L'amour en noir et blanc

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L'amour en noir et blanc


Publié le 15/03/2018 à 18h16




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« L'Homme coquillage », premier roman de l'écrivaine turque, paraßt en français. Un livre dédié à un Malien dont elle fut follement amoureuse. Confidences.

La romanciĂšre turque Asli Erdogan vit en exil Ă  Francfort.
« Je vais vous raconter l'histoire de l'homme coquillage, l'histoire d'une ßle tropicale, d'un amour éclos dans les marécages du crime, de la torture et de la violence, un amour aussi ùpre que le terreau qui l'a vu naßtre. » Voilà, enfin traduit en français, le premier roman d'Asli Erdogan. Une histoire forte et rebelle, lucide et libre, ironique et sans tabous, sensuelle et universelle, un roman intense au style fluide et parfois trÚs poétique, qui paraßt à point nommé pour se souvenir que derriÚre le porte-drapeau et symbole de résistance au régime turc de son homonyme Erdogan, il y a une écrivaine. Une écrivaine qui vit en exil depuis six mois à Francfort, sous la menace d'un jugement sans cesse reporté .
Elle a 27 ans quand paraĂźt Kabuk Adam (c'est si beau en turc !), publiĂ© en français sous le titre L'homme coquillage . Le roman vibre de cette intrĂ©piditĂ© des dĂ©buts, et il Ă©claire bien des choses de l'Ɠuvre et de la personnalitĂ© d'Asli Erdogan, si l'on croit la deviner derriĂšre son hĂ©roĂŻne, jeune physicienne brillante comme elle le fut, avant de se consacrer Ă  la littĂ©rature. Un sĂ©minaire de physique nuclĂ©aire se tient sur l'Ăźle de Sainte-Croix, dans les Ăźles Vierges, au cƓur de l'archipel caribĂ©en. L'hĂ©roĂŻne et narratrice, jeune chercheuse au profil dĂ©calĂ© dans ce petit monde de scientifiques dans lequel elle peine Ă  s'intĂ©grer depuis deux ans, fait partie du groupe. Vu de Turquie oĂč elle est nĂ©e, l'occasion d'un tel voyage Ă©tait trop belle, et c'Ă©tait aussi celle d'y retrouver son amie grecque, Maya : « La Grecque et la Turque, copines comme cochons » Ă©tait devenu un duo cĂ©lĂšbre dans tout le laboratoire ». Maya partage avec elle une sensibilitĂ© artistique, des fragilitĂ©s de l'Ăąme et une belle libertĂ©. Dans sa profession, ça fait dĂ©sordre, et la narratrice, ancienne ballerine, semble avoir laissĂ© son corps et ses Ă©lans vitaux au vestiaire : « En dehors du travail, il fallait apprendre Ă  s'oublier soi-mĂȘme, Ă  nĂ©gliger son corps, Ă  rĂ©primer la plupart de ses Ă©motions. »
"L'Homme coquillage" d'Asli Erdogan, traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabannes, 208 pages, 19,90 euros
La jeune femme fait bande Ă  part, les yeux tournĂ©s vers le paysage et ceux qui le peuplent, dont elle connaĂźt l'histoire tragique, la traite, la colonisation... Elle dĂ©serte bientĂŽt les activitĂ©s du groupe pour se promener sur la plage oĂč elle fait la rencontre d'un pĂȘcheur de coquillages, un « rasta » au physique peu engageant mais qui, d'emblĂ©e, la fascine et l'attire. Et rĂ©ciproquement. « Tony arrachait un Ă  un les lambeaux Ă©rodĂ©s de ma coquille, sans que je susse comment il y parvenait. Aujourd'hui encore, je ne l'ai toujours pas compris. » Sa relation avec Tony n'est pas seulement une histoire d'amour, mais l'occasion de se frotter Ă  un autre monde. « Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis toujours sentie proche des exclus de la sociĂ©tĂ©. » Plus tard, l'hĂ©roĂŻne trouvera dans son histoire personnelle et son enfance, des pistes pour expliquer qu'elle s'identifie Ă  ceux qui souffrent.
Dans ce dĂ©cor paradisiaque, la voilĂ , plongeant dans la violence de la pauvretĂ© et des trafics de drogue, oĂč « la blanche » est l'objet d'attraction. Difficile d'Ă©tablir une relation d'Ă©gal Ă  Ă©gal, et pourtant c'est bien ce qui se noue entre « la Turque » telle que les hommes noirs la surnomment, et « l'homme coquillage ». Tout autour du ballet hĂ©sitant entre ces deux ĂȘtres si diffĂ©rents, d'autres pas de danse s'entament, comme si la jeune femme s'empĂȘchait de dire oui Ă  celui qui lui inspire un sentiment si intense, cĂ©dant, dans une instabilitĂ© affective bouleversante, Ă  d'autres tentations. Celle d'une danse torride, proche de l'acte sexuel, « mon corps se rĂ©voltait de tous cĂŽtĂ©s », avec un jeune caĂŻd local de la drogue, un soir, en boĂźte, sous les yeux effarĂ©s des collĂšgues du sĂ©minaire. Ou encore celle de l'union entre sa solitude et celle d'un jeune vigile amĂ©ricain. Ne sachant s'abandonner lĂ  oĂč elle est attendue.
Dans ce « journal » de bord caribĂ©en, s'Ă©labore jusqu'au plus profond de son ĂȘtre la mĂ©tamorphose d'une jeune femme solitaire, suicidaire, par celui qui l'arrache Ă  sa coquille : « L'homme coquillage m'avait appris le chant de la vie. » L'altĂ©ritĂ©, Ă  travers cette relation entre Noirs et Blancs, est abordĂ©e sans dĂ©tour. Lors de l'entretien qu'elle nous avait accordé à Francfort en janvier , Asli Erdogan nous avait confiĂ© que l'histoire d'amour racontĂ©e dans L'Homme coquillage Ă©tait une fiction. Une fiction dĂ©diĂ©e Ă  Soukouna, un dĂ©dicataire de ce roman, un Malien rencontrĂ© Ă  Istanbul dans les annĂ©es 1990. « Il y avait trois Maliens dans toute la Turquie, et il a fallu que j'en connaisse un. »
C'Ă©tait dans un club de reggae d'Istanbul. « Il m'a invitĂ©e Ă  danser, et m'a dit qu'il Ă©tait caribĂ©en, mais je ne le croyais pas car j'avais Ă©tĂ© aux CaraĂŻbes et savais qu'il ne l'Ă©tait pas. Je lui ai donnĂ© mon tĂ©lĂ©phone, loin d'imaginer qu'il me rappellerait le lendemain. Ce qui a commencĂ© ce soir-lĂ  est devenu la plus grande histoire d'amour de ma vie. Car si j'ai eu des amants noirs, je n'en suis pas pas tombĂ©e amoureuse, alors que je l'ai Ă©tĂ© de Soukouna, ce garçon auprĂšs duquel j'ai vĂ©cu une autre vie. Le jour, j'Ă©tais physicienne, la nuit ,j'avais une autre identitĂ©, tellement il Ă©tait difficile Ă  l'Ă©poque pour une Turque d'ĂȘtre avec un Africain. J'ai dĂ©couvert la communautĂ© africaine Ă  Istanbul dans ces annĂ©es-lĂ . Et en vivant en proximitĂ© avec ces immigrĂ©s africains, j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de leur expulsion, lors d'une rafle, vers un camp d'oĂč certains, parmi la centaine, se sont Ă©chappĂ©s, et d'autres non. Le camp a dĂ©mĂ©nagĂ© dans une rĂ©gion kurde, en plein conflit avec l'armĂ©e turque. Ces Africains, avec leurs vĂȘtements d'Ă©tĂ©, ont Ă©tĂ© pris sous les bombes en 1993, au plus fort du conflit. Et aprĂšs une dispute entre les Africains et les militaires turcs, les soldats ont roulĂ© sur une tente avec leur tank Ă©crasant ceux qui y vivaient. J'ai Ă©crit un article, que j'ai cherchĂ© Ă  faire paraĂźtre partout. C'est le seul texte que j'ai Ă©crit qui n'a jamais paru. Je n'avais pas de connexion, pas de rĂ©seau, j'Ă©crivais mon premier roman. Quand je le proposais aux journaux, j'obtenais des rĂ©ponses de ce type : Oh, comme vous ĂȘtes une femme intĂ©ressante, peut-on prendre un café ? Est-ce que les Africains sont vraiment bons au lit ? Vous imaginez les annĂ©es 1990 en Turquie, le machisme. Le fait mĂȘme d'ĂȘtre une femme blanche avec un Africain m'a mise en danger Ă  plusieurs reprises, j'Ă©tais comme une criminelle sans crime. Alors j'ai Ă©crit des lettres sous de faux noms pour tĂ©moigner de ce que j'avais vu, un ami physicien les a distribuĂ©es un peu partout en Europe , mais peu Ă  peu j'ai vu que j'Ă©tais suivie par la police turque, et je suis partie au BrĂ©sil , en deux mois j'ai quittĂ© la Turquie. Mes engagements politiques ont commencĂ© comme ça. Parce que j'Ă©tais amoureuse d'un Africain et que j'ai dĂ©couvert le racisme dans mon pays. Personne ne pouvait y croire, chacun disant que non, il n'y avait pas de racisme en Turquie, nous sommes un pays musulman . Come on boys ! Prenez un thĂ© avec un Africain et demandez-lui, rĂ©pondais-je alors. Maintenant, heureusement, les choses ont changĂ©, il y a des couples mixtes, alors que L'Homme coquillage racontait pour la premiĂšre fois en Turquie une histoire d'amour entre une Blanche et un Noir. Depuis les associations et organisations pour dĂ©fendre leurs droits se sont dĂ©veloppĂ©es, mais le racisme demeure, je l'ai constatĂ© quand j'Ă©tais en prison, oĂč ce sont les femmes africaines qui effectuent les tĂąches les plus lourdes, et subissent des peines disproportionnĂ©es par rapport Ă  leur acte.. »
Quand elle parle de Soukouna, Asli Erdogan est intarissable. « Il est une figure-clĂ© dans mon Ă©criture. » Il apparaĂźt dans plusieurs textes, dont Le BĂątiment de pierre . À l'Ă©voquer, elle retrouve comme un autre monde, raconte leurs conversations sur les rĂȘves, et comment ils communiquĂšrent par ce biais. C'est « dans un rĂȘve » qu'elle sut qu'il Ă©tait mort, bien aprĂšs leur relation qui n'a durĂ© qu'une annĂ©e et demie, stoppĂ©e par le brutal dĂ©part de la physicienne d'alors au BrĂ©sil : « Quand je suis rentrĂ©e en Europe, je l'ai vu dans un rĂȘve, venir vers moi et me dire maintenant on doit se sĂ©parer, tu dois marcher seule . Et il est mort. » Comme son hĂ©roĂŻne face Ă  l'homme coquillage, l'Ă©crivaine semble l'avoir portĂ© au rang de mythe. Ainsi s'entrelacent la fiction et sa vie dans ce premier livre palpitant.


L'Homme coquillage d'Asli Erdogan, traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabannes, 208 pages, 19,90 euros. L'auteure est invitée au Salon du livre, qui se tient Porte de Versailles à Paris du 16 au 19 mars.


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« Solange a grandi. Elle a quitté le Pays basque pour les studios de Hollywood »
Tout ce que l’on reproche Ă  Marie Darrieussecq fait aussi son succĂšs. Son dernier roman ne dĂ©roge pas Ă  cette rĂšgle. Si elle se corrigeait de ses dĂ©fauts, sans doute d’autres ne lui trouveraient-ils pas de qualitĂ©s. En somme, Ă  la lecture, on sera sĂ©duit ou agacĂ©.
Une histoire au demeurant banale, ainsi que l’indique de façon lapidaire la quatriĂšme de couverture : « Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. L’homme est noir, la femme est blanche. Et alors ? »
Solange, dont on dĂ©couvrait les jeunes Ă©mois sexuels dans « ClĂšves », a grandi. Elle a quittĂ© le Pays basque pour les studios de Hollywood. « Vedette frenchie », on lui confie essentiellement des rĂŽles de « salope pointue, la froide Ă©lĂ©gante, la romantique sacrifiĂ©e. En Chanel et Louboutin, qu’on lui offrait aprĂšs le tournage. »
Lors d’une soirĂ©e chez George (Clooney), elle s’éprend d’un acteur-cinĂ©aste, Kouhausso, un Noir obnubilĂ© par le projet d’adapter « Au cƓur des tĂ©nĂšbres », de Joseph Conrad, dans la forĂȘt camerounaise bordant le fleuve Ntem. AprĂšs une nuit d’amour Ă  l’hĂŽtel Bel Air, et quelques sms Ă©changĂ©s, lĂ  voilĂ  rĂ©duite Ă  guetter le moindre de ses signes et Ă  s’infliger toutes sortes de souffrances. Elle ira jusqu’à le suivre au trĂ©fonds de l’Afrique et Ă  faire partie du casting. Tournage chaotique. Les dĂ©convenues se succĂšdent. La passion tourne au vinaigre : elle aime qui ne l’aime pas ou qui ne l’aime pas assez. Pas d’épilogue heureux donc, mais, c’est bien connu, les histoires d’amour finissent mal, en gĂ©nĂ©ral.
Une fin prĂ©visible, certes. Peu importe, seule l’écriture doit possĂ©der des sortilĂšges. Celle de Marie Darrieussecq n’en manque pas, mais elle lasse ou houspille tout aussi sĂ»rement.
Le rĂ©cit tourne parfois Ă  vide, triste et grotesque. La sensualitĂ© recherchĂ©e finit par ternir l’érotisme. Trop de bizarreries langagiĂšres, lĂ©zardes, segmentations, redondances, mĂ©taphores attendues. Probablement sommes-nous trop argileux pour comprendre de telles innovations stylistiques : « Ils descendraient chacun sous leur peau. BougĂ© aprĂšs bougĂ©. DĂ©pouillement aprĂšs dĂ©pouillement, un peu plus, un peu plus loin, ils parviendraient jusqu’au cadavre, dans le noir universel de la chair, jusqu’au blanc universel de l’os » ou plus incongru encore : « fatiguĂ©-fatiguĂ© ».
N’occultons pas non plus les qualitĂ©s, qui sont aussi nombreuses. L’auteur possĂšde cette grĂące d’envelopper les mots dans une mĂ©lodie doucement nostalgique. Certaines de ses phrases ouvrent la voie au silence, aprĂšs une ventrĂ©e de couleurs et de sensations. Quelques bouffĂ©es d’irrĂ©alitĂ© aussi, et comme un envol lyrique. Il faut alors profiter de leur silence pour se laisser emporter : « On prend la mer et on atteint un fleuve. On peut prendre un avion, je ne dis pas. Mais on atteint un fleuve et il faut entrer dans le fleuve [
]. Ensuite, il n’y a personne. Seulement des arbres, Ă  mesure qu’on remonte le fleuve. » C’est beau aussi, la simplicitĂ©.
« Il faut beaucoup aimer les hommes », de Marie Darrieussecq, Ă©d. P.O.L, 320 p., 18 €.
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