Le fils de mon mari est interdit, mais je l'aime

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Et si, Ă  force de trop aimer nos enfants, on les prĂ©parait mal Ă  devenir adultes ? Dans "La Violence de l’amour", Caroline Thompson rĂ©fute nombre d’idĂ©es reçues. Entretien.   "Il ne s’agit pas de moins aimer nos enfants mais de supporter qu’eux puissent ne pas nous aimer et parfois mĂȘme nous dĂ©tester." C’est le message percutant du livre de Caroline Thompson. Dans "La Violence de l’amour" (Hachette LittĂ©ratures), la psychanalyste et thĂ©rapeute familiale explique pourquoi le sentiment a pris le pas sur l’éducation et la transmission. Et pourquoi, Ă  force de nous mettre Ă  la place de nos enfants, nous leur volons finalement leur enfance. Une remise Ă  niveau salutaire !    ELLE. Comment l’amour peut-il devenir dangereux ?      CAROLINE THOMPSON. Nous vivons aujourd’hui une sorte d’idĂ©alisation de l’amour. Il tend Ă  prendre toute la place dans la relation Ă  l’enfant, au dĂ©triment d’autres Ă©lĂ©ments essentiels, comme l’autoritĂ© et la transmission.    ELLE. Mais de lĂ  Ă  devenir dangereux !     C.T. L’amour est un sentiment beaucoup plus complexe qu’on veut bien le croire. Les gens que l’on aime le plus, on leur en veut aussi, on se met en colĂšre contre eux. C’est " l’ambivalence des sentiments ". Les enfants l’expriment trĂšs facilement quand on leur interdit quelque chose ou qu’on les punit et qu’ils disent " Je te dĂ©teste " et " Je t’aime " une heure plus tard. Les parents ont beaucoup de mal Ă  accepter cette ambivalence vis-Ă -vis de leur enfant ; quand elle vient de lui, elle leur est mĂȘme insupportable. Alors ils font tout pour se faire aimer. Et quand l’enfant voit la rĂ©action que provoque son agressivitĂ©, pourtant tout Ă  fait normale, chez son pĂšre et sa mĂšre, il ne peut plus l’exprimer et elle resurgira sous une autre forme plus tard.    ELLE. Pourquoi les parents ont-ils davantage besoin de l’amour de leur enfant qu’autrefois ?    C.T. A l’heure oĂč nous vivons une suite de dĂ©compositions et de recompositions familiales, l’enfant est devenu notre partenaire privilĂ©giĂ©, le seul Ă©lĂ©ment pĂ©renne qui dessine une continuitĂ© Ă  nos vies. Plus la relation homme-femme se fragilise, plus le lien parent-enfant devient solide et passionnel. Il y a vingt ans, on pouvait s’investir dans une idĂ©ologie politique ou religieuse. Aujourd’hui, la famille et l’enfant en particulier sont devenus le lieu de tous nos investissements. Dans nos sociĂ©tĂ©s repliĂ©es sur ellesmĂȘmes et trĂšs individualistes, l’enfant est devenu le baromĂštre de la rĂ©ussite, un des symboles du statut social. Les parents investissent dans leur enfant comme si c’était un Ă©lĂ©ment permanent de leur rĂ©ussite personnelle, alors que la relation avec l’enfant est une relation de transition.    ELLE. A tout Ăąge ?      C.T. On n’est pas parent de la mĂȘme façon avec un enfant de 6 mois ou de 5 ans, de 15 ou de 25 ans. Mais, contrairement Ă  ce qui se passe dans la vie amoureuse, c’est la sĂ©paration qui marque une relation parent-enfant rĂ©ussie. Et nous avons beaucoup de mal Ă  l’accepter. C’est mĂȘme un Ă©lĂ©ment qui fragilise Ă©normĂ©ment les parents. Ainsi, une des raisons pour lesquelles les crises d’adolescence ont tellement de force aujourd’hui, c’est que les adolescents ont besoin de mettre des distances. Et la sĂ©paration se fait trĂšs souvent dans le rejet. Heureusement, il y a un retour ensuite ! Un enfant n’est bien que s’il sent qu’il peut dĂ©tester parce qu’il est aimĂ©. On doit lui donner assez de sĂ©curitĂ© pour qu’il ose se mettre en colĂšre et en rĂ©bellion sans avoir peur de dĂ©truire la relation. Accepter que notre enfant nous dĂ©teste est un Ă©norme cadeau Ă  lui faire.    ELLE. Vous Ă©crivez aussi que, aujourd’hui, c’est le sentiment qui organise les relations dans la famille, alors qu’avant c’était l’autoritĂ©... Les deux seraient donc antinomiques ?      C.T. Pas forcĂ©ment, mais il y a un vrai changement de registre. Aujourd’hui, en Ă©tant autoritaire, on a peur que l’enfant pense qu’il est mal-aimĂ© et, surtout, on s’imagine qu’il va moins nous aimer. C’est vrai qu’un enfant que l’on gronde ou un adolescent que l’on prive de sortie ne va pas nous remercier. Il le fera peut-ĂȘtre dans dix ans, mais sur le moment il va taper du pied, faire la tĂȘte, pleurer... Or, comme on veut une satisfaction et une reconnaissance immĂ©diates, on se place dans une situation de dĂ©magogie parentale permanente.    ELLE. Un enfant heureux ou qui rĂ©ussit Ă  l’école, dites-vous, n’est pas le signe qu’on est un bon parent, pas plus que l’inverse. Et pourtant, nous le vivons comme tel. Pourquoi ?      C.T. Aujourd’hui, on dit " ĂȘtre un bon ou un mauvais parent " comme on dit " avoir un bon job " ou " un bon niveau de vie " ! Etre parent est devenu une maniĂšre de se dĂ©finir. Quand un enfant a des problĂšmes ou ne rĂ©ussit pas bien scolairement, on en ressent une blessure narcissique. C’est grave parce que ce n’est plus l’enfant qui compte, mais soi-mĂȘme. Ainsi, dans le discours, l’enfant tient une place gigantesque, mais ce n’est pas forcĂ©ment le cas dans la rĂ©alitĂ©.    ELLE. Rassurez-nous : un enfant peut donc Ă©chouer sans que l’on soit un mauvais parent ?      C.T. On n’est pas responsable de tout car on n’est pas son enfant. Et puis, c’est quoi, un Ă©chec ? Le dĂ©veloppement d’un enfant est un long chemin. Une fois encore, on se situe dans l’immĂ©diatetĂ©. Or, les problĂšmes font partie du dĂ©veloppement. Mais si, Ă  chaque fois, c’est la panique et la culpabilitĂ©, il sera de plus en plus difficile pour l’enfant d’exprimer ses difficultĂ©s. Or, c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’il a le plus besoin de ses parents.    ELLE. Pourquoi le refus et la frustration, davantage exercĂ©s et subis autrefois, sont-ils fondateurs pour un enfant ?     C.T. Je ne suis pas passĂ©iste et cela n’aurait pas de sens de vouloir appliquer aujourd’hui l’éducation d’il y a quarante ans. Mais, mĂȘme si c’est plus difficile que de dire " oui ", dire " non " Ă  un enfant, c’est lui apprendre que les interdits existent et qu’il faut accepter cette rĂ©alitĂ©. Le particulier (" Tu ne regarderas pas la tĂ©lĂ© ce soir ") lui fait comprendre le gĂ©nĂ©ral (" Il y a un certain nombre de choses que tu ne dĂ©cides pas "). Un enfant qui peut tout avoir n’a plus envie de rien. Comme un adulte. On a tous remarquĂ© qu’on fantasme davantage sur la nourriture quand on est au rĂ©gime ! C’est dans la nature humaine : la frustration induit le dĂ©sir. Mais il faut savoir que le renoncement et la frustration sont des expĂ©riences d’éducation qui ne sont pas fondĂ©es sur l’amour.    ELLE. Peut-on Ă©duquer sans contraindre ?      C.T. Non. Je pense que la contrainte fait entiĂšrement partie de l’éducation. Mais le problĂšme, aujourd’hui, n’est pas tant que nous n’avons pas envie de contraindre, mais que nous ne savons pas sur quoi contraindre ! Or, il est trĂšs difficile de transmettre ou d’imposer si l’on se demande soi-mĂȘme quoi transmettre ou quoi imposer. Si c’est tellement important de bien travailler alors que certains rĂ©ussissent sans diplĂŽme, ou de bien se tenir Ă  table, ou de refuser d’acheter un objet si bon marchĂ©... ce perpĂ©tuel questionnement dans notre sociĂ©tĂ© est Ă  la fois une richesse et une grande difficultĂ©. Vis-Ă -vis de nos enfants, on ne peut pas s’interroger en mĂȘme temps qu’on Ă©duque. L’adulte ne doit pas se mettre au mĂȘme niveau hiĂ©rarchique que l’enfant.    ELLE. C’est le doute qui serait responsable de ce que vous appelez "la crise de la transmission" ?     C.T. Oui, parce qu’on ne sait plus quel modĂšle transmettre et qu’on a l’impression qu’imposer, c’est faire subir une violence. Or, un enfant pourra remettre en cause ce modĂšle ou le refuser plus tard. Mais ne rien lui transmettre de peur d’ĂȘtre arbitraire, c’est lui refuser la possibilitĂ© de prendre le relais ou de faire un choix.    ELLE. Donc, il faut s’interdire de penser qu’on ne doit pas lui faire ce que l’on ne voudrait pas que l’on nous fasse ?     C.T. Exactement. Pas question d’empathie : on n’a pas le mĂȘme Ăąge ! Si on se met Ă  la place de l’enfant, on ne peut pas faire tenir longtemps une interdiction. Nous sommes donc obligĂ©s de rester Ă  notre place d’adulte oĂč, d’ailleurs, nous ne vivons pas une vie sans contraintes. Mais c’est comme si on voulait que l’enfant rĂ©pare ce que l’on a du mal Ă  accepter pour soi. Etre sĂ©vĂšre n’est plus Ă  la mode. Et, d’ailleurs, le mot rime souvent avec rĂ©actionnaire. Aussi, les parents aimeraient que les enfants acceptent et intĂšgrent eux-mĂȘmes les rĂšgles Ă©ducatives pour les dispenser d’ĂȘtre autoritaires. Finalement, on leur demande d’ĂȘtre leur propre parent. Or, c’est invivable pour l’enfant : il lui est beaucoup plus facile de nous en vouloir que de s’en vouloir !    ELLE. Faut-il donner le sens de l’effort ou le sens du plaisir ?      C.T. Je ne crois pas que l’on puisse Ă©viter le sens de l’effort. Mais peut-on faire passer le message du plaisir via l’effort dans une sociĂ©tĂ© oĂč l’immĂ©diatetĂ© de la satisfaction est omniprĂ©sente ? C’est toute la complexitĂ© de l’éducation aujourd’hui. Avec le risque pour l’enfant de devoir s’inventer sans repĂšres.
    Interview de Marie-Françoise Colombani
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14 OCT. 2019


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27 NOV. 2019



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