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Michel Fize, sociologue, délégué national au Mouvement unitaire progressiste (MUP)
Leur droit de manifester est inaliénable.
Publié le 20 octobre 2010 à 14h10 - Mis à jour le 20 octobre 2010 à 18h37 Temps de Lecture 3 min.
L a citoyenneté, qui n'est ni la nationalité ni la majorité (civile), n'a pas d'âge, elle appartient à tous, aux lycéens et aux étudiants comme aux salariés (dont certains sont d'ailleurs très jeunes, on les voit clairement aux premiers rangs des cortèges de syndicats de travailleurs).
Le droit de manifester, qui est l'un des droits fondamentaux de notre République, est donc aussi un droit de la jeunesse.
Leur mobilisation dans la rue, ce n'est donc pas une question de légalité qui est posée, mais plutôt de "légitimité de présence". Pour dire les choses autrement, la jeunesse a-t-elle raison, une raison sérieuse, de manifester ?
Le gouvernement et le chef d'Etat en personne ont rapidement conclu que les jeunes n'avaient pas à descendre dans la rue, qu'ils étaient trop jeunes pour cela, qu'il y avait des risques de débordements, d'incidents, et puis d'abord qu'ils n'étaient pas concernés par la réforme des retraites (sic !).
Voilà bien des maladresses de langage, et bien sûr de pensée, qui ne pouvaient être perçues par les jeunes que comme autant de provocations, et donc d'incitations à agir. Ainsi, si l'on avait voulu les jeter massivement dans la rue, le pouvoir n'aurait pu trouver meilleure façon de procéder.
Pourtant, c'est ce même pouvoir qui reproche, aujourd'hui, à la gauche d'instrumentaliser les jeunes. C'est bien mal les connaître que de penser qu'ils puissent agir "sur ordre", se laisser manipuler, comme de simples marionnettes.
Je reviens un instant en arrière. A 16 ans, l'on serait, dit-on, trop jeune pour manifester. Mais le gouvernement est ici en pleine contradiction avec lui-même. Comment comprendre en effet que des jeunes de 16 ans, qui sont déjà autorisés à signer un contrat de travail, à adhérer à un syndicat professionnel de leur choix, à effectuer un service civique, qui pourront bientôt diriger une association et même devenir entrepreneurs, soient, dans le même temps, quasiment "interdits" de rue, au motif qu'ils ne seraient que des "enfants" (selon le mot même de Nicolas Sarkozy) ?
Cela n'a aucun sens. A 15 ou 16 ans, et même avant, on sait réfléchir, raisonner (la fameuse pensée abstraite de Jean Piaget). Bref, on a de la maturité, des capacités d'argumentation. Il suffit d'écouter les propos des lycéens pour s'en convaincre définitivement.
Mais venons-en aux raisons (multiples) qui conduisent aujourd'hui les jeunes à se mobiliser de plus en plus ?
La jeunesse manifeste parce qu'elle a peur, peur du présent, peur de l'avenir, et, à regarder le chômage et la précarité qui la frappent ou l'attendent, elle a bien raison d'avoir peur.
Seul le réactionnaire ex-ministre, et pour le coup fort peu "philosophe", Luc Ferry, est capable de dire que le sort des jeunes n'a jamais été aussi enviable qu'aujourd'hui, que c'était autre chose au temps de l'occupation ou des tranchées en 14-18.
Certes, les jeunes générations passées ont dû affronter de terribles conflits, mais ceux-ci ont toujours fini par s'achever. C'est autre chose avec la "guerre économique mondiale" qui frappe l'Occident depuis bientôt quarante ans, et au premier chef décime les jeunes, boucs émissaires idéaux, une guerre dont personne ne voit l'issue. Bref la jeunesse, qui a de réels et graves problèmes, exprime bien dans la rue, avec beaucoup de lucidité, sa formidable inquiétude.
Elle manifeste encore pour se sentir collectivement exister, par désir aussi d'être reconnue socialement. Elle manifeste enfin parce qu'elle sait que la réforme des retraites (que l'on dit faite pour elle) risque au contraire de la pénaliser lourdement - à long terme certes (à cet égard, l'on a si souvent dit de cette jeunesse qu'elle était imprévoyante que l'on devrait se féliciter, au contraire, de la voir s'intéresser à ce problème, futur pour elle, mais néanmoins gravissime).
Les jeunes n'ignorent pas, en effet, que des vieux plus longtemps au travail, ce sont eux plus nombreux et plus longtemps au chômage.
Pour terminer, je dirai ceci. S'il est de la responsabilité des organisations lycéennes et étudiantes, en concertation avec leur base, de fixer le cap et les modalités de la lutte, c'est le rôle, et même le devoir des forces de gauche et progressistes, celles que je représente, de rappeler aux jeunes qu'ils ont le droit de défendre leurs droits menacés, présents et à venir, par tous les moyens démocratiques qu'ils jugent appropriés.
Le droit de manifester est l'un de ces droits.
Michel Fize, sociologue, délégué national au Mouvement unitaire progressiste (MUP)
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L'actualité mondiale Un regard humain
Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (à droite) parle avec de jeunes militants du climat au Forum des Nations Unies de la jeunesse et de l'innovation à Lisbonne, au Portugal.
Le Forum de la jeunesse et de l'innovation de la Conférence des Nations Unies sur les océans, à Lisbonne, au Portugal.
L'acteur et militant de l'océan Jason Momoa (à gauche) rencontre de jeunes militants sur la plage de Carcavelos à Lisbonne, au Portugal.
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Le monde doit faire plus pour arrêter le déclin dramatique de la santé des océans, a déclaré dimanche le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, exhortant les jeunes réunis à Carcavelos, au Portugal, pour un Forum des Nations Unies de la jeunesse et de l'innovation à intensifier leurs efforts car les dirigeants de sa génération avançaient trop lentement.
L'événement de deux jours a réuni des centaines de jeunes de quelque 165 pays autour d'un objectif commun : protéger les océans. 
S'exprimant devant 100 jeunes défenseurs qui se sont réunis pour inspirer, amplifier et accélérer l'action des jeunes pour nos océans, M. Guterres a réitéré la nécessité de sauver la planète. 
Sur la plage de Carcavelos, au bord de l'océan près du centre de sa ville natale, Lisbonne, le Secrétaire général a présenté ses excuses au nom de sa génération, pour l'état des océans, pour l'état de la biodiversité et pour l'état du changement climatique. 
Conférence des Nations Unies sur les océans #SauverNosOcéans Couverture spéciale d'ONU Info https://t.co/r38wa5iooh pic.twitter.com/eUrY6QOvFZ
« Ma génération, et ceux qui étaient politiquement responsables - ce qui est mon cas - nous avons été lents ou parfois peu disposés à reconnaître que les choses allaient de plus en plus mal dans ces trois dimensions : les océans, le climat et la biodiversité », a déclaré M. Guterres. 
Ajoutant qu'à l'échelle mondiale, le monde avance encore trop lentement et doit agir maintenant pour commencer à réhabiliter les océans, à sauver la biodiversité et à enrayer le changement climatique, le chef de l'ONU a souligné qu'« il s'agit d'une responsabilité générationnelle qui va bien au-delà des dirigeants politiques ». 
Il a rappelé qu'il y a une zone de plastiques dans l'océan Pacifique - une énorme « décharge » flottante de récipients en plastique, de bouteilles et d'autres détritus appelée « la grande plaque d'ordures du Pacifique » - qui est plus grande que la France. « Nous jetons toujours 8 millions de tonnes de plastiques dans l'océan, chaque année », a dénoncé M. Guterres. 
À cause de cela et plus encore, les jeunes hériteront d'une planète en difficulté, a averti le chef de l'ONU. Il a dit aux jeunes rassemblés qu'ils devraient « tout faire pour tout inverser » - inverser les décisions politiques, inverser les décisions économiques et inverser les comportements individuels. 
« Soyons honnêtes, quand je me regarde et que je regarde mon propre comportement, mon empreinte sur la planète est trop grande », a admis le Secrétaire général. 
En souhaitant aux participants du succès dans leurs projets, le chef de l'ONU a appelé la jeune génération à agir. « Votre génération sera essentielle maintenant pour diriger demain afin de pouvoir gérer et inverser cette tendance et sauver la planète », a-t-il conclu. 
Juste avant le discours du Secrétaire général, la star de cinéma mondiale et militant de l'océan Jason Momoa a fait une apparition aux côtés de l'Envoyé spécial des Nations Unies pour l'océan Peter Thomson. Sous le soleil de plomb de la plage de Carcavelos, entouré par des jeunes, dont ses propres enfants, M. Momoa a déclaré que le travail qu'il faisait était « pour eux et les générations à venir ». 
Recevant le « bâton de la nature » de l'Envoyé spécial Peter Thomson, M. Momoa a déclaré que le bâton, qui symbolise le fait que les défis existentiels mondiaux du changement climatique et de la perte de biodiversité sont indissociablement liés à l'état de santé de l'océan, avait fait le tour du monde et qu’il continuerait à le faire en tant que symbole durable pour les dirigeants. 
« Il est temps d'agir. Notre océan est en difficulté, si nous combinons ambition, dévouement et espoir, nous pouvons changer les choses », a-t-il déclaré. 
« L'océan, où l'eau commence et termine son voyage, permet aux systèmes de fonctionner pour le bien-être des humains et des non-humains. Sans un océan sain, la vie telle que nous la connaissons n'existerait pas », a ajouté l'acteur. 
Les pieds submergés par les vagues de la plage, M. Momoa a remercié Mère Nature pour ses « baisers de l'océan » et a appelé à une « puissante vague de changement pour s'assurer que les générations d'aujourd'hui et celles à venir puissent recevoir son cadeau ». 
Entouré de jeunes, l'Envoyé spécial des Nations Unies pour l'océan, Peter Thomson, a averti que les jeunes seront confrontés à une situation de réchauffement climatique de deux à trois degrés au cours de leur vie. « C'est jouer avec le feu », a-t-il déclaré. 
Décrivant le « bâton de la nature » comme un symbole de connectivité, il a parlé de l'importance de respecter la nature et de retrouver une relation équilibrée avec elle. « Nous devons apprendre à vivre dans le respect de l'océan : ne pas y jeter de déchets et ne pas trop le chauffer », a ajouté M. Thomson. 
Le Forum a été une occasion unique pour les jeunes de contribuer à la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 (ODD14), juste avant le début de la Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra du 27 juin au 1er juillet, pour rechercher des solutions scientifiques et innovantes. pour améliorer la santé de nos océans. 
Les jeunes entrepreneurs et innovateurs ont intensifié leurs initiatives, projets et idées grâce à une formation professionnelle et à la mise en relation avec des mentors, des investisseurs, le secteur privé et des représentants de gouvernements afin de maximiser leur impact. 
L'une des participantes au Forum - Gabriela Fernandes, 29 ans, du Portugal, a développé un projet qui vise à étudier et photographier les dauphins et les baleines. « Les étudier nous permettra de comprendre l'interaction entre les animaux au sommet de la chaîne alimentaire et le reste des animaux marins, ce qui aidera à découvrir [l'état de] la biodiversité locale ». 
Les gouvernements du Portugal et du Kenya étaient les hôtes de l'événement, organisé par la UN Global Compact Ocean Stewardship Coalition en coopération avec CEiiA, la municipalité de Cascais, Nova School of Business and Economics (NOVA SBE) et Sustainable Ocean Alliance (SOA) soutenu par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies ( DESA ). 
Pendant la semaine, ONU Info vous offrira une couverture quotidienne de la Conférence, à laquelle vous pouvez accéder ici .
L'océan est le plus grand écosystème de la planète, régulant le climat et fournissant des moyens de subsistance à des milliards de personnes. Mais sa santé est en danger. La deuxième Conférence des Nations Unies sur les océans, qui doit avoir lieu en juin, sera une occasion importante de réparer les dommages que l'humanité continue d'infliger à la vie marine et aux moyens de subsistance tirés de la mer.


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Il est heureux de voir que le confinement a permis à des gens, qui auparavant s’inquiétaient plus du transfert de Cavani ou de la nouvelle collection de fonds de teint de Rihanna, d’enfin terminer leurs mémoires de géopolitique, et d’utiliser leurs connaissances en géopolitique et en histoire pour expliquer doctement que la situation américaine et la situation française sont semblables.
Dans un article publié récemment sur le site de Marianne, et intitulé « Blanchité, privilèges, alliés… Pourquoi les jeunes adhèrent-ils tant à “l’antiracisme” racialiste ? », l’auteur, Anthony Cortes, évoquait pêle-mêle les podcasts et autres formats vidéos type Brut, ou le cheval de Troie du Qatar, AJ+ Web.

Si les jeunes adhèrent autant au discours dominant, c’est parce qu’ils ne lisent plus, tout simplement.

Cependant, et même si c’est évoqué en filigrane derrière le propos de l’article, l’auteur ne va pas au fond de sa pensée : si les jeunes adhèrent autant au discours dominant, c’est parce qu’ils ne lisent plus, tout simplement. Les vidéos courtes et les tweets ont remplacé la fastidieuse d’articles, parfois longs, parfois complexes, demandant un ersatz de réflexion.
Les rares sites proposant encore des articles à la lecture incluent maintenant un avertissement sur le temps de lecture, ainsi, souvent, qu’une barre déroulante, indiquant quel chemin sépare le lecteur de la fin de l’article. Comme l’enfant en bas-âge, le jeune lecteur a en effet besoin qu’on lui tienne la main et qu’on le rassure. « C’est bientôt fini, mon chéri, ne t’inquiète pas ».
C’est pour cela que l’alternative vidéo paraît séduisante : elle ne prend que peu de temps, demande le minimum de réflexion, et pour le temps de lecture moyen d’un article (3 minutes environ), propose environ dix fois moins d’informations. Ce n’est pas nouveau. Il y a plus d’une quinzaine d’années, une étude avait déjà été menée sur la différence entre journal papier et journal télévisé, et il en était ressorti que qu arante minutes de journal télévisé contenaient autant d’informations qu’une demie-page de journal.
Une aubaine pour les façonneurs d’esprits, qui remplissent les têtes vid es d’une bouillie informe, dénuée de nuances : quelques colorants, des arômes, mais surtout pas de conservateurs, et voilà nos jeunes prêts à penser, sans avoir eu besoin d’esquisser ne serait-ce que le début d’une once de réflexion.
On pense comme on tweete, car on tweete ce que l’o n pense, et cela ne dépasse jamais 240 caractères, espaces compris. L’homo twitterus, cousin rapproché de Festivus Festivus, finira inexorablement par remplacer les intellectuels.
On pense comme on tweete, car on tweete ce que l’o n pense, et cela ne dépasse jamais 240 caractères, espaces compris. L’homo twitterus, cousin rapproché de Festivus Festivus, finira inexorablement par remplacer les intellectuels. On le voit avec les intellectuels médiatiques, toujours prêts à dégainer a posteriori sur Twitter, mais qui évitent soigneusement le débat contradictoire.
A cela vient aussi s’ajouter les précepteurs ricanants que l’on entendu sur les ondes ou que l’on voit à la télévision : les Guillaume Meurice et autres Yann Barthès, désormais écoutés et suivis comme s’ils étaient des penseurs de l’Agora. Mais on enfonce là des portes ouvertes…
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