Il fait chanter sa belle sur elle doit passer à la casserole
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Il fait chanter sa belle sur elle doit passer à la casserole
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Actualité
Société
Famille
Publié le
23/02/2004 à 00:00
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Déjà 20 heures. Alexis soulève le couvercle de la casserole. «Beurk!» dit-il. Des pâtes. Le garçon de 5 ans, tee-shirt bleu et chaussons moelleux, exige un sandwich. Sa mère s'exécute. «Pas de ce pain-là!» râle-t-il. Marlène ne plie pas, ne crie pas. «Il teste mes limites», souffle cette jolie brune à la quarantaine insoupçonnable. Depuis son divorce, il y a deux ans, cette assistante de direction élève seule son fils, et sa fille de 14 ans, dans un quatre-pièces lumineux de la banlieue parisienne. Son ex-mari souffre de dépression. «Je joue le rôle du père et de la mère, dit-elle. Je dois être deux fois plus ferme, deux fois plus tendre. Me coltiner les devoirs, les courses, les bobos. Je n'ai pas le droit de flancher.» Elle s'est mise au roller, s'habille à sa guise, non plus comme son ex le suggérait, dit-elle, et jure: «Je ne me suis pas sentie aussi bien depuis longtemps!»
C'est une tribu massive, hétéroclite et invisible qui foisonne à l'entrée des crèches, des écoles et des centres aérés. Une horde de parents étiquetés «solo», comme Marlène - les divorcés, les séparés, les célibataires et les veufs - qui n'en finit pas de s'élargir à un rythme têtu depuis trente ans. Au point qu'aujourd'hui en France 1,5 million de parents élèvent seuls leur progéniture, selon l'enquête publiée en 2003 par le ministère des Affaires sociales, soit 50% de plus qu'il y a vingt ans: 1 enfant sur 7 grandit désormais avec son «monoparent», comme disent les sociologues. «Si cette progression fulgurante s'accélère, la famille formée par deux parents et leurs enfants va bientôt passer pour une archéofamille! lance Marcel Rufo, chef du service de pédopsychiatrie à l'hôpital Sainte-Marguerite, à Marseille. Je suis prêt à parler de normalisation. Dans l'immense majorité des cas, les minots vont bien: la monoparentalité n'est pas pathologique.»
Elever seul(e) un enfant n'est plus un coup du sort réservé à des veuves de guerre éplorées, ni une maladie honteuse imputée aux filles-mères des années 1960. C'est devenu une nouvelle aventure des temps modernes, un exercice de soliste acrobatique, un récif presque inévitable par ces temps d'orages conjugaux. En France, 1 mariage sur 3 se termine aujourd'hui par une rupture. C'est pour pacifier les procédures de divorce que la réforme lancée par le garde des Sceaux, Dominique Perben, et le ministre de la Famille, Christian Jacob, devrait être discutée au mois d'avril à l'Assemblée nationale. Le mariage à l'essai, mais aussi les unions libres, et les Bridget Jones endurcies se fabriquant un bébé sans les inconvénients du mari corsent la tendance: 1 femme sur 3 ou 4 risque d'assumer seule, au moins une fois dans sa vie, les biberons, les otites et les devoirs. «Tout le monde n'est pas monoparent, mais n'importe qui peut un jour le devenir, souligne le sociologue Benoît Bastard, spécialiste de la séparation au CNRS. Les individus enchaînent de plus en plus des séquences de monogamie: ils vivent célibataires, mariés, puis divorcés. Ils traversent alors une période de monoparentalité, cinq ans en moyenne, avant de se recaser dans une famille recomposée.»
A une époque où le plaisir est devenu une priorité, où l'accélération des rites de séduction est sanctifiée par le speed dating, où les carrières autrefois toutes tracées se brisent sur l'écueil de la précarité, la vie à deux ressemble de plus en plus à un CDD amoureux. «Il est fini le temps où les parents restaient soudés dans l'intérêt de leurs enfants, confirme la sociologue Sylvie Cadolle, qui décortique le phénomène des familles recomposées dans un livre passionnant, Etre parent, être beau-parent [Odile Jacob]. Chacun veut désormais que son mode de vie reflète l'authenticité de ses sentiments. On préfère vivre seul avec un enfant plutôt que végéter dans un couple sordide.» Faut-il s'inquiéter de cette multiplication des mono-chefs de famille? Quelle image du couple les conjoints déliés renvoient-ils à leurs enfants? Ces derniers mûrissent-ils trop tôt? Faut-il faire appel à un psy? Portrait détaillé de ces tribus entaillées, éclatées, qui bousculent notre vision de la conjugalité, de l'éducation et des rôles parentaux.
Marie-France est une aventurière. Mordue d'escalade, de gym et de karaté, elle a surnommé Bastien, son fils de 2 ans, son petit Ushuaia. Elle s'organise avec ses amies des soirées «téléphone parties», ne roule pas sur l'or mais vit dans un bel appartement à Marseille et revendique, à 43 ans, son statut de mère célibataire. «Je ne supporte pas cette étiquette misérabiliste infligée aux parents en solo, s'insurge-t-elle. Ma vie me comble. Je ne suis pas un cas social, au contraire, j'ai un fils merveilleux, qui est en avance sur tout, aussi bien physiquement qu'intellectuellement.»
Monique, elle, voudrait savoir si Julien peut dormir dans son lit. Si elle doit placarder le salon de photos de son ex. Et lui raconter, à son petit bout de 4 ans et demi, le jour où son père est parti, un an après sa naissance. Cette Parisienne de 42 ans vit en tête à tête avec son fils. «C'est fou ce qu'un petit garçon est possessif, dit-elle. Il me demande qui est au téléphone, si je vais danser ce soir et pourquoi je ne l'emmène pas avec moi. Toute la litanie que l'on prête à un mari jaloux! Moi, je sors beaucoup. J'ai vu des amies raptées par leur gosse, très peu pour moi!»
Huit fois sur dix, les chefs de famille monoparentale sont des femmes. Elles vivent sans «bonhomme» à la maison. Rarement par choix, plutôt à la suite d'échecs amoureux. Profs, cadres, infirmières, banquières, vendeuses, âgées de 30 à 40 ans en moyenne, la plupart ont vécu en couple, fait des enfants, avant d'être propulsées «cheftaines» de famille. «Je savais que mon mari était immature, mais je n'ai jamais imaginé élever notre fille sans lui», raconte Anna, 32 ans, hôtesse d'accueil et mère de Camille, 2 ans et demi, à Elancourt (Yvelines). Elle a vécu en couple jusqu'en mai 2003. Jusqu'à ce que son mari joue les adulescents, arbore un piercing au nombril et sorte en discothèque au lieu de changer les couches. En attendant le divorce, Anne garde sa fille, que son futur ex récupère un week-end sur deux. «J'évite de seriner à Camille: ??Si tu n'es pas sage, je le dirai à papa''.» Elle ne veut pas que le père soit identifié comme une menace. «Quand on est parent, on doute, on se demande si on fait bien, dit-elle. Seul, on se pose dix fois plus de questions et on croule sous la culpabilité! Mais il faut avancer.»
Il y a les parents «solo'ptimistes» - c'est même le nom d'une association - qui érigent leur célibat en une délicieuse régression adolescente, assortie de l'espoir d'un nouveau départ. Il y a les flippés qui, au moindre rhume du chérubin, courent chez le pédiatre. Et les fusionnels qui engloutissent leurs gamins. Bref, il y a mille et une façons de faire chanter la monoparentalité. «C'est dur, aussi, parfois, tempère la sociologue Claire Madrid, chargée de mission à la Fédération syndicale des familles. Il faut digérer une série de séparations: la rupture avec le conjoint, la rupture avec la belle-famille et la rupture avec la maison achetée à deux. Encaisser à la fois l'échec amoureux et l'échec d'une famille qu'on rêvait idyllique.» Un couple qui se sépare, ce sont deux clans, deux salaires qui se délient. «Le carnet d'adresses s'effrite, les amis communs se font rares, regrette Karine Tavares, créatrice du site à succès Maman-solo.com. A la mairie, où vous présentez votre livret de famille, on vous examine comme une bête curieuse: ?Quel salaud, il vous a laissée comme ça! ?»
Pas le temps de pleurer sur soi ni de se lamenter. Chez les parents en solo, le réel reprend vite le dessus: il faut s'échiner à dénicher une baby-sitter, annuler les vacances au ski et, par-dessus le marché, s'acheter une voiture. «Beaucoup subissent une faillite résidentielle, précise Catherine Bonvalet, spécialiste du logement et des trajectoires familiales à l'Ecole des hautes études en sciences sociales [EHESS]. On repart de zéro avec un seul revenu à l'âge où, entre 30 et 40 ans, les couples s'orientent vers l'accession à la propriété.» Se retrouver seul(e) entraîne une chute du pouvoir d'achat d'au moins 30%. La moitié des familles monoparentales vivent dans un logement social, et un quart d'entre elles sont en situation de pauvreté. Du coup, la plupart des femmes se remettent à travailler. Elles n'ont pas le choix: les pensions alimentaires versées par leur ex-conjoint ne contribuent qu'à un montant compris entre 5 et 8% du revenu. Quand elles sont versées. Près de 35% ne le sont jamais. «Les mères en solo, je les trouve fatiguées et courageuses, relève la sociologue Sylvie Cadolle. Plus que les autres, elles doivent concilier leur vie de mère et leur vie professionnelle. Certaines se laissent couler, et leurs enfants trinquent. D'autres sont impressionnantes de dynamisme. Tout dépend de leur capital culturel et de l'énergie qu'elles mettent à se recomposer.»
On ne dirait pas, à le voir comme ça, cigarette au bec et jean noir, mais Fabrice, 30 ans, est une espèce rare, très rare. Et pas seulement à Créteil, où il vit au c?ur d'un dédale de tours grises, mais en France. Il est père et élève seul son fils: Hugo, 6 ans. Ils ne sont que 14% des hommes divorcés à décrocher la garde de leurs enfants auprès des juges aux affaires familiales, qui hésitent encore à séparer les jeunes enfants de leur mère. Fabrice, lui, ne s'est jamais marié. Cet été, il s'est arrangé avec son ex pour que leur garçon, jusque-là chez elle, vienne chez lui. «Hugo a quitté son village du Midi pour la banlieue parisienne, dit-il. Il a changé d'école, d'amis, mais nous lui avons expliqué. Je tenais à m'impliquer dans son éducation. Moi-même fils de divorcés, je ne veux pas devenir un étranger pour lui.» Il reconnaît que sa vie privée est mise entre parenthèses. Sa priorité, c'est Hugo. Et, quand on est célibataire, le mettre en pyjama, le préparer au CP, lui apprendre à pédaler à vélo, c'est deux fois plus de bonheur, insiste-t-il. «Si mon enfant vit à mes côtés, c'est parce que sa mère a accepté ce projet qu'il soit aussi avec son père. Hugo n'appartient ni à elle ni à moi, il s'appartient à lui-même. On a beau se séparer, on doit s'entendre pour lui. Il est notre point commun pour toujours.»
On n'est pas sûr d'être un mari pour la vie, mais un père, si. On ne se vante pas d'être une divorcée, mais une mère, si. Seul le lien de filiation, indéfectible, inaltérable, semble désormais assurer la survie de la famille, que les promesses conjugales ne cimentent plus tout à fait. «L'enfant est devenu le pilier autour duquel se définissent les individus, confirme Daniel Marcelli, chef du service de pédopsychiatrie à Poitiers, qui a publié le bien nommé L'Enfant, chef de famille [Albin Michel]. C'est lui qui donne au géniteur son statut d'adulte parent, et non plus les liens du mariage. Bref, c'est l'enfant qui définit la famille.» En clair, le couple parental doit survivre au couple conjugal. Tel était le credo de la loi du 4 mars 2002 qui consacre le principe de «coparentalité», c'est-à-dire le droit pour un enfant d'être élevé par ses deux parents, et, du même coup, inscrit la résidence alternée dans le Code civil. Mais la réalité est plus compliquée: un tiers des enfants ne voient jamais leur autre parent à la suite d'un divorce, un autre tiers le fréquentent très régulièrement, un dernier, de façon chaotique.
Nous sommes passés d'une société débordant d'adultes référents, entre curé, parents, grands-parents, parrain, marraine? à pas assez, soupire le psychologue Didier Pleux, qui dénonce la toute-puissance infantile dans son ouvrage De l'enfant-roi à l'enfant tyran [Odile Jacob]. Ce qui marche pour éduquer un enfant, c'est de s'appuyer sur plusieurs intervenants. Un parent seul risque de se bricoler son petit monde avec son gamin qu'il adore et accapare.» Les mères en solo déboussolées, qui investissent tout sur ce dernier et rien sur un potentiel conjoint, Didier Pleux en reçoit de plus en plus à son cabinet. Il se méfie de cette maxime: il suffirait d'aimer pour éduquer. La monoparentalité a toujours cristallisé de nombreuses inquiétudes, relayées par bon nombre de psys. ?dipe raté, fusion mère-enfant, déficit d'autorité paternelle, Freud l'avait dit avant eux: une mère seule avec son fils fait couple avec lui. C'est un inceste fantasmatique. «Un enfant en vase clos avec sa mère sera perturbé s'il ne fréquente pas une autre image sexuée, un oncle, un grand-père, explique Nicole Fabre, psychanalyste, qui vient de publier La Solitude [Albin Michel]. En consultation, je vois des femmes seules qui se replient sur leur enfant. C'est pesant pour un petit, être l'univers de sa mère!»
Face à la montée de la délinquance des mineurs, à l'obésité croissante de gamins accros aux jeux vidéo, aux défaillances du système scolaire, les pouvoirs d'éducateur des chefs monoparentaux sont régulièrement mis en cause. A fortiori quand ce sont des femmes. «Dès qu'il y a un problème à la crèche, à l'école, au judo, c'est parce qu'il n'y a pas de père à la maison, c'est sidérant! s'insurge le psychanalyste Robert Neuburger, auteur des Rituels familiaux [Payot]. Dès qu'il y a un homme à la maison, les travailleurs sociaux prennent des gants, mais ils sont très intrusifs envers les femmes seules. Ces mères ne sont ni moins bonnes ni meilleures que les autres, elles ne méritent pas ce discrédit. Les veuves de 14-18 n'ont pas toutes fait des délinquants!»
Le salon de Sandra déborde de piles de linge: petites culottes, chaussettes, tee-shirts dressés en pyramide sur la table. Des rythmes endiablés de djembé s'échappent de la chambre de Mariam, 4 ans et demi, qui secoue son tambour, à côté de ses frères, Emmanuel, 6 ans et demi, et Pierre-Baptiste, 2 ans et demi. «Bientôt l'heure du bain!» lance leur mère. Une infatigable blonde de 35 ans, aide-soignante à Montreuil. Levée à 6 heures du matin, Sandra rentre à 17 heures du travail, récupère sa fille à la maternelle, puis son fils au CP dans une école privée. Le public? «Sûrement pas, c'est le ?9-3? ici!» Le petit dernier, lui, est gardé au quatrième étage de l'immeuble par des filles voilées. «Mais elles sont très bien et font leur boulot, raconte-t-elle. Je suis blanche catholique, et mon ex-mari malien musulman, alors?» Sur le chemin du retour, elle expédie ses courses en bas de chez elle: 12 litres d'eau, un sac aussi lourd dans l'autre main. «Je tiens à donner le goût de l'effort à mes enfants, dit-elle. Je veux qu'ils voient leur mère travailler et s'en sortir seule.» Il fait nuit. Sandra réchauffe des plats maliens apportés par le père. Elle parle parfois à ses enfants bambara ou soninké - son ethnie à lui. Ce soir, Emmanuel préfère ses doigts à la fourchette. «Si tu veux manger comme papa, tu émiettes le poulet d'une seule main, lui conseille Sandra. Dans le pays de papa, on ne mange que d'une main. Mais c'est seulement avec les tontons et papa. A l'école, c'est à l'occidentale, d'accord?»
L'image de l'autre, le père du week-end ou la mère qui a refait sa vie, cet ex tant aimé, détesté, ou rabiboché, les solistes pédagogues évitent de l'égratigner. Toute rupture, pour leurs enfants, est un tel choc, un tel traumatisme, qu'ils s'évertuent à ne pas y greffer leurs ranc?urs. «Mes deux enfants ont déjà beaucoup culpabilisé vis-à-vis de leur mère, en choisissant de vivre chez moi, explique Jean-Marie, un papa en solo de 50 ans, fonctionnaire à Paris. Je suis devenu leur demi-père, leur demi-mère, leur demi-grand frère. Je refuse de les entraîner dans mon conflit avec mon ex-épouse.» En découvrant leur famille en miettes, les enfants se sentent forcément coupables. Quelles sont les erreurs à éviter quand on se retrouve en tête à tête avec son enfant? Peut-on être un bon parent en solo?
Oui, rétorquent les psys, à condition de suivre au moins quatre règles essentielles. Règle n° 1: ne jamais diaboliser l'ex, parfois étiqueté absent, violent, voire inexistant. Il faut, au contraire, le soir dans le lit, lire de belles histoires aux enfants où les parents vivent ensemble, et présenter la famille traditionnelle comme une référence, avec ses joies et ses écueils. Règle n° 2: éviter le huisclos. Le danger pour le parent seul consiste à penser qu'il est tout pour sa progéniture. «Attention à l'érotisation, ajoute le pédopsychiatre Marcel Rufo. A la maman qui se farde pour son fils et met une jolie robe. Les bougies d'anniversaire, oui. Les chandelles, non! Un petit a le droit de vous dire: tu es jolie, maman. Vous n'avez pas le droit de lui demander de vous le dire.» Règle n° 3: élargir le cercle, proposer à l'enfant d'autres images identificatoires. «Qu'un grand-père, un oncle, un entraîneur de foot mette son nez dans le bulletin scolaire de l'enfant», renchérit Didier Pleux. On devient un garçon, ou une fille, par double identification, masculine et féminine. Règle n° 4: ne pas craindre d'être conflictuel. Par culpabilité, par peur d'être rejetés, les solistes préfèrent séduire plutôt qu'éduquer. «Plus le parent est seul, plus il a tendance à éviter l'affrontement, regrette Daniel Marcelli. Un enfant a besoin d'interdits.»
Il paraît que Léonard, 4 ans, blondinet aux yeux bleus, ressemble comme deux gouttes d'eau à son père. Il l'a vu en photo. C'est tout. Sa mère, Muriel, 32 ans, prof de français en formation, qui partage avec son fils un appartement de 35 mètres carrés dans le XIXe arrondissement parisien, reconnaît qu'elle a parfois du mal à jouer son rôle de chef. «Comme c'est un garçon, Léonard aime des jeux qui ne me viendraient pas à l'esprit, dit-elle. Les camions, les voitures de pompiers ou de pol
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