Que font les adolescents seuls chez eux

Que font les adolescents seuls chez eux




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Que font les adolescents seuls chez eux
Vous lisez La solitude chez les jeunes
Les jeunes n'ont jamais été aussi seuls. C'est ce que disent en tous cas de plus en plus d'études : comparé aux personnes de plus de 64 ans, les 16-24 ans avouent se sentir régulièrement seuls ou délaissés. Et cela aurait des conséquences désastreuses sur leur santé mentale. Une étude récente menée sur plus de 2000 sujets montre d'ailleurs que les personnes isolées auraient deux fois plus de chances de développer une anxiété ou dépression voire des comportements destructeurs et suicidaires. Les chances sont aussi grandes qu'une personne isolée ait tiré la sonnette d'alarme auprès de son généraliste au cours de ces derniers mois, souvent sans qu'elle ne soit réellement prise au sérieux. D'autant que le lien entre maladies mentales et solitude est une relation réciproque : certains tombent en dépression parce qu'ils sont isolés, et d'autres parce qu'ils « s'isolent », souvent parce qu'ils ont du mal à entretenir des relations avec les autres.
Voici le témoignage de Michelle, une responsable des relations humaines qui tient un blog appelé You Don't Look Depressed. Elle souffre d'anxiété et de dépression depuis six ans, et vit seule à Londres .
Je me classerai définitivement dans le camp des solitaires. J'ai toujours été solitaire, même quand j'étais en couple et relativement bien entourée. Mon fiancé et moi avons décidé de nous séparer il y a six mois, et mon petit frère ne va pas très bien en ce moment, donc c'est une période assez difficile. Quand vous n'êtes pas bien mentalement, vous avez constamment l'impression d'avoir à l'expliquer aux autres. Et quand les gens ne comprennent pas, ça peut finir par isoler.
Quand j'ai commencé à avoir des problèmes de santé mentale à l'adolescence, je l'ai gardé pour moi. Ce n'est que lorsque je suis rentrée à l'université à l'âge de 20 ans que j'ai compris ce qu'était la solitude. Je passais beaucoup de temps toute seule et la maison me manquait. C'est devenu de pire en pire. Je vis maintenant à Londres et je me sens plus isolée que jamais. J'ai toujours eu de longues périodes de solitude, mais ça s'est empiré depuis que je vis à Londres.
C'est peut-être la ville la plus anonyme et solitaire si vous ne connaissez personne. Chacun·e vaque à ses occupations et tout va très vite. On dirait que tout le monde sait ce qu'il fait ou a à faire. Sauf moi. Ce serait cliché de dire que les Londonien·ne·s sont antipathiques, mais c'est vrai qu'ils évitent toujours de vous regarder dans les yeux. C'est différent à Manchester. Au moins là-bas on vous dit bonjour le matin. Et quand on est déjà anxieux et seule, ces petites interactions font la différence.
J'ai peut-être six ami·e·s que je classerai comme proches, dont certain·e·s vivent à Londres. Le problème, c'est que quand vous vivez dans une autre partie de la ville qu'eux, c'est difficile de se retrouver. J'ai parfois du mal à trouver quelqu'un de dispo pour faire quelque chose spontanément, parce qu'elles vivent loin, sont en famille, en couple etc. Donc oui, je me sens souvent seule, mais en même temps, je préférai avoir moins de connaissances et plus d'ami·e·s proches que pleins de connaissances tout court.
Tous les jours, je prends le métro d'un bout à l'autre de la ville. C'est d'autant plus difficile de faire un long trajet tous les matins quand on souffre d'anxiété. Il y a tellement de choses qui pourraient vous mettre en retard, puis les trains sont bondés etc. Je ne parle à personne avant d'arriver au bureau. C'est très rare d'entrer en contact avec qui que ce soit dans le métro. Personne ne vous regarde ni vous sourit. Ma première interaction commence avec cette serveuse qui travaille dans le café où je vais tous les matins. Mon travail est très centré sur l'humain, mais je trouve mon environnement de travail très solitaire. En plus de ça, les gens ont peur de me parler parce qu'ils craignent que je me serve de ce qu'ils me disent contre eux.
Au bureau, c'est facile de tomber dans le piège du « small talk » et parler pour ne rien dire. C'est les « ça va ? Oui et toi ? » de la machine à café, ou encore les « il fait pas chaud » dans l'ascenseur. Je passe la journée principalement seule donc, et quand j'ai une discussion elle se limite à quelques mots. Puis je rentre chez moi et c'est tout. J'ai constamment le sentiment de ne pas avoir suffisamment d'interactions humaines.
Le week-end, je ne vois généralement personne. Je fais du shopping pour me sentir moins seule, et finis par dépenser beaucoup trop d'argent. Quand je suis déprimée, je sors marcher, lire ou vais à un concert. Je le fais moins récemment car j'ai l'impression que tout le monde me regarde et se demande pourquoi je suis seule.
J'essaie quand même de sortir plusieurs fois par semaine, prendre un verre avec le bureau par exemple, mais comme je le disais, c'est de plus en plus compliqué maintenant que tous mes ami·e·s sont en couples ou ont des enfants. Je n'ai pas envie d'être cette personne qui demande tout le temps si elle peut « se joindre à vous »... J'essaie toujours de dire oui quand on me propose un verre, mais le problème c'est que j'ai fini par trop me reposer sur l'alcool. C'est peut-être le seul moment où je me sens bien, entourée de gens. Quand j'ai bu.
Je suis sur les réseaux sociaux mais j'essaie d'éviter de passer trop de temps dessus récemment. C'est déprimant de voir ce que font les autres ou comment ils mettent en scène chaque petit épisode de leur vie. Je sais bien que tout est surfait, mais ça m'impacte quand même. Le plus dangereux je trouve, c'est quand on commence à se comparer aux autres, que ce soit des célébrités ou non, car tout le monde utilise une tonne de filtres sur ses photos. Et puis il y a ce sentiment constant qu'on ne fait rien de sa vie, qu'on est pas là où on devrait être, qu'on ne voyage pas assez, et qu'on ne connaît pas tous les endroits hype de la ville.
Si vous dites à quelqu'un que vous êtes seule, on vous répond « Pourquoi tu ne te trouves pas un homme ? » ou « Pourquoi tu ne te mets pas sur Tinder ? ». Ce n'est vraiment pas ce que j'ai envie d'entendre. Sortir avec des mecs que je ne risque pas de revoir ne risque pas d'arranger les choses. Au contraire, je me sens pire après. C'est difficile pour les gens de comprendre comment quelqu'un qui vit dans une grande ville et a un travail peut être seule. Les gens qui se plaignent d'être seuls sont souvent stigmatisés. On nous dit de relativiser, de voir qu'on a plus que la moyenne et qu'on a toutes les raisons d'être heureux. Mieux vaut choisir les gens avec qui vous parlez de ça car il y a beaucoup de chances pour que vous ne soyez pas compris.
Si vous vous sentez seul·e, c'est très important de se rappeler que ça ne durera pas éternellement. Après une mauvaise journée, j'essaie toujours de me dire que ça ira mieux demain. Et c'est d'ailleurs souvent le cas. Se trouver un nouvel hobby comme cuisiner, marcher, se rendre à des expos peut aussi vraiment aider. Passer ses soirées seule peut être dur à vivre parfois, mais pas quand on a une bonne série qui nous attend. Limitez aussi le temps passé sur les réseaux sociaux sauf si c'est pour vous reconnecter avec des gens que vous avez perdu de vue. Car s'il y a bien quelque chose que j'ai compris récemment, c'est que je ne suis pas la seule à me sentir seule. Encore faut-il pouvoir se l'avouer.
translated par Inès Maamcha ; Photo: Ashley Armitage
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Chrystelle Charlier qui anime le blog www.imparfaites.be revient sur l’image de soi chez les adolescentes et sur une étude menée par la marque Dove. Cette étude a été réalisée sur des jeunes de 8 à 15 ans. Quelques chiffres interpellants
77% des jeunes filles se sentent peu sûres de leur apparence. Près de la moitié veut changer quelque chose à leur apparence. L’image qu’elles renvoient aux autres est très importante pour elles
Ça les impacte beaucoup. Parce que nombre d’entre elles évitent de prendre part à des activités pour éviter de se confronter au regard des autres.
Une jeune fille sur 4 estime qu’elle est obligée d’apparaître sous son meilleur jour sur les réseaux sociaux.
Selon Chrystelle Charlier : « Les réseaux sociaux c’est donner la possibilité aux autres de nous valider ou de nous invalider. Ça a un impact énorme sur la construction d’un jeune en pleine construction. Ça peut même être dangereux si c’est fait sans contrôle »
Beaucoup de parents n’ont pas conscience de l’influence des influenceurs et des réseaux sociaux. Bien souvent, les situations que l’on y retrouve montrent une vie idéalisée et laissent croire que c’est la norme.
Les jeunes perçoivent bien que la publicité ne montre pas la vie réelle. Par contre, c’est beaucoup plus flou lorsque l’on parle des instagrammeurs, blogueurs et autres.
L’influenceur donne l’impression d’être vrai et d’être réel mais ce n’est pas le cas. Tous les clichés sont préparés et répondent à des codes très proches de la publicité.
Les instagrammeurs et influenceurs font toujours croire qu’ils sont des gens normaux mais en montrant une vie parfaite.
Bien souvent, ces influenceurs n’ont pas conscience de leur public. Les instagrammeuses sont suivies par une majorité de filles de 13-14 ans. Mas actuellement, la plupart réfutent leur responsabilité et l’image qu’elle renvoie
Ce qui semble sûr, c’est que ce sont les jeunes qui font vivre les instagrammeurs. Ce sont eux qui achètent les produits mis en avant.
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L’adolescence est une période qui pose beaucoup de questions, aux parents, aux enseignants et… aux adolescents eux-mêmes ! Tout se passe comme si l’enfant devenait un étranger, à lui-même à cause de sa transformation corporelle, mais aussi pour ses propres parents que l’on entend souvent dire « on ne le reconnaît plus ». C’est la saison des attentes pour l’adolescent, qui manifeste, parfois maladroitement ou bruyamment, sa place auprès de ses parents, de l’école, de la société. Mais aussi la saison des inquiétudes pour les parents, pour qui il n’est pas toujours facile de faire la part des choses entre un ado qui « fait sa crise » et un adolescent en réelle souffrance. Quels enjeux profonds se cachent derrière cette période ? Comment parents et ados vivent-ils ces changements, souvent source de malentendus, de tensions voire de conflits ? Qu’en est-il de la place de l’adolescent – et des parents – dans notre société, en 2018 ?  


Conférence du Pr Philippe Duverger Conférence animée par le Professeur Philippe Duverger, responsable médical de l’unité de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du CHU d’Angers.


Intégrée au pôle femme-mère-enfant, cette unité accueille des enfants de 0 à 18 ans ainsi que leurs parents, mais aussi des couples ou des femmes avant la naissance de l’enfant. Il répond à toutes les problématiques psychologiques et psychiatriques des enfants et adolescents, à la demande des parents, des médecins traitants ou des institutions. L’équipe composée de médecins, psychologues et internes donne des avis médicaux, réalise des diagnostics et prend en charge le suivi des enfants et adolescents présentant des troubles ou des pathologies psychiques. Elle collabore étroitement avec le centre de psychiatrie infanto-juvénile Roger-Misès du Cesame (Centre de Santé Mentale Angevin), afin d’apporter le meilleur accompagnement possible. Le service assure également le suivi psychologique des enfants accueillis pour maltraitance à la Unité d’Accueil Pédiatrique de l’Enfant en Danger (UAPED), suite à un signalement ou une procédure judiciaire. Enfin, outre ses missions de soins de proximité, le service assure une activité d’enseignement et de formation de la discipline. Il remplit aussi une mission de recherche (communication, publications scientifiques et grand public).


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4 rue Larrey - 49 933 Angers Cedex 9 tél : 02 41 35 36 37

Tentons une définition sous l’angle de la psychologie : l’adolescence est l’âge du changement – corporel, psychique, scolaire etc., de la découverte de soi et du monde, mais aussi l’âge des malentendus. Adolescents et adultes ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Leurs préoccupations immédiates sont très différentes et l’adolescent n’a pas forcément les mots pour exprimer ce qu’il voudrait, ce qu’il ressent.
Facilement « à fleur de peau », il a toujours l’impression qu’on ne le comprend pas. Il s’emporte, claque les portes… et en même temps, ressent un intense besoin de reconnaissance et fait tout pour attirer l’attention.
Cette période de transition, inconfortable mais incontournable, s’exprime souvent sur le mode de la crise, de l’urgence ou de la rupture. Cela nécessite de nombreux ajustements de la part des parents et adultes qui entourent l’ado. Savoir quelles limites fixer et quel décalage admettre. Le plus souvent, tout se passe bien.
L’adolescent est confronté à des questions essentielles auxquelles il s’efforce d’apporter ses propres réponses. Ce qui peut le rendre parfois « pénible » à son entourage.
 Toutes ces problématiques sont universelles et incontournables. Psychiquement, ce sont des passages obligés pour passer de l’enfance à l’âge adulte. Nous les traversons plus ou moins bruyammen
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