Madison Ivy au sommet de son art
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Madison Ivy au sommet de son art
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Camille Bérubé a terminé sa carrière sportive en beauté en décrochant des médailles de bronze aux Championnats du monde de paranatation au Portugal et aux Jeux du Commonwealth en Angleterre.
2017. Un an après les Jeux paralympiques de Rio de Janeiro, Camille Bérubé débattait l’idée de ranger son maillot.
Une qualité de vie à cause du sport
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Le tableau principal féminin venait à peine de débuter, mais il s’est passé quelque chose d’assez spécial aux Championnats Banque Nationale de Granby dimanche après-midi. L’Ontarienne Katherine Sebov a effacé un retard de 4-0 au premier set pour vaincre la Chinoise Xinyu Wang, à qui elle concède pourtant 222 places au classement de la WTA.
Sam Bennett a signé une deuxième victoire d'étape en autant de jours au Tour cycliste d'Espagne, dimanche, au terme d'une journée où le Canadien Michael Woods a été victime d'une chute qui l'a contraint à abandonner l'épreuve.
Louis Robitaille a remporté une médaille d’or et perdu beaucoup de sommeil, ce week-end.
Portée par un élan irrésistible, Caroline Garcia a réalisé à Cincinnati le plus bel exploit de sa carrière, en devenant la première joueuse à remporter un WTA 1000 en étant issue des qualifications, aux dépens de Petra Kvitova, dimanche en finale.
Équipe Canada a connu l’adversité de près au cours des 18 derniers mois. Toutes les péripéties que ses joueurs ont vécues ont rapporté des dividendes avec la conquête de la médaille d’or au Championnat du monde de hockey junior samedi soir à Edmonton.
Le CF Montréal a maintenu le rythme imposé par l’Union de Philadelphie pour le premier rang de l’Association est, mais n’allez surtout pas en parler à l’entraîneur-chef Wilfried Nancy.
La recette de la victoire de 6 à 0 des Capitales de Québec sur les Titans d’Ottawa, samedi soir, a été fort simple. David Glaude et Jonathan Lacroix se sont occupés de l’offensive des locaux, Henry Omana a eu une bonne sortie combinée avec un excellent travail des lanceurs de relève et la très grande majorité des 4096 spectateurs réunis au Stade Canac sont repartis avec un large sourire.
Le Canada a décroché son troisième titre lors des cinq dernières années au Championnat mondial de hockey junior.
Le CF Montréal avait un adversaire en confiance devant lui, mais il lui a rapidement coupé l'herbe sous le pied pour signer une autre convaincante victoire.
Les Alouettes ont marqué trop rapidement en fin de rencontre, ouvrant la porte aux Tiger-Cats de Hamilton pour répliquer. Malgré tout, la formation montréalaise a finalement eu le dernier mot.
Après avoir remporté le Boston Light Swim la semaine dernière, le nageur en eau libre de Sainte-Foy Nicolas Knap a relevé samedi un autre défi qu’il s’était lancé, soit d’effectuer la descente du fleuve Saint-Laurent de la marina de Cap-Rouge jusqu’au bain portuaire l’Oasis du port de Québec.
Si son équipe n’est pas encore complète à moins d’une semaine du début de la saison régulière du football universitaire, l’entraîneur-chef des Gee Gees assure qu’il rendra son équipe «compétitive» en misant sur la présence de plusieurs anciens du programme des Gee Gees dans son personnel d’entraîneurs.
Les organisateurs du tournoi de basketball 3X3 Québec Challenger qui se poursuit dimanche à l’Agora du Port de Québec ne pouvaient imaginer meilleurs ambassadeurs qu’Agnis Carvans, Nauris Miezis et Edgars Krumins. Les joueurs de l’équipe nationale lettone ont remporté la médaille d’or lors des Jeux olympiques de Tokyo où était présenté leur sport pour la première fois.
Gerrit Cole a montré des signes de frustration et a même été hué, samedi, alors que les Blue Jays de Toronto ont de nouveau battu les Yankees à New York, 5-2.
Caroline Garcia (35e mondiale), qui a écarté Aryna Sabalenka (7e), et Petra Kvitova (28e), tombeuse de Madison Keys (24e), seront opposées dimanche lors d’une finale inédite au WTA 1000 de Cincinnati, dernière grande répétition sur dur avant l’US Open.
Entre Kylian Mbappé, fer de lance incontestable du nouveau projet parisien, et Neymar, de retour au sommet de son art en ce début de saison, le PSG doit composer avec deux forts egos qu’il espère voir apaisés dimanche à Lille en Ligue 1.
ESPACE LCF / Forts de leur importante victoire face aux Blue Bombers de Winnipeg la semaine dernière, les Alouettes entament, samedi après-midi au Stade Percival-Molson face aux Tiger-Cats de Hamilton, leur deuxième moitié de saison. Et comme l’a dit Kristian Matte au cours des derniers jours, les Montréalais joueront leur vie à tous les matchs d’ici la fin du calendrier régulier.
Est-ce que Paul LaPolice a dirigé son dernier match à Ottawa?
Ne parlez pas à Steve Sax du «Syndrome de Steve Sax». Non pas que l’ancien joueur de deuxième but des Dodgers de Los Angeles refuse de discuter des ennuis en défensive qui ont marqué sa troisième saison dans les ligues majeures, mais plutôt que l’ex-athlète de 62 ans n’aime pas cette appellation qui rappelle un état pathologique.
CHRONIQUE / Encore une fois cette année, la saison morte de la NFL a été tout simplement rocambolesque avec d’énormes transactions, des suspensions controversées et même une retraite abrégée. Alors que les camps sont en branle depuis le début du mois d’août, il est temps de mettre la table et d’identifier quelques dossiers qui seront à surveiller.
Audrey Leduc a connu un vendredi exceptionnel aux Jeux du Canada, à Niagara.
La St Patrick au mois d’août? Les Capitales de Québec ont profité au maximum de leur soirée thématique irlandaise au Stade Canac vendredi soir pour remporter leur premier duel contre leurs rivaux des Titans d’Ottawa par la marque de 6-0.
Julie Brousseau s’attendait à visiter le podium des Jeux du Canada à Niagara. Mais jamais elle ne croyait ramener... 11 médailles chez elle à Ottawa.
Ça fera bientôt un quart de siècle qu’on le voit et on l’entend aux matches de la Ligue canadienne de football (LCF).
La nouvelle redoutée par plusieurs est finalement arrivée vendredi après-midi, alors que la tête d’affiche Beatriz Haddad Maia s’est retirée des premiers Championnats Banque Nationale de Granby en raison d’une blessure. Heureusement pour les organisateurs, ce revirement a été en quelque sorte contrebalancé par l’ajout de la Russe Daria Kasatkina, rien de moins que la 10e joueuse mondiale.
Il s'agit d'une répétition pour le Canada au championnat du monde de hockey junior.
En matinée, Laury Milette s’est offert une médaille d’or des Jeux du Canada sur les routes de la région de Niagara. En après-midi, elle a joué le rôle de spectatrice afin d’encourager ses coéquipiers du Québec lors de la course masculine.
Au printemps 2005, Sidney Crosby s’est rendu dans un Tim Hortons pour acheter des beignes et du café à des partisans de l’Océanic qui faisaient la file jusqu’à l’extérieur du Colisée de Rimouski pour acheter des billets. Un peu plus de dix-sept ans plus tard, ces mêmes partisans vont lui rendre la pareille dans une publicité télé du géant de la restauration à être diffusée dans les prochains mois.
Carey Price avait évoqué lors du bilan de fin de saison qu'il était possible qu'il ait disputé son dernier match en carrière. Cette réalité semble de plus en plus vraie.
La Coupe du monde au Qatar approche. En même temps, la pression monte sur Canada Soccer pour conclure une entente de compensation avec l’équipe nationale masculine.
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Elle venait de compléter ses deuxièmes Jeux. La tête de la Gatinoise n’y était pas. Était-ce la fin? À 22 ans? Le petit démon installé sur son épaule gauche lui chuchotait d’arrêter.
Puis, un ange nommé Craig McCord est littéralement venu se poser sur son épaule droite pour équilibrer les choses lorsqu’il est arrivé à la barre du club de natation de Gatineau.
«S’il n’avait pas été là, c’était probablement la fin.»
Elle a bien fait de s’accrocher. Cinq ans plus tard, elle a terminé sa dernière course du 100 m brasse sur le podium des Jeux du Commonwealth dans une finale suivie par des milliers de partisans bruyants où deux Anglaises ont pris les deux positions de tête. Six semaines avant, elle avait aussi décroché sa première médaille de bronze aux Championnats du monde.
«J’ai plus appris dans les cinq dernières années que toutes les années de ma carrière en paranatation. Craig était à mes côtés sur l’île de Madère au Portugal quand j’ai réussi un podium aux Championnats du monde. Je suis tellement contente de m’être accrochée entre 2017 et 2022. J’avais encore beaucoup à apprendre. J’avais 1001 raisons pour décrocher. Mentalement, j’ai eu des années difficiles en 2018 et 2019, mais j’ai vu tellement d’athlètes se retirer avec un sentiment d’amertume parce qu’ils en avaient ras le bol. Je voulais terminer sur mes propres termes», a-t-elle raconté au Droit au lendemain de sa dernière course endiablée où elle a récolté sa dernière médaille pour l’équipe canadienne.
À 27 ans, Camille Bérubé se retire au sommet de son art. Elle sent qu’elle pourrait progresser à nouveau, mais elle a suffisamment donné et sacrifié pour en arriver à des podiums internationaux.
L’ancienne des Gee Gees de l’Université d’Ottawa remercie également le destin d’avoir placé Craig McCord sur son chemin.
«La pandémie a ajouté à l’anxiété des athlètes. Elle est toujours là d’ailleurs, comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Craig a négocié avec cette couche d’incertitude et de stress additionnels. Il m’a permis de me concentrer sur mes objectifs.»
Aujourd’hui, Camille Bérubé a l’impression d’avoir atteint ses objectifs sportifs. Elle a fait les Jeux de Londres en 2012, de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021. Elle s’est classée parmi les 10 meilleures au monde à quelques reprises à ces Jeux, mais ce qui la rend la plus fière, ce n’est pas nécessairement ses performances dans la piscine.
«Ma carrière va au-delà de la performance et du sport. J’ai participé activement à des changements sociétaux. Le mouvement paralympique a pris de l’ampleur. D’en faire partie, ça procure un sentiment vraiment puissant. J’ai l’impression d’avoir eu un impact sur l’évolution du sport. Il y a eu des changements énormes dans la visibilité des sports paralympiques entre 2012 et 2021. Il y a de plus en plus de reconnaissance même s’il reste encore beaucoup de changements à faire. J’ai été un catalyseur du changement et ça va toujours faire partie de mon identité maintenant.»
L’avenir Comme elle l’a dit, Camille Bérubé quitte la haute compétition sur ses propres termes comme elle avait prévu cet été, mais elle va rester attachée au sport.
«Je fais déjà partie du conseil d’administration d’Athlètes Canada depuis deux ans. C’est une expérience que je fais avec beaucoup d’humilité. J’ai eu la chance de rencontrer des athlètes d’autres sports et qui vivent plein de choses. Je vais continuer d’être la voix des athlètes actifs et qui ne peuvent pas nécessairement dénoncer certaines situations parce qu’ils ne veulent pas nuire à leur situation personnelle ou encore à leur financement.»
Bachelière en communications, elle pourra aussi se consacrer davantage à son travail de conseillère dans les initiatives de diversité et d’inclusion pour les Musées des sciences et de l’innovation du Canada.
Les compétitions, c’est terminé pour Camille Bérubé, mais la piscine occupera toujours une place de choix pour celle qui nage depuis 22 ans.
«J’ai donné mes derniers coups de bras en compétition, mais ce ne sont pas mes derniers coups de bras à vie. Je sais que je vais continuer à faire du sport pour m’assurer de garder une qualité de vie.»
Aux prises avec une déficience à ses deux jambes en raison d’un diagnostic de cancer dès sa naissance, Camille Bérubé pense qu’elle aurait probablement fait du sport de haut niveau si elle n’avait pas eu de handicap.
Le sport fait partie intégrante de la famille Bérubé. Sa soeur Noémi a d’ailleurs été championne nationale en ski de fond.
«Si je regarde l’historique familial, je pense que j’aurais été une athlète sans mon diagnostic de cancer. À cinq ans, j’avais demandé à mes parents des patins à roues alignées! Bon, ils m’avaient proposé des patins à quatre roues pour assurer ma stabilité, mais je pense vraiment que le sport m’a façonné comme individu. J’ai appris des notions de vie qui vont toujours me rester. Je remercie mes parents qui m’ont permis de planter et de m’érafler les genoux pour apprendre. Je dois beaucoup à ma famille qui m’a toujours encouragée. Le sport m’a permis d’avoir une meilleure qualité de vie parce que j’avais une bonne forme physique.»
À cinq ans, la petite Camille a fait plus que patiner. Elle a fait la connaissance de l’eau.
«Nous habitons une région de lacs et de rivières. Mes parents voulaient que je sache nager. Mon frère et ma soeur sont passés par la natation avant de faire du ski de fond. Ce qui m’a accroché dans la piscine, c’était l’effet libérateur de ne pas avoir à traîner mes orthèses ou ma chaise roulante dans l’eau. Je n’avais plus peur de rien.»
Elle n’avait que 12 ans à ses premiers essais paralympiques à Montréal en 2008 et elle s’amuse encore à penser à sa naïveté de l’époque.
«Je mesurais 4’2’’ et je pesais 85 livres. Tous les grands noms étaient là et je me voyais comme une petite gazelle, mais dans le fond, j’étais plus là à titre participatif. Je savais que la prochaine fois, dans quatre ans, ça serait mon véritable tour pour me qualifier pour les Jeux», a raconté celle qui a fait l’objet de multiples reportages dans Le Droit au fil des ans.
Quinze ans plus tard, après deux top-5 aux Jeux paralympiques et trois médailles aux Jeux parapanaméricains (2015), elle s’est retrouvée sur le podium des Jeux du Commonwealth pour sa dernière course.
«Ces Jeux auront une place significative dans mes souvenirs de sports. On met souvent l’accent sur les performances, mais dans mon cas, je me valorise surtout avec le processus. J’ai eu des hauts et des bas durant ma carrière, mais j’ai su m’adapter pour réussir en utilisant mes forces.»
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