Mon Plaisir C'est Quand Il Me Pénètre Par Le Cul

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Mon Plaisir C'est Quand Il Me Pénètre Par Le Cul
Je suis allée chez mon copain le week-end dernier. La soirée se passait très bien et j’étais la plus heureuse des filles à ce moment-là. J’ai décidé de faire une pipe à mon copain. J’étais à genoux à côté du lit. A un moment donné j’ai sentie quelque chose sur mes jambes, j’ai voulue me retourner pour regarder ce que c’était mais mon copain m’a dit de ne pas m’en faire et de continuer son petit plaisir. Cependant ce quelque chose qui était derrière moi était son berger allemand et sans crier gare il a grimpé sur moi et il s’est mis à me violer. Est-ce qu’il y a des risques de maladie ? J’ai plus ou mois appréciée car si j’avais su j’aurais pas fait de gaterie à mon copain. Merci de répondre.
Bonjour Iza !
Je suis heureux de reconnaître la confiance que tu portes à AlterHéros pour répondre à tes questionnements. Je peux comprendre que tu as vécu un événement possiblement traumatisant, je tiens donc à te féliciter de prendre contact avec nous et de nous partager tes inquiétudes.
Si je comprends bien la situation, alors que tu avais un rapport sexuel oral avec ton amoureux, celui-ci t’a contraint à avoir un rapport sexuel avec son chien. Tu n’as pas apprécié cette expérience, précisant que si tu avais été avertie d’avance, tu aurais refusé d’avoir cette proximité sexuelle avec ton copain. Tu te questionnes également au sujet des risques pour ta propre santé physique à la suite de cet évènement.
Avant de parler des risques pour ta santé en lien avec des contacts sexuels avec un animal, j’aimerais beaucoup revenir avec toi sur cet évènement. Tu nommes le fait que ton amoureux t’ait retenu pour t’inciter à poursuivre la fellation que tu lui donnais. Tu précises également que tu n’aurais pas accepté un tel rapport sexuel si tu avais su que tu serais obligée d’avoir un rapport sexuel avec un chien… Est-ce que tu connais le terme consentement ? Le consentement est le fait d’accepter de participer à une activité sexuelle. Il est possible d’identifier trois variables importantes au consentement : celui-ci doit être libre , éclairé et enthousiaste . « Si une personne refuse de participer à une activité sexuelle avec une autre personne et qu’elle est forcée de le faire, c’est une agression . Personne n’a le droit d’imposer des relations sexuelles à une autre personne contre sa volonté. » Conséquemment, à tout moment une personne a le droit de dire NON.
Pour qu’un consentement soit libre , cela signifie qu’aucune forme de pression, menace ou contrainte ne doit être exercée pour obliger quelqu’un.e à avoir un rapport sexuel.
Puis, pour qu’un consentement soit éclairé , cela signifie que les partenaires possèdent l’information nécessaire afin de prendre une décision éclairée sur le fait d’accepter ou de refuser d’avoir un rapport sexuel.
Finalement, pour qu’un consentement soit enthousiaste, cela signifie d’accepter avec plaisir et envie le fait d’avoir un rapport sexuel.
Pour revenir sur la situation que tu as vécue, il me semble que certains paramètres du consentement sexuel n’étaient pas présents lors de cet évènement… Qu’en penses-tu ? Si je comprends bien les mots que tu as utilisés, tu nommes le fait que tu t’es sentie obligée de poursuivre la fellation de la part de ton amoureux et, conséquemment, de te laisser pénétrer par ce chien. Cela me semble très grave et ouvre la porte à une discussion sérieuse avec ton amoureux. Lorsque tu décides que c’est non, c’est non. En aucun cas, il n’aurait dû t’obliger à poursuivre cette fellation et en aucun cas il n’avait le droit de te contraindre à avoir un rapport sexuel avec son chien. Pour plus d’informations au sujet du consentement sexuel, n’hésite pas à regarder ce court vidéo .
Par la suite… connais-tu les différentes lois qui encadrent les pratiques sexuelles au Canada ? Le consentement sexuel est clairement défini par le Code criminel du Canada. Ainsi, il est illégal de contraindre une personne à avoir des rapports sexuels sans son consentement. Par ailleurs, le Code criminel du Canada interdit également l es actes de bestialité, soit le fait d’avoir des comportements sexuels avec un animal. Plus précisément, le Code criminel du Canada peut pénaliser toute personne « qui en force une autre à commettre un acte de bestialité ». En ce sens, pendant cet évènement troublant, ton amoureux n’a à la fois pas respecté ton consentement sexuel, mais il t’a également obligé à avoir un rapport sexuel avec un animal : ce qui est tout simplement illégal.
Je suis conscient qu’il s’agit de beaucoup d’informations en même temps. As-tu une personne de confiance dans ton entourage à qui tu pourrais discuter de cet évènement ? Comment décrirais-tu ton sentiment de sécurité actuellement ? C’est important de pouvoir te libérer de ce que tu ressens et de bénéficier d’un support approprié dans ce type de situation. Je t’invite également à prendre contact avec le Centre d’aide et de luttre contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) le plus près de chez toi. Il est possible de les téléphoner à tout moment au 1-888-933-9007. Tu peux également prendre la décision de leur écrire ou de rencontrer physiquement une intervenante qui pourra te supporter dans cette situation. Le CALACS le plus près de chez toi pourra, par exemple, t’accueillir dans un environnement sécuritaire et compréhensif. Je dois admettre que je m’inquiète beaucoup pour toi, pour ton intégrité et ton bien-être. Je suis convaincu que l’équipe du CALACS saura t’offrir les mots dont tu as de besoin, t’accompagner dans tes futures démarches et te supporter dans la guérison de ces blessures psychologiques que tu peux possiblement vivre présentement.
Finalement, au sujet des risques pour la santé si tu as été en contact avec le pénis d’un chien, peu de documentation existe à ce sujet. Les animaux possèdent plusieurs bactéries, il est donc possible de développer certaines formes d’infections bactériennes au niveau de la vulve, comme une vaginite à levure par exemple. Pour ce type de questionnement au niveau de ta santé personnelle, il serait recommandé de prendre rendez-vous avec une personne professionnelle de la santé afin d’évaluer avec toi les différents risques pour ta santé et de procéder à différents dépistages, juste pour être certain.e que tout est correct. Par exemple, est-ce qu’une infirmière ou un infirmier travaille à ton école ? Tu pourrais lui parler de cette situation. Les professionnel.le.s de la santé ne sont pas là pour porter un jugement, mais bien pour t’offrir un soutien dans tes démarches. Je peux comprendre qu’il peut être gênant ou intimidant d’aborder ce type de sujet avec une autre personne, mais je suis certain que tu recevras une écoute attive de leur part et des services adaptés à tes besoins.
Pour conclure, je te remercie encore de nous avoir écrit. N’hésite surtout pas à nous écrire de nouveau si tu en ressens le besoin ! Je te souhaite sincèrement de prendre soin de toi, et sache que le CALACS, AlterHéros et les professionnel.le.s de la santé demeurent présent.e.s pour toi.
Avec plein d’amour, je te souhaite bon courage.
Guillaume, coordonnateur de l’intervention pour AlterHéros
Parcours universitaire en Développement social à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), Guillaume (il/lui) est passionné par la représentation de la diversité sexuelle et de la pluralité de genre en contexte de ruralité. Militant de défense de droits des travailleurs et travailleuses du sexe et de prévention VIH, il adore également déposer ses orteils dans l'eau salée du fleuve et passer des heures sous ses couvertures à chaque matin.
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L'expérience sexuelle qui a changé ma vie







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Publié le
16/02/2019 à 07:00







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Pour Clara, le goût d'Alex pour la pénétration était le signe d'une homosexualité refoulée. Elle se trompait.
"J'ai rencontré Alex à un dîner chez un ami, il y a un an et demi. Notre histoire a démarré après quelques rendez-vous. J'étais épanouie sexuellement. Nos pratiques cochaient toutes les cases du cahier des charges de la sexualité telle que je la connaissais : rapports réguliers, fellation et cunnilingus , sodomie de temps en temps. 

Nous avions des conversations plutôt libres sur ce que nous aimions. Les fantasmes d'Alex n'étaient pas très originaux -faire l'amour dans un lieu public, tester un club échangiste 'pour voir'-. De quoi me conforter dans mes certitudes. Je ne l'aurais jamais avoué mais, pour moi, la sexualité hétéro et masculine se réduisait à un éventail réduit de pratiques et de fantasmes. Je me disais que tous les hommes aimaient les mêmes choses : le porno , le sexe un peu brutal où ils dominent. Avec du recul, je réalise à quel point Alex a dû faire des efforts pour coller à cette image. 

Cette routine bien huilée a été bouleversée un soir, après un apéro bien arrosé. À peine rentrés chez Alex, nous nous sommes jetés l'un sur l'autre. Tout d'un coup, je l'ai senti guider ma main vers son anus. Très surprise et un peu choquée, je l'ai retirée. Il a recommencé. Je me suis dégagée une nouvelle fois. Il a finalement renoncé. Le lendemain matin, Alex a spontanément abordé le sujet. Il m'a confié aimer se faire pénétrer par sa partenaire, depuis qu'une ancienne copine l'avait initié à cette pratique il y a plusieurs années. 

'Au début, j'ai opposé un non catégorique, m'a-t-il raconté. J'étais sûr que si j'acceptais, elle ne me respecterait plus, que ce serait le signe d'une homosexualité refoulée. Il me semblait que ma relation ne survivrait pas à une telle confusion des genres. Ma copine continuait pourtant d'insister, en me répétant à quel point cela serait agréable pour moi. J'ai fini par me laisser convaincre. À ma grande surprise, elle avait raison. Une fois le stress passé, j'ai découvert des sensations inédites et très agréables.' 

Le ton d'Alex se voulait assuré mais au fond j'avais l'impression d'avoir été trompée. Je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il se mentait à lui-même. Ce goût pour la pénétration ne pouvait être que le premier signe d'une évolution de son orientation sexuelle. Tôt ou tard, il finirait par me quitter pour un homme. 

Sous mes abords féministes, ma sexualité était empreinte de clichés machos. Un homme hétéro ne doit pas se montrer vulnérable, surtout pas au lit. La pénétration vaginale est le point d'orgue du rapport sexuel. Le plaisir des deux partenaires n'est légitime que si l'on en passe par là. Déconstruire cette idée n'est pas facile. Les représentations culturelles et les discours des psys tendent à l'entériner dès le plus jeune âge. 

Désarçonnée, j'ai décidé de raconter mon histoire à mes amies les plus proches. Certaines ont semblé choquées. Elles m'ont affirmé qu'il valait mieux quitter Alex avant que lui ne le fasse. 

À l'exact opposé, deux autres se sont confiées à moi. Leur copain aussi 'aimaient ça'. Je suis tombée des nues. Malgré notre proximité et nos confidences sexuelles récurrentes, nous n'avions jamais abordé le sujet. Nous pouvions avouer sans problème nos plans culs ratés ou revendiquer des pratiques un peu extrêmes comme le BDSM , mais pas toucher à cette image figée de la masculinité. Un aveu aurait entaché la virilité de nos compagnons dans l'esprit de nos proches. 

'Ce que l'on perçoit comme une envie de soumission de la part de l'homme est une vision erronée du désir masculin, a souligné mon amie Salomé. En réalité, je crois juste que la pénétration anale procure du plaisir et qu'il n'est pas nécessaire de chercher plus loin.' 

Elle avait raison. Stimuler la prostate -le fameux 'Point P' - est connu pour donner du plaisir. L'incompréhension et le rejet que j'ai ressentis m'ont soudain semblé hypocrites. Après tout, il m'était déjà arrivé d'accepter cette pénétration avec les doigts ainsi que la sodomie et d'y prendre plaisir, sans pour autant me sentir moi-même soumise. Pourquoi Alex, lui, n'aurait pas le droit d'explorer sa sexualité ? 

Quelques semaines plus tard, c'est moi qui ait pris l'initiative. J'ai pénétré Alex. J'étais à la fois curieuse, excitée et gênée. J'avais peur de mal faire. Le voir prendre du plaisir m'a donné du courage. J'y suis allée plus franchement. Il a fini par jouir. 

Pour une fois, c'était moi qui détenais les clés du plaisir de mon partenaire. Je pouvais le guider dans la découverte de son propre corps. Dans la relation hétéro, on le néglige souvent. On se concentre sur le pénis mais on ne dit jamais que titiller les tétons d'un homme ou que le pénétrer peuvent être excitants pour les deux partenaires. 

Avec le temps, nous sommes allés plus loin. Nous avons commencé à utiliser des sex toys , pour Alex comme pour moi. Nous ne formalisons pas les choses. Il peut nous arriver de les utiliser à tour de rôle, en fonction des envies de chacun. 

Cette pratique a libéré quelque chose dans notre couple. Sexuellement, les rôles sont plus fluides. Dans notre vie quotidienne aussi, les choses ont évolué. Contrairement à ce que je croyais, je ne vois pas Alex comme un être vulnérable, hésitant, peu sûr de lui ou de ses goûts. Au contraire, je le trouve plus sexy. Il ne doute pas de sa masculinité. Il l'embrasse pleinement. En enlevant mes oeillères, j'ai surtout appris à voir la sexualité masculine de manière moins binaire. J'ai enfin compris qu'elle ne se résumait pas à quelques clichés éculés." 


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Publié le
21/04/2018 à 08:00







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La pénétration de l'homme par sa partenaire reste un "interdit" bien ancré.
"Mon ex a tellement adoré que nous n'avons fait que ça pendant deux heures. Quand je l'ai recroisé quelques mois plus tard, il m'en a tout de suite reparlé, me disant qu'il y pensait tout le temps et que ça avait été fou ." Naëlle, 29 ans, n'a pas oublié non plus cette fête d'été où, après plusieurs cocktails, ils ont remis le couvert pour une nuit, avec une expérience inédite : c'est elle qui l'a pénétré avec ses doigts. 

Si l'on parle facilement aujourd'hui de tantrisme, polyamour ou sodomie, il est une pratique que l'on avoue moins facilement : la pénétration de l'homme par sa partenaire. Avec un gode, on appelle cela le "pegging" en anglais, "chevillage" en français. Avec des doigts, pas de jargon particulier. Mais dans tous les cas, la chorégraphie classique s'inverse : l'homme est en position passive, tandis que la femme a le contrôle. Selon ses adeptes, cette pratique procure un plaisir physique pour l'un, très psychologique pour l'autre. 

Friand de nouvelles expériences sexuelles, Hugo, 32 ans, assume totalement avoir exploré l e plaisir anal de diverses façons . "Je ne me suis jamais enfermé dans un cadre hétéronormé, témoigne-t-il. J'ai découvert ce plaisir seul et je n'ai pas eu de difficulté à le faire avec des filles. Ça demande un lâcher-prise total et rend les orgasmes plus intenses. Pour moi, le sexe, c'est surtout une affaire de sensations." 

Souvent, les femmes initient la démarche pour donner plus de plaisir à des hommes réticents. Carine, 28 ans, voulait vérifier si ce mystérieux "point P", sorte de point G masculin existait vraiment. "J'étais avec mon copain depuis quatre ans. Lui était plutôt macho. Je savais qu'il ne serait pas
Femme excitée qui s'amuse sur le lit
Mère aux gros seins dans un casting
Baisée le cul d'une Russe part 1

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