Chienne française trompe son copain avec le beau-père

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Chienne française trompe son copain avec le beau-père
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Lena Dunham dans la saison 6 de "Girls" (Capture d'écran)
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a posté le 12 novembre 2018 à 03h30
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Alainbiker a posté le 07 mars 2018 à 20h12
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yu_jin a posté le 07 mars 2018 à 15h49
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tazorc a posté le 07 mars 2018 à 10h22
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xpa0 a posté le 28 février 2018 à 11h48
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Par Emilie Brouze et Alice Maruani
Ce mardi 6 mars est diffusé à 22h55 sur France 2 un excellent documentaire sur le consentement sexuel. Face caméra, intelligentes, belles, drôles et puissantes, des femmes racontent comment elles ont "cédé" à des rapports sexuels qu'elles ne désiraient pas.
Les blessures que cela a laissées. On en pleure et on s'étonne de rire parfois aussi. A l'origine de ce documentaire Dephine Dhilly et Blandine Grosjean (ex-rédactrice en chef de Rue89).
"Sexe sans consentement" : "Célia parle des mille voix qui résonnaient dans sa tête" Blandine a signé un texte dans Le Monde pour raconter son cheminement sur le controversé concept de la "zone grise". Elle fait notamment référence à cet article donnant la parole à des jeunes femmes qui n'avaient pas consenti.
Si ce documentaire est essentiel, c'est qu'il pousse à une prise de conscience majeure, pour les femmes comme pour les hommes. La seule critique qu'on puisse lui faire est d'avoir offert aux femmes un confort pour témoigner auquel les hommes interviewés n'ont pas eu le droit. Si les femmes racontent leurs histoires de leur canapés, chez elle ou dans leur salon, les hommes sont cueillis dans des festivals, ivres parfois. Dommage...
Nous profitons de cette actualité pour vous proposer de relire cet article, publié en octobre dernier, dans lequel nous nous attaquons au concept controversé de "zone grise". 
Il y a une histoire que Charlotte (un pseudo), une étudiante de 25 ans, raconte souvent à ses copines sur le ton de la blague.
Ça s’est passé lors de son échange universitaire en Argentine, en soirée. Elle avait 20 ans alors, elle aimait faire la fête, et elle était à ce moment-là "vraiment ivre". Un jeune homme l’a attrapée, emmenée jusqu’au balcon, lui a baissé le T-shirt et le soutien-gorge et s’est mis à lui lécher la poitrine.
Comme "ça n'était pas mauvais, physiquement parlant", c’est devenu une "anecdote" avec un fort arrière-goût de malaise. "Ce truc-là", que Charlotte range dans les "expériences sexuelles foireuses", lui est arrivé plusieurs fois.
Pour elle, ce ne sont pas des viols, "plutôt des énormes malentendus" avec "des gens qui n’étaient pas violents, plutôt très axés sur eux et qui ne se posaient pas la question de mon consentement".
Charlotte a toujours raconté ces histoires en rigolant et avec une bonne dose de culpabilité. " Ils devaient se dire 'tant qu’elle est là dans mon lit c’est open bar', et je n’ai pas bataillé beaucoup pour les convaincre de l’inverse. Parce que je me disais 'ça va être chiant, il va gueuler', etc."
Ce que raconte Charlotte n’est pas anecdotique. Demandez autour de vous : qui n’a pas vécu une histoire similaire ?
Nous en avons fait l’expérience en lançant un appel à témoignages sur la "zone grise du consentement".
Disons-le tout de suite. Ce terme nous pose un problème, car il sous-entend que le consentement est quelque chose de compliqué, alors que quand ce n'est pas oui, c'est non.
On a utilisé ce terme parce que si on avait sollicité des témoignages de viols, tous ces cas considérés comme limites, flous, auraient été passés sous silence. Plus de 200 histoires nous sont parvenues, écrites dans une écrasante majorité par des femmes, dans des relations hétéros.
C’est beaucoup (et beaucoup trop pour être lu d’une traite sans se donner mal à la tête et au bide) et cela nous fait dire que c'est une expérience aussi répandue que le harcèlement de rue.
En parcourant les témoignages, on constate qu’on entre, à votre sens, dans la "zone grise" quand il y a un ensemble de "circonstances atténuantes" à l’agression sexuelle ou au viol – ce qui, dit comme ça, est problématique.
La plupart des personnes qui témoignent n’utilisent pas le mot "viol" pour qualifier ces expériences-là.
Elles disent "ce n’était pas vraiment un viol", "j’ai fini par céder", "je l’avais cherché", "il fallait y passer", "je l’ai fait par devoir conjugal", "par conformisme je suis allée jusqu’au bout" ou "pour lui faire plaisir"...
Certains parmi vous, et c’est assez parlant, l’ont appelé "viol consenti".
"Cette histoire de zone grise, c'est très dangereux", nous a reproché une lectrice en colère. "A partir du moment ou ce n'est pas un oui clair, c'est non. Vous êtes dégueulasses et répugnants de parler de zone grise, ou de 'consentement flou'."
Parce qu’un viol est un acte sexuel non consenti, de très nombreux témoignages reçus pourraient être considérés comme tels au regard de la loi .
On ne le dit peut-être pas assez : un viol n’est pas qu’un acte sexuel imposé face auquel la victime a crié "non". Il peut y avoir viol sans manifestation explicite d’un refus, parce que la victime est paralysée par ce qui lui arrive, inconsciente ou pas en état de donner un consentement éclairé (droguée, alcoolisée...). Ce qui compte pour la justice est le consentement au moment des faits (et pas deux heures avant).
Un viol n’est pas non plus ce qu’en dit l’imaginaire collectif (une ruelle sombre ou un parking souterrain, par un inconnu menaçant d’un couteau). 83% des femmes victimes de viol ou de tentative de viol connaissent leur agresseur.
La zone grise, en creux, nous amène à la méconnaissance qui entoure la définition du viol et de sa représentation.
Comme le dit la lectrice en colère, le consentement est clair et franc ou il n'est pas. Parce qu’elle établit une hiérarchisation, la zone grise peut être dangereuse car elle est une façon de se dédouaner pour les agresseurs.
Jean-Raphaël Bourge, chercheur à Paris-VIII qui travaille sur le consentement sexuel, parle d’une "zone de refuge pour les violeurs, qui s’abritent derrière une ambiguïté".
Lana le dit autrement, à propos de son violeur auquel elle a dit non, "à demi-consciente", car ivre :
Pour Jean-Raphaël Bourge, la véritable "zone grise", ce flou du consentement concerne des "cas très rares", "mais elle est considérablement étendue par ceux qui veulent empêcher les femmes de disposer de leur corps, et on la laisse exister en rendant par exemple très difficile le fait de porter plainte pour viol".
Car la "zone grise" profite à la "culture du viol", et la nourrit. "J’en ai tellement marre des zones grises", lâche la réalisatrice féministe Lena Dunham, dans un génial épisode de la saison 6 de "Girls", illustrant la culture du viol.
Hannah, le personnage qu'elle incarne, est chez un auteur qu'elle admire, accusé par plusieurs femmes d'abus sexuels. Quand il lui propose de venir près d'elle sur le lit, après une longue discussion, il sort par surprise son sexe et lui colle sur la cuisse. Comme par automatisme, elle le prend un instant dans sa main, avant de s'exclamer, en se relevant :
Lena Dunham montre dans cet épisode qu'il peut y avoir agression sexuelle sans contrainte physique, relatait "les Inrocks" , et que "les femmes se sentent obligées de rendre la pareille en faveurs sexuelles lorsqu’un homme, considéré plus puissant ou important, passe du temps à s’intéresser à elles".
La "culture du viol", c’est l’ensemble des représentations genrées de la sexualité et de la séduction qui permettent et encouragent les violences sexuelles. Laura (un pseudo), 26 ans, pour qui la zone grise n'existe pas, raconte distinctement comment la "culture du viol" a pu influer sur sa sexualité :
Pour illustrer la culture du viol, Jean-Raphaël Bourge parle des manuels d’éducation à la sexualité du XIXe siècle, où on conseillait aux femmes "de résister pour mieux céder". Citons aussi le porno ou les scènes de film et de série où "la fille finit par céder sous les baisers de son agresseur… hum... séducteur".
Tant que cette représentation existera, les cas de zone grise aussi. Car finalement, le consentement des femmes, dont la notion n’a émergé que très récemment, est encore un "assentiment au désir des hommes", explique Jean-Raphaël Bourge.
Pendant longtemps, les femmes n’avaient pas voix au chapitre et le viol conjugal était institutionnalisé – le fameux "devoir conjugal".
Jean-Raphaël Bourge développe : "Il y a eu une première vague de prise de conscience avec le débat pour la vraie reconnaissance du viol dans les années 1970, et la lutte pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Avant ça, le viol était une atteinte à l’honneur ou à la famille, bref au 'possesseur' de la femme, mais pas à la victime."
Plus récemment, un assaut contre la zone grise est parti des campus américains. Des universités ont réglementé les relations sexuelles dans leurs établissements, après plusieurs affaires de viols en soirée étudiante, en obligeant chaque partenaire à vérifier le consentement de l’autre, avant mais aussi après la relation. "Ça peut paraître jusqu’au-boutiste, mais ça a été radical", complète Jean-Raphaël Bourge.
Ce questionnement est arrivé jusqu’en France via les militantes féministes. Les affaires médiatiques (les affaires DSK, Baupin ou plus récemment les révélations sur Harvey Weinstein) contribuent aussi à faire émerger la question du consentement dans l'espace public.
On pourrait donc conclure que la zone grise est un mythe et s’arrêter là, mais il ressort autre chose des témoignages lus et entendus.
La "zone grise" est décrite, parfois, comme un refuge. Comme Fanny, 25 ans, qui parle "d'un mécanisme de protection" :
Entrer dans des histoires de "zone grise" – la police judiciaire utilise le néologisme "miol" – nous amène vite en eaux troubles. "C'est le moment où on est mentalement engagée et où on ne se sent pas ou plus en capacité ou légitimité de dire non", résume Fanny.
Viol ou rapport sexuel consenti ? Dans le doute, la police dit "miol" " C'est le moment où on dit oui parce qu'on n'ose pas dire non, où un silence ou une absence de réponse est interprété comme un oui", explique Lorene Carlin, sage-femme, qui a participé à une campagne sur le consentement à l’université de Bordeaux. 
Lucie (un pseudo) nous parle dans le questionnaire d'"un moment de fragilité et d'incertitude où le corps, le cœur et la tête envoient des messages contradictoires et où on ne parvient pas à dire son désarroi et où l'autre ne l'entend pas".
Dénominateur commun de toutes ces histoires : un sentiment de culpabilité, où la victime a l'impression d'avoir en quelque sorte autorisé l'agression. Et donc de s'être privée du droit de se plaindre. Une des victimes d'Harvey Weinstein, l'actrice Lucie Evans, qui a subi une fellation forcée, l'exprime ainsi : "Je ne voulais pas le frapper ou me battre avec lui", puis "c'est un mec costaud, il était plus fort que moi", et enfin :
De nombreux récits reçus se situent au début de la vie sexuelle, en phase d’apprentissage.
Ça peut commencer au premier baiser, celui dont on n’avait pas très envie, mais qu’on a fini par accepter, sous la petite pression des copains et copines ("allez, allez !").
C’est la première fois "forcée", par le partenaire ou la pression sociale ("il faut le faire"). "J'avais 14 ans. Mon petit copain de l'époque savait parfaitement que je ne me sentais pas prête, et pourtant j'ai 'accepté' pour qu'il reste avec moi", a-t-on lu par exemple.
Il y a tous ces cas où on "cède" pour être tranquille. Comme Amélie (un pseudo), hébergée chez un de ses collègues, qui s’est fait réveiller par des attouchements :
Plus tard, Amélie, 24 ans, s’est mise en couple avec cette "relation malsaine", mais a fini par le quitter.
Il y a aussi les pratiques imposées pendant un acte consenti. Il y a un an, bien après l’Argentine, Charlotte a été "sodomisée par surprise" par un plan de soirée "somme toute assez gentil".
Enfin, et c’est édifiant à la lecture, une majorité des expériences relatées prennent place au sein du couple. C’est Roxane, 30 ans, qui raconte :
Elle ajoute (et cela peut choquer) : "Ce n’est pas si grave, l’amour reprend le dessus."
Ou Catherine (un pseudo), 49 ans, prof : "Cela m'est arrivé de le faire 'pour faire plaisir' à mon ou ma partenaire avant mes 30 ans. Cela m'arrive encore parfois parce que je n'ai pas envie de parler de mon absence de désir et que l'accord des désirs ça peut être compliqué (en fonction de l'état physique ou psychologique)."
Bref, c'est gris, c'est flou, alors on se tait.
Mais la notion de "zone grise", dans certains cas, déclenche une prise de conscience ( "Il s’est passé un truc pas net pour moi"). 
Certains nous ont remerciés d’avoir mis un mot sur leurs expériences, qu’ils ne veulent pas qualifier de "viol" ou même d’agression sexuelle, mais dont ils ne savaient pas quoi faire. C’est le cas de Charlotte, mais aussi de Victor (ce n'est pas son vrai prénom), dans le social.
Cet homme de 41 ans s’est forcé avec sa partenaire actuelle, un matin où il n’en avait pas envie, mais où elle lui a sauté dessus ("gentiment, et avec beaucoup de tendresse", précise-t-il).
Coincé dans "les images de la virilité", il a hésité à nous appeler, mais avant de raccrocher, il nous glisse : "Votre zone grise, là, ça m’a tout de suite flashé. C’est chouette."
"Définir les différences entre zone grise et viol, c’est accepter que j’ai pu être violée", dit au téléphone Odile (un pseudo), une assistante de gestion de 38 ans, qui fait référence à une "relation malsaine" avec un ex-compagnon.
Pendant ces moments, son corps tout entier exprimait son non-consentement. Il était rigide, sans élan, dans "une position d’acceptation mutique". "N’importe quelle personne bien intentionnée devinerait facilement que je n’en avais pas envie. Il ne s’en souciait pas."
"Cette notion de zone grise permet d'ouvrir la discussion et peut donc permettre de réaliser, de retravailler certaines situations pas/peu claires", résume Lorene Carlin, sage-femme à l’université de Bordeaux.
Ça permet déjà d'en parler, comme un "marchepied".
Ella, 20 ans, le dit : "Pendant longtemps, c’était trop dur pour moi d’admettre que j’avais été violée et on ne pense pas à ce mot-là quand on a 15 ans."
Son premier petit copain la pressait de coucher pour la première fois. On le fait ? "Je lui avais répondu 'je ne sais pas', il a insisté plusieurs fois, je l'ai laissé faire, paralysée." La jeune femme a gardé peu de souvenirs du moment. "Je me suis sentie déchirée, c’était horrible."
A l'inverse, s’avouer à soi-même qu’on est un agresseur peut être très compliqué. Nicolas (un pseudo), 28 ans, cadre sup’, se souvient d’avoir lourdement insisté en lendemain de soirée, auprès de la fille avec qui il sortait.
"J'estime avoir été dans cette zone grise, voire même plus car ne me suis pas posé la question de son consentement à ce moment-là", admet-il. "C’était purement égoïste, centré sur mon plaisir."
Plus tard, c’est en lisant un article sur la "zone grise" qu’il a identifié ce qu’il s’est passé. Récemment, Nicolas a envoyé à cette fille un mail d’excuses (resté sans réponse).
Imaginer que le violeur est toujours un monstre pervers nous fait passer à côté de la banalité de la violence (Hannah Arendt disait "la banalité du mal"), de cette fameuse "zone grise". Où il n'y a pas les méchants d'un côté, les gentils de l'autre.
"Un acte de pénétration non consenti est un viol. Et ça peut arriver de façon involontaire de la part des différents individus au sein d'une relation. Il n'y a pas forcement volonté de malveillance", rappelle Lorene Carlin.
Bref, pour faire reculer la zone grise, il faut que tous soient sensibilisés et éduqués au consentement. 
"Dans ma famille ou à l’école, personne ne m'a dit que si je disais oui pour un baiser ou un flirt en soirée je n'étais pas obligée d'aller jusqu'au bout et que ça ne faisait pas de moi une allumeuse", explique Fanny.
Ella non plus ne se souvient pas avoir entendu ce mot à l’école. Pendant les cours d’éducation sexuelle, il était surtout question de "techniques" et d’apprentissage de la contraception.
Le consentement sexuel peut être simplement expliqué avec une tasse de thé, comme dans ce fantastique petit spot anglais. Est-ce qu’il viendrait à l’idée de forcer quelqu’un à en boire ?
Le consentement peut être retiré à tout moment : on peut vouloir boire du thé mais changer d’avis ; on peut même proposer à l’autre de partager une tasse et pendant que l’eau bout, ne plus en vouloir. On peut accepter la tasse mais refuser le gâteau proposé avec. Cela va de soi : quelqu’un d’endormi ou d’inconscient n’a pas envie de thé. Consentir, c’est faire un choix libre et éclairé. Et " céder n’est pas consentir" .
La plupart du temps, on apprend sur le tas, et à coups d'expériences douloureuses, à dire "non". Fanny raconte qu’elle "date" beaucoup via des applications, et que ça lui permet de "s’entraîner" :
L’histoire d'une autre Fanny, 26 ans, surveillante, est parlante. Pendant ses années lycée, elle avait "une petite attirance" pour un garçon. Quand elle s'est retrouvée dans sa chambre, elle "ne savait plus" si elle avait vraiment envie de coucher avec lui.
Si une copine l’avait appelée à ce moment, elle aurait eu une excuse pour partir, et s ’il lui avait posé la question, elle aurait peut-être dit "non". Mais elle s’est "mis la pression" pour "aller jusqu’au bout". Le soir, elle a pleuré dans son lit :
Pour la jeune femme, le féminisme, découvert plus tard, a été un déclic. Elle rit : elle a l’impression aujourd’hui d’avoir toujours une bande de meufs derrière son épaule qui l’avisent "ce n’est pas normal, ça".
Parce qu’elles sont là, Fanny ne se sent pas seule au moment de donner ou pas son consentement. Cet été, elle a d’ailleurs dit "non" (et ça s’est très bien passé). "Dire non, c’est faire confiance à l’autre. C’est aussi faire preuve de sincérité que de dire 'là je ne le sens pas, je n’ai plus envie"", ajoute-t-elle.
Mais c’est aussi OK de ne pas en être toujours capable. Et surtout, il ne s'agit pas seulement de savoir dire, mais avant tout d'entendre et de se soucier du consentement de l'autre.
"Il y a du langage non verbal. Si je fais la gueule quand tu me souris dans la rue, ça veut dire que je ne veux pas que tu viennes me parler par exemple. Dans la sexualité, c'est la même chose", explique Jean-Raphaël Bourge. Qui ne dit mot ne consent pas par principe, contrairement à ce que dit le proverbe.
En couple, on peut utiliser des codes qu’on a établis ensemble. Pour le reste, la première des choses est de parler, communiquer. "Avant de partir dans l’espace, on discute, on réfléchit", sourit Lorene
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