Petit poisson ne noie

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Petit poisson ne noie
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Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vous explique le sens de l’expression “Noyer le poisson”
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Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode :
Bienvenue dans l’épisode du podcast de cette semaine dans lequel je vais répondre à notre ami Carina qui, sur Facebook, m’a demandé de parler de l’expression « noyer le poisson ». Ici, dans le Nord-Est de la France, le printemps arrive, mais il se fait quand même attendre parce qu’on a eu pas mal de pluie ; aujourd’hui, il pleut beaucoup, le soleil a un petit peu de mal à venir, donc, c’est difficile de bricoler. Moi, j’ai des choses à faire dehors dans le jardin puisqu’on a une maison ici et donc, c’est difficile de bricoler dehors, c’est difficile d’aller dehors avec la famille, mais je pense que ça va venir.
En ce qui concerne l’actualité de Français Authentique, eh bien – je vous en parle depuis longtemps – mais on avance sur le nouveau site. J’espère qu’il tiendra ses promesses. En tout cas, ça avance et je travaille beaucoup dessus. Ceci étant dit, on va passer à l’expression du jour. Merci, Carina de m’avoir suggéré cette expression et si vous êtes intéressé par d’autres ou si vous avez des suggestions, envoyez-les-nous par mail ou sur Facebook, n’importe où. Nous, on a plusieurs tableaux de suivi avec Jean Didier qui m’aide et du coup, on peut noter tout ça et répondre à vos différentes questions.
On va déjà commencer comme d’habitude par le sens des mots de cette expression. Le mot « noyer », c’est quand un être humain ou un animal va sous l’eau trop longtemps et que cet animal ne peut pas respirer sous l’eau. Si c’est un chien, un chat, un homme, tous ces êtres vivants ne peuvent pas respirer sous l’eau. Donc, si on reste trop longtemps sous l’eau, on ne peut pas respirer et on meurt. Ça s’appelle « être asphyxier », on n’a plus d’air, plus d’oxygène et on meurt. Et ça, c’est se noyer. Quand on est sous l’eau ou sous un liquide, qu’on ne peut plus respirer et qu’on meurt, eh bien, on s’est noyé.
Un poisson, c’est un animal et lui, c’est un animal qui vit sous l’eau. Les poissons (il en existe plein) ont la particularité de pouvoir respirer sous l’eau, donc, un poisson, il ne peut pas se noyer. C’est pour ça que déjà l’expression au sens propre, elle est impossible. On ne peut pas noyer un poisson. Noyer le poisson, ce n’est pas possible ; on va passer beaucoup de temps à essayer, mais on n’y arrivera pas.
Le sens de cette expression (sens figuré), le sens qui est utilisé par les Français, par les francophones – très souvent, on l’entend au journal télévisé, on le lit dans le journal – « noyer le poisson », elle signifie « créer la confusion, ne pas répondre directement ou clairement à une question ». En fait, on parle autour du sujet, mais on ne répond pas à la question. On essaye en quelque sorte de noyer la personne qui est en face de nous par des mots pour éviter un sujet. C’est ce que signifie « noyer le poisson ». Pour que vous compreniez mieux (comme d’habitude), on va regarder à différents contextes pour cette expression et différents exemples.
Le premier, imaginons que vous êtes convoqué par votre patron, par votre chef au travail parce que vous avez fait une erreur grave. Donc, votre patron commence à vous parler ; il vous explique que vous avez fait une erreur, que c’est très grave, que ça coûte très cher à l’entreprise, etc. et au moment où il vous donne la parole pour que vous vous exprimiez, eh bien, vous commencez à changer de sujet et vous dites : « Ah, j’ai découvert quelque chose dans notre service… » et vous parlez, vous parlez, vous parlez sur un autre sujet et vous ne lui laissez pas le temps de vraiment comprendre ce qui se passe et vous enchaînez : « Et le problème que j’ai découvert, il dure depuis longtemps et il est très grave. » Et là, votre chef, il s’arrête et il vous dit : « Eh, ça, c’est un autre sujet ; n’essayez pas de noyer le poisson. » En disant ça : « N’essayez pas de noyer le poisson. », votre patron, votre chef vous dit : « N’essayez pas de créer la confusion, n’essayez pas de vous sortir de cette situation difficile en parlant d’un autre sujet, en parlant autour du sujet sans répondre clairement à notre problème, n’essayez pas de me noyer par des mots pour éviter de parler d’un sujet. » C’est un bon exemple d’utilisation de l’expression « noyer le poisson ».
Les grands spécialistes pour noyer le poisson, en France comme ailleurs, ce sont les hommes politiques (ou les femmes politiques), les personnes qui font de la politique. Et vous pouvez lire, par exemple, quelqu’un qui va dire : « Il y a un gros problème de chômage en France et pour noyer le poisson, le gouvernement communique plutôt sur la sécurité et essaye de faire peur aux gens. » Donc, ici, ça voudrait dire que le gouvernement, il a un problème, un problème de chômage (les gens n’ont pas de travail) et il n’a pas la solution à ce problème. Quand on l’interroge à ce problème ou pour éviter d’être interrogé sur ce problème, le gouvernement communique, parle sur un autre sujet qui n’a rien à voir, sur la sécurité et il essaye de faire peur aux gens, il crée la confusion, il ne répond pas clairement aux questions liées au chômage, il parle autour du sujet, mais il ne parle pas directement ; il essaye de noyer un petit peu la population en communiquant sur d’autres sujets. On dit qu’il noie le poisson. C’est un exemple typique, encore une fois, de ce que font nos hommes et femmes politiques.
On peut dire d’une personne (c’est un autre exemple) : « Cette personne a vraiment l’art de noyer le poisson. » Là, on décrit une personne comme étant spécialiste, comme étant quelqu’un qui a tendance à beaucoup noyer le poisson. J’espère que cette expression est maintenant plus claire pour toi, chère Carina et pour vous tous qui m’avez écouté aujourd’hui. Cette expression est proche… – ah, on sonne à la porte, je reviens. Me revoilà ! On a sonné à la porte, j’étais obligé d’aller ouvrir, c’était le facteur. J’étais en train de vous expliquer qu’une expression proche de « noyer le poisson », c’était « tourner autour du pot ». J’ai fait une vidéo sur cette expression « tourner autour du pot » et « tourner autour du pot », c’est proche de l’expression « noyer le poisson ». Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais c’est assez proche. On va pratiquer un petit peu votre prononciation avant de nous quitter. C’est parti ! Comme d’habitude, vous répétez après moi en copiant exactement ma prononciation. C’est parti !
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2.1 La misogynie dans le folklore russe
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

↑ Рыбка est le diminutif de рыба , « poisson ».

↑ Le folkloriste russe V. F. Miller rappelle par exemple que parmi les trois projets de monument à Pouchkine proposés au concours de 1878 par le sculpteur A. M. Opekouchine, l'un d'eux représentait sur son piédestal des scènes de Eugène Onéguine , Boris Godounov et du Conte du Pêcheur et du Petit Poisson (mentionné par D. N. Medrich, Путешествие в Лукоморье. Сказки Пушкина и народная култура (« Voyage en Loukomorie . Les contes de Pouchkine et la culture populaire », Éd. Peremena, Volgograd, 1992).

↑ Дурачина ты, простофиля ! , « Espèce de nigaud, imbécile ! »

↑ Корыто : un cuveau à lessive ou une auge .

↑ Cette histoire a donné naissance à une expression russe proverbiale, остаться у разбитого корыта , « rester devant un baquet brisé ».

↑ Dans les contes merveilleux (volchebnye skazki) , même si l'héroïne est souvent valorisée, on trouve malgré tout des personnages féminins plus ou moins détestables (la marâtre, la princesse dédaigneuse, etc.)

↑ (ru) Irina Karnaoukhova, Сказки и предания северного края (Contes et légendes de la région du nord), Moscou-Leningrad, Academia, 1934.

↑ Une version en français de Louis Léger sur Wikisource [ archive ] .

↑ Vladimir Propp, Le Conte russe , Imago, 2017 (trad. et présent. Lise Gruel-Apert) ( ISBN 978-2-84952-905-8 ) .

↑ Revenir plus haut en : a et b Version ukrainienne recueillie par P. Ivanov, publié dans Etnografitcheskoe obozrenie n° 2, 1891. Contée par I. Galenko, paysan dans le district de Koupiansk . In Contes et légendes d'Ukraine (voir Bibliographie).

↑ L'annexe publiée à la suite du conte édité par Издательство имени Сабашникових (Moscou, 1997 ( ISBN 5-8242-0054-8 ) ), et reprise de D. N. Medrich, les expose de manière détaillée.

↑ Золотая рыбка , n o 15 dans l'édition originale, n o 75 dans l'édition de Barag et Novikov. Le terme russe désigne aussi de nos jours le poisson rouge ( goldfish en anglais).

↑ Vladimir Dahl assista Pouchkine lors de son agonie après son duel fatal en 1837.

↑ En dialecte poméranien , utilisé dans la première édition de 1812 : Von den Fischer und siine Frau . Ce conte a été repris d'une version de 1806 de Philipp Otto Runge .

↑ La toile de fond dramatique du conte, constituée par l'assombrissement progressif de la mer de plus en plus menaçante, est déjà présente dans la version allemande.

↑ Dans une première version du manuscrit de Pouchkine, cette péripétie figurait encore (mentionné par S.M. Bondi, Новые страницы Пушкина « Nouvelles pages de Pouchkine », Mir, Moscou, 1931). Dans la version allemande, la femme exige d'abord d'être roi , puis empereur (termes masculins).

↑ (de) « Von dem Fischer un syner Fru (1857) – Wikisource » [ archive ] , sur de.wikisource.org (consulté le 3 janvier 2018 )

↑ Contes choisis des frères Grimm , traduits de l'allemand par Frédéric Baudry, librairie Hachette, 1875. Contes moraux. (Texte allemand [ archive ] et français [ archive ] sur Wikisource ; la version allemande utilise un terme beaucoup plus vulgaire que « cahute »).

↑ Afanassiev, Contes populaires russes , trad. Lise Gruel-Apert, tome I, Imago, 2009 ( ISBN 978-2-84952-071-0 )

↑ Жадная старуха , n o 76 dans Barag et Novikov.

↑ Ступай-ка ты к дереву да проси, чтобы сделало нас богами. (« Va-t'en à l'arbre et demande-lui qu'il fasse de nous des dieux »).

↑ Parmi les autres cas de métamorphose en ours(e) dans la mythologie, on trouve l'histoire de la nymphe Callisto , qui, abusée par Jupiter (Zeus), avait selon Ovide donné naissance à Arcas , et dont Junon (Héra), pour se venger, avait fait une ourse. Jupiter finit par la transformer en la constellation de la Grande Ourse .

↑ (fr) Une version illustrée du conte La Bonne Femme avide [ archive ] sur russievirtuelle.com.

↑ Le petit Poisson et le Pêcheur [ archive ] sur Wikisource.

↑ On peut aussi trouver des analogies avec la fable du même auteur intitulée Le Héron , notamment dans la morale : On hasarde de perdre en voulant trop gagner .








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Le Conte du pêcheur et du petit poisson (en russe : Сказка о рыбаке и рыбке , Skazka o rybake i rybke ; en orthographe précédant la réforme de 1917-1918 : Сказка о рыбакѣ и рыбкѣ) [ 1 ] est un célèbre [ 2 ] conte en vers d' Alexandre Pouchkine . Écrit le 14 octobre 1833 , il a été publié pour la première fois en 1835 dans la revue Biblioteka dlia tchteniia (Bibliothèque pour la lecture).

Un vieux pêcheur et sa vieille vivent dans une pauvre cabane au bord de la mer. Un jour, le vieux, après plusieurs tentatives infructueuses, ramène dans son filet un petit poisson d'or, qui s'adresse à lui d'une voix humaine et le prie de le rejeter à la mer, lui promettant en échange d'exaucer tous ses souhaits. Le vieux le libère sans rien exiger. Rentré chez lui, il raconte l'histoire à sa femme, qui le traite d'imbécile [ 3 ] et lui dit d'aller demander au poisson un nouveau baquet à lessive [ 4 ] , en remplacement du leur qui est brisé.

Le vieux s'exécute et, retourné au bord de la mer, appelle respectueusement le petit poisson, qui apparaît et lui demande ce qu'il veut. Mis au courant de la demande de la vieille, il assure le vieux qu'ils auront un baquet neuf : c'est ce qui se produit. Mais à nouveau la vieille critique violemment son mari et le renvoie vers le petit poisson, pour réclamer cette fois une isba . Le vieux s'exécute. Le petit poisson, surgi d'une mer déjà moins tranquille, exauce le vœu : rentrant chez lui, le vieux découvre une belle isba à la place de la cabane. Mais la vieille, toujours insatisfaite, réclame désormais d'être noble. Le petit poisson leur accorde un riche terem (maison russe), où règne la vieille, entourée de serviteurs, et traitant son mari comme un domestique. (À chaque fois que le vieux, de plus en plus embarrassé, repart à la rencontre du petit poisson, la mer se fait de plus en plus agitée, puis sombre et menaçante).

La vieille obtient ensuite d'être tsarine dans un palais, mais cela ne lui suffit toujours pas : elle veut désormais être souveraine de la mer, et que le petit poisson lui-même soit à ses ordres. Devant une mer déchaînée, le vieux, malheureux, énonce ces exigences exorbitantes : mais cette fois, le petit poisson, sans dire un mot, d'un battement de queue disparaît dans les ondes.

Voyant qu'il n'obtient pas de réponse, le vieux finit par rentrer chez lui : à la place du palais, de la tsarine et des serviteurs, il retrouve leur pauvre cabane, sa vieille assise sur le seuil, et devant elle, le baquet à lessive brisé [ 5 ] .

Rangé d'abord par erreur dans les contes d'animaux, ce conte de 205 vers libres ressort de la rubrique 555 (Aides surnaturels) de la classification Aarne-Thompson . Il évoque la punition de l'avidité démesurée et de l'excès, et apparaît nettement misogyne (voir ci-après) : le personnage de la vieille, insupportable mégère avide, acariâtre, brutale (elle insulte et fait maltraiter son mari), toujours insatisfaite, s'oppose à celui du vieux, bienveillant, respectueux, accommodant (il ne réclame jamais rien pour lui-même), quoiqu'un peu lâche. Le petit poisson aux pouvoirs surnaturels, quant à lui, respecte fidèlement et sans commentaire sa promesse à chaque nouvelle exigence de la vieille, jusqu'à ce que la limite du tolérable soit franchie, ce qui fait tout basculer et ramène la situation au point de départ, mais de manière définitive (la version publiée par Afanassiev précise que le vieux se remit à pêcher comme avant, mais que « jamais il ne repêcha le petit poisson d'or ») : il n'y aura pas d'autre chance.

Le dernier vers de Pouchkine est cruel et ironique : la vieille se retrouve devant son baquet « brisé », comme à l'origine ; elle a tout perdu, même le modeste baquet neuf qu'elle avait d'abord obtenu.

Luda Schnitzer , dans Ce que disent les contes (voir Bibliographie), note que « ce conte est imprégné de moralisme chrétien et d'une pesante misogynie, ce qui n'est pas le fait du folklore russe ». En fait, les contes misogynes, qui insistent sur les défauts supposés des femmes (avides, méchantes, volages, stupides, bavardes…) ne sont pas rares dans le folklore russe, mais surtout dans la catégorie des contes « du quotidien » (bytovye skazki) , généralement humoristiques [ 6 ] . Ainsi, un conte fameux, recensé entre autres par Irina Karnaoukhova , La méchante femme (Zlaïa jéna) [ 7 ] , [ 8 ] évoque une insupportable mégère que son mari finit par faire tomber dans un trou pour s'en débarrasser ; à la suite de quoi un diable qui y vivait s'en échappe, épouvanté par la méchanceté de cette créature. À la fin du conte, le mari, qui a fait la connaissance du diable mais trouve sa compagnie pesante, lui annonce que la femme, sortie du trou, est à sa recherche, et le diable se précipite pour regagner son trou au plus vite. Vladimir Propp mentionne aussi, dans Le Conte russe [ 9 ] , un récit du conteur Gospodariov intitulé La Paysanne pire que le diable (Baba khoujé tchorta), analysé en 1910 par Jiří Polívka ; il le considère comme un exemple caractéristiques des « contes dits réalistes », le diable n'y étant pas décrit comme un être surnaturel, mais comme « un personnage tout à fait ordinaire ».

L'avidité de la femme est également par ailleurs le moteur du conte allemand, mais celle-ci n'y apparaît pas méchante et brutale comme dans le conte de Pouchkine.

Une version ukrainienne du conte met en scène un paysan qui veut abattre un tilleul [ 10 ] . Dans ce conte, c'est le paysan, et non sa femme, qui se montre avide, jusqu'à exiger du tilleul bienveillant d'être tsar. Le tilleul alors les transforme, lui et sa femme, en un couple d'ours.

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