Les françaises sont toujours prêtes
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Les françaises sont toujours prêtes
Doctorant à l’université Jean-Moulin-Lyon-3 et juriste en droit des affaires
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Les autorités françaises sont toujours prêtes à aider à la formation de policiers et de militaires irakiens
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A la veille de la visite officielle à Paris du président intérimaire irakien, Ghazi Al-Yaouar, jeudi 13 janvier, les autorités françaises ne savaient pas encore si celui-ci avait l'intention de formaliser ou non une demande d'aide à la formation de policiers ou militaires irakiens.
Jacques Chirac était prêt à renouveler son offre, dès lors que cette assistance se déroulerait à l'extérieur de l'Irak. Lors du sommet de l'OTAN, à Istanbul, le 28 juin 2004, tous les Etats-membres de l'Alliance atlantique s'étaient, en effet, engagés à aider l'Irak à former ses forces de sécurité. La France, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne précisaient qu'elles n'enverraient aucun instructeur en Irak.
L'Allemagne avait déjà amorcé cette coopération, puisque 421 policiers irakiens ont été formés, entre mars et novembre 2004, dans le centre de formation que Berlin a installé dans les Emirats arabes unis, à Abou Dhabi. Quelque 200 autres policiers irakiens ont, d'autre part, bénéficié d'un cycle de formation de plus courte durée. Au total, quelque 1 200 Irakiens ont pu profiter de l'aide du gouvernement allemand. Les autorités françaises répètent qu'elles sont prêtes à faire un effort similaire, mais, tant à l'état-major des armées qu'à celui de la gendarmerie, on déclare n'avoir été saisi d'aucune demande du pouvoir politique.
Si les choses devaient se concrétiser, la France pourrait facilement répondre à une demande de Bagdad. Outre l'ouverture des écoles de formation et académies militaires françaises à des officiers irakiens, l'une des hypothèses consisterait à accueillir certains d'entre eux à l'école de gendarmerie que la France devrait installer au Qatar. Cette école, qui devrait former quelque 1 500 Qataris, pourrait alors acquérir une dimension régionale.
La France reste toutefois très prudente sur une coopération policière et militaire avec l'Irak. Et son cas n'est pas isolé. Le "centre d'excellence" créé en Irak à la demande insistante des Etats-Unis n'est encore que virtuel. Les pays de l'Alliance atlantique ont fait des offres allant jusqu'à un total de 330 instructeurs, mais, à ce jour, très peu d'entre eux ont concrétisé leurs propositions. Résultat : nul ne sait quand cette école militaire pourra effectivement ouvrir ses portes.
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On se focalise à côté du sujet!! Juste des pansements...un peu comme si les pompiers se trompaient de feux éteignant un feu de poubelle alors qu'a 2 kms c'est des milliers d'hectares qui brulent! La base de la destruction de notre planète c'est l'abus d'usage de la terre qui appartient à tous..animaux et forêts...en dehors du non respect des lois écologique la plus importante est l'auto régulation...La race humaine a X7 sa population en un siècle et va encore augmenter de 1,5 milliards sous 30 ans
On pourrait aussi demander l'avis des dirigeants et des joueurs du PSG "en grave difficulté financière" mais qui n'hésitent pas à se déplacer à NANTES en jet privé. Bravo le monde de demain !
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Agathe Beaujon
le 22.01.2021 à 11h51
Lecture 5 min.
Renoncer à sa voiture, à la viande, à Netflix ou au voyage de ses rêves à l’autre bout du monde… Quels sacrifices les Français sont-ils prêts à faire pour la planète? La BEI et BVA Opinion dressent l'inventaire.
37% des Français sont prêts à prendre le train plutôt que l'avion pour des trajets durant jusqu'à 5 heures.
En quelques années, l’environnement s’est imposé comme l’une des préoccupations les plus importantes des Français, malgré une année 2020 marquée par les inquiétudes sanitaires, économiques et sociales. "Il y a une prise de conscience très forte des enjeux environnementaux depuis deux ans", témoigne Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion. L'institut de sondage vient de publier la troisième édition de son étude sur les Européens et le changement climatique pour la Banque européenne d’investissement (BEI). Sur les 30 pays observés (les 27 européens, le Royaume Uni, la Chine, les Etats-Unis, 2.000 Français ont été interrogés sur leurs comportements face à l’urgence climatique . Résultat? S'ils semblent prêts à faire évoluer leurs habitudes de voyages et à manger de saison, pour les Français réduire l’usage de la voiture ou la consommation de viande s’avère beaucoup plus compliqué.
Interrogés sur 5 leviers d’actions clefs pour le climat: l’abandon de la voiture, de la viande, des vidéos en streaming, de l’achat de vêtements neufs et de l’avion, 41% des Français estiment ainsi que renoncer à posséder une voiture serait l’effort le plus difficile à mener en faveur du climat, notamment pour les plus de 65 ans. Un effort moins important en revanche pour les franciliens et les jeunes de 15 à 29 ans.
Vient ensuite l’abandon de la viande en deuxième position des sacrifices les plus compliqués. Ce sacrifice semble bien plus insurmontable pour les hommes qui sont 29% à considérer cet effort comme le plus difficile à faire pour la planète, contre 17% des femmes. Pour les jeunes en revanche, le sacrifice ultime serait d’abandonner Netflix , YouTube et autres vidéos en streaming. Et pour cause, les 15-24 ans représentent les plus gros consommateurs de vidéos en streaming. En 2018 déjà, un tiers d'entre eux allait sur Netflix chaque mois selon Médiamétrie, un chiffre confirmé en 2020 par l'observatoire du CNC . Au troisième trimestre 2020, la vidéo à la demande représentait ainsi 74% de la consommation totale de vidéo pour les 18-24 ans, contre une moyenne de 44% pour les 18-64 ans.
Les Français sont toutefois nombreux à vouloir réduire leur empreinte carbone en matière d’alimentation… ponctuellement. 90% achètent ainsi des produits de saison, dont 43% systématiquement; 72% consomment local, dont 13% de manière automatique.
Mais si la voiture ou la viande font de la résistance dans le quotidien des Français, beaucoup seraient en revanche prêts à faire évoluer leurs habitudes de voyage. Une fois les restrictions liées au Covid-19 levées, 24% de Français seulement pensent renouer avec leurs anciennes habitudes concernant l’avion (5 points de moins que la moyenne européenne). Pour lutter contre le changement climatique, 42% ne prévoient aussi de partir en vacances qu’en France ou dans un pays voisin, et 37% privilégierait le trains par rapport à l’avion pour des trajets durant jusqu'à 5 heures. Un tiers serait même prêt à renoncer définitivement au voyage de ses rêve vers une destination lointaine.
"Il ne faut pas oublier que tout le monde prend pas l’avion, nuance toutefois Adélaïde Zulfikarpasic. Il ne s’agit pas d’un renoncement de l’ordre du quotidien. Le rapport à la voiture par exemple est beaucoup plus complexe. La voiture n'est pas juste un plaisir, mais aussi d’un outil de travail et de socialisation, ce qui explique cet attachement très fort."
Or les Français sont finalement peu enclins à bouleverser radicalement leur quotidien, et font figures d’élèves médiocres en Europe, toujours dans la moyenne ou en dessous. Si 60% pensent que leur comportement peut changer la donne dans la lutte contre le changement climatique (12 points de moins que la moyenne européenne), seulement 12% déclarent modifier radicalement leur mode de vie en conséquence.
"Nous avons remarqué lors de notre étude en 2019 une corrélation assez forte entre le fait d’être prêt à faire des efforts et le fait de ressentir dans son quotidien les effets du changement climatiques, avec des incendies ou des inondations", analyse Adélaïde Zulfikarpasic. Si les Français sont moins prêts à faire des efforts que leurs voisins européens, ce serait donc du fait de leur position intermédiaire: pas tout à fait parmi les pays du sud comme la Grèce, l'Espagne ou l'Italie, plus touchés par les effets du réchauffement, et pas tout à fait parmi les pays du Nord, plus enclin culturellement à adopter un mode de vie respectueux de l’environnement.
Les Français, sont pourtant majoritairement favorables à des mesures plus strictes de lutte contre le réchauffement climatique. "La prise de conscience est un premier levier d’action mais il n’est pas suffisant, considère Adélaïde Zulfikarpasic. Nous avons le sentiment que les Français ont besoin d’être pris par la main sur ces enjeux climat".
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