La guerre des seins

La guerre des seins




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































La guerre des seins
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal , Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal
Je créé un compte pour recevoir mes newsletters et gérer mes données personnelles.


Je souhaite recevoir des offres du site et ses partenaires

























Je certifie ne pas envoyer d'e-mail indésirable

Face aux manques ressentis pendant leur traitement, des femmes nous ont raconté comment elles ont souhaité contribuer, elles aussi, à l‘accompagnement des malades du cancer du sein. À 33 ans, Lili, a choisi la BD pour narrer son quotidien de battante. Témoignage.























Je certifie ne pas envoyer d'e-mail indésirable

Détection précoce du cancer du sein et suivi du patient
Octobre Rose : tous unis contre le cancer du sein avec l'association Ruban Rose
Polio : après un cas détecté aux États-Unis, les autorités sanitaires s'inquiètent du retour de la maladie
Incontinence, IST, douleurs : une étude alerte sur les problèmes de santé causés par le sexe anal chez les femmes
Le Spasfon est-il réellement efficace contre les douleurs de règles ?
Cancer du sein : se faire dépister en quelques heures grâce à la "Journée Sein"
Cancer du sein : elles refusent la reconstruction mammaire
Cancer : je veux faire don de mes cheveux, comment ça se passe ?
Reprendre le sport après une mastectomie
Cancer du sein : comment préserver le désir ?
Octobre Rose : tous unis contre le cancer du sein avec l'association Ruban Rose
Cancer du sein : quand le désir prend le pas sur la maladie
Cancer du sein et relations sexuelles : l’avis de la psychologue
Cancer du sein : ma revanche de femme trahie
Trop pauvres pour une reconstruction mammaire
"Ce jour où le dépistage du cancer du sein m'a sauvé la vie"
Nos partenaires et nous utilisons des données non sensibles comme des cookies ou des identifiants électroniques pour afficher des publicités personnalisées, mesurer le nombre de visiteurs ou encore adapter notre contenu.
Cliquez sur le bouton pour donner votre consentement à ces opérations et profiter d'une expérience personnalisée. Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment en revenant sur ce site.
Je m’appelle *Lili Sohn, j’ai 33 ans et je suis auteure de BD. Après des études en arts à Strasbourg, je suis partie m'installer au Québec où j'ai travaillé en tant que graphiste dans le milieu du jeu vidéo.
À 29 ans, après avoir consulté un médecin pour cause de "téton bizarre", on m'a diagnostiqué un cancer du sein .
Ma première réaction a été de me dire : "C'est un cauchemar et je vais me réveiller !" Ce n'est pas possible d'avoir le cancer à 29 ans. Je pensais : "C'est une blague" ou alors "quelqu’un s'est trompé de dossier".
Mes proches ont également été très choqués. On pense toujours que ça arrive aux autres, à ceux qu'on ne connaît pas. Très vite cependant, j'ai décidé de vivre cette "expérience" à ma façon. Tout le monde a suivi, parce que ça me faisait du bien et que ça leur en faisait aussi.
D'abord on a ôté ma tumeur (et mon téton), ensuite j'ai eu 6 mois de grosse chimio, suivi de un an de petite chimio. Entre temps j'ai découvert que j'avais une mutation génétique (sur mon gène BRCA1) et j'ai choisi de me faire ôter la glande mammaire , pour éviter toute récidive. À la place on m'a a mis des seins en plastique.
Tout ça n'a pas été facile, mais je me suis armée de tous les soins de supports existants ( acupuncture , osthéopatie , homéopathie , yoga , méditation , nutrition). La perte des cheveux et autres poils, la fatigue … c'est vraiment toute une affaire ! J'ai cependant mis ce qu'il me restait d'énergie à rendre ça le plus fun possible... J’étais tout de même bien contente que ça s’arrête et que tout repousse. 
Paradoxalement, c’est à la fin des traitements que j’ai ressenti comme un "manque", à ce moment où l’on est censée être guérie et qu'on n'est plus considérée comme malade. Je ne me suis pas autorisée à demander de l'aide, je me disais que mon entourage en avait assez ! 
Heureusement, il y avait mon blog BD. Je l’ai ouvert quelques jours après mon diagnostic. J’ai commencé à y raconter mon quotidien. Il s’adressait d'abord à mon entourage, puis, petit à petit, à un cercle plus élargi, grâce aux réseaux sociaux notamment.
Raconter aux autres c'était me raconter à moi-même pour mieux accepter, dédramatiser la situation. Le dessin, les couleurs et l'humour ont rythmé mes visites médicales, mes interventions chirurgicales comme un fil rouge qui m'a gardé la tête hors de l'eau.  
Je me suis sentie moins seule. Au-delà de l'entourage de ma famille, mon blog m'a mise en relation avec d'autres jeunes femmes dans mon cas. Quel soulagement d'échanger et de partager son expérience !
Quelques mois après l'ouverture du blog, j'ai été contacté par une maison d'édition québécoise qui a édité le 1e tome de La guerre des tétons au Québec. Ensuite les tomes 1, 2 et 3 ont été édité en France, aux éditions Michel Lafon.
Ce blog BD a été une thérapie pour moi et mon entourage. J'ai eu de nombreux retours et encouragements des lecteurs et lectrices : des malades, proches de malade, professionnels de la santé. Je suis très fière que cette démarche personnelle puisse en aider d'autres, informer, expliquer et sensibiliser. 
Aujourd'hui, j'ai terminé ma reconstruction, je reprends le cours de ma vie. J'ai quitté le Québec pour m'installer à Marseille où je poursuis ma carrière d'auteurs de BD et à d'illustratrice.  
Toute l'actu Marie Claire, directement dans votre boîte mail


Susie Bourquin
13h17, le 05 mars 2015 , modifié à
16h28, le 05 mars 2015

Aujourd'hui, "ça va très bien", assure Lili Sohn, qui n'a pas encore terminé ses traitements, mais néanmoins "reprend du poil de la bête". Lili a été diagnostiquée d'un cancer du sein en février 2014, à 29 ans. Son cancer, elle lui a donné un nom : "Günther". Cette trentenaire au visage souriant, qui "dessine depuis toujours", et qui tient aussi un blog BD, Tchao Günther , est l'auteure de La guerre des tétons , un roman graphique dans lequel elle raconte son expérience de la maladie. Un livre qu'elle a écrit pour tenir informé son entourage, parce qu'elle habite à Montréal. "Et puis il y a aussi un moment où ça devient un peu lourd d'annoncer à tout le monde que tu es malade", explique-t-elle. La guerre des tétons était donc aussi "une manière de faire ça d'un seul coup", mais surtout, "de donner le ton sur la façon dont je voulais qu'on me traite", confie-t-elle : "sans pitié, avec de la couleur et des paillettes".  
>>> Europe 1 a rencontré Lili à Paris. L'auteure de La guerre des tétons revient sur cinq scènes fortes de la bande dessinée.
Internet. Lili raconte qu'elle a d'abord eu le réflexe d'aller consulter des sites de santé où les internautes donnent leur avis. 
"On a tous vu les horreurs qu'on trouve sur 'Doctissimo' et les débilités qu'échangent parfois les gens. Un exemple ? 'J'ai mal aux doigts de pied…' Réponse d'un internaute : 'Oh mon Dieu c'est un cancer !' Je me suis dit que j'allais poser ces questions-là à mes médecins. Sur Internet, je suis plutôt allée chercher des témoignages de femmes qui avaient vécu un cancer. J'ai plutôt cherché ce savoir expérientiel. Et j'ai découvert tout un autre pan de plateformes web qui allient santé et partage d'expériences, qui sont beaucoup plus intéressantes, qui t'apportent quelque chose. C'est vraiment un partage d'expérience : sur la posologie, sur le meilleur moment de prendre tel médicament pour avoir moins la nausée, sur les petits remèdes..."
L'annonce de la mauvaise nouvelle . C'est son médecin qui a téléphoné à Lili pour lui apprendre la mauvaise nouvelle.
"Quand j'ai reçu le coup de téléphone de mon médecin, je me suis vraiment dit que ce n'était pas possible qu'on me dise 'ça' au téléphone. Et il n'a pas du tout utilisé le mot 'cancer'. Du coup, je n'ai rien compris. J'ai compris que c'était plutôt négatif mais c'est tout. En même temps, je pense que je ne voulais pas comprendre…
De toute façon, tu es dans un état tellement second, que tu ne veux pas le rappeler pour avoir plus d'explications. Alors j'ai raccroché et j'ai passé le week-end comme ça. En ne sachant pas vraiment.
C'est au moment du premier rendez-vous que le médecin a prononcé le mot 'cancer', parce que je lui ai posé la question directement. 'Oui, il y a quelque chose que vous n'aviez pas compris ?', a-t-il répondu. Le corps médical utilise des termes spécifiques, comme : 'les cellules qu'on a trouvées sont malignes…' Je ne pense pas que c'était une volonté de contourner l'obstacle. C'est que les médecins répètent tout le temps la même chose et que pour eux, ce vocabulaire est tout à fait normal."
Son mec et ses proches. Son ami, ses proches, ont eux aussi vécu le cancer de Lili, mais à leur manière.
"Moi je sais ce qui se passait dans mon corps. Je sais que je n'avais pas mal, je sais que j'étais de mauvaise humeur parce que je n'avais pas assez dormi mais la personne en face, elle ne savait pas tout ça. Elle est juste dans l'empathie. Et je pense que parfois, c'est pire. La personne en face, il faut qu'elle soit forte, il faut qu'elle te soutienne.
C'est aussi : tous les copains qui n'osent plus te raconter leurs déboires ou te parler de leurs petits trucs du quotidien… Alors que c'est hyper divertissant en fait !
"Le regard des autres, c'est ça qui fait que tu réalises. L'image que les autres ont du cancer aussi, et qu'ils te renvoient dans la gueule. Là tu dis : 'Je suis vivant là, on se calme !' C'est ça qui est difficile. Et puis c'est aussi une maladie qui est connotée très négativement. Elle fait peur, on n'en connait pas grand-chose. Quand on te l'annonce, tu as une espèce de spectre de la mort qui rôde autour de toi. Mais tu as envie de t'accrocher aux choses les plus fortes dans ta vie. Tu vas plus à l'essentiel."
La féminité . "Qu'est-ce qui fait la féminité" est une question qui s'est imposée lorsque Lili a appris qu'on allait devoir lui retirer un téton.
"J'ai beaucoup cherché sur internet pour voir à quoi ça ressemblait. Je l'ai fait avec une infirmière. J'ai vraiment visualisé beaucoup la chose. Et puis finalement, le résultat, il était presque, c'est horrible à dire, mais c'était mignon. Ou en tout cas j'ai réussi à trouver ça mignon. Je ne sais pas si je me suis forcée ou si j'ai vraiment trouvé ça mignon, parfois on ne sait pas ce qu'on est capable de se faire croire mais finalement, c'était juste un téton que je perdais.
J'ai parlé avec le personnel médical, qui a vu passer d'autres femmes. Et ça dépend de chaque personne : il y a des gens pour qui c'est un soulagement parce que le cancer se trouve dans cette partie-là et qu'enlever le sein, c'est enlever le cancer. Il y a des femmes pour qui c'est très difficile. Ça dépend de chacun. Ça m'a vraiment amené à me poser la question : qu'est-ce qui fait qu'on est une femme ? Est-ce que c'est deux seins et un vagin ou est-ce que c'est moi, comment je me sens et comment je me comporte ? Je ne m'étais jamais posé ces questions. Tant qu'on ne t'enlève pas tes attributs, tu ne te poses pas cette question-là."
Vivre avec "Günther". Avant l'intervention médicale, il faut continuer à vivre… avec la présence de son cancer.
"C'était devenu complètement obsédant. Moi, en plus, je ne le sentais pas. A partir de la biopsie, lorsqu'on prélève un morceau de tumeur, il y a une ecchymose qui se forme autour… A partir de ce moment-là, ça devient concret, là je pouvais le sentir. Mais c'est un peu bizarre parce que je n'avais pas mal.
J'étais en super forme, j'allais courir. Du coup, tout à coup, ce truc-là apparaît, donc tu te dis que c'est ça qui te rend malade…Tu veux qu'on te le sorte tout de suite ! Alors qu'il fallait attendre, parce qu'il y a toujours des délais dans le milieu hospitalier, ce qui est normal mais tu n'as qu'une envie c'est qu'on te l'enlève !"

Festival de Cannes 2022 : films, stars et paillettes sur la Croisette
Incendies, restrictions d'eau : une sécheresse d'ampleur
Canicule : la France face à une nouvelle vague de chaleur
VIDÉO - Cannes 2022 : seins nus, elle proteste contre la guerre en Ukraine sur le tapis rouge
Publié le 20 mai 2022 à 21h26, mis à jour le 21 mai 2022 à 0h51
Personnalisez votre expérience TF1 Info et créez votre JT rien que pour vous.
Culture, médias et divertissement Festival de Cannes 2022 : films, stars et paillettes sur la Croisette
Police, justice et faits divers Rodéos urbains, un phénomène hors de contrôle
Police, justice et faits divers Accusé de plusieurs viols en Angleterre, le footballeur Benjamin Mendy face à la justice
International Le domicile de Donald Trump perquisitionné, des documents "top secret" saisis
International L'écrivain Salman Rushdie poignardé à New York
Environnement Opération sauvetage pour un béluga coincé dans la Seine
Surprise ce vendredi soir lors de la montée des marches du film 3000 ans à attendre. Une jeune femme a débarqué sur le tapis rouge simplement vêtue d’une petite culotte. Sur ses seins nus, peints aux couleurs du drapeau ukrainien, on pouvait lire l’inscription "Stop Raping Us" (Arrêtez de nous violer, ndlr), une référence aux accusations de viols portées contre les soldats russes en Ukraine. 
Après avoir hurlé sa colère aux photographes, elle a été évacuée par le service de sécurité qui ne l’avait visiblement pas vu arriver parmi les invités. C’est le premier incident de ce type dans une 75e édition où la question du conflit en Ukraine est omniprésente depuis l’ouverture mardi et la prise de parole surprise sur écran géant du président Voldymyr Zelensky depuis Kiev.
Deux films ukrainiens vont être présentés cette année à Cannes : The Natural History of Destruction de Sergei Loznitsa, le réalisateur de Donbass , et Butterfly Visions du jeune Maksim Nakonechnyi. Jeudi, les festivaliers ont pu découvrir Mariupolis 2 , un documentaire du Lituanien Mantas Kvedaravicius, tué dans la ville martyre début mars.
À Cannes, une délégation du cinéma ukrainien s’est par ailleurs émue de la présence en compétition de Madame Tchaïkovski , le nouveau film du réalisateur russe Kirill Serebrennikov, pourtant pas en odeur de sainteté auprès du Kremlin en raison de son soutien à la communauté LGBTQ+. "Tout ce qui est russe doit être effacé" , ont-ils notamment déclaré.

Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».

Thaï ronde sur une bite
Exploration d'une jeune russe
Une milf avec des seins énormes fait un show à la cam

Report Page