Simulation, bataille de Krasnaya Polyana, 14 février 1943

Simulation, bataille de Krasnaya Polyana, 14 février 1943

Actualités mondiales & françaises


(Reconstitution historique)


Ordres de mission

Situation de départ

Réflexions de départ

Nous voici de retour au sud de Kharkov, cette fois en tant que soviétique, pour mener la contre-attaque de Krasnaya Polyana consistant à couper la route de Zmiev, que les Allemands ont reprise.

Cette campagne s'étale sur 36 heures, elle commence à 9h aujourd'hui le 14 février et nous rendons notre commandement demain soir. Il nous faut prendre, d'ici une durée de 18 heures au moins la moitié des objectifs, soit d'ici le milieu de la nuit :

  • Le principal objectif (Krasnaya Polyana ouest qui contrôle le pont) et les deux objectifs secondaires (Shmarovka et Vodyanoe), ou
  • Le principal objectif (Krasnaya Polyana ouest qui contrôle le pont), un objectif secondaire (Shmarovka) et un petit objectif (Krasnaya Polyana), ou
  • Encercler Krasnaya Polyana ouest et le pont en saisissant deux moyens et deux petits objectifs.

La seconde option paraît la plus simple, avec en bonus la tentative de saisir Vodyanoe et l'entrée de la route sud.

Etude initiale approfondie et premiers ordres (stratégie)

Dans un premier temps, nous allons tenter de prendre Vodyanoe, Krasnaya Polyana et attaquer Krasnaya Polyana ouest et Shmarovka :

A Vodyanoe, nous y envoyons un QG qui prend place dans les maisons, il se retirera en cas d'attaque ennemie sans chercher à résister bien sûr.

L'ennemi ne réagit pas, il envoie des troupes par la route sud. En attendant, nous menons les deux attaques que nous avons planifiées. Nous devrions obtenir une supériorité numérique à Krasnaya Polyana ouest, toutefois si l'ennemi est équipé de chars ou de véhicules d'infanterie, il nous faudra compter sur nos quelques canons à pousser manuellement sur le sol enneigé et sur la recherche de combats urbains avantageux.

Premières batailles, analyses tactiques à 9h

Secteur de Krasnaya Polyana ouest : analyse tactique préalable

9h, -20 °C, vent modéré, verglas, la météo prévoit une amélioration.

Nos troupes sont en colonne sur la route ouest. Au centre et à l'Est, elles attendent que chaque unité soit en place.

Nous ferons une attaque simultanée depuis 3 axes. A l'ouest, nous allons passer dans le vallon par la cote 119, cela nous protégera de la vue de l'adversaire pendant l'approche. Lorsque ce groupe sera en place, nous lancerons l'attaque générale. Nous disposons de 3 canons polyvalents F-22 de 76.2 que nous conservons sur la route en embuscade.

Au centre, le groupe s'approche de Krasnaya Polyana ouest en restant à couvert dans la forêt, dans un creux. Nous avons là 4 canons antichars de 45 mm, nous les approchons également de la ville en les poussant.

A l'Est, le groupe se camoufle en forêt en attendant le signal. Il devra également saisir Krasnaya Polyana.

Au total, nous déployons plus de 400 personnels répartis sur ces 3 groupes.

Krasnaya Polyana ouest : compte-rendu d'après-bataille

Nous avons envoyé notre groupe ouest dans le vallon cote 119 jusqu'à l'ouest de la ferme, où nous ne rencontrâmes aucune présence adverse.

Au centre également, notre mouvement vers la ville n'a rencontré aucune présence ennemie.

Je lançai l'assaut de la ferme à l'ouest de la ville en faisant franchir la crête qui l'en séparait du groupe ouest. La ferme était également encaissée dans un vallon. Celle-ci était vide. Je me préparai à faire progresser le groupe dans les faubourgs ouest de la ville en contournant la colline pour prendre Krasnaya Polyana ouest depuis plusieurs axes d'approche.

A ce moment là, le groupe central rapporta entendre l'approche d'un véhicule blindé en forêt, en flanc de colline. Nous étions anxieux. Les canons de 45 étaient prêts à recevoir le visiteur. Le groupe ouest signala entendre des mouvements d'infanterie à quelques centaines de mètres, de l'autre côté de la colline, donc au sud de la ville. Puis le silence se rétablit partout. Il s'agissait peut-être d'une manœuvre destinée à nous accueillir : l'ennemi devait nous avoir vu arriver à l'ouest et prenait des positions en arc de cercle, en profondeur, pour nous tendre une embuscade ?

C'est là que le groupe ouest signala la présence d'un StugIII à l'entrée des faubourgs ouest. Personne n'ouvrait le feu. Nous n'avions rien à opposer au blindé et lui-même pouvait tenter de nous inciter à approcher. Que faire ? Faire venir nos canons F-22 pour charger le Stug serait suicidaire. Partir du principe que la ville n'est gardée que par un groupe de Stug, lancer l'attaque générale, prendre la ville et submerger les blindés ennemis par le nombre de fantassins, ceux-ci ne pouvant en reprendre le contrôle dans des combats urbains, devraient s'échapper ? Le groupe Est passerait par Krasnaya Polyana, le groupe centre attaquerait en direct, dans le dos de l'ennemi occupé à se défendre contre les assauts venant d'ouest et d'Est ?

Nos réflexions furent interrompues par la venue d'un groupe d'infanterie ennemie au centre ! J'ordonnai de tenir simplement les positions dans notre renfoncement, l'ennemi serait mis en infériorité et serait détruit.

Ce n'est pas tout à fait ce qu'il s'est passé. L'ennemi pilonna notre position avec des canons et des Stug positionnés en ville. Les obus n'atteignaient pas nos troupes situées dans le creux. La pression de l'infanterie ennemie augmenta et un certain nombre de nos personnels paniquèrent et prirent la fuite de manière désordonnée, notamment par les hauteurs, se faisant toucher par les explosions d'obus. Nos canons antichars, abandonnés par le gros de nos troupes, allaient se retrouver en première ligne face à l'infanterie. Bref, la situation était rapidement devenue critique au centre.

J'ordonnai au groupe Est de saisir Krasnaya Polyana, puis d'attaquer Krasnaya Polyana ouest pour mettre la pression sur les arrières de l'ennemi, pour soulager notre groupe central.

A l'ouest, nous étions bloqués, l'idée d'attaquer de face un Stug, puis d'engager d'autres Stug en ville, ne nous convenait pas. Le groupe attendrait une opportunité, en attendant il fixait lui-aussi des troupes ennemies à cet endroit.

Notre groupe Est à peine entré dans Krasnaya Polyana, un Marder ennemi arrivait par la route principale. Nous lui tendîmes une embuscade : le blindé à toit ouvert fut tout de même long à éliminer, l'équipage servant le canon fut abattu, les autres finirent brûlés avec le reste du véhicule à la grenade incendiaire. Cela donna le temps à un Stug de venir à sa rescousse. Nous le neutralisâmes également, son équipage abandonna le blindé. Ensuite, nous n'avons pas compris ce qu'il s'est passé. Les témoignages sont peu nombreux et confus. Une pluie de projectiles s'abattit sur la ville. Artillerie, canons et Stug ennemis pilonnèrent la ville depuis le secteur ouest. Simultanément, un groupe d'infanterie ennemi nous attaqua en longeant la colline boisée, tentant de couper notre groupe de ses arrières. Une grande quantité de nos personnels se rendirent à l'ennemi, une petite moitié prit la fuite direction sud et se regroupa dans une petite ferme à l'Est.

Simultanément, le groupe central se repliait progressivement en direction sud, et notre groupe de canons F-22 isolé, en embuscade sur la route ouest, fut pris à partie par un petit détachement ennemi arrivé de nulle part. Il devait se débrouiller seul.

A l'ouest, l'infanterie ennemie commençait à harceler notre groupe dans le vallon de la ferme, depuis la crête.

Nous comptions au moins une dizaine de blindés chez l'ennemi, ainsi que 4 ou 5 canons polyvalents, et un sérieux groupe d'infanterie. De notre côté, nous avions déjà perdu la moitié de nos effectifs.

Les choses se présentaient très mal. Qu'est-ce le GQG pouvait bien espérer de nous avec si peu de moyens ? C'est du suicide. Il nous faut attaquer les blindés ennemis à courte distance, il nous faut une trentaine de blindés !

J'hésitai à ordonner la retraite pour sauver ce qu'il restait des troupes.

Je fis regrouper tout le monde à l'Est. Le groupe ouest devait d'abord se regrouper plus au sud pour créer un mouvement ordonné. J'avais l'intention de reprendre Krasnaya Polyana. Il me semblait anormal que nos troupes se soient rendues à l'adversaire si facilement et que le reste se soit enfui. Il nous restait 140 fantassins, nous prenions le risque de faire écraser l'intégralité de nos troupes si nous n'avions pas la possibilité d'annuler cette tentative suffisamment tôt, mais il fallait le tenter. C'est bien tout le problème : à partir de quel nombre de pertes ordonner la retraite ? 25-30 ? Mais cet assaut nécessite d'en perdre bien plus ! J'en viens à penser à nos réserves de troupes pour renouveler les effectifs engagés. En a-t-on suffisamment ? Quelle erreur ai-je faite encore de foncer tête baissée sur le terrain sans avoir pris connaissance de nos réserves, de nos stocks de munitions, de carburant, de la capacité de notre logistique... Alors, devons-nous plutôt ne pas attaquer ? La raison pousse à ne pas attaquer. J'ordonne toutefois l'assaut. C'est un suicide certain, mais au point où nous en sommes...

Nous réussîmes à reprendre la ville. L'ennemi chercha à négocier. On a pensé qu'il n'avait alors aucune idée du ridicule déséquilibre des forces. Il nous pensait bien plus forts : il n'osait pas pénétrer en forêt, il ne contrôlait aucune forêt, aucun carrefour. Nous y avions des éléments errants, isolés, en débandade. Cela avait pour effet de faire penser à l'ennemi que nous étions très nombreux et partout. L'ennemi tenta d'envoyer un détachement rejouer la même tactique pour nous couper de nos arrières à Krasnaya Polyana, mais ses soldats n'arrivèrent pas vivants. Le reste de nos troupes s'étalèrent partout pour contrôle le maximum de territoire possible.

Bilan des pertes : sur 420 personnels, nous déplorons 80 tués, 60 blessés graves et 50 de nos soldats se sont rendus à l'adversaire. Soit un total d'environ 190 pertes, auxquelles il faut ajouter la perte d'un canon polyvalent F-22 et celle d'un canon AT de 45. Trois autres canons AT ont été endommagés.

Côté ennemi, nous estimons, avec des éléments concrets, qu'il avait engagé seulement 200 personnels, contrairement aux impressions que nous en avions. Nous estimons qu'il a subi 60 tués, 20 blessés graves et nous faisons 40 prisonniers, soit un total d'environ 120 pertes et un ratio de 1.6 en la faveur de l'ennemi, 0.6 pour nous. Auxquelles il faut ajouter 1 Stug sur 7 engagés et 1 Marder sur 2 ou 3 engagés et 2 canons antichars AT Pak-40 sur 3.

Dans le feu de l'action, nous avions exagéré le nombre de canons et de troupes ennemis. L'ennemi était très organisé et très rusé. Cependant capturer Krasnaya Polyana ouest sera impossible avec nos moyens actuels et l'ennemi peut même attaquer Krasnaya Polyana : nous n'avons aucun équipement antichar sérieux à y opposer pour conserver la ville.

Quant à l'état de nos réserves et de notre logistique, il conviendra de rectifier cette faute de ne pas s'en être informé, en en prenant connaissance au plus vite pour adapter au besoin la stratégie globale et les tactiques à utiliser. S'il n'y a aucune pénurie à prévoir, nous pouvons continuer à harceler l'ennemi, dans le cas contraire nous devrons passer à une utilisation économique de nos moyens. Pour le moment, cela n'a aucune conséquence puisqu'il nous fallait tenter de frapper le plus fort possible, le plus tôt possible.

Shmarovka : analyse tactique préalable

10h, -5 °C, beau temps, il n'y a plus de vent.

Nous disposons de 300 personnels et 7 canons polyvalents de 76.2 mm Zis-3 que nous déployons au plus près de l'ennemi dans la forêt au nord-est et en embuscade en face de Shmarovka, derrière quelques maisons à l'Est.

Nous déployons l'infanterie à l'Est (où l'essentiel des troupes restera en retrait en réserve en se cachant dans les défauts du terrain, sur les rives du Donets gelé) pour saisir le pont et au nord-est dans la forêt et devant nos canons à l'Est pour les protéger d'un assaut d'infanterie. Nous allons tenter d'attaquer Shmarovka depuis le nord-est et depuis l'Est dans un mouvement pour attaquer sur trois axes (depuis le nord, l'Est et le sud du village).

Si l'ennemi est composé de matériels lourds ou mécanisés, nous ne pourrons pas attaquer. Dans ce cas, il conviendra toutefois de tenter de prendre le contrôle d'un maximum de territoire possible et de tout faire pour ne pas perdre le territoire que nous contrôlons actuellement.

Une batterie d'artillerie de quatre Zis-3 nous est attribuée, les observateurs d'artillerie règlent leurs tirs depuis le sud-est sur quasiment l'ensemble du territoire adverse.

Shmarovka : compte-rendu d'après-bataille

La bataille fut difficile.

Nous avons pris le pont au sud de Shmarovka, très peu de temps après, l'ennemi lança une contre-offensive pour le reprendre. Celle-ci fut menée par un important groupe d'infanterie soutenu par des Marder, des canons et des mortiers. Nous pilonnâmes la concentration de troupes adverses à l'artillerie sans grande efficacité. Notre artillerie fut plus efficace contre les mortiers et les Marder. Nos canons situés à l'Est de Shmarovka tentèrent de toucher les Marder, il y eut quelques coups au but, sans effet visible. Un Marder rendit le coup à un Zis-3 avec, malheureusement, beaucoup plus d'efficacité.

Nous tentâmes de nous avancer sur Shmarovka depuis l'Est, mais l'ennemi y opposa une résistance en y envoyant de l'infanterie et un Marder que nous avons fini par détruire. Le village n'a pas pu être pris, et l'ennemi tenta de pousser davantage sur nos positions à tel point que nous avons dû évacuer nos Zis-3 vers le sud.

Nous tentâmes de prendre la partie nord du village depuis la forêt au nord-est, l'ennemi nous empêcha d'approcher, puis il tenta une contre-attaque, avec un succès limité.

L'ennemi tenta d'engager davantage de troupes pour saisir le pont au sud de Shmarovka, nous y avons répondu de manière symétrique en engageant davantage de troupes en défense et en faisant un grand usage de l'artillerie, y compris en munitions incendiaires. L'ennemi tenta également de faire un coup de force depuis Shmarovka, nous avons alors engagé l'ensemble de nos troupes qui restaient en réserve pour l'en empêcher.

Au sud, j'envoyai un petit détachement s'avancer pour tenter de s'assurer le contrôle des chemins.

D'un commun accord, nous négociâmes un cessez-le-feu en l'état de la stalemate.

Bilan des pertes : sur 320 personnels engagés, nous déplorons 15 tués, 20 blessés graves et 5 disparus/prisonniers, soit un total d'environ 40 pertes. A cela s'ajoute un canon polyvalent Zis-3 de 76.2 endommagé. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé seulement 200 personnels, nous pensons que l'ennemi a subi 30 tués, 30 blessés graves et nous faisons 15 prisonniers, soit un total d'environ 75 pertes et un ratio de près de 2 en notre faveur. A cela s'ajoute la perte de 3 Marder (dont 1 très endommagé) et 1 canon côté ennemi.

Le bilan est bien meilleur que ce que nous pensions, le rapport de force était en notre avantage et le ratio de pertes l'est également. L'ennemi a une nouvelle fois su se donner l'apparence d'être deux fois plus puissant que la réalité, par une forte agressivité et par l'engagement de toutes ses troupes dans les combats. Ce qui est plutôt rare.

Combats lancés à 9h, J0 : réflexions à 11h J0

Nous n'avons pas réussi à déloger l'adversaire de ses positions. Il est supérieur en équipements et le rapport de force ne nous est pas suffisamment favorable. Vodyanoe a tenu jusque maintenant, et nous avons pris Krasnaya Polyana. Nous devrions pouvoir continuer à harceler l'adversaire, mais nous ne pourrons guère faire davantage. Du renfort va nous arriver par l'Est progressivement, mais l'ennemi reçoit lui-aussi du renfort. L'optimisme n'est pas au rendez-vous.

12h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Par rapport aux Soviétiques, nous avons Vodyanoe (avec une poignée d'officiers qui y font de la figuration) et les Allemands ont pris une position entre Shmarovka et Krasnaya Polyana. Mais nous sommes pour l'instant en très légère avance.

Etude stratégique approfondie et ordres

Chacun a pris des positions plus avantageuses, abandonnant les positions avancées à Krasnaya Polyana et au nord de la ville.

Je prends connaissance bien tardivement de l'état de notre ravitaillement... Certaines unités devront être mises sous restriction de munitions, d'autres sont largement approvisionnées, mais l'état des routes et des chemins limite grandement l'acheminement des munitions.

Je prends également connaissance bien tardivement de l'état de nos réserves... Celles-ci sont limitées. Nous ne pourrons pas mener d'assauts intenses.

Quoi qu'il en soit, il fallait se montrer dès le départ assez audacieux pour tenter de brusquer l'adversaire et lui laisser penser que nous n'avions aucun problème de ravitaillement et de personnels. D'ailleurs, nous allons continuer ainsi en ce milieu de journée.

Après avoir effectué des rotations de personnels, nous allons poursuivre le harcèlement de l'ennemi à Krasnaya Polyana ouest en attendant les renforts venant de l'Est qui mèneront un véritable assaut. Peut-être de nuit, pour raccourcir les distances d'engagement, de telle sorte de pouvoir éliminer les blindés ennemis.

Nous allons aussi poursuivre nos tentatives de nous emparer de Shmarovka.

Il neige, peut-être que cela pourra nous être avantageux pour nous faufiler entre les positions ennemies.

L'ennemi approche du renfort par le sud, nous allons bientôt être pris en sandwich près de Krasnaya Polyana ouest. Eh bien cela servira de diversion pendant que nos troupes prépareront l'offensive depuis l'Est.

Krasnaya Polyana ouest : analyse tactique préalable

12h, il neige un peu, la météo annonce le retour du soleil, -4 °C, vent léger.

Nous disposons de 400 personnels.

Nous dispersons nos troupes jusqu'au nord-ouest et jusqu'à Krasnaya Polyana à l'Est. Nous allons harceler l'ennemi de tous les côtés et prendre le contrôle d'un maximum de territoire.

2 canons polyvalents F-22 de 76.2 sont en embuscade sur la route sud-ouest, des équipes de fusils antichars se répandent en lisière de forêt sur les hauteurs de Krasnaya Polyana ouest et loin au nord-ouest, des observateurs d'artillerie prennent position au nord-ouest, et en lisière de forêt sur les hauteurs du village et du quartier ouest, de l'infanterie se disperse partout, au nord-ouest, à la ferme à l'ouest, à la lisière de forêt, Krasnaya Polyana à l'Est...

Nous devrions pouvoir apercevoir l'ennemi facilement, et le harceler. Savoir si nous réussirons à l'attaquer ou à résister à ses contre-attaques est une autre question...

Krasnaya Polyana ouest : compte-rendu d'après-bataille

Au nord-ouest, nos troupes ont pu saisir la rive nord du Donets. A l'Est, nos troupes ont repris leurs positions à Krasnaya Polyana, abandonnées plus tôt, puis ont tenté d'approcher le quartier ouest. Au moins 6 blindés (5 Stug et 1 Marder) se trouvaient là, d'où ils défendaient Krasnaya Polyana ouest à distance. Excellente tactique défensive, mais nous avons pu éliminer un Marder. Nous n'avons pu attaquer les Stug avec notre détachement d'infanterie, car ces blindés nécessitent un équipement lourd, et nous nous sommes retranchés dans les maisons.

Ailleurs, l'ennemi avait concentré d'importantes forces d'infanterie à l'entrée de Krasnaya Polyana ouest, que nous avons longuement pilonnées à l'artillerie, et il tenta de reprendre la ferme à l'ouest, encaissée dans un vallon. Nous avons laissé approcher ses troupes, puisque nous avions caché les nôtres dans le creux du vallon plus à l'ouest : nous pourrions alors les attaquer en leur coupant la retraite, et les anéantir complètement. Un autre Stug accompagna ses troupes, un de nos canons F-22 l'atteignit, l'équipage tenta de faire demi-tour et le Stug fut détruit par un tir de dos. Les hauteurs en lisière de forêt, près de la ville, ont été difficiles à tenir, trop exposées à la vue et aux tirs ennemis. Nous y avons essuyé des pertes...

L'ennemi ne tenta rien d'autre et finit par proposer de négocier un cessez-le-feu en nous réclamant la ferme à l'ouest. Nous lançâmes une contre-attaque sur cette ferme, nous la récupérâmes sans difficulté. Nous aurions bien souhaité prendre aussi la ville, toutefois l'ennemi avait de nombreuses mitrailleuses qui nous coûtaient cher en personnels. Nous avons bien harcelé l'ennemi, la mission est un succès, nous avons conclu ainsi un nouveau cessez-le-feu.

Bilan des pertes : sur 430 personnels engagés, nous déplorons 20 tués, 40 blessés graves et 5 disparus/prisonniers, soit un total d'environ 65 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé moins de 180 personnels, nous pensons qu'il a subi 35 tués, 35 blessés graves et nous avons fait 5 prisonniers, soit un total d'environ 75 pertes et un ratio de 1. A cela s'ajoute un Stug (qui n'avait pas été atteint de face par un F-22, contrairement à ce que nous avions pensé. Nous ne saurons jamais la raison pour laquelle il s'était replié, permettant de l'atteindre par l'arrière. Peut-être que l'équipage a simplement identifié les canons en face de lui sur la route sud-ouest, et qu'il a compris le piège, cherchant à fuir) et un Marder.

Pour finir, toutes les routes menant aux arrières de l'ennemi sont coupées, celui-ci est maintenant encerclé à Krasnaya Polyana ouest. Mais cela ne devrait pas durer, ses renforts arrivant.

Shmarovka : analyse tactique préalable

13h, -5 °C, le vent se renforce légèrement, en restant léger. La météo est bonne.

Nos gars sont toujours au niveau du pont sur le Donets, dans les maisons de Shmarovka plus au nord sur le flanc Est de la rivière Rudka et dans les maisons de Shmarovka plus au centre. Nos canons sont toujours positionnés en forêt au nord, derrière les quartiers nord de Shmarovka, et au centre en face du pont, en rive nord du Donets, à 450-500 mètres des positions adverses. Les observateurs d'artillerie ont trouvé une position pertinente au sud, en rive sud, près de la cote 67, d'où ils ont une meilleure vue sur le territoire ennemi. Ils y ajustent leurs tirs.

Au sud, nos gars devront tenter de pousser vers l'ouest, ailleurs ils devront d'abord retenir l'ennemi, lui faire subir le plus de pertes, et si possible le repousser.

Shmarovka : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi s'était surtout regroupé plus au nord, à l'ouest du village, dans des positions fortement retranchées, soutenues par des mitrailleuses MG-42 et des canons près des buissons au nord. Notre batterie d'artillerie de 76.2 mm n'a pas pu obtenir un grand effet. Au sud, nous avons poussé vers l'ouest en tentant ensuite de remonter vers le nord en effectuant un mouvement pour prendre en revers les troupes ennemies situées au centre. Toutefois, notre effectif était insuffisant pour pouvoir nous imposer. Au nord, nous avons tenté d'attaquer les mitrailleuses et canons ennemis situés de l'autre côté d'une crête qui nous en séparait, toutefois l'ennemi réagit en y redirigeant ses tirs. De plus, nous avons découvert que les buissons cachaient des véhicules d'infanterie chenillés.

Après avoir tenté de prendre le plus de terrain possible et de mettre sous pression l'ennemi, nous avons négocié un cessez-le-feu. L'équipe qui a mené les négociations a cédé tous nos acquis que nous venions d'obtenir au sud en échange de ce cessez-le-feu, ce qui n'était pas conforme à mes attentes d'un cessez-le-feu "en l'état", mais il semble qu'il s'agissait d'une ligne rouge de l'ennemi. Dans ce cas, j'aurais préféré ne pas valider le cessez-le-feu.

Bilan des pertes : sur 350 personnels engagés, nous déplorons 25 tués, 25 blessés graves et 10 disparus/prisonniers, essentiellement des blessés abandonnés lors de notre abandon du territoire sud (abandon que je conteste, cependant on ne fait pas toujours ce qu'on veut à la guerre et il faut prendre la réalité telle qu'elle est), soit 60 pertes environ. Nous estimons que l'ennemi a engagé 175 personnels, nous pensons qu'il a subi 25 tués et 35 blessés graves, soit 60 pertes environ et un ratio de 1. Il apparaît que l'ennemi ne possédait qu'un véhicule d'infanterie.

Combats lancés à 12h, J0 : réflexions à 14h J0

Du renfort ennemi va nous ennuyer par le sud et reprendre des objectifs. Il nous faut espérer que nos renforts venant de l'Est pourront devenir déterminants pour la prise de Shmarovka et la consolidation de Krasnaya Polyana. Ensuite nous comptons attaquer Krasnaya Polyana ouest en début de nuit.

15h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Par rapport aux Soviétiques, nous conservons Krasnaya Polyana et Vodyanoe (où nous n'avons que quelques officiers qui y font acte de présence). C'est simple : les Soviétiques n'ont aucun objectif. Nous conservons une avance, toutefois c'est assez mince, car l'adversaire ne se montre pas trop agressif et que nous ne nous montrons pas trop peureux. Si l'un ou l'autre obtient de quoi briser l'équilibre, il s'affirmera facilement.

Etude stratégique approfondie et ordres

L'ennemi envoie une patrouille saisir Vodyanoe, que nous perdons :

Nous allons continuer à harceler l'ennemi sur Krasnaya Polyana ouest et allons attaquer Shmarovka avec l'arrivée d'un groupe de T-34. Nos renforts rejoignent les positions vers ces deux objectifs :

L'ennemi ne cherche pas à venir soutenir Krasnaya Polyana ouest par le sud pour le moment, il se dirige plutôt vers Vodyanoe. Notre groupe figuratif devra s'en retirer bientôt. Lorsque l'ennemi aura accumulé suffisamment de troupes pour attaquer 10 personnels ! Ah ah. La diversion fonctionne très bien, que nos gars restent là bas en ville à faire semblant d'être nombreux !

Nous allons tenter quelque chose sur Krasnaya Polyana ouest sans trop attendre, mais pour le moment sans brusquer les choses. Mieux vaut attaquer durant la nuit pour raccourcir les distances d'engagement vis-à-vis des blindés.

Avec un peu de chance, notre groupe de T-34 pourra rejoindre l'attaque cette nuit.

Krasnaya Polyana ouest : analyse tactique préalable

15h, -5 °C, la météo annonce une dégradation vers une tempête de vent. Suffisamment forte pour que la précision des tirs soit significativement perturbée par les rafales de vent. Les tirs à longue distance seront donc inefficaces et consommateurs en munitions.

Nous nous déployons en nous dispersant sur l'ensemble du territoire sous notre contrôle : canons de 76.2 au nord, nord-est et sud-ouest à seulement 100-400 mètres des positions ennemies (en tant que Soviétiques, nous devons raccourcir les distances pour assurer la pénétration des obus perforants à travers le blindage épais allemand) ; équipes de fusils antichars au nord-ouest ; infanterie à tous ces endroits, et en lisière de forêt au sud ; les observateurs d'artillerie se déploient aussi à tous ces endroits. Au sud-ouest, nous nous sommes retirés de la ferme encastrée dans les vallons pour inciter l'ennemi à la reprendre, ce qui nous permettra de contre-attaquer en passant les hauteurs, pour y écraser entièrement son détachement, avant de poursuivre vers la ville.

Nous déployons 750 personnels, nous devrions pouvoir forcer les choses. Si ce n'est pas réalisable, nous abandonnerons en attendant la nuit.

Krasnaya Polyana ouest : compte-rendu d'après-bataille

Nous avons suivi le plan à la lettre, le rapport de force a permis de forcer la situation sans attendre la nuit. L'ennemi avait regroupé 5 StugIII au nord de la ferme, profitant de notre départ. Il n'a pas tenté de la reprendre, il y a conçu une position forte pour contrôler le carrefour. Toutefois, nos canons de 76.2 au sud-ouest et au nord ont malmené les Stug. 2 ont été détruits notamment par des tirs de flancs et d'autres ont probablement été endommagés.

Notre artillerie pilonna les positions identifiées de l'ennemi dans la ville, en conséquence il se retira de la partie Est pour concentrer son dispositif défensif sur le contrôle du pont.

Nous repérâmes un Marder qui gardait le pont, nos équipes de fusils antichars au nord-ouest le harcelèrent et apparemment l'achevèrent. Nos tirs d'artillerie n'ayant permis de le détruire.

Notre groupe d'infanterie Est prit progressivement possession de la ville au fur et à mesure que l'ennemi s'en retirait, en exerçant une pression vers l'ouest. Les équipes de fusils antichars manquant de vue directe sur le groupe de Stug, je les fis s'en rapprocher, toutefois elles ne purent être certaines de porter des tirs efficaces. Des tirs d'artillerie harcelaient l'ennemi.

Je lançai l'attaque générale, depuis l'Est en repoussant l'ennemi vers l'ouest en ville, depuis le nord à découvert pour faire diversion et s'occuper des troupes ennemies qui gardaient les abords du pont, depuis le sud en lisière de forêt pour atteindre rapidement le cœur de l'ennemi sur un flanc opposé, et depuis l'ouest pour attaquer les Stug en combat rapproché. Ce fut un grand succès, même si aucun Stug supplémentaire ne fut détruit, l'ennemi prend la fuite ! L'ennemi laisse de nombreuses plumes dans la ville stratégique, que nous saisissons !

Bilan des pertes : sur plus de 750 personnels engagés, nous subissons 5 morts et 10 blessés graves, soit 15 pertes environ. A cela s'ajoutent 2 canons de 76.2 fortement endommagés lors d'un échange de tir avec les Stug (canons situés au nord). Il convient de noter que nous avons dépensé énormément de munitions. Il nous faut maintenant y faire très attention lors du passage en défense. Le nombre de pertes pour un combat d'infanterie contre des troupes mécanisées et du matériel assez lourd est extrêmement faible.

Côté ennemi, nous estimons qu'il ne lui restait que 100 personnels au début de cet engagement, qu'il a subi 25 morts et nous faisons 30 prisonniers, soit un total de 55 pertes et un ratio de 3 en notre faveur. Comme on le voit, le rapport de force amplifie l'efficacité des combats. Ce rapport de force s'explique par notre stratégie de harcèlement depuis ce matin et l'arrivée plus rapide de nos renforts, par rapport à ceux de l'ennemi. L'ennemi perd également 2 Stug du fait de tirs de nos canons de 76.2, 1 Marder du fait d'un obus d'artillerie de 76.2 tombé à l'intérieur et de nombreux tirs pénétrants de flanc par nos fusils antichars, il a abandonné de nombreuses mitrailleuses MG-42 lors de sa retraite et il a potentiellement pu évacuer 1 véhicule d'infanterie et 3 Stug qui sont tous endommagés à des degrés divers.

Shmarovka : analyse tactique préalable

L'ennemi est ici aussi bien diminué, et nous sommes bien augmentés !

Ordres spécifiques : ne pas se surestimer et ne pas sous-estimer l'ennemi, qui peut avoir une surprise dans son sac.

15h52, -5 °C, le vent baisse un peu en intensité, toutefois les rafales dévient toujours les projectiles de manière notable.

Nos 7 T-34 et 3 T-60 se déploient au nord, sur les rives de la rivière Rudka, où ils sont cachés. L'infanterie se place à leur côté et servira pour reconnaître le territoire adverse en montant sur la crête formée par le profond lit de rivière, et pour repousser une attaque de fantassins ennemis. Si les chars parviennent à s'extraire du lit de la rivière verglacé et enneigé, ils tomberont sur l'ennemi à courte distance. Dans le cas contraire, nous devrons attendre encore pour les retirer de là et les engager ailleurs durant la nuit, profitant du peu de visibilité.

Plus près du pont au sud, nous reprenons avec l'infanterie nos positions abandonnées, des canons polyvalents de 76.2 se déploient à proximité du pont.

Nous n'avons aucune artillerie, nous avons un groupe de mortier qui se déploient à proximité du pont.

L'idée sera d'attaquer sur deux axes, nord vers ouest et sud-est vers ouest. Dans un premier temps, il s'agit de contenir éventuellement l'ennemi, reconnaître au mieux la composition de ses forces, puis attaquer. Nous n'engagerons pas les T-34 s'ils sont susceptibles d'être détruits. Quant au T-60, leur capacité de mobilité dans la neige et sur le verglas est très limitée, nous verrons s'ils peuvent être utilisés en priorité comme soutien antipersonnel. Si ce n'est pas possible, nous utiliserons les T-34 comme soutien de l'infanterie.

Nous n'engageons que 350 personnels.

Shmarovka : compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi a immédiatement tenté de nous attaquer au nord et surtout en direction du pont.

Au nord, nous l'avons repoussé et avons eu des difficultés pour prendre ses positions avancées, la moitié de notre infanterie fut éliminée.

Au sud, la grande quantité de troupes adverses ne put être repoussée, nos troupes se sont partiellement retirées, l'ennemi était soutenu par de nombreux mortiers et mitrailleuses lourdes et un nous eûmes la très désagréable surprise d'être bombardés par des Ju-87, qui éliminèrent la plupart de nos canons.

Toutefois la progression ennemie fut très difficile car au fur et à mesure que l'adversaire s'enfonçait dans le secteur du pont, nos troupes se retirant en face de lui, il faisait l'objet de tirs de flanc de la partie de nos troupes restées en place. Cet ennemi fut coriace, de nombreux de nos personnels furent grillés au lance-flamme...

Au nord, nous réussîmes à engager les T-60, qui nettoyèrent depuis la crête les positions ennemies proches, et éliminèrent un Sdkfz retranché dans la zone boisée. Puisqu'aucun équipement lourd ne fut détecté, nous engageâmes 3 T-34 en économisant les munitions. Très progressivement, nous avons pris possession de la partie nord-ouest avec ce qui restait de notre groupe d'infanterie nord, ainsi soutenu par les blindés. Les chars allaient maintenant pouvoir montrer leur pleine capacité de combat. L'ennemi était fort peu présent au nord-ouest, contrairement à ce que nous pensions au départ, l'essentiel du dispositif était tourné vers l'offensive et se trouvait à l'ouest du pont. Un détachement ennemi prit Shmarovka, il fut isolé, nous l'ignorâmes. L'objectif était de prendre l'adversaire qui attaquait le pont par derrière. Rapidement, les blindés et ce qui restait de notre infanterie, venant du nord-ouest, menacèrent les arrières de l'ennemi à l'ouest, qui cessa sa progression vers le pont et tenta de se replier.

J'envoyai 3 T-34 assister nos troupes qui avaient des difficultés à tenir le pont, de telle sorte de prendre l'ennemi par deux côtés. J'envoyai le dernier T-34 renforcer les 3 premiers à l'ouest. A ce moment, un canon ennemi révéla sa présence, sans conséquence. Probablement un canon de faible puissance. Je fis basculer les T-34 qui devaient assister la contre-attaque du pont sur la rive sud pour attaquer ce canon par l'Est, les autres devaient s'approcher du Donets pour l'attaquer par le sud. Les T-34 furent accompagnés de quelques dizaines de personnels pour ouvrir la voie en sécurisant les blindés d'attaques d'infanterie. Le canon fut découvert à distance et atteint par un T-34 venant de l'Est. Après quoi, je lançai l'assaut avec toutes les troupes disponibles contre les abords ouest du pont et le long des rives du Donets à l'ouest, où l'ennemi se concentrait. Il se replia vers l'ouest en suivant la rivière gelée.

Bilan des pertes : sur 370 personnels engagés, nous déplorons 70 morts et 70 blessés graves, soit environ 140 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 190 personnels, nous comptons 40 cadavres, prenons en charge 5 blessés graves et faisons 65 prisonniers, soit un total d'environ 110 pertes et un très mauvais ratio de pertes de 0.8 en ce qui nous concerne. Nous découvrîmes que le canon ennemi était un 75 mm pak-40, si nous l'avions identifié comme tel, jamais nous ne l'aurions chargé avec des T-34 !!! Nous avons eu de la chance que ses servants étaient peu combatifs.

Batailles lancées à 15h J0 : réflexions à 17h J0

Nous obtenons les objectifs minimaux assez tôt, ce qui nous donnera de l'avance, toutefois il convient d'en saisir un supplémentaire. De plus, il est nécessaire de construire des défenses : l'ennemi va contre-attaquer depuis la route sud, et potentiellement par l'ouest et le nord. Puisque nous manquons de troupes pour construire une ligne défensive, nous allons maintenir deux groupes de combat sur chacune des villes Shmarovka et Krasnaya Polyana ouest, et le reste devra chercher à prendre des positions vers Vodyanoe en participant depuis là à des actions de harcèlement contre les groupes ennemis venant du sud.

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