Secrétaire insolente reçoit sa punition

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Secrétaire insolente reçoit sa punition
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En 2003 sortait un film intitulé Le dernier Samouraï , grande production hollywoodienne qui connut un certain succès. Le héros, un jeune capitaine américain incarné par l’acteur Tom Cruise, se rangeait aux côtés de guerriers japonais révoltés pour les aider dans le combat désespéré les opposant aux troupes mieux équipées de leur empereur. Ce que peu savent, c’est que le héros est inspiré d’un personnage qui a bel et bien existé et que celui-ci était Français ! Aussi convenait-il de rétablir cette approximation cinématographique et de se réapproprier une figure atypique de notre histoire militaire.
Au XIX e siècle, le Japon conserve une organisation féodale. L’empereur, le Mikado , est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun ) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir. Cette fonction qui est devenue héréditaire est détenue depuis deux cents ans par la famille Tokugawa. Les daïmyos, seigneurs et chefs de guerre, se répartissent localement le pouvoir. Ils sont servis par des samouraïs, membres du bushi , la classe noble des guerriers.
Le pays vit replié sur lui-même jusqu’à ce qu’en 1853, l’amiral américain Perry pénètre dans la baie d’Edo et exige l’ouverture des ports au commerce. En mars 1854, revenu à la tête d’une escadre, Perry obtient, par traité, l’accès aux ports de Shimona et d’Hakodate. Le 11 juillet, il signe également un traité avec le royaume des îles Ryukyu, dépendant du daîmyo de Satsuma. Le bakufu décide alors de signer des accords d’amitié semblables avec l’Angleterre, la Russie, les Pays-Bas et la France. Le 24 novembre 1855, le contre-amiral Guérin signe la première convention entre la France et les îles Ryukyu. C’est ensuite en 1858, que toute une série de traités commerciaux met véritablement fin à l’isolement du Japon : le 29 juillet avec les États-Unis, le 18 août avec les Pays-Bas, le 19 août avec la Russie, le 26 août avec la Grande-Bretagne. Enfin, le 9 octobre, le baron Gros, ministre plénipotentiaire, signe au nom de la France un traité de paix, d’amitié et de commerce avec le Shogun . Dès l’année suivante, une délégation française s’installe dans les locaux du temple Saikaiji de Mita, à Edo. En 1863, la France envoie 250 fusiliers marins venus d’Indochine à Yokohama. En 1864, Léon Roches, ministre de France, s’attache à développer la part française dans le commerce extérieur japonais. Le Shogun autorise l’envoi vers la France de 15 000 cocons de graines de vers à soie pour l’industrie soyeuse lyonnaise et la collaboration entre les deux pays s’accentue : livraison par la France de quinze canons en 1865, construction de l’arsenal de Yokosuka par l’ingénieur Léonce Verny à partir de la même année, construction de la fonderie de Yokohama en 1867. Le Shogun envoie même son frère Tokugawa Mimbou Tayo en France d’avril à septembre 1867 et lui donne un instructeur français. En 1867, a lieu, à Paris, l’Exposition universelle. Le Japon y participe aux côtés des îles Ryukyu sous la dénomination de “Confédération japonaise” .
C’est dans ce contexte d’ouverture du Japon vers les pays occidentaux qu’est envisagée la modernisation de l’armée japonaise. À la fin de l’année 1864, le Shogun adresse au représentant de la Grande-Bretagne une demande d’aide pour entamer la réorganisation de son armée de terre. N’obtenant pas de réponse, il se tourne vers la France dont l’aura est grande après la campagne d’Italie. Début 1865, le shogunat commence à étudier avec Léon Roches la possibilité d’une mission militaire et en juillet, Shibata Takenaka, représentant du Shogun envoyé en France pour régler les derniers détails du projet des chantiers navals de Yokosuka, est reçu en audience à ce sujet par le ministre des Affaires étrangères Drouyn de Lhuys. Au mois de septembre, il rencontre le ministre de la Guerre, le maréchal-comte Randon, et engage des négociations portant sur l’envoi de cinquante et un militaires. C’est finalement, le 15 janvier 1866, que le gouvernement shogunal dépose une demande officielle auprès du représentant de la France. La demande ne porte plus que sur l’envoi de trente-six militaires pour la formation de 1 000 fantassins, 650 artilleurs et 350 cavaliers. Les conditions de cet échange doivent être clairement définies dans un contrat, pour lequel le banquier Paul Flury-Hérard, qui vient d’être nommé consul général du Japon à Paris, a reçu délégation de signature. Dès le mois d’avril, Drouyn de L’Huys souligne l’intérêt de cette mission pour laquelle il recommande des “officiers dont le caractère autant que l’aptitude nous offriraient toutes les garanties qu’exigerait la lointaine et délicate mission qui leur serait confiée”.
Le maréchal Randon, qui accepte d’envoyer, dans un premier temps, une mission réduite pour observer les conditions d’accueil et estimer les besoins, détaille ses exigences : les frais de voyage aller et retour doivent être à la charge du Japon ; une avance, dont le montant est fixé, doit être versée aux militaires avant leur départ ; au cours de la mission, depuis l’embarquement de France jusqu’au retour, une solde mensuelle, également fixée, toutefois réduite de moitié pendant la durée du voyage, doit leur être versée ; une installation convenable doit être prévue dans des bâtiments du gouvernement japonais. En contrepartie, les militaires français s’engageront à rester trois ans au Japon, sauf rappel du ministère de la Guerre ou renvoi par les autorités japonaises. Sur le principe, cette réponse qui arrive au Japon au mois de mai 1866 satisfait, même s’il reste des discussions sur l’effectif.
Dès cet instant, le colonel Colson, chef de cabinet du ministre, est chargé de sélectionner les futurs membres avec l’aide du capitaine Chanoine [1] désigné comme chef de mission. Les militaires sollicités doivent faire état de leur volontariat et écrire une lettre de motivation adressée au ministre. C’est ici qu’apparait le nom de Brunet.
Jules Brunet est le fils de Jean-Michel Brunet, vétérinaire militaire. Il voit le jour le 2 janvier 1838 à Belfort, dans ce qui est encore le département du Haut-Rhin. Ayant obtenu en 1855 son certificat d’aptitude au grade de bachelier ès sciences, il se présente la même année au concours d’entrée à l’École impériale spéciale militaire, à Saint-Cyr, et y est admis. Il en démissionne pour présenter le concours de la prestigieuse École Polytechnique qu’il intègre en 1857. Classé 68 e sur 120, il est admis, à sa sortie, à servir dans l’ “artillerie de terre” et rejoint l’École d’application de l’Artillerie et du Génie, à Metz. Il en sort brillamment, classé 4e de son cours en 1861. Il est rapidement envoyé au Mexique, où il participe à la campagne de la prise de Mexico en 1863 aux ordres du général Bazaine. Au sein du régiment d’artillerie monté de la Garde Impériale, il s’illustre particulièrement au siège de la ville de Puebla, ce qui lui vaut, à son retour, de recevoir la croix de la légion d’honneur des mains même de l’empereur Napoléon III. Outre sa grande intelligence et ses réelles qualités d’officier et d’artilleur, le lieutenant Brunet se révèle être un bon artiste peignant de remarquables tableaux [2] . Certains d’entre eux ont été publiés dans le journal Le Monde illustré . Compte tenu de son origine, de son âge et de ses états de service élogieux — “Ce jeune officier, qui a été décoré au Mexique, a de beaux services de guerre et beaucoup d’entrain ; il dessine d’une manière remarquable” — Brunet est le candidat numéro un de l’artillerie pour la mission du Japon. Ses notations de l’école d’application et de l’année écoulée, toutes deux excellentes, accompagnent sa fiche de candidature. Jules Brunet reçoit même l’appui du comte Emilien de Nieuwerkerke, surintendant des beaux-arts au ministère de la Maison de l’empereur et des Beaux-arts :
Monsieur le lieutenant Brunet a le plus grand désir d’être chargé d’une mission militaire au Japon. Ce jeune officier, qui dessine très bien, pourrait rendre ainsi des services au point de vue de l’art, et à ce titre je me permets de vous le recommander vivement, et de vous dire que je serais fort reconnaissant si votre choix tombait sur lui.
La mission militaire, qui comprend finalement quinze membres dont cinq officiers, est définitivement constituée le 3 novembre, moins d’un mois avant la date du départ. Elle s’organise autour des trois armes à instruire :
Jules Brunet est alors lieutenant en premier au régiment d’artillerie monté de la prestigieuse Garde impériale et est porté au choix pour le grade de capitaine. Il est alors placé hors cadres. Dans l’ordre hiérarchique, il sera le deuxième. Seul polytechnicien, les autres officiers étant Saint-Cyriens, il est aussi, à 28 ans, l’un des plus jeunes avec Messelot qui, comme lui rentre du Mexique. Chanoine et Dubousquet ont eux l’expérience de l’Asie, puisqu’ils ont tous deux servi en Chine.
À partir du 6 novembre, chacun d’entre eux signe un contrat qui l’engage vis-à-vis du bakufu . Le maréchal Randon précise l’esprit de la mission :
Cette mission a pour objet, vous le savez, d’apporter autant que le comportent les mœurs et le degré de civilisation du pays, le concours de notre expérience administrative et militaire à l’organisation et à l’instruction de l’armée japonaise.
La mission sera complètement intégrée au sein de l’armée japonaise, tradition militaire française qui perdure encore de nos jours auprès de certains États sous la forme de ce qu’on appelle l’assistance militaire technique.
Je n’ai pas besoin de vous dire que le système d’organisation et d’instruction militaires que vous serez appelés à appliquer aux troupes du Taïcoun, ne saurait consister à copier servilement ce qui se fait en France, mais bien à tirer parti des aptitudes et des habitudes militaires du pays, en les améliorant par l’introduction de l’esprit de discipline et par des connaissances qui les feront entrer graduellement dans la voie du progrès.
Un “Règlement de la mission militaire au Japon” en six articles est diffusé avant le départ. Il rappelle essentiellement que les membres demeurent soumis aux prescriptions réglementaires en vigueur dans l’armée française.
La mission embarque le 19 novembre 1866 à Marseille, sur la Péluse, paquebot des Messageries impériales. L’ensemble des moyens nécessaires à l’instruction accompagne les militaires français : 179 colis contenant notamment du matériel de campement, des modèles et des pièces d’artillerie mais aussi… 21 colis de vin, de vermouth et d’eau de vie !
Après une première traversée sans encombre, les membres de la mission débarquent à Alexandrie puis poursuivent leur voyage en chemin de fer jusqu’à Suez. Le 27, toute la mission embarque sur le Cambodge, autre paquebot des Messageries impériales. Après le passage de la mer Rouge, le bateau fait escale à Ceylan, puis poursuit la longue traversée de l’océan Indien. Il franchit le détroit de Malacca, fait escale à Singapour et atteint Saïgon à la fin du mois de décembre. Le temps du voyage est utilisé pour forger l’unité et la cohésion du groupe, pour vérifier le niveau d’instruction de ses membres et planifier l’enseignement à venir. Le 26 décembre, le capitaine Chanoine envoie une première lettre au ministre de la Guerre depuis Saïgon :
La durée probable de la traversée jusqu’au Japon étant d’au moins cinquante jours, j’ai dû, conformément aux intentions de Votre Excellence, employer ce temps d’une manière utile pour constater le degré d’instruction du personnel de la mission et pour le préparer autant que possible à bien s’acquitter du service qui lui sera confié. MM. les officiers se sont assurés de l’instruction théorique des sous-officiers de chaque arme et en outre des cours élémentaires ont eu lieu chaque jour alternativement, à savoir : – éléments de géométrie, applications numériques, fortifications passagères (Brunet), – instruction sur le tir et théorie sur le service en campagne (Messelot), – histoire et géographie de l’Asie Orientale (Dubousquet).
L’équipage du bateau et son commandant, le lieutenant de vaisseau de Bovis, cherchent à rendre la traversée des militaires la plus agréable possible au milieu des nombreux passagers. Le chef de mission conclut :
La conduite, la tenue et la santé du personnel de la mission sont très bonnes.
Remontant le long des côtes chinoises, le bateau atteint Hong-Kong, où les militaires s’embarquent sur l’Alphée. Après une escale de deux jours à Shanghai, le navire franchit le 11 janvier 1867 le détroit de Diemen au sud du Japon et, porté par le “courant noir” , s’engage dans le Pacifique. Dès l’apparition des côtes du Japon, le lieutenant Brunet réalise de magnifiques tableaux. Ses peintures réalistes, croquis au crayon ou esquisses inachevées émailleront les trois années de son séjour en Asie. Le 13 janvier 1867, l’ Alphée remonte jusqu’à Yokohama, au fond de la baie d’Edo, où les délégations étrangères ont leurs sièges sous la protection de leurs navires de guerre. Le voyage a duré cinquante-deux jours.
Au Japon, de nombreux événements sont en train de bouleverser le paysage politique. Le quatorzième Shogun Tokugawa Lemochi meurt au mois d’août 1866 et Tokugawa Yoshinobu devient, à 29 ans, le quinzième Shogun le 10 janvier 1867, soit trois jours avant l’arrivée de la mission. Le 30 janvier, c’est au tour de l’empereur Ko-Mei de mourir et le Tén-no Meïji accède au trône du Japon à l’âge de 15 ans.
Dès son arrivée, la mission rend visite au contre-amiral Roze, commandant de l’escadre des Mers de Chine, à bord de son navire La Guerrière où il séjourne avec son état-major. À terre, elle est chaleureusement accueillie par le ministre de France, Léon Roches. Une audience avec le Taïcoun est envisagée, mais il s’agit d’un privilège fort rare dont peu d’étrangers, même parmi les représentants européens, ont joui jusqu’à présent.
Les installations nécessaires à l’instruction ont été préparées à Otamura, près de Yokohama. Le lendemain de l’arrivée, le ministre emmène les militaires visiter la caserne où seront instruits les élèves et où ils seront logés. Deux pavillons ont été construits pour eux à l’intérieur de la caserne. Les journées sui vantes se passent en visites et entrevues avec les officiers et fonctionnaires japonais. Le premier constat du chef de mission est préoccupant :
Les Japonais ont emprunté successivement dans le courant de ces dernières années quelques éléments d’instruction aux Holland ais, aux Anglais et aux Français. Le détachement de fusiliers marins, qui est débarqué ici, leur a fourni quelques instructeurs. Ils ont fait ces emprunts sans grand discernement et sont peut-être aujourd’hui moins avancés qu’au début. En ce moment, ils veulent tout faire à la française, mais en mettant ces bonnes dispositions à profit, il sera prudent je pense de ne proposer en fait de réformes que celles qui leur seront nécessaires ou utiles et de leur faire comprendre que les uniformes ne suffisent pas pour faire une armée.
Cette analyse pessimiste est d’ailleurs partagée par Roches qui écrit :
Le Japon n’a ni armée ni marine. La paix régnait à l’extérieur et à l’intérieur depuis plus de 200 ans, quand l’admission des étrangers a provoqué la crise d’où ce pays sortira transformé ou ruiné. […] On ne peut donner le nom de marine aux quelques vapeurs d’occasion que le commerce a chèrement vendu aux Japonais pas plus que le nom d’armée aux bandes inexercées dont se sert encore le Taïcoun.
La tâche est immense : il faut assurer la formation des officiers et entraîner les troupes existantes avec des méthodes occidentales. Un effort tout particulier est donc prévu pour créer des établissements militaires dans la capitale. L’amélioration de l’armée passe enfin par la mise en place d’un recrutement régulier, gage d’un corps de bataille cohérent, permanent, au niveau d’entraînement homogène. Ces réformes, une fois acceptées par le Shogun , doivent être le prélude à la mise en place d’une administration militaire inspirée du modèle français.
Si le Japon a consacré une partie de ses ressources à s’équiper, ses armes et ses navires se sont dégradés faute de personnel pour les utiliser. Les officiers français constatent d’ailleurs que par le passé, les Japonais ont été abusés sur la qualité de leurs armements et que de vieux fusils leur ont été vendus pour de belles carabines. Aussi s’évertuent-ils à bien les conseillers et, bien sûr, à favoriser les achats en France. Pour l’habillement et les équipements, la mission a amené quelques modèles. L’état des premières pièces d’artillerie qu’examine le lieutenant Brunet est mauvais : les rayures sont défectueuses et les canons atteignent à peine les 1 200 mètres, avec une précision toute relative. À la fin du mois de janvier, la mission fait le point des travaux de protection et de fortification des côtes et demande le renforcement en instructeurs du génie. Les arsenaux et les fonderies d’Edo sont visités : ils ont été créés par les Japonais à l’aide, toute théorique, des manuels européens qu’ils ont traduits. Bien que parfaitement opérationnels, ces établissements nécessitent les conseils d’instructeurs expérimentés. C’est pourquoi le lieutenant Brunet doit s’atteler à la modernisation des fabrications d’armes et de munitions de l’arsenal de Sekinoji, à Edo, en introduisant les méthodes rationnelles des arsenaux français. De janvier 1867 à mars 1868, en moins de quinze mois, il effectuera un travail remarquable : création d’un arsenal et d’une pyrotechnie, une poudrerie et une fonderie, organisation de six batteries complètes dont deux à cheval.
Sommairement installée à Otamura, la mission est bien tôt en ordre de marche. Heureusement, car les soldats japonais, impatients de débuter leur apprentissage, ont de la peine à admettre qu’il faille quelques jours avant de commencer. Le 25 janvier, l’instruction débute. Les contingents ont été rassemblés et sont présentés à l’encadrement français. Parmi les officiers, certains maîtrisent le français. Ils ont été les premiers élèves de l’ex-abbé Mermet-Cachon au collège franco-japonais de Yokohama et deviennent ainsi les interprètes de la mission milita ire qui peut se mettre à l’œuvre sans tarder. L’instruction de détail est lancée. Les Français choisissent de ne conserver dans un premier temps que les officiers et les sous-officiers qui formeront l’ossature de la future armée, soit soixante officiers d’infanterie, vingt d’artillerie, un escadron de cavalerie et les cadres d’un bataillon en sous-officiers et caporaux. Les effectifs sont plus modestes que prévu.
La mission militaire est immergée au milieu des Japonais, ce qui a l’avantage d’initier les instructeurs aux us, coutumes, idées et langages locaux. Cependant, les conditions matérielles d’instruction sont insuffisantes, l’espace d’entraînement se restreignant à la cour de la caserne qui est trop étroite pour les unités de cavalerie et d’artillerie.
L’entrevue espérée avec le Shogun est pour le moment rendue impossible par la période de deuil qui frappe le pays pour la mort du Mikado . En attendant, le 23 février, la mission est reçue à Edo par le Gorodjo , assemblée des ministres du Shogun . Les Français sont reçus avec tout le cérémonial protocolaire, au milieu des hauts fonctionnaires, tous samouraïs, autorisés à porter les deux sabres.
En avril, le Shogun convie les officiers français à être reçus dans son palais d’Osaka. Cette entrevue se fera avec celles des délégations de France, d’Angleterr
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