Orgie sauvage pour une fille chanceuse

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Orgie sauvage pour une fille chanceuse
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Buzz · Contenu promotionnel 16 oct. 2016











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Déjà à deux ça peut mal tourner, alors à plus!
C'était mon 38e anniversaire et, avec mes copines, nous avons décidé de ramener un barman à la maison. Après que l'ambiance s'est réchauffée, le mec a dit: «Vous savez ce que je kiffe vraiment? Qu'on me bouffe le cul.» Mon amie Denise ne voulait pas en entendre parler, mais je l'avais déjà fait et ce mec était 100% sexy, j'ai donc accepté. Il était sur le dos et Denise était assise sur sa bouche, j'ai donc commencé à lui lécher les couilles, puis je suis passée à son périnée, avant d'arriver à la porte de derrière. Alors que je lui bouffais le cul, il a pété et m'a chié dans la bouche . J'ai tout de suite désinfecté ma bouche avec une bouteille de vodka et je suis partie. Je ne les ai pas revus depuis.
C'était pendant ma dernière année au lycée, mes amis et moi avions décidé de «camper» dans un de nos jardins. Nous avons installé une tente et nous avons tiré des rallonges depuis la maison pour alimenter une radio et une lampe. Une chose en entraînant une autre, nous avons tous commencé à nous tripoter. En plein milieu, la musique et les lumières se sont subitement éteintes. Je me suis dit que la mère de mon pote s'était pris les pieds dans le câble et j'ai crié: «Merde! Tout le monde se rhabille!» Et on l'a entendue dire: «Je pense que c'est l'heure pour tout le monde de rentrer à l'intérieur.» Le pire? Elle était pasteur.
C'était notre première orgie pour moi et mes amis, nous avons donc gardé les lumières éteintes. C'était vraiment torride, et je me souviens avoir pensé à quel point j'étais mouillée, mais ça n'est que lorsque nous avons rallumé les lumières que j'ai réalisé que mes règles avaient commencé en plein milieu de l'action, et il y en avait PARTOUT. Ça ressemblait à une scène de film d'horreur. Nous étions non seulement tous recouverts de sang menstruel, mais ça a en plus imprégné le matelas et taché les draps. J'étais tellement embarrassée que je me suis rhabillée en silence et je suis partie.
Mon mari et moi avons participé à une orgie le soir avant le mariage de nos amis. Pendant que tout le monde baisait dans la suite nuptiale, ma colocataire ivre pleurait sur le canapé, nue. C'était un peu difficile de baiser avec ce bruit de fond, j'ai donc essayé de la ramener, nue, jusqu'à sa chambre. J'ai été arrêtée par la sécurité car traîner une fille ivre et nue dans les couloirs d'un hôtel n'est pas quelque chose qui semble normal.
Je suis passée chez une copine pour lui donner un gâteau d'anniversaire que j'avais passé toute la journée à préparer. Et j'ai vu mes meilleurs amis en train de participer à une orgie. J'étais vraiment triste car j'étais visiblement celle qui n'avait pas été invitée. Ils ont dit que je pouvais les rejoindre, mais ça se voyait que personne n'en avait vraiment envie, je leur ai donc laissé le gâteau et je suis allée seule au cinéma .
J'ai participé à une orgie où un gars d'une vingtaine d'années a fait une crise cardiaque . Il avait pris du Viagra avant de venir, ce qui arrive fréquemment, et il a pris du «poppers» en pleine action, ce qui est aussi fréquent. Apparemment, le mélange des deux lui a fait faire un arrêt cardiaque. On a appelé une ambulance, et ils ont réussi à le sauver. Mais ça a cassé l'ambiance pour tous les autres.
Nous étions cinq, et nous étions tous des débutants en la matière. Malheureusement, il y avait quelqu'un de trop, et il se trouve que c'était l'homme qui recevait. On pouvait dire qu'il n'était pas satisfait. Tout d'un coup, quelqu'un a frappé à la porte. Cinq nouvelles personnes sont arrivées, et les vêtements des invités de base ont été jetés dehors . Notre hôte nous avait remplacés.
J'ai couché avec deux femmes à une orgie car le mec avec qui je voulais baiser était déjà avec quelqu'un d'autre. Je suis gay. Les choses ne se sont donc pas passées comme je l'avais prévu .
Une partenaire occasionnelle et moi-même avions exprimé notre envie de participer à une orgie. Nous avons rencontré un autre couple et une fille avec qui nous avons tout de suite bien accroché. Après quelques verres de vin, les choses sérieuses ont commencé. Ma partenaire mordillait mon cou, et les deux autres filles se sont embrassées. La copine de l'autre mec a commencé à lécher une autre fille, et il l'a encouragée. Puis il a fait un commentaire sur le fait que l'autre fille avait un beau corps. La copine s'est arrêtée net, elle a jeté son verre de vin à la tête de son copain, et elle s'est enfermée dans les toilettes pour pleurer. Oups.
J'ai perdu mes lunettes en plein milieu de ma première orgie. J'étais un peu dépassée, je suis donc sortie de la pièce. Puis, j'ai dû attendre, nue, que tout le monde finisse pour pouvoir y retourner et chercher mes lunettes.
Deux mots: crème anesthésiante. Un des mecs de l'orgie a mis de la crème anesthésiante sur sa bite pour ne pas jouir trop vite. Il s'avère que ça endort également la bouche de la personne qui suce. J'avais l'impression de sortir de chez le dentiste .
Alors que j'étais à une orgie, un homme m'a dit sur un ton de défi qu'il pouvait me faire avoir un orgasme, même s'il me faut généralement beaucoup de temps pour ça. Mais il était dévoué, et j'essayais. Mes yeux étaient fermés et j'étais trèèèès près du but quand j'ai entendu un bruit. J'ai ouvert les yeux, et un inconnu était allongé à côté de moi et nous regardait, tout en dévorant des bretzels .
Je suis allé dans un club réservé aux adultes et j'y ai rencontré trois mecs. Nous sommes tous allés chez moi pour boire et nous avons commencé à nous tripoter. Ça a bien commencé pour nous tous, mais nous avons progressivement mis le quatrième gars de côté car il nous intéressait moins. Il s'est vraiment énervé, il s'est branlé, et il nous a interrompus pour faire un «sandwich au Jason». Jason, c'est moi.
J'ai fait un plan à trois quand j'étais au lycée. La fille avec qui je n'étais pas en couple est tombée enceinte... de jumeaux .
Pour des raisons de clarté et/ou de longueur, les contributions ont été modifiées.
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Les restaurants Cora embauchent, faites partie de l’équipe!
Lettre Mme Cora / Un poisson de malheur!
Avez-vous déjà remarqué que le retour est toujours plus rapide que l’aller? On roule, on vole, nos yeux se sont habitués au paysage. Et la mer placide et accommodante est encore à nos côtés. Même en passant par la haute GASPÉSIE, ses montagnes et ses vallons, le décor est à couper le souffle. Je roule maintenant sur la 132 Nord-Ouest en direction de QUÉBEC avec un arrêt vers 18 h pour un dodo à GRANDE-VALLÉE, les pieds du gîte trempant dans l’eau salée.

J’ai quitté PERCÉ vers 13 h, après un bel avant-midi d’écriture. Je l’avoue, je n’ai pas eu beaucoup de difficulté à partir. Un froid de canard me poussait vers les montagnes. J’ai donc embrassé les goélands, dit « adios » au rocher et à l’île Bonaventure et entrepris de grimper les falaises menant vers GASPÉ. Un premier petit village m’interpelle : BARACHOIS. Quel nom étrange! À ce qu’il paraît, le village fait partie de la ville de PERCÉ depuis 1971. Le plus important à BARACHOIS, c’est son banc de sable de 10 kilomètres de long. Je ne l’ai pas marché, mais je l’ai contemplé.

Quittant ce joli village, ma Mini gronde. Elle en a déjà assez de grimper et de redescendre des côtes à l’infini. Nous nous dirigeons vers GASPÉ, le gros nez de la pointe gaspésienne. ATTENTION, DANGER. Des casques blancs déterrent quelques grosses veines ferreuses du chemin. Un homme surdimensionné tient un énorme boyau d’arrosage dans sa main. Il arrose la poussière émanant de l’ouvrage. Béni soit mon métier de cuisinière! Filant vers GASPÉ, mille photos d’océan s’enregistrent dans ma tête. Le ciel est bleu foncé, presque du même bleu que les bacs bleus parsemés sur la route. À ma gauche, encore un cimetière aux racines plantées dans la mer. Devant moi, une moufette morte est étendue sur les deux lignes jaunes de la route. Est-elle moins ou plus chanceuse que les corps qui pourrissent au cimetière?

Le saviez-vous? Les Premières Nations occupent le territoire depuis des millénaires. Le nom GASPÉ remonte à un terme d’origine micmac connu sous le nom de « Gespeg » signifiant « bout du monde » ou encore « fin des terres ».

GASPÉ, 26 kilomètres. Une immense côte s’est installée, perpendiculaire au ciel. Ses alentours sont vert paradis. Je viens d’entendre à la radio que la pluie est la meilleure amie du livre. Est-ce vrai? La pluie est capable de détremper les pages, d’affadir la chair des phrases et de diluer la signification des mots. À un moment donné, ma mère avait comme dada de nous laver la tête avec de l’eau de pluie. Je n’ai jamais creusé ce sujet, mais je me souviens qu’il fallait faire bouillir l’eau sur le poêle à bois.

GASPÉ, 7 kilomètres. Y trouverai-je un nouveau calepin ou deux pour mes notes en conduisant? La plupart du temps, j’arrête au bord de la route, dans une entrée. J’ai une immense galerie autour de ma tête, là où attendent les idées avant de les écrire sur un feuillet.

Je roule, je descends de haut. À gauche, une belle baie. À droite, un Couche-Tard. Il faudrait peut-être que je me renseigne. À quelle heure se couchent les Gaspésiens? Tard ou pas tard? Devant moi, un pont. Je le traverse et j’arrive à GASPÉ. À ma gauche, un petit centre commercial où j’espère trouver de quoi écrire encore. J’y entre pour le calepin et je trouve aussi une jolie librairie indépendante où j’achète trois livres. Comme s’il m’en manquait à Montréal! Je suis une vorace; une « libriofagas ». Ça veut dire que j’en mange tous les jours. Je suis quelquefois assez excentrique. Il m’arrive d’inventer des mots rares pour mieux m’exprimer, des mots empruntés au grec ancien que j’oublie après coup, la plupart du temps.

Je vis toute seule dans une grande maison de plain-pied. Je choisis chaque jour ce que je veux voir, lire ou entendre. J’écoute le fringant Mozart, Haendel et beaucoup de musique baroque. Il paraît que ça facilite l’écriture. Je suis convaincue que, quoi qu’il m’arrive aujourd’hui, le soleil et mon Soleil se lèveront demain.

J’avance maintenant sur la 197 Nord. J’ai coupé une pointe du gros nez de GASPÉ pour gagner du temps, mais je ne suis pas si pressée. C’est la jeune fille de l’office touristique de PERCÉ qui m’a suggéré ce raccourci. Et, la plupart du temps, j’écoute les gens qui veulent m’aider.

Aussi profonde est la mer, aussi hautes sont les montagnes; du moins, c’est ce que je pense en grimpant si haut dans le ciel. Tous les villages de la GASPÉSIE se ressemblent. Des petites, des moyennes et quelques grosses maisons tout de blanc peinturé avec deux ou trois beaux lilas en devanture. Cent fois j’ai voulu arrêter pour en cueillir et je me suis abstenue. Ce n’est pas bien de prendre le bien d’autrui, surtout de voler des branches de lilas qui ne repousseront jamais.

Avant-hier matin, au Super C de CHANDLER, je me suis acheté des poires Bosc, des cerises venant de je ne sais où, et des bonbons mélangés pour contrer la sécheresse de ma bouche à force de me taire. Un besoin plutôt rare, je l’avoue. Je suis une grande gueule plutôt dégourdie, mais le voyage me fait du bien. Il me calme et m’apprend à réfléchir en silence. Je roule en ligne droite quelques instants et j’arrive à SAINT-MAURICE-DE-L’ÉCHOUERIE; un nom à coucher dehors, mais un bord de mer des plus sympathiques. J’immobilise mon bolide. Je cherche mon sac de bonbons. J’en sors un, je le déballe, je le croque et j’ai tout de suite envie de le lancer par la fenêtre. Un oiseau affamé sautera peut-être dessus.

POINTE-JAUNE. Mais rien de jaune à l’horizon; tout est vert et blanc. Le blanc des petites maisons blanches qui se ressemblent toutes. En grimpant une haute montagne, je m’aperçois que seule la double ligne au centre de la route est jaune; un jaune assez rare, le même jaune que le jaune de notre marque de commerce. Pixel pour pixel, les lignes du chemin et le SOLEIL jaune des restos Cora sont pareils. C’est la première fois que je le remarque, après 35 années de vie commune. Faut dire que ce sont souvent les choses les plus près de nous que nous négligeons. Elles sont si près que nous ne les voyons plus : le chien à qui dont on pile sur la queue, le mari qui remplit votre bol de céréales chaque matin, un adolescent qu’on ignore par habitude, un ventre qui grossit en cachette de son maître, un cou qui craquelle, un sein qui se dégonfle.

La bagnole grimpe et redescend et arrive à CLORIDORME où il y a beaucoup trop de beauté pour si peu d’habitations. Ciel! Des rosiers sauvages à ma droite. Comme ceux que nous avions jadis à CAPLAN. Je m’en souviens tellement. En saison, nous assemblions des bouquets pour maman et grand-maman. Nos doigts saignaient souvent lorsque les rosiers s’emplissaient de beauté. À la maison, ma mère disait que le beau fait souffrir. Que voulait-elle dire, au juste? Ses mains pleines d’eczéma saignaient pour un rien, en dépiautant un poulet, en roulant un fond de tarte ou en équeutant des framboises. Nous avons certainement gouté plus d’une fois à son liquide rouge. À bien y penser, ne sommes-nous point aussi la chair de sa chair ensevelie au fond de la BAIE-DES-CHALEURS?

À suivre la semaine prochaine!

Cora

Qui l’eut cru? Je suis assise avec un grand thé noir au McDonald’s de CHANDLER. En quittant le joli motel de PASPÉBIAC je me suis rendu compte que le comptoir à café de l’office principal était fermé. J’ai donc mis la clé dans la fente de la porte et j’ai pris la route sans écrire, la tête bien bourrée de tous les souvenirs d’hier.

À la radio de RADIO-CANADA Nouveau-Brunswick, j’entends une gentille présentatrice faire le point sur les points. Et moi j’imagine une immense ligne de petits points avançant à la queue leu leu vers je ne sais où. Mais non, la femme parle des points que l’on reçoit lorsqu’on achète quelque chose à la pharmacie. Zut! J’échappe quelques gouttes de café sur mon pantalon rose; rose bonbon comme le chandail et les petites chaussettes que j’ai aux pieds. Depuis que j’ai abandonné les sérieux costards (costumes trois-pièces), j’ai cette propension à m’habiller ton sur ton avec des couleurs vives : rose, vert lime, jaune citron, bleu ciel et rouge framboise. J’ai de la suite dans les idées. Je porte des couleurs des fruits enjolivant nos assiettes à déjeuner. En ai-je de ces fameux points que l’on me donne à tout bout de champ? La dernière fois que j’y ai réfléchi, tous les petits-enfants sont partis en vacances.

Par ici, à PORT-DANIEL, les maisons sont presque toutes peinturées blanches. Que se passe-t-il? 30 % de possibilités d’averses à PERCÉ; annonce maintenant RADIO-CANADA, ma meilleure amie en voyage. L’averse ne me dérange pas. Selon Google, l’eau abreuve, l’eau lave, l’eau purifie, l’eau préserve notre peau, améliore notre concentration, notre mémoire et notre digestion.

Pour un instant, oubliez l’eau, ouvrez grands vos yeux et regardez combien les lupins sauvages sont magnifiques en GASPÉSIE. Mauves, roses, blancs ou bleus pâles, ils enjolivent nos bords de route et réchauffent nos cœurs. J’adore les fleurs, mais je n’ai jamais acquis l’habitude d’en acheter. J’ai toujours été grippe-sou, comme ma mère probablement. La pauvre économisait sur tout même si son époux avait à l’époque un salaire convenable. Croyez-le ou non, durant la pandémie, j’ai moi-même déterré des plants de lupins sauvages et je les ai transplantés dans mon parterre. Et ils ont survécu! Cette année, ils sont aussi gros et aussi beaux que leurs frères sauvages.

Je roule, roule et j’arrive au centre de PORT-DANIEL. Je suis sur un pont entouré d’eau lorsqu’un gros orage éclate. À droite, à gauche et partout, il y a de l’eau se mêlant à l’eau des nuages qui m’asperge à gros bouillons.

Avez-vous déjà réfléchi aux églises anglicanes? Savez-vous qu’elles sont beaucoup plus petites que les grosses églises catholiques? Humblement peinturées en blanc, elles ressemblent à des petits chalets où les voyageurs dans le besoin auraient le moyen de coucher. La foi se mesurerait-elle à la grosseur du bâtiment; ou l’enfer à l’intensité de son feu? Après quelque 700 kilomètres de route, j’ai envie de dire que presque tous les cimetières du bas du fleuve sont situés du côté de la mer. Les morts s’y trouveraient-ils plus à l’aise; plus heureux à entendre le doux murmure des sirènes, plus enclins à se dissoudre dans l’eau salée?

Wow! Au 95 FM, Gilles Vigneault chante « Gens du pays ». J’immobilise ma bagnole et j’engrange tous ces kilos de poésie. C’est moi, gens du pays. Parle-moi d’amour, cher Gilles.

À CHANDLER, les fantômes de pissenlits s’évaporent dans le ciel. Des champignons d’argile enjolivent les devantures. Les falaises sont abruptes et la mer est souvent difficile à voir. Ma courageuse Mini monte et descend en permanence, comme un manège de parc d’attractions. Je roule et je vole et, soudainement, la radio m’apprend qu’à PERCÉ, 800 marcheurs viennent de compléter la « Ultra Trail Gaspesia 100 ». Moi qui en suis à 30 kilomètres du rocher, trouverai-je un gîte pour la nuit? Mon pied s’alourdit sur la pédale. J’ai faim. Aujourd’hui je n’ai rien mangé d’autre que des pommes et des carottes. Je dévale une longue côte. En plein soleil, vers 16 h, j’entrevois enfin le fameux rocher, vu, senti et touché par des milliards de touristes depuis l’aube des temps. L’Hôtel La Normandie, lui aussi, le dévisage. J’y entre et demande une nuitée. Du balcon de la chambre face à la mer, je pourrais presque tendre le bras et caresser la merveille. Mais non! Des milliers d’oiseaux blancs la protègent. Une sécurité peut-être supérieure à celle du pape François?

Ah! Si j’étais plus jeune, je chausserais de grosses bottes, m’enroulerais dans un ciré de marin et irais à la pêche en haute mer pour capturer des baleines ou attraper de grosses morues par le ventre avec une épaisse ligne transparente et un hameçon géant.

Ah! Si j’étais plus sportive, je partirais en expédition avec d’autres dans les sentiers pédestres de l’arrière-pays percéen. Je visiterais le Géoparc mondial UNESCO : la fameuse Grotte, la grande crevasse et la forêt magique.

Ah! Si j’étais plus aventureuse, j’irais faire le tour de l’ÎLE BONAVENTURE en kayak. J’escaladerais les cordages jusqu’à grimper sur la terre ferme de l’île où je casserais la croûte.

Ah! Si j’étais plus curieuse, je louerais des bonbonnes de plongée et je ratisserais le fond de la baie pour y admirer ses plus belles agates.

Ah! Si le temps pouvait se détricoter, mais il ne le peut point. Alors je claudique sur les trottoirs de PERCÉ à la recherche d’un beau goéland à suspendre dans ma verrière des Laurentides. Confrontée à mille babioles déjà vues, je reviens au gîte me faire une beauté pour le souper. Puis, au grand comptoir de La Maison du Pêcheur, c’est une magnifique pizza blanche qui vole la
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