Simulation, bataille d'El Guettar, 23 mars 1943

Simulation, bataille d'El Guettar, 23 mars 1943

Actualités mondiales & françaises


(Reconstitution historique)


Ordres de mission

Situation de départ

Réflexions de départ

Mars 1943. Nous voilà chez nous en France, région tunisienne. Les locaux, anciennement Ottomans assez indépendants, barbaresques, vivant de la piraterie institutionnalisée, qu'il conviendrait d'appeler corsaire si on reconnaissait le statut de pays aux institutions gérant ce territoire, ne nous apprécient pas forcément, mais il faudra qu'ils s'y fassent. Certains tentent d'exploiter la situation pour jouer la carte américaine contre la France, et évidemment contre l'occupant allemand.

Bref, quoi qu'il en soit de cette présentation du décor nostalgique, nous ne sommes pas Français, nous sommes l'occupant allemand et nous devons contre-attaquer les USA qui viennent de nous prendre des points clés : des entrées de djebel, des routes etc.

Il est 3h du matin, on nous demande de reprendre plus de la moitié des points d'intérêt avant le milieu d'après-midi et de présenter nos résultats avant le 24 mars.

Nous avons donc deux options de base :

  • La première est de reprendre la partie nord, sans les extrêmes ouest et sud, sauf si l'ennemi est très faible, en offrant peu de résistance à une attaque venant du sud. J'estime le besoin à environ 13 unités de combat dont 8 engagées dans l'offensive à l'ouest du djebel el Mcheltat en direction du nord : route nord, la mine etc, et au minimum 5 couvrant les flancs ouest et sud du groupe d'attaque. Il conviendrait également de disposer de 3-5 unités pour défendre contre une attaque visant nos arrières. Soit un total de 16-18 unités. Nous n'en disposons que de 14.
  • La deuxième est de construire une ligne de front continue et de repousser suffisamment l'ennemi, tant au sud, que le long de la route et au nord, donc jusqu'à avoir pris 3 objectifs. Le problème est que cette version est trop lente et nous monopolisera trop de troupe au sud, un objectif trop décentré, qui rendra inutiles nos troupes en excès, une fois l'objectif atteint. Il est préférable d'avoir trop de troupes au nord, elles seront toujours utiles.

Je décide de choisir le plan 1 et de ne pas tenir compte de la sécurité de nos arrières. On compensera une éventuelle perte de nos arrières par davantage de progression vers l'ouest, et nous devrions pouvoir trouver une voie au nord pour rejoindre nos lignes. Nous devrions avoir suffisamment d'approvisionnement avec nous pour nous permettre que nos arrières soient partiellement ou temporairement coupés, le temps que 5-6 unités en défense de nos flancs puissent réviser leur tactique en faveur de groupes plus mobiles (elles seront les "pompiers" comme on dit). Bref, nous aviserons cette partie là en fonction des événements, je ne m'inquiète pas trop car les USA étaient très faibles au cours des engagements du mois dernier. Si l'ennemi est soudainement puissant, bien sûr, nous ne nous laisserons pas bêtement encercler et nous nous replierons.

Etude initiale approfondie et premiers ordres (stratégie)

Profitant du brouillard et de la nuit, nos groupes de reconnaissance vont être très agressifs et prendre position au plus près de la position ennemie dans le secteur de la mine, quitte à devoir se replier. Nous attaquerons dès maintenant l'ouest du djebel el Mcheltat par le sud et commençons à déployer nos unités en vue de poursuivre au plus vite notre offensive.

Les reconnaissances effectuées, la réalité prise en compte, nous attaquons le saillant ennemi plus à l'ouest dans le but de ramollir l'ennemi avant de prendre d'assaut notre objectif à l'ouest du djebel el Mcheltat.

Il faut espérer que nos troupes aient atteint la position pour attaquer vers la mine depuis le sud, dès la fin de nuit.

Je renforce notre position en flanc sud de l'objectif ennemi par deux canons de 88 Flak 36, le reste des unités est en composition mixte infanterie + blindés Pz III, Pz IV, quelques légers et APC.

La nuit ou en temps de brouillard, nous pouvons faire passer l'infanterie devant en rôle d'éclaireur. Le jour, dans le désert, selon la configuration des lieux et la distance de vue, c'est suicidaire à cette époque là, et les blindés doivent passer devant. Les légers et APC (Sdkfz) seront sollicités en antipersonnel.

Nous n'avons pas d'artillerie à disposition.

Pourquoi attaquons-nous l'ennemi plus à l'ouest en laissant l'objectif pour plus tard ? La question pouvant être posée, il est important d'y répondre à l'avance. Il est vrai que nous sommes pressés par le temps. Eh bien, l'objectif est très bien défendu. Voilà pourquoi nous perdons du temps à attaquer plus à l'ouest, pour dégager les abords. Nous compensons cela en attaquant en profondeur. Attaquer directement l'objectif nous aurait mis dans une situations d'infériorité, avec un flanc ouest, en hauteur, sous contrôle ennemi.

Autre question : pourquoi ne pas tenter d'encercler l'ennemi ? Eh bien nous sommes pressés par le temps, le GQG exige de prendre 3 des objectifs définis sous 12h, nous n'avons pas le temps de mener une belle stratégie, du moins dans un premier temps.

Si l'ennemi est trop puissant, et que nous constatons que la mission n'est pas réalisable, nous réviserons la stratégie d'ensemble et ferons ce que nous voudrons : nous ferons "au mieux" pour présenter le meilleur résultat.

Dans la réalité de 1943, les deux parties ont vu un résultat égal. Aucun gagnant ni perdant. Notre stratégie sera peut-être différente, l'avenir nous le dira. En envoyant l'intégralité de mes troupes au nord, sans laisser quoi que ce soit en défense, peut-être que le rapport de force sera en notre faveur à cet endroit ? Nous allons voir cela rapidement. Le peu de temps disponible et la quantité de troupes ennemies sont les deux principales choses complexes ici, qui me font douter d'une victoire dans les temps impartis. Nous verrons.

Aucune réaction de l'ennemi qui nous attend en défense dans les petits djebels. En avant ! Il faut tenter de prendre le maximum de territoire possible, faire preuve d'opportunisme !

Premières batailles, analyses tactiques à 3h

Cote 339, analyse tactique préalable

3h, léger brouillard, 8°C. Notre infanterie progresse au sud et sud-est des positions supposées de l'ennemi. Nos chars PzIV à canons longs (75 KwK 40 L43) et courts (75 KwK 37 L24) et quelques PzIII prennent place à 500 mètres des lignes supposées de l'ennemi, au sud et à l'Est. A l'Est, ils restent sur la face sud de la colline, de telle sorte de ne pas être exposés aux tirs venant du nord. Des Sdkfz sont déployés loin au sud avec quelques PzII, ils interviendront pour assister l'infanterie lorsque les moyens antichar ennemi seront éliminés. D'autres Sdkfz se déploient à l'Est en première ligne, dans un renfoncement de terrain, ils ne devraient pas participer trop rapidement à la bataille, sauf si l'ennemi nous attaque. Ils seront alors couverts par les PzIV derrière.

La tactique utilisée est assez classique : l'infanterie jouera le rôle de l'éclaireur et les blindés tireront sur les équipements antichar. PzII et Sdkfz rejoindront ensuite, ainsi que quelques chars plus lourds si besoin. Une fois le centre nettoyé, nous progresserons vers le nord, dans les pseudo-djebels. L'infanterie devra reconnaître chaque passe avant d'être rejointe par un groupe de véhicule.

Dans un premier temps, nous devons éviter de déplacer nos chars, si du Sherman se trouve en face, c'est un adversaire redoutable. Il est équipé d'un excellent canon. Et son blindage frontal est parfois bon, selon les angles. En revanche, ses flancs sont de la feuille de cigarette. Puisque nous avons le saillant ennemi en tirs croisés, nous devrions pouvoir malmener d'éventuels Sherman.

Si l'ennemi a déployé des "chenillettes", c'est un problème inverse : le peu de blindage de ces engins rend inefficaces nos obus perforants. Ils traversent les véhicules sans leur causer de grands dommages. Le temps de rectifier le choix de l'obus, d'adapter la visée pour ces obus moins faciles d'utilisation (grande hausse du canon pour tirer des obus avec une moindre forme aérodynamique), l'ennemi a le temps de répliquer. Possiblement avec de bons canons. Ce n'est donc pas à mépriser.

Nous allons tenter de faire le maximum de dégâts possible et de prendre le plus de terrain possible, pour faciliter l'attaque ultérieure de l'objectif. Sinon nous aurons perdu un précieux temps inutilement, ce qui mettra en péril la mission. Le temps "perdu" ici doit être rentabilisé le plus possible, il doit être de l'excellent l'investissement pour les heures à venir.

Cote 339, compte-rendu d'après-bataille

La bataille a commencé comme prévu, la fin a été bien moins organisée. C'est une victoire complète, cela dit la fin a été trop coûteuse selon moi, mais il nous fallait taper fort dès cette bataille quelles que soient nos pertes, donc nous n'avons pas à les regretter.

Notre infanterie découvrit rapidement devant elle dans la nuit une douzaine de GMC M3, avec un bon canon de 75. Comme prévisible, nos blindés ont tiré une dizaine d'obus en moyenne sur chacun d'eux avant que les dégâts subits aux éléments critiques soient suffisants. Ces engins sont des gouffres à munitions. Tant les obus perforants, que HEAT ou HE, pour diverses raisons. Nous avons eu de la chance, car notre tactique de laisser les blindés à 500 mètres derrière a eu pour effet que les M3 ont passé leur temps à tenter de tirer sur l'infanterie qui leur était difficilement visible, sans se préoccuper de nos blindés. L'ennui était que l'ennemi était retranché, nos blindés ont dû faire mouvement pour avoir une ligne de tir dessus. Cela n'a pas posé problème.

L'ennemi nous accueillit avec quelques tirs d'artillerie au jugé, cela ne nous a pas affecté.

Ensuite, nous avons progressé lentement en repoussant l'ennemi. Pour assister l'infanterie, nous avons fait donner nos légers et Sdkfz jusqu'à atteindre les djebels. Nous nous sommes regroupés après une heure de combat et avons sondé les deux flancs du djebel central, par le cours d'eau ouest et par le plateau Est (en restant au-dessus du cours d'eau, de telle sorte à rester à couvert du djebel nord pour éviter les tirs lointains).

L'ennemi tenta d'y voir plus clair en nous envoyant des obus éclairants, mais la plupart de nos troupes étaient alors cachées en flanc de djebel.

Sur le flanc Est, nous avons amené quelques blindés pour dégager les APC M2 qui bloquaient le passage de l'infanterie. A l'ouest, il s'agissait essentiellement d'infanterie ennemie. Nous avons engagé les Sdkfz et PzII à l'Est en soutien de l'infanterie. Côté ouest, nous avons simplement exercé une pression, car la passe était infranchissable compte tenu de la défense. Le plateau Est a cédé par notre avantage en moyens mécanisés nous apportant une puissance de feu supérieure et un blindage contre les tirs antipersonnel. Puis nous avons attaqué la passe ouest à revers.

Après quoi, nous avons suivi le cours d'eau ouest et avons découvert une concentration d'infanterie ennemie plus au nord. Nos troupes étaient nettement moins organisées : notre infanterie mêlée aux troupes mécanisées et à nos véhicules blindés.

J'ordonnai de préparer l'assaut du nord-est simultanément, pour gagner du temps : le nord-ouest ne nécessitait pas de blindés et le nord-est ne semblait pas être défendu par un grand nombre d'infanterie. Puisqu'il s'agit de notre objectif futur, j'ai souhaité ramollir la défense avec un raid blindé. Les chars passeront la crête simultanément à plusieurs endroits, détruiront de loin les équipements lourds ennemis, et repartiront. Ou bien ils repartiront immédiatement s'ils découvrent qu'ils ne font pas le poids. Certes, il y a de la loterie dans cette tactique. Tout dépend de l'état d'esprit du jour...

Les chars se préparèrent pendant que les troupes plus légères menaient l'assaut vers le nord-ouest. Je fis passer le groupe de chars resté en retrait à l'Est, sur le flanc nord de sa colline, pour qu'il puisse reconnaître le terrain à distance et commencer à tirer. Un HMC T19 fut éliminé à 1 200 mètres par ce groupe. Le canon de 105 du T19 n'est pas très efficace en antichar. Il peut tirer des HEAT, mais il est peu précis et son rechargement est lent, et surtout, son obus HEAT est tellement peu aérodynamique que la hausse maximale du canon en limite la portée à 1 000 mètres. Les T19 ennemis nous atteignirent bien avec des munitions fumigènes/incendiaires, mais sans faire de dégâts.

Ensuite nos blindés au nord passèrent la crête. L'ennemi avait regroupé là une partie de ses M3 endommagés qu'il avait évacué plus tôt. Nous massacrâmes tout cela. Néanmoins, les premières pertes de matériel commencèrent.

Un PzIV fut pris de flanc par deux tirs de M3 à 600 mètres lorsqu'il passa la crête et le char fut perdu : le canonnier est mort, les autres membres d'équipage furent légèrement blessés et divers équipements du char furent endommagés. Il a été considéré irréparable et fut abandonné.

Côté ouest, l'assaut se déroulait lentement et l'ennemi se repliait, mais j'ai ordonné d'accélérer l'assaut pour ne pas laisser l'ennemi se replier sans subir de pertes massives. Les distances d'engagement furent raccourcies et nous avons perdu 1 PzII et 6 Sdkfz dans des combats de faible distance. J'aurais pu m'en dispenser, mais je préférais exploiter la situation avantageuse et massacrer le plus d'ennemis possible avant que l'adversaire ne se replie entre les djebels suivants.

Après quoi, nous ne poursuivîmes pas l'ennemi en fuite.

Bilan des pertes : sur 420 personnels engagés, nous subissons 65 morts et 60 blessés graves. Soit 125 pertes. Sur 16 PzIII et PzIV engagés, nous en perdons 1 ; sur 3 PzII, nous en perdons 1 ; sur 16 Sdkfz, nous en perdons 6 et 7 sont endommagés. Le matériel est très bien préservé, nous aurions pu perdre la majorité de nos Panzers. En revanche, l'infanterie a été maltraitée.

Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 360 personnels. Nous comptons 85 cadavres, 35 blessés graves et faisons 140 prisonniers, soit un total de 260 pertes et un ratio de 2 en notre faveur. Il a dû pouvoir repartir avec un APC M2 sur 5, mais l'ensemble de ses 12 M3 et de ses 2 T19 a été entièrement détruit.

C'est donc plutôt un excellent bilan, malgré les pertes tactiquement moches de la fin.

Combats lancés à 3h, J0 : réflexions à 5h J0

L'ennemi est sérieux, mais n'a pas montré une grande solidité. Nous allons augmenter la pression, le gros de nos troupes n'étant pas encore arrivé sur place, il faut espérer que nos unités puissent rapidement prendre part aux combats. En début d'après-midi il nous faut les trois objectifs de ce secteur : nous ne devons pas traîner.

6h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Les Allemands suivirent à peu près la même tactique, en ignorant le sud, mais ils tentèrent de pousser davantage le long de l'autoroute. J'ai jugé que je n'avais pas le temps pour cela dans un premier temps.

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous suivons le plan. A l'Est, nous avons remisé nos canons de 88 pour davantage de moyens antipersonnel, et nous débordons l'objectif à l'ouest et à l'Est. Nous n'accélérons pas trop la progression au sud de la mine pour éviter toute mauvaise surprise qui nous mettrait en infériorité. Deux unités seulement gardent le flanc sud pour le moment. Selon les mouvements ennemis au sud, nous en redéploierons si besoin pour défendre nos unités de logistique, nos ateliers et nos QG.

L'ennemi ne réagit pas. Nous aurions pu nous montrer beaucoup plus agressif, car nous perdons inutilement du temps à l'ouest.

Ouest du djebel el Mcheltat, analyse tactique préalable

6h, 15 °C. Notre infanterie se déploie au sud et à l'ouest, les unités de 6./86 ne sont pas encore en place, alors que les hostilités commencent.

Nos blindés PzIII et PzIV sont placés 250 mètres derrière l'infanterie : à l'ouest protégés par une colline contre les tirs venant du centre, au sud, deux blindés se déploient plus près, sur les rives du cours d'eau asséché, ce qui forme un couloir les protégeant et les empêchant de tirer de/sur des cibles situées sur les côtés. Le but étant qu'ils puissent intervenir sur des cibles en face, dans le petit ravin.

Les blindés plus légers et véhicules d'infanterie sont concentrés à l'abri plus au sud, derrière une colline, et à l'ouest à flanc de colline, permettant de les protéger, ils seront engagés lorsque les moyens antichars ennemis auront été éliminés. Ils assisteront alors l'infanterie.

Une équipe d'observateurs d'artillerie (six mortiers de 80) prend place sur une hauteur au sud pour préparer ses tirs sur l'objectif, une autre faisant partie de 6./86 n'est pas encore en place.

Après une période d'observation et d'éventuel échange de tirs, nous avancerons sur le centre avec infanterie et blindés légers, puis nous attaquerons le nord. Probablement d'abord le nord-ouest pour éviter d'être pris en tirs de flancs (sachant que nos éclaireurs n'ont pas vu de présence ennemie plus à l'ouest encore), puis nous nous dirigerons vers le nord et le nord-est. Et l'Est, car puisque nous abandonnons le djebel el Mcheltat dès maintenant, l'ennemi aura pu s'y redéployer. Car ce territoire, bien qu'il soit très hostile aux véhicules et équipements lourds, pourrait tout de même être pris par l'adversaire, il faut donc tenir compte de l'éventualité de devoir y mener un combat. Nous l'abandonnons néanmoins, car nous n'avons pas suffisamment de troupes pour tenir cette position, qui nécessite des équipements mixtes, lourds (en antichar et antipersonnel) et du personnel. Y amener du matériel lourd, sous le feu ennemi, n'est pas aisé, cela complique encore les choses, nous cédons ce territoire.

Ouest du djebel el Mcheltat, compte-rendu d'après-bataille

Le plan était trop agressif, si l'ennemi avait massivement déployé des véhicules blindés, notre infanterie aurait été mise en difficulté et aurait dû se replier pour se mettre à couvert. De plus, le nombre de nos chars les plus lourds était assez faible, 10 dont 2 légèrement endommagés. Notre dispositif était parfaitement adapté à l'ennemi que nous avons rencontré, mais nous aurions dû nous attendre à un ennemi beaucoup plus fort en défense de ce point d'intérêt. Or, dans ce cas, nos moyens lourds auraient été insuffisants.

Bref, c'est une victoire. L'ennemi avait déployé des canons de 37 et des mortiers sur le flanc du djebel nord. Notre déploiement agressif, en arrivant à couvert par l'ouest, a permis à notre infanterie accompagnée de deux canons leIG-18 de 75 d'attaquer ces positions. Nos mortiers de 80 ont assisté un peu ce travail, puis nos blindés légers et Sdkfz se sont approchés pour participer à la fête. Après avoir engagé l'infanterie, les Sdkfz232 situés au sud, vers le centre ; et simultanément un groupe d'infanterie au nord-ouest (qui s'est trouvé être vide de présence ennemie), l'ennemi, concentré au centre, prit la fuite.

Un de nos Sdkfz232 se renversa en montant sur un rocher, et un Sdkfz251 qui s'était avancé trop près de l'ennemi fut abandonné par son équipage paniqué lorsque l'ennemi lança une grenade incendiaire qui glissa le long du flanc sans faire de dégâts. Ces deux véhicules seront remis en service sans difficulté.

A l'issue des combats, nous faisons revenir nos quelques détachements du nord-ouest, ils ne feraient pas le poids en cas de contre-attaque ennemie.

Bilan des pertes : sur 550 personnels engagés, nous subissons 15 morts et 40 blessés graves, soit un total d'environ 55 pertes. Côté ennemi, nous estimons qu'il avait engagé 300 personnels. Nous comptons 50 cadavres, estimons également à 50 le nombre de ses blessés graves, et faisons 70 prisonniers, soit un total d'environ 170 pertes et un ratio de 3 en notre faveur.

Sud de la mine, analyse tactique préalable

6h33. Nos unités blindées sont en place, les unités d'infanterie quittent seulement la route avec des groupes de mitrailleuses et de canons leIG-18. Les blindés se sont déployés à 500 mètres des positions ennemies, au sud et à l'Est. Sur le djebel Est se déploie un détachement d'éclaireurs qui servira d'observateur. Dans le creux en contrebas, le long du cours d'eau asséché, à couvert, se déploient quelques unités d'infanterie, des blindés orientés en combats antipersonnel, des chars plus légers (des Sdkfz, des Panzer II). A l'ouest, l'infanterie se déploie dans les creux du cours d'eau, celui-ci a laissé des endroits creusés qui permettront de servir de couvert. Au centre, l'infanterie se déploie dans les replis de terrain à proximité des blindés, à 500 mètres des positions adverses.

Le plan consistera à s'enfoncer là où l'adversaire sera le plus faible, puis d'y développer l'offensive.

Nous disposons en support d'une batterie de 6 mortiers de 80 mm dont le tir est dirigé par une équipe d'observateurs qui arrivent au sud-ouest et qui planifient leurs zones de tirs.

Sud de la mine, compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi nous attendait avec des GMC M3 retranchés devant les djebels, traditionnellement difficiles, non pas à percer, mais à leur faire subir des dommages significatifs. Nous relevons sur certaines des carcasses plusieurs dizaines d'impacts de 50 mm correspondant au diamètre des canons de certains de nos chars.

Nous avons commencé par dégager l'accès au djebel central. Après un long échange de tirs avec nos blindés situés au sud, j'ai ordonné une attaque de flanc, sur le flanc sud du djebel cote 354, pour aider à accélérer les choses. Cela a permis de lancer ensuite l'attaque menée par nos blindés légers et l'infanterie, pour prendre les tranchées ennemies.

Après quoi nous avons exercé une pression sur toute la ligne de front sud et Est en lançant en deux groupes mixtes, blindés et infanterie, nos troupes depuis l'Est dans les deux vallons bordant le djebel formant la cote 347 tout au nord, progressivement, d'Est en ouest. Simultanément, les troupes à l'ouest poussèrent vers le nord.

Peu de résistance était opposée par l'ennemi, seuls quelques éléments en retraite furent interceptés au croisement des cours d'eau asséchés, au sud de la cote 326. Les troupes à l'ouest repérèrent à distance un GMC M3 tout au nord-ouest, dans le creux devant la cote 340, dont l'équipage ne les avait manifestement pas remarquées. Le véhicule était en position d'attente... J'ordonnai d'attendre sans pousser davantage vers le nord.

Une fois le reste du territoire nettoyé, tout semblait calme, pourtant, la présence ennemie au nord-ouest était bien réelle. Je soupçonnai une embuscade, cet M3 pouvant être l'arbre qui cache la forêt.

J'étudiai la configuration des lieux, celle-ci ne permettait pas d'engager la position depuis une longue distance. Nous devions aller au contact. Alors je montai un plan d'assaut sur 3 axes : Est, sud-est et sud. J'ai dû ramener des blindés qui attendaient plusieurs kilomètres en arrière, sachant que ceux au sud étaient quasiment à court de munitions. Les blindés se déployaient sur les 3 axes d'approche définis, je déployai également l'infanterie, car l'assaut devait être mixte : les blindés s'occupent des véhicules, l'infanterie s'occupe de l'infanterie et assiste les blindés contre les véhicules, puisque ceux-ci sont à toit ouverts.

Cela étant prêt, l'assaut fut lancé. Nos 2 premiers blindés qui se sont présentés se sont faits pulvériser, puis l'ennemi fut anéanti : quatre GMC M3 et un M2. Un de nos Sdkfz passa dans l'axe de tir de nos blindés et s'immobilisa au mauvais endroit, il reçut 3 obus de 75 mm de nos propres chars, deux perforants et un HEAT, ce qui l'endommagea modérément, il sera réparé.

Bilan des pertes : nous avions engagé 500 personnels, l'ennemi n'était fort que de 80 personnels. Nous subissons 12 morts et 5 blessés graves : un total de 17 pertes. Côté ennemi, nous comptons 40 cadavres et faisons 45 prisonniers, 85 pertes au total. Aucun blessé grave : la violence des combats n'a pas laissé la moindre chance aux adversaires, le nombre d'obus tirés sur leurs positions avant de s'assurer que leurs véhicules blindés soient réellement hors service a pour effet de nettoyer la position efficacement... Cela dit, c'est très gourmand en munitions. Le ratio des pertes est donc de 5 en notre faveur. Pour les blindés, l'ennemi perd 12 GMC M3 et 5 APC divers : quatre M2 et un M3A1.

L'ennemi a été complètement écrasé, il n'y a aucun fuyard.

Combats lancés à 6h, J0 : réflexions à 8h J0

Tout se passe globalement bien. Nous devons surveiller notre stock de munitions et garder un œil sur nos arrières : si nous avançons trop rapidement, l'ennemi pourrait tenter de couper nos arrières. Ce n'est pas tant problématique, mais il vaut mieux pouvoir ne pas être surpris et pouvoir accompagner cette initiative ennemie, plutôt que d'être surpris en étant très handicapé. Vu notre tactique, nous avons intérêt à y faire attention.

Nous allons pousser vers la mine depuis le sud et le sud-est, nous sommes pressés et devons assurer la capture des deux objectifs restants d'ici le début de l'après-midi. Ensuite, nous pourrons les défendre et éventuellement repartir en attaque vers d'autres endroits, ce sera du bonus.

9h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Les Allemands prennent leur temps et se séparent en se dirigeant vers l'ouest et le nord. Il devient peu probable qu'ils puissent obtenir les objectifs de leur commandement, car il leur reste peu de temps, ils n'ont toujours pas pris le moindre objectif et dispersent leurs forces.

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous poursuivons le plan, déployons tous nos effectifs sur une ligne dense, conservons quelques unités pour protéger le sud-ouest et avançons nos unités de logistique et ateliers de réparations.

Pour défendre l'objectif à l'ouest du djebel el Mcheltat, j'y déploie une nouvelle fois deux canons de Flak 36 de 88 mm.

Aucune réaction de l'ennemi, nous poursuivons.

Mine, analyse tactique préalable

9h, 20 °C. Nous engageons 650 personnels, 27 chars PzIII, PzIV et véhicules StuG III, équipés de canons efficaces contre les blindés, 7 chars PzIII, PzIV et PzII, équipés de canons davantage orientés en antipersonnel et contre les blindés plus légers, 5 Sdkfz divers et de l'infanterie avec mitrailleuses MG42 et canons leIG-18. L'ensemble est soutenu par une batterie de 6 mortiers de 80 mm dont le tir est guidé par observateur.

Les blindés avec les capacités les plus lourdes se déploient de telle manière à pouvoir obtenir une vue en profondeur sur le territoire adverse, et ce sur l'ensemble de la ligne de front. Ils restent environ à 250-500 mètres des lignes ennemies supposées.

Dans les vallons, les replis de terrain et derrière les hauteurs se déploient l'infanterie et les blindés avec capacité de frappe moindre.

Les canons leIG-18 se déploient sur les sommets des cotes 354 et 369 avec les observateurs de la batterie de mortier.

Nous allons procéder traditionnellement : éliminer les matériels lourds de l'ennemi, sonder en exerçant une pression, nous introduire où nous le pouvons, et réduire le territoire occupé par l'ennemi à son minimum en cherchant à isoler et encercler les troupes adverses. En jouant sur l'engagement des blindés à plus longue distance, les blindés légers contre l'infanterie en évitant le contact, et l'infanterie pour nettoyer une position ennemie sous le couvert des véhicules et des moyens en support (artillerie). Le reste est globalement de l'adaptabilité.

Mine, compte-rendu d'après-bataille

Il n'y a pas eu de bataille. Ou plutôt, l'ennemi nous a bien mené en bateau.

Dans un premier temps, nous sommes informés qu'un soutien aérien nous sera apporté à 10h. Nous ne détectons aucune présence ennemie, contrairement à ce que nos éclaireurs nous avaient rapporté. J'envoyai 3 unités d'infanterie en reconnaissance sur les hauteurs vers l'ouest, le centre et l'Est : toujours rien en vue. Jusqu'en cote 366 à l'ouest, le terrain était vide de présence ennemie. J'imaginai que l'ennemi avait mené une défense inspirée de ma tactique en cas désespéré : regrouper l'ensemble des forces en embuscade dans un endroit exigu contraignant l'adversaire à s'exposer face à cette forte densité de troupes. Pour avoir l'avantage dans une telle embuscade, le rapport de force exige de concentrer beaucoup de troupes et si possible, d'attaquer depuis plusieurs axes. C'est similaire au coup qu'il nous a fait subir en plus petit plus tôt en début de matinée. Ainsi, toutes les forces ennemies pourraient avoir été regroupées dans les vallées au nord, invisibles sans franchir les djebels, et donc difficiles à attaquer sans se faire surprendre.

A l'Est, jusqu'à la vallée derrière la cote 369 : tout était également vide. Néanmoins, les gars ont rapporté avoir observé aux jumelles que la terre semblait avoir été remuée dans les environs de la mine, au centre. Le groupe qui remontait au centre a alors précautionneusement monté sur le djebel au sud de la mine, et a effectivement découvert l'ennemi en embuscade derrière.

Nous perdîmes immédiatement 2 de nos éclaireurs. Le groupe de 9 a eu du mal à se replier et perdit encore 2 autres gars en se désengageant.

Ce seront nos 4 seuls tués de la bataille.

Imaginant que j'ai en face de moi un dispositif défensif solide, je fais monter l'ensemble de mes personnels sur les blindés, véhicules et camions. Un groupe se déploie à l'Est, un autre au centre et le dernier à l'ouest. Je fais débarquer toute cette force et je commence à organiser le plan d'attaque sur 3 axes de progression simultanée, avec infanterie, véhicules légers et blindés plutôt orientés en antipersonnel et contre les blindés légers. Pendant ce temps, l'ennemi tenta de nous harceler en s'approchant de la ligne de crête où nos quelques éclaireurs sont morts : il réussit à blesser gravement 2 de nos Hommes par des tirs distants, alors que nous nous organisions derrière le djebel. Il est 9h50 lorsque le dispositif est prêt.

Je décide d'attendre l'intervention de l'aviation, dans 10 minutes. Nous observons le territoire ennemi depuis les djebels de flanc et nous constatons que l'ennemi évacue la zone : un camion part vers le nord. L'équipage est fauché par un tir de MG42, il n'aura pas pu aller bien loin.

Sur ce, nos Stukas arrivèrent et bombardèrent généreusement les tranchées adverses. Rapidement, après la deuxième vague de bombardement, et sans attendre la troisième, des soldats se levèrent avec des tissus blancs en courant vers nos lignes qui se trouvaient à... 60 mètres, en ce qui concerne les positions les plus proches.

Nous n'avons pas lancé l'assaut : les prisonniers nous informent qu'ils sont seuls, ils sont le groupe logistique assurant le ravitaillement des unités que nous combattons plus à l'Est, la mine n'est pas défendue ! Vérifications faites, cela s'avère exact. Nous retrouvons les camions et le ravitaillement dans les replis de terrain autour de la mine.

Compte-tenu des moyens que nous avons mis en œuvre et les dépenses que nous avons faites pour si peu, l'ennemi a quasiment "gagné" cette bataille.

En progressant vers le nord, nous découvrons une forte concentration de troupes ennemies sur ce qui sera notre prochain objectif dans ce secteur, au nord de la mine : en fait, l'adversaire nous attend là.

Bilan des pertes : sur 650 personnels engagés, nous subissons 4 tués et 2 blessés graves. Nous constatons 6 cadavres ennemis et 1 blessé grave. Nous faisons 13 prisonniers. Soit 6 pertes versus 20 : un ratio de plus de 3 en notre faveur.

Cote 370, analyse tactique préalable

Nous avançons de manière très agressive simultanément sur l'ensemble des trois flancs de l'ennemi, avec infanterie, blindés et véhicules d'infanterie, sous le soutien de deux canons Flak 36 de 88 mm déployés sur des hauteurs distantes, de quelques artilleries de campagne leIG-18 et d'une batterie d'artillerie de 150 mm dont les observateurs prennent place sur les hauteurs sud.

Nous connaissons cet ennemi, nous n'avons déjà combattu, il est peu probable qu'il y ait une surprise. Certaines unités adverses ont eu le temps de creuser des tranchées, d'autres non.

Nous allons exercer une forte pression sur trois axes de progression et écraserons progressivement l'adversaire, après le nettoyage des équipements antichars, notre infanterie et nos véhicules d'infanterie mèneront les combats de manière coordonnée et complémentaire.

Cote 370, compte-rendu d'après-bataille

En nous approchant des positions ennemies, nous engageons rapidement un combat avec quelques troupes retranchées, d'autres personnels ennemis sont très dispersés et cherchent plutôt à fuir. Compte-tenu du rapport de force, l'ennemi tenta de négocier son repli. N'ayant pas obtenu de réponse, il prit la fuite en désordre, nous laissant un grand nombre de prisonniers.

Sur 675 personnels engagés, nous subissons tout de même une dizaine de tués et une bonne trentaine de blessés graves, l'ennemi nous ayant accueilli avec mortiers et mitrailleuses. Soit un total de près de 45 pertes. Côté adverse, nous estimons ses effectifs initiaux à 285, nous comptons 50 cadavres, prenons en charge 40 blessés graves et faisons plus de 100 prisonniers, soit un total supérieur à 190 et un ratio supérieur à 4 en notre faveur.

Combats lancés à 9h, J0 : réflexions à 11h J0

Nous ne sommes pas en retard, mais pas non plus en avance. Nous devons absolument saisir le dernier objectif au nord. Après quoi nous devrons défendre nos positions, mieux répartir nos forces pour éviter toute surprise depuis le sud, voire repartir en attaque.

12h, J0 : étude stratégique approfondie et ordres

Comparaison historique

Les Allemands, ayant pris trop de temps pour se mettre en place et décider quoi faire, se font attaquer par les nombreux véhicules blindés US depuis les hauteurs. Ils perdent des dizaines de blindés et se replient.

Etude stratégique approfondie et ordres

Nous ne devons pas perdre de temps et saisir l'objectif nord. Après quelques rotations pour répartir les pertes et les dépenses en munitions, j'ordonne des reconnaissances, des infiltrations du territoire adverse, et des attaques depuis divers flancs. L'ennemi commence à déployer de nombreux renforts. J'espère qu'il ne lancera pas de contre-offensive, car nous serions au minimum ralentis dans notre progression, voire contraints de reculer. Donc perdre la mission.

Nous lançons l'offensive sans réaction ennemie !

Le rapport de force reste largement en notre faveur pour cette bataille décisive.

Objectif nord, analyse tactique préalable

12h, 20 °C, ciel dégagé. Nos blindés (33 PzIII et PzIV, 4 StuGIII), prennent position à environ 300 mètres du territoire supposé de l'adversaire, sur tout le périmètre qui nous est accessible, au sud et à l'Est, l'infanterie reste à couvert avec les véhicules d'infanterie (35 Sdkfz divers, dont la moitié sont endommagés à des degrés divers) et les blindés légers (11 PzII et PzIII avec armement léger). Ces éléments sont camouflés derrière des collines à divers endroits en retrait de la ligne de contact. L'artillerie de campagne (4 leIG-18) et des observateurs d'une batterie de mortiers de 80 mm prennent place sur des hauteurs au sud et sud-est. Tout cela représente un déploiement de 800 personnels.

La prise immédiate de cet objectif, qui jouxte la mine au nord, est décisive, nous avons une obligation de résultat.

Le plan consiste à éliminer les matériels lourds, à distance, avec nos blindés, puis à attaquer avec l'infanterie et les véhicules légers soutenus à distance par les blindés plus lourdement armés et protégés.

Objectif nord, compte-rendu d'après-bataille

L'ennemi nous attendait avec une grande quantité de canons divers, du petit AT à l'artillerie lourde, répandus un peu partout sur un large espace, sur les crêtes et les zone plates. Après un premier échange de feu, en tirs lointains, qui nous endommagea gravement un StuGIII, les positions ennemies semblaient s'être éclaircies.

A l'ouest, il restait des pièces d'artillerie lourde en activité, qui nous étaient invisibles, elles tiraient en légère cloche. Je fis avancer les chars au sud et sud-ouest sur les collines qui leur faisaient respectivement face pour obtenir une vue sur les canons ennemis. C'est alors que nous tombâmes dans une sorte d'embuscade avec un ensemble de canons mixtes qui s'acharna avec succès sur le premier de nos PzIII qui se montra. Il fut entièrement détruit, l'équipage avec. Je fis abandonner ce plan, chaque véhicule restant immobile à l'endroit où il se trouve.

Puisque ça ne passe pas à l'ouest, je décide de pousser à l'Est. Je fis progressivement avancer l'infanterie autour de la mine et de vallée Est. Une fois fait, je fis progresser l'infanterie depuis la mine pour sécuriser la cote 381, les blindés légers et Sdkfz pouvaient ainsi prendre position à couvert à la mine et dans la vallée Est. L'infanterie découvrit rapidement une nouvelle embuscade derrière le djebel 381, au nord-ouest de la mine. Plusieurs pièces d'artillerie de gros diamètre et des véhicules, attendaient, cachés, dans des creux. Nous abandonnâmes ce plan également, en se repliant sur la mine et en ordonnant un tir massif de mortiers sur cette position.

Que faire ?

Rien de simple. Nous allions devoir lancer une offensive sérieuse, en attaquant de face à un endroit ou partout simultanément.

Je choisis l'ouest, qui nous permettrait ensuite d'attaquer le reste des troupes ennemies depuis leur arrière. J'envoyai 100 fantassins et 15 chars à l'assaut de la position forte de l'ennemi. Nous perdîmes rapidement un autre PzIII, qui eut sa tourelle endommagée, puis la position fut prise. Il restait à la nettoyer de l'infanterie retranchée. Je fis rapidement éloigner les blindés pour éviter de les perdre dans ce genre de combats : leur puissance de feu en antichar doit être préservée pour l'avenir. J'y envoyai les véhicules légers et 100 fantassins supplémentaires. Dans le même temps, l'embuscade ennemie au nord-ouest de la mine fut mise à mal, nos mortiers ayant éliminé l'essentiel de l'ennemi, qui ne pouvait pas sortir de ses creux sans se faire toucher par nos blindés. L'ennemi fut pris dans son propre piège et fut liquidé par nos mortiers.

Alors que nous transférions nos véhicules légers 1vers le nord-ouest, une équipe d'observation sur une crête découvrit une autre position, dans un creux au nord, où étaient concentrés des pièces d'artillerie et des véhicules. Les mortiers commencèrent à travailler dessus et l'ennemi pris la fuite. Nous le laissâmes partir. A l'ouest, nous revenons sur nos pas, pour consolider notre front, au centre nous conservons l'objectif, évidemment.

Bilan des pertes : nous subissons 13 morts et 7 blessés graves, soit un total de 20 sur 800 personnels engagés. Côté ennemi, nous comptons environ 35 cadavres et autant de blessés graves, et faisons 80 prisonniers. Soit un total de près de 150 pertes et un ratio de 7.5 en notre faveur. Il semble que l'ennemi n'avait seulement rassemblé que 250 personnels pour défendre cet endroit. Nous éliminons aussi un grand nombre d'équipements et de véhicules ennemis, dont 3 GMC M6 (petit canon AT de 37 mm), 8 pièces d'artillerie françaises de 155 mm, 8 pièces américaines de 105 et quelques APC.

Nous découvrons également un atelier de réparation au nord-ouest, nous verrons cela plus tard.

Mission accomplie, dans les temps.

Combats lancés à 12h, J0 : réflexions à 14h J0

Ma stratégie, qui doit effrayer toute personne saine d'esprit, a très bien fonctionné. Je ne recommande pas de suivre mon exemple sans savoir ce que vous faites ! Nous avons obtenu ce que nous avons souhaité dans le temps que nous nous étions fixé.

Maintenant, nous allons sécuriser les abords des objectifs au nord en repoussant l'ennemi de là, puis nous préparerons la suite : poursuivre l'attaque vers l'ouest ou défendre sur place ou revenir plus au sud pour défendre nos arrières et créer une ligne de front plus continue.

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