La punition d'une traînée en prison

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La punition d'une traînée en prison

Cet article date de plus de six ans.



Publié le 16/10/2015 09:48


Mis à jour le 16/10/2015 14:04



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Les "assesseurs extérieurs" aident à juger les fautes commises en prison par les détenus. "Envoyé spécial" a obtenu l'autorisation exceptionnelle de les suivre dans leur mission.
Ils ont pour mission d'aider à juger les fautes commises par les détenus en prison. On les appelle les "assesseurs extérieurs", des citoyens français qui participent aux commissions de discipline, une sorte de tribunal au cœur des établissements pénitentiaires.
Insultes, violences, détention de téléphone portable ou de stupéfiants : toutes les infractions commises par les prisonniers donnent lieu à une sanction. La plus dure, et la plus crainte, c'est la cellule disciplinaire : 9 mètres carrés où on est seul, enfermé 23 heures sur 24.
Nous avons obtenu l'autorisation exceptionnelle de suivre ces citoyens dans leur mission et de filmer l'un des lieux les plus secrets du monde carcéral : la commission de discipline.
Un reportage de Séverine Lebrun, Claire-Marie Denis, Luis Marques, Mikael Bozo et Alexis Jacquet.
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1 Lundi 3 septembre : midi peut-être, ou alors plus ?


La prison des Baumettes - MAGNIEN/20 MINUTES/SIPA
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razielle a posté le 25 janvier 2017 à 00h27
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in_me_we_trust a posté le 25 janvier 2017 à 00h27
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jerome_brue89 a posté le 25 janvier 2017 à 00h27
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cecelovic a posté le 25 janvier 2017 à 00h27
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Lambertine1 a posté le 25 janvier 2017 à 00h27
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« Bruno des Baumettes » est le journal des trois mois et dix-neuf jours qu’un détenu a passés aux Baumettes, à Marseille. Rue89 publie sa première journée en prison.
Je suis en détention depuis vendredi soir [31 août]. Je n’ai pas pu écrire avant, on vient de me donner seulement ce matin un stylo et du papier à lettres, ainsi que deux enveloppes pré-timbrées et le règlement intérieur destiné aux détenus. Je sais que mon arrestation est justifiée. J’attends de pouvoir être jugé – je ne sais quand – et d’être enfin condamné.
Bruno a vécu dans la «  Deuxième nord  » – une aile réservée aux détenus isolés  : les pointeurs, les violeurs, les détraqués et autres sont mis dans cette aile parce qu'ils ne peuvent pas, pour des raisons de sécurité, voire de vie ou de mort, être mélangés avec les autres détenus de droit commun.
« Ce journal est dédié à tous mes compagnons grâce auxquels j'ai survécu dans le quartier des “Isolés” des Baumettes. Ceux qu'on traite de “pointeurs” – ces parias des prisons. Votre humanité m'a permis de tenir et d'exister. Merci à vous... »
Nous publions ici sa première journée, et des dizaines d'autres vous attendent sur son blog . Témoignage du quotidien matériel – scandaleux au point que le Conseil d'Etat est intervenu – et de ce que ressent un prisonnier, ce prisonnier. Blandine Grosjean
Samedi matin, j’ai vu un médecin. J’ai demandé une prise en charge psychologique, j’attends un rendez-vous. Voilà trois jours à présent que je suis enfermé ici. Trois jours, ou plutôt trois jours et trois nuits. Les nuits ont été pour moi bien plus éprouvantes que les journées.
Durant le jour, les conditions m’ont semblé moins terribles que je l’avais imaginé. Certes, la cellule est spartiate, mais ça je m’y attendais. Je suis placé, pour la semaine, dans le quartier dit des « arrivants ».
Le premier soir, on m’installe dans une cellule sans lumière et sans toilettes. Elle est remplie des détritus laissés par ceux qui m’avaient précédé. Malgré tout, je trouve ces conditions plus correctes que les geôles de l’Evêché (nom familier du Commissariat central de Marseille), où j’ai passé deux jours en garde à vue, et la journée au Tribunal de Grande Instance : ici on veut bien me servir à manger, plus que les quelques bouchées et le sandwich auxquels j’ai eu droit là-bas.
Les occupants précédents m’ont même laissé, en restes, deux pommes. Bon, tout ça, ce n’est pas le plus important depuis je mange à ma faim. Dès le lendemain matin, je parle au surveillant et ils veulent bien me changer de cellule. Celle-ci est « parfaite » – elle possède même un double-vitrage qui me protège un peu du vacarme, des appels incessants et des cris des autres détenus. Il y a un W.C et une douche qui fonctionnent.
Depuis ma fenêtre, j’ai vue sur la cour. [Je me rendrai compte par la suite qu’il y a plusieurs cours, les unes à côté des autres, séparées par des murets barbelés.] En face, il y a un autre bâtiment, et derrière encore d’autres bâtiments. Pareilles à un gros bourg isolé de montagne, dont les grands murs gris et les lourdes bâtisses paressent, immobiles sous le soleil d’été, égarées dans un paysage magnifique [ici, au pied du (nouveau) Parc national des Calanques], les Baumettes s’offrent à moi, à ma vue, à mon ouïe et à mon odorat  : grouillantes, bruyantes et malodorantes.
Dès qu’on entre en prison, la première question, la question rémanente qu’on te pose est : « As-tu une cigarette  ? As-tu du tabac  ? ». J’avais un paquet sur moi le premier jour, un paquet à peine entamé qu’on m’a rendu après que j’ai passé le sas d’entrée, c’est-à-dire après la séance de déshabillage, de palpation corporelle et les autres formalités d’usage. Des cigarettes j’ai, mais pas de feu. J’ai donc dû dès le début dealer cigarette contre feu. A présent, il ne m’en reste plus que deux. Vais-je tenir  ?
J’ai une cellule pour moi tout seul. Cela vaut mieux. J’ai pas vraiment envie de ’’causer’’, et encore moins des motifs de mon incarcération. Les autres détenus, pour la première fois, je les ai vus, ou plutôt entrevus, lors du transfert en fourgon cellulaire qui nous amenait, telle une cargaison de fruits mûrs, du Tribunal aux Baumettes  : une grosse demi-heure de trajet en ville dont on ne voit rien.
Seulement les soubresauts et les à-coups des trous et des bosses, les changements de direction du véhicule, ses coups de frein et ses accélérations, ses pinpons éclatants lui donnant priorité, nous offrent des indices du parcours  : c’est bien aux Baumettes que l’on va  !
Le camion s’arrête, une série de portes métalliques et de portails s’ouvrent et puis se referment. Voilà. On est arrivés. Une grosse demi-heure à peine pour passer, pour basculer d’un monde à un autre, peut-être pour des années  ! J’ai vu souvent passer, quand j’étais en liberté, ce fourgon, sans savoir que moi-même un jour j’en serai le passager.
Pendant le transport, nous sommes placés par deux dans de petits compartiments, menottés l’un à l’autre. Je voyage avec un gaillard presque de mon âge. Un petit costaud trapu, le crâne rasé, portant des tatouages sur les bras, des petits yeux bleus fuyants au milieu d’un visage rond. On dirait un personnage de Jean Genêt.
Je ne sais quoi lui dire d’autre que  : « Bonjour, je m’appelle Bruno  ». Je lui tend la main. Il paraît en être tout surpris, il me tend la sienne machinalement. Nous ne nous disons rien pendant tout le reste du trajet. Depuis mon arrivée, je ne l’ai pas revu. Je pense qu’il était déjà en détention ici et qu’on le ramenait après qu’il soit passé devant ses juges.
Les « arrivants » : parmi eux, il y a des étrangers, surtout des Arabes, et d’autres moins identifiables  : des gens de l’Est, des Manouches roumains aussi. Mais la plupart de ceux que je vois viennent de Marseille et des environs. Ce sont essentiellement des jeunes – 18-25 ans – issus des « quartiers » : des quartiers nord, ou, plus près, de la Cayolle, une cité située à deux pas des Baumettes.
D’autres viennent des communes limitrophes ou d’autres villes du département ou bien de la région. [Je me rends compte, après coup, que je ne décris ici que ceux que j’ai vus et côtoyés en promenade. D’autres, sûrement, ne sortent pas de leur cellule et je n’ai rien su d’eux]. Beaucoup de ces jeunes se connaissent – ou connaissent d’autres détenus déjà incarcérés qu’ils interpellent.
Un certain nombre connaît aussi les Baumettes pour y avoir déjà séjourné, cela paraît certain  : ils retrouvent-là leurs habitudes, comme s’ils regagnaient, en ces premiers jours de septembre, leur internat à la fin des vacances. Ils partagent une cellule à deux, voire à trois, et cela les rassure je pense. Je les « croise » (plus que je ne les rencontre) lors des temps de promenade, au cours des tours de cour que j’effectue. Nous sommes une bonne quinzaine à descendre, matin et après-midi.
Les arrivants bénéficient d’une cour à part, à l’extrême droite du bâtiment. Pour ne pas croiser les détenus déjà incarcérés, nous descendons en premier, après avoir longé un long passage extérieur constamment jonché d’immondices. Des immondices dont on se débarrasse et qu’on jette depuis les étages  : restes de repas, bouteilles en plastique, boîtes de conserve, vêtements sales et tout le reste...
Les autres cours sont encore vides de détenus. Ils descendront après nous. Nous remonterons les derniers, sans les avoir croisés. Trois heures et demie dehors, deux fois par jour  : trois heures et demie le matin et trois heures et demie l’après-midi, ça fait presque trop. Mais c’est l’été, il fait très chaud, trop chaud en cellule.
C’est mieux d’être dehors que de rester enfermé dedans – si j’ose dire, puisque, d’une façon ou d’une autre  : nous sommes enfermés. [Pas si sûr pourtant qu’il vaille mieux être dehors en plein été ; en effet, les cours ne bénéficient d’aucune protection ni toiture. Trois heures trente en plein cagnard, ça doit craindre. Mais à mon arrivée, les grosses chaleurs estivales étaient déjà passées.]
Durant la promenade, les uns marchent, d’autres parlent et se répondent. Par delà les murs qui séparent les cours, c’est aussi avec ceux restés en cellule, par les fenêtres, qu’ils communiquent. Pendant que depuis les bâtiments on nous apostrophe, on crie, on appelle, les plus agiles grimpent le long des clôtures, jusqu’à hauteur des barbelés, pour se rapprocher et pouvoir ainsi mieux converser avec ceux d’à-côté. De cours en cours, on s’échange des nouvelles, se passe du tabac et d’autres choses encore  : on se retrouve. L’agilité de ces jeunes monte-en-l’air me fascine...
L’après-midi, quelques-uns en profitent pour prendre leur douche dehors : y’en a qui sont bien équipés, les bougres  ! – shampoing, serviette de bain, voire peignoir, et surtout linge de rechange, alors qu’ils viennent à peine d’arriver. On se croirait dans un camp de vacances de l’immédiate Après-guerre  : une cour de gravier, trois tables en béton, des douches froides, et deux robinets pour des garçons en villégiature ; quelques-uns font même du sport.
[Quand à moi, qui n’ai rien d’autre sur le corps que les vêtements que je porte depuis ma garde-à-vue et le slip qu’on a bien voulu me donner lors de mon arrivée, subrepticement, je ramasse un slip qui traîne par terre et qui me semble assez propre – je le laverai dans ma cellule – j’ai besoin de me changer ; mes vêtements puent la crasse accumulée depuis les geôles de l’Evêché].
J’ai pris la décision de marcher tout le temps que dure la promenade. Jusqu’à en avoir mal aux pieds. Cela me permet de rejoindre ma cellule fatigué. Cela me permet aussi d’éviter de discuter avec les autres détenus. J’essaie de ne pas trop me crisper. Jusqu’à présent, je n’ai pas de problème  : ils me « respectent » à cause de mon âge, de la différence d’âge.
Peu sont ceux qui me questionnent sur les raisons de ma présence ici. Lorsqu’ils m’interrogent, je leur dis que je suis là pour ’’faux et usage de faux’’. Je suis, pour eux, un « ancien », l’un d’eux me surnomme même affectueusement « le papy ». Toujours le mensonge et la duplicité  : quand/comment pourrai-je (m’)en sortir  ? S’ils savaient, s’ils savaient  !
Parmi tous ceux que je croise, un seul me paraît différent. Plus mature. Un grand jeune homme tout maigre, au visage triste, barbu de trois jours, la trentaine environ. Nous marchons ensemble longtemps. Il me dit qu’il est là parce qu’il a été arrêté alors qu’il conduisait une grosse moto (900 cm3) sous l’emprise de l’alcool et du cannabis. Il me dit qu’il a un enfant de trois ans dont il s’occupe tout seul.
Il me dit enfin qu’il regrette beaucoup  : il a des larmes dans ses yeux. Il désire par-dessus tout sortir au plus tôt. Il doit être jugé en comparution immédiate cet après-midi même. Je lui dis qu’il pourra sûrement bénéficier d’une peine alternative à la prison. Tel, je le sais, ne sera pas le cas pour moi et cela est juste. Je tente d’oublier un moment mon tourment en écoutant cet homme  : il me console de mon sort, en quelque sorte.
A 17h30, il fait encore jour. On nous remonte. Je rejoins ma cellule fatigué, je fais quelques pompes pour évacuer encore et encore  : je suis fourbu. Je prend une douche. [Comme je m’en rendrai vite compte, seules quelques cellules, au bâtiment A – là où j’ai séjourné durant le temps de mon incarcération – possèdent une douche individuelle]. L’eau est brûlante.
Les « auxis » [abréviation d’auxiliaires – des détenus affectés au service] nous servent le repas dans des barquettes en plastique. La bouffe est bonne. La fatigue m’aidera-t-elle à mieux dormir  ? Malgré le bruit, je ferme les yeux. Même les portes fermées, les détenus continuent à s’interpeller par les fenêtres, au travers des coursives, entre les bâtiments.
Tiens  ! Voilà qu’à présent des Roumains se répondent. Dieu que cette langue résonne et me rappelle ! Chacun retrouve ici des connaissances, des amis, des complices parfois, des parents aussi. Les Baumettes, c’est bien sûrement une fabrique du social. Il doit être déjà 19 heures, déjà j’ai sommeil, déjà je m’endors.
Je sais bien qu’à 3 heures du matin, et jusqu’au moment où on viendra m’apporter de l’eau chaude pour le petit-déjeuner, je ne dormirai plus. Mais que faire  ? Il y a bien un poste de télé dans la cellule, mais dans cette aile-ci du bâtiment ça ne marche pas. Il me reste un bout de journal que je lirai et relirai jusqu’au bout de la nuit. J’ai survécu jusqu’à présent. Pourvu que ça dure.
Donner un coup de pied à un chat et violer une mineure c’est tellement comparable.


« une aile réservée aux détenus isolés : les pointeurs, les violeurs, les détraqués et autres


Le mot que j’ai mis en gras semble vous avoir échapper on dirait...


Ce terme signifie qu’il n’est pas forcément un violeur ou un détraqué.


De plus, il est en préventive à priori ce qui veut dire qu’il n’a pas encore été condamné et donc que la justice n’a pas démontré qu’il est coupable de ce dont on l’accuse.


Nous sommes donc au final plutôt d’accord .....


Tu te permets, tu te permets.... et c’est même à ça qu’on te reconnaît.


Reste assis mec ! Non, reste assis ! avec ton point de vue au ras de la moquette ça sera raccord....


Te mettre debout risquerait d’élever le débat et pas sûr que tu pourrais supporter l’afflux sanguin dans ta boîte crânienne... Toutes ces connexions dans ton cerveau d’un coup, ça serait bien trop déstabilisant pour un abruti de ton espèce !


Mais qui parle de pardonner, nom de Dieu ?
Au passage, seule la victime peut « pardonner ». Ni vous, ni moi, ni la société. En revanche, la société peut - et devrait - agir dans son propre intérêt, qui n’est pas de laisser enfermer des gens qui n’ont plus à l’être, ni de les laisser croupir sans suivi derrière des barreaux.







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