Le files est hors de contrôle
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Le files est hors de contrôle
Variole du singe : l’épidémie est-elle déjà hors de contrôle ?
06h00
, le 16 août 2022
Plus de 27 800 cas ont été détectés dans le monde depuis le début de l'année.
(AFP)
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Alors que les cas doublent tous les quinze jours, les experts doutent que le virus reste cantonné à la communauté gay.
La pandémie de Covid-19 ayant fait de nous des épidémiologistes du dimanche, mais sans nous donner la certitude d’interpréter correctement les courbes d’incidence, on a soumis cette question brûlante à notre carnet d’adresses : « La progression de la variole du singe est-elle exponentielle ? » Autrement dit, faut-il, au cœur de l’été, rehausser le niveau d’inquiétude face à un virus encore méconnu ? Eh bien, à en croire les spécialistes, la réponse n’est pas simple.
Quelques chiffres indiscutés pour poser l’équation : plus de 27 800 cas ont été signalés depuis le début de l’année, avec une accélération depuis l’arrivée de la maladie en Europe et en Amérique du Nord en mai, selon l’OMS
; 2 673 contaminations confirmées avaient été recensées en France jeudi. Alors, qu’en disent les experts ? « Ce n’est pas exponentiel pour l’instant », balaie un des pilotes de la gestion de crise, même si Santé publique France a été chargée de trancher cette controverse mathématique.
L’épidémiologiste Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à Genève, décèle, lui, l’indice d’un inquiétant envol : « Le nombre de cas double dans le monde tous les quinze jours environ et la croissance n’a pas ralenti ce dernier mois. C’est une exponentielle : on peut aller vers l’infini très lentement. » Un ancien ministre de la Santé exhorte lui aussi à la vigilance : « Les gens ne comprennent pas ce qu’est une exponentielle. Même si le nombre de cas reste faible, il y aura un moment d’accélération. On n’arrive pas à freiner la progression du virus, donc c’est parti. »
Jusqu’où ? Difficile de le savoir tant les projections restent hasardeuses. Antoine Flahault estime qu’à ce rythme 80 000 cas pourraient être dépassés à travers le monde fin août. « On ne parvient pas à circonscrire des foyers pourtant restreints, observe-t‑il. On est peut-être en train d’assister au début d’une pandémie. » Plus prudent, l’infectiologue et directeur de l’Agence nationale de recherches sur les maladies infectieuses Yazdan Yazdanpanah assure lui aussi que « ce n’est pas un virus qu’il faut laisser circuler ».
Premier écueil : la difficulté à remonter les chaînes de contamination. Car la variole du singe, qui semble principalement se transmettre lors de contacts étroits, se propage en majorité parmi les gays, bi ou trans ayant des partenaires multiples souvent anonymes. Ce mode de diffusion via les backrooms et les saunas mettant en échec le contact tracing, reste la prévention. Afin de se protéger soi et, en cas de symptôme, de s’abstenir de contaminer ses amants, de toujours ou d’un soir. « C’est vraiment l’outil numéro un, explique le professeur Yazdanpanah. Pour favoriser l’autodiagnostic, il faut expliquer à quoi ressemblent les lésions, souvent localisées sur le pénis, l’anus ou la bouche. »
Deuxième écueil : la campagne de vaccination des groupes à risque n’avance pas assez vite. Au rythme actuel, toutes les personnes éligibles « seront vaccinées seulement fin décembre, et avec une seule dose » , taclent Act Up Paris, Aides, Sidaction et le Strass (syndicat du travail sexuel). La situation serait alors « hors de contrôle » , avancent ces associations de lutte contre les discriminations envers les LGBT+ et les séropositifs. « Le vaccin, c’est le socle, complète Fabrice Pilorgé (Aides). Il faut accélérer la cadence car il y a un vrai risque que ça flambe à la fin de l’été, lors d’événements festifs notamment. » Très mobilisés, ces militants espèrent encore, comme en témoignent des messages postés sur un groupe Telegram consacré au monkeypox (nom anglais de la maladie), voir le virus circonscrit à leurs communautés. « L’urgence sanitaire, c’est qu’il ne touche pas le reste de la population », résume ainsi Fabrice Pilorgé.
Une épidémie qui changerait de visage à l’automne avec des contaminations de masse chez les enfants, comme dans le berceau africain du virus, telle est aussi la crainte du gouvernement. « Nous redoutons que ça file dans la population générale », indique une source haut placée. Aussi l’étude d’un récent cluster familial autour d’un couple hétérosexuel dans un camping de Fréjus (Var) a-t‑elle concentré toutes les attentions. « Le contact tracing a quasiment été abandonné chez les hommes, précise un autre interlocuteur. Mais on continue lorsqu’il s’agit de femmes ou de cas atypiques. »
En attendant de savoir si la communauté gay, et plus largement celle des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, aura été la porte d’entrée du virus ou une impasse providentielle, les experts se rassurent au motif que cette maladie, cousine de feu la terrible variole, ne semble pas « très sévère » . Mais l’épidémiologiste Antoine Flahault prévient : « Monkeypox n’est pas bénin. 10 % des malades ont des complications, 5 % sont hospitalisés*. Le fardeau est lourd. »
La dernière inconnue a trait au pathogène lui-même. « Si l’avenir est aussi incertain, c’est notamment parce qu’on ignore encore si ce virus, endémique en Afrique, a évolué, précise Anne-Claude Crémieux, professeure d’infectiologie. Si la flambée est principalement due à des facteurs humains (rassemblements festifs) ou immunitaires (arrêt de la vaccination contre la variole en 1980 qui offrait une protection croisée contre monkeypox), c’est contrôlable. Mais si le virus a muté pour mieux s’adapter à l’homme en devenant plus transmissible, c’est beaucoup plus inquiétant. » Selon les mots des autorités britanniques, les mutations récemment détectées par les chercheurs ont « une signification inconnue ». Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait presque rien. Comme il y a deux ans et demi, au moment de l’apparition du Sars-CoV-2.
* Et non 40 % et 20 %, comme indiqué précédemment. En effet, seuls la moitié des malades hospitalisés le sont pour formes graves, les autres le sont pour isolement.
Publié le 14/08/2022 à 07h00
- Modifié le 15/08/2022 à 08h55
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C' est « le » circuit de légende de la Corse. Un sentier de grande randonnée qui traverse l'île du nord au sud sur près de 180 kilomètres entre lacs et crêtes au cœur du massif insulaire. Une aventure de seize jours de marche sur 11 000 mètres de dénivelé qui revêt parfois des allures de périple. Le GR20 a beau être présenté comme l'un des sentiers les plus redoutables d' Europe , cette réputation ne l'empêche pas d'être littéralement pris d'assaut par les randonneurs du monde entier, toujours plus nombreux à arpenter ses chemins sinueux.
« Depuis la pandémie de Covid-19, la fréquentation a explosé, observe Franck Biaggi, accompagnateur de montagne sur le sentier. Il y a beaucoup plus de monde, y compris des personnes qui se lancent dans l'aventure sans s'y être vraiment préparées. Je ne pense pas qu'il soit possible de faire plus. »
Désir de grand air, besoin de déconnecter ou de renouer le contact avec la nature après deux années marquées du sceau des restrictions sanitaires… Les raisons de cet attrait pour la montagne sont multiples. Ces dernières années, les records successifs de traversée du GR20 ont également contribué à la notoriété du circuit. Mais cette popularité grandissante rend aussi le sentier victime de son succès. Tentes agglutinées par dizaines aux abords des refuges, files d'attente, dispersion des randonneurs en dehors des sentiers balisés…
« Nous améliorons les conditions d'accueil et l'entretien du parcours, mais notre principale mission est la préservation de l'environnement, appuie François Geronimi, le directeur du PNRC. Nous y sommes très attentifs pour ne pas nous retrouver dans une situation hors de contrôle. Aujourd'hui, l'affluence est telle qu'il faudra certainement restreindre l'accès au GR20 si elle continue à augmenter. Y compris à travers l'instauration de quotas si cela s'avère nécessaire. » Une mesure certes radicale, mais déjà en vigueur depuis cet été dans d'autres sites naturels de l'île.
Il ne vous aura pas échappé qu’aucune invitation ne vous a été adressée. Vous pouvez passer vos vacances en « Californie », un lieu dans lequel vous semblez plus à votre aise, si je me réfère à vos commentaires habituels.
... Rien est dit sur l'équipement sanitaire desdits refuges, ni même sur leurs capacités à ne rejeter dans cette nature corse que de l'eau claire, sans coliformes...
Une situation qui ne garantit pas que le cochon sauvage corse ne soit pas faisandé par les sauvages estrons enveloppés, comme des vole-au-vent, dans une croûte de cellulose multicouches de la grande distribution... , que sèment les randonneurs, lesquels, sans vouloir le reconnaître, risquent bien de contaminer le "Storzapretti local", puis refiler, aux insulaires, des crises de goutte pour leurs vieux jours...
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mon fils de 5ans est hors contrôle... je désespère... XFragile?
Bonjour, Mon fils de 5ans a des problèmes de comportements. Lors du triple test on l'a diagnostiqué atteind du X-Fragile. Mais on m'a pas expliqué plus. Je me suis pas mal renseignée sur le sujet mais tous les symptomes me sembles bien trop lourds et trop graves et je ne reconnais pas du tout mon fils dedans. Ce qui le caractérise c'est son problème de zapping : il n'a aucune concentration... Par exemple quand on est dans le salon souvent il me dit "maman je vais te chercher mon jouet préréré pour qu'on joue ensemble". il part donc dans sa chambre mais ne reviens plus. Il a vu quelque chose quil'a interessé et il a zappé qu'il devait me ramener quelque chose. C'est pareil pour tout, dans tout en exagérant un TOUT petit peu, vraiment pas grand chose c'est si on lui parle à l'extérieur droit dans les yeux, bien à sa hauteur il va nous regarder et nous écouter mais si un oiseau passe il va se bloquer sur l'oiseau et n'entendra plus rien de ce qu'on lui dit. C'est vraiment très fatiguant car c'est perçu comme de la provocation, il ne fait rien de ce qu'on lui demande, il oublie tout, il ne réfléchit limite pas... par exemple le matin il s'habille au dessus de son pijama...!!! 😲 C'est un enfant très affectueux et très calin, il est charmant, mais manipulateur, colérique, limite hyperactif, complètement hors contrôle. Au début je ne comprennais pas et ne savais donc pas comment réagir, je le punissais de milles façons mais c'était comme si ça lui passait au dessus. Si je lui confisque un jouet c'est pas grave il joue avec un autre, si je lui enlève sa peluche c'est pas grave il en a d'autre et si par exemple chez moi tous les soirs avant d'aller dormir la chambre doit être rangée! eh bien je lui demande une fois , deux fois à la troisième fois je lui dit combien de temps il lui reste et que tout ce qui traine après part à la poubelle... eh bien figurez vous qu'il met lui même ses trucs à la poubelle et il s'en fout. Mon fils est impunissable et je ne sais plus quoi faire. A l'école il est perturbant, on m'a dit que c'était parceque j'étais trop stricte à la maison et que du coup à l'école il relachait la pression... depuis mon conjoint et moi avons beaucoup élargit les limites du permis...(dur dur) Mais cela n'a pas amélioré le comportement du petit. Il peut passer 2 semaines à être parfait mais va toujours replonger dans son manque d'attention. Afin de vérifié les résultats du triple test j'ai pris rendez-vous dans un service pédiatrique spécialisé comprennant un neurologue, une logopède, un gars qui vérifie la psychomotricité un orl, et une dame qui s'occupe des troubles du comportement. Il va avoir un examen complet et on va voir si toutes les connexions se font bien dans sa petite tête. Mais le rendez-vous que j'ai pris mi-janvier n'est que pour le 02 avril... 🤬 j'ai le temps d'ici là... Je ne veux pas de médicaments, je veux juste que ma larsouille de fils arrive à m'écouter que je ne doive pas crier pour me faire obéir... Que quand je vais le chercher à l'école on me dise Votre fils a été extra et non, votre fils a denouveau.... il a été intenable, infernal, une horreur... et autres qualificatifs blessants. Aidez moi ....s'il vous plait mon mari et moi ne savons plus comment le prendre. Si vous avez des consils....
Je sais que cela ne doit pas être facile (et pour cause j'ai un fils différent moi aussi, même si cela n'a rien à voir avec le tien). Mais quand tu dis :"Je ne veux pas de médicaments, je veux juste que ma larsouille de fils arrive à m'écouter que je ne doive pas crier pour me faire obéir... ", il faut que tu saches qu'on doit faire avec les enfants que l'on a et non ceux que l'on veut ! Et le but est de les aider au mieux pour qu'ils s'épanouissent et les emmener jusqu'où ils peuvent aller, et non là où on voudrait qu'ils aillent !!! Fiches-toi de ce que te dise ou pense les autres au sujet de ton fils, et soutiens-le au mieux ! Bon courage
Merci pour ta réponse. Tu sais au fond de moi j'aimerai qu'il soit fainéant et qu'il ne veuille simplement pas réfléchir, que ce soit passagé et qu'on me donne le moyen de le prendre en main. J'attends avec tellement d'impatience mon rdv au service pédiatrique. avoir des réponses est ce qui compte le plus pour moi. Mon fils est très intelligent mais n'applique rien de ce qu'il apprend... c'est comme s'il refusait tout en bloc. On verra si c'est neurologique ou pas... j'espère que non.
Même si ça l'est, tu devras l'accepter et faire en sorte de lui offrir ton soutien et ton amour ! Ce n'est pas une tare d'avoir un problème neurologique ! on est au 21 ème siècle !!!! Tu as rdv sur paris ?
Non je suis Belge, j'ai donc rdv en Belgique mais dans le meilleure service de Belgique. On verra bien, ça m'inquiète. >Tu sais pour être honnête, je l'ai eu très jeune ( à 20ans) et tout le monde me le déconseillait comme quoi j'étais pas prête que c'était pas une bonne idée, que le papa était pas le bon homme de ma vie, que j'avais tord, blablabla... Alors s'il à un problème je ne peux m'empêcher de me sentir coupable... C'est pour ça que j'apporte de l'importance à des bêtises, qu'après m'avoir fait soufrir par ces mots pendant ma grossesse, qu'on reconnaisse que je suis une bonne mère et que mon fils a de l'avenir. et là quelque chose lui mets des batons dans les roues et ça donne raison à toutes ces personnes médisantes et moi je m'en sens coupable!
En rien tu n'es une mauvaise mère ! Et tu n'es pas coupable si toutefois il a un problème neurologique !!! Et encore moins parce que tu l'as fait à 20 ans !!! Mon fils à une malformation du cerveau, il est polyhandicapé et en aucun cas je me sens aujourd'hui coupable (cela n'a pas toujours été le cas !!!). Pourtant ce n'était pas non plus le bon père pour lui ! 😉 Arrêtes de focaliser sur le "quand dira t-on" et pense au bien être de ton enfant, qui doit lui aussi souffrir de cette situation, même s'il n'en donne pas l'impression !!
bonjour j'ai un fils de 4 ans qui est très difficile il n'écoute pas fait des crises jettes ses jouets me crache dessus et toutes les punitions ne servent a rien il rigole moi aussi je n'en peux plus je ne sais plus quoi faire pour l'aider en plus j'ai 2 autres enfants et je suis tellement inquiète pour le petit que j'ai du mal a m'occuper d'eux c'est très dur pour toute la petite famille. je suis sur liste d'attente au CMPP mais ya t'il d'autre solution que d'attendre ? un autre docteur que je dois consulter ? a l'ecole tous les jours on me dit " a votre fils a fait sa il est dur !!!! moi aussi j'en ai marre qu'on me dise sa mais je fais ce que je peux je ne fais pas l'attacher non plus 🙁 je suis fatiguée moralement je me demande si je fais bien et pourquoi il est comme sa ?
si tu savais combien je te comprends... On fait un max pour qu'ils soient bien, on leur donne tout ce qu'on peut en mettant des limites claires et expliquées. Ils savent qu'en sortant des limites ils vont êtres punis et pourtant ils n'en tiennent pas compte. Pour eux c'est comme si de rien était... C'est ce qui est le plus usant car on a l'impression qu'on a aucune authorité et que notre capacité maternelle n'est peut être pas celle qu'on croyait. On commence à paniquer se demandant ce que se sera plus tard si déjà maintenant il est hors contrôle. Nana toi tu as déjà 2 autres enfants ne les oublies pas, moi je n'ai que lui et pourtant... Courage et si tu veux je suis là on peut s'entraider moralement.
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Mon fils de 5ans est stressé de l'arrivé d'un bébé a la maison!
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