêt et va progresser vers l'ouest pour nettoyer la forêt.

Cote 140 : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi était extrêmement faible, probablement un quartier général. Nous avons trouvé quelques tranchées et camions en face de nous. Il y eut quelques escarmouches. Pareillement au nord-ouest.

Bilan des pertes : sur 620 personnels, nous déplorons 1 mort et 1 blessé grave, soit 2 pertes. Côté ennemi, nous estimons ses effectifs à 36 d'après les déclarations des prisonniers. Nous comptons 7 cadavres, faisons 22 prisonniers, nous ne nous préoccupons pas des hypothétiques disparus. Soit un total de 29 pertes et un ratio de plus de 14 en notre faveur.

Batailles lancées à 15h J+2 : réflexions à 18h J+2

Nous avons obtenu l'intégralité des objectifs.

Bataille de Krasnaya Polyana, 23 - 25 octobre 1941, bilan général

La bataille fut facile. Nous aurions pu faire mieux en éliminant l'ennemi de toute la carte. Les difficultés liées au manque de munitions, à la fatigue des troupes et à la météo, ont fortement réduit notre agressivité, nous nous attendions à une sérieuse contre-attaque ennemie et voulions être le mieux disposé possible pour y faire face. Cette bataille serait excellente pour un débutant, pour qu'il apprenne à gérer un ensemble de paramètres tactiques.

Nous avons perdu un QG à Vodyanoe, qui fut surtout désorganisé après avoir fui l'ennemi, heureusement ce fut sans graves conséquences.

Révélons le côté ennemi et la situation finale :

L'ennemi était extrêmement faible, au total, sans compter les réserves non déployées de chacun des deux camps, il lui restait moins de 150 personnels, de notre côté 2 mille.

Voyons les chiffres.

Nous pensons avoir tué 1 600 personnels soviétiques, l'ennemi déclare environ 450 tués, 150 blessés graves, 800 disparus/capturés, soit 1 400 pertes environ, ainsi que 150 blessés légers.

L'ennemi pense avoir tué 900 de nos personnels. Nous déclarons 200 tués, 250 blessés graves, quasiment aucun disparus/capturés, soit 450 pertes environ, ainsi que 800 blessés légers.

Il serait intéressant de reprendre mes propres estimations, déclarées tout au long de la bataille, pour comparer. Les pertes sont toujours une notion très subjective. Le contrôle du terrain est beaucoup plus objectif.

Les courbes montrent le succès général, les combats un peu plus intenses en début de campagne et surtout, le peu de blindés : aucun de notre côté, quelques pertes de blindés légers en face.

Pour départager ma prestation de celle allemande, nous faisons un calcul de la rapidité de la saisie et de la conservation des objectifs. Voici ce qu'en pense le GQG : avec un indice de 106, nous écrasons les résultats allemands qui ne sont que de 56.

Nous nous dirigeons vers une longue campagne à Léningrad.

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