Garce s'occupant de la queue de son maitre

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Guerre et faim - La Terre | Hors-série
Pauline Dubuisson, seule face à la meute
Pauline Dubuisson, condamnée à la perpétuée en 1953 pour le meurtre de son ex-amant. © Agip/Bridgeman Images
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La « garce », la « hyène », la « diabolique », l’« infâme »... C’est un déferlement de haine qui s’abat sur la jeune femme. Police, justice, presse et opinion, tous, en ces heures d’après-guerre, s’acharnent à broyer le « monstre » dont ils réclament la tête. Mais qu’a-t-elle donc pu faire pour mériter tout ça ?
Le 2 novembre 1960, Brigitte Bardot est à l’affiche du film « la Vérité », d’Henri-Georges Clouzot. L’actrice est au faîte de sa notoriété. « Et Dieu… créa la femme » date de 1956 et Brigitte Bardot devient « BB ». Dès lors, les succès s’enchaînent. Elle incarne la Marilyn Monroe française. Elle est reconnue comme « sex-symbol » par toute une génération. Simone de Beauvoir évoque un « syndrome de Lolita » à propos de l’actrice et l’installe en véritable icône de la femme libre. Le personnage que Bardot incarne, c’est Dominique Marceau, une jeune séductrice qui a tué son ancien amant.

Le film est très bien accueilli. Le public ne s’y trompe pas. Dominique Marceau, c’est la face dramatique de Brigitte Bardot, qui semble, par moments, jouer son propre rôle. Or cette jeune femme libre qui rejette toutes les conventions jusqu’au meurtre existe. Elle a tué, elle a été jugée sept ans plus tôt et condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Quand sort le film, cette femme a été libérée pour bonne conduite quelques mois auparavant. Elle s’appelle Pauline Dubuisson. Et c’est bien son histoire que Clouzot a choisi de porter à l’écran.
Le 17 mars 1951, rue de la Croix-Nivert à Paris, Pauline Dubuisson attend dans un café le retour de Félix Bailly à son domicile. Il fut son amant deux ans auparavant. Étudiant en médecine, il avait été très amoureux de Pauline mais celle-ci gardait sa liberté. Il avait alors quitté Lille et s’était établi à Paris pour poursuivre ses études. Il s’était fiancé à Monique. Éconduite, Pauline Dubuisson veut alors retrouver son amour. Elle le menace, parle de suicide aussi.
On trouve le corps de Félix. Pauline est étendue dans la cuisine, un tuyau de gaz dans la bouche, le robinet avait été ouvert.
Ce 17 mars, elle est revenue de Lille, où elle réside pour le revoir. Elle est armée. Pauline, à l’affût dans le café de la rue de la Croix-Nivert, le suit jusque dans le modeste appartement. Le dépit amoureux tourne au drame. A-t-elle cherché à le convaincre de retourner ses sentiments ? Elle est assise dans un fauteuil quand elle sort l’arme de son sac. Elle l’abat de trois balles de revolver. Elle dira aux enquêteurs qu’elle a voulu retourner l’arme contre elle, puis affirme qu’elle ne se souvient plus de rien. Les voisins alertés par le bruit préviennent les pompiers. On trouve le corps de Félix. Pauline est étendue dans la cuisine, un tuyau de gaz dans la bouche, le robinet avait été ouvert.
Quand le procès s’ouvre, en novembre 1953, la préméditation semble ne faire guère de doute. Les trois balles ont touché mortellement Félix, une dans le dos, la deuxième de face et la dernière est derrière l’oreille. Pauline dit qu’elle ne se souvient pas d’avoir tiré. Mais elle reconnaît les faits. Ce ne sont pas les circonstances du meurtre qui posent des difficultés aux magistrats, mais c’est bien une interrogation sur la personnalité de l’accusée qui s’impose dans les débats.
Au reste, qui est Pauline Dubuisson, cette jeune femme de 24 ans qui a abattu son ancien amant ? Quels sont les mobiles ? S’agit-il d’une jalousie qui expliquerait un crime passionnel ? La personnalité de la meurtrière, telle qu’elle a été présentée au cours du procès et dans la presse, a compté pour beaucoup dans la sévérité du verdict. Et l’attitude de la jeune femme qui garde la tête haute au sein du tribunal ne joua pas en sa faveur, tant s’en faut. Mais c’est surtout le fil de sa vie qui est présent dans le box des accusés et que les débats déroulent devant les jurés et le public venu en nombre. La presse s’empare avec délectation de l’affaire qui défraye la chronique et scandalise la France.
Pauline Dubuisson est née en 1927 à Malo-les-Bains, dans une famille de la bourgeoisie protestante du Nord. Son père, ingénieur centralien et entrepreneur de travaux publics, s’occupe de l’éducation de la jeune fille, qui, dans un cadre familial rigoriste, apprend à maîtriser ses émotions. Pauline nourrit une véritable fascination pour cette figure tutélaire. Excellente élève, elle montre une grande force de caractère, une opiniâtreté qui lui assure le succès scolaire. Mais Pauline manifeste aussi un comportement peu compatible avec la morale et la discipline du temps. Elle tient tête à ses maîtres, et laisse paraître une indépendance tapageuse et précoce. C’est ailleurs qu’elle aime savourer la vie.
Dès 14 ans, elle fréquente les matelots ; mais c’est en 1941, et, près des ruines de Dunkerque, les matelots sont des Allemands de la Kriegsmarine. Dans un square, elle est surprise dans une position délicate avec un de ces marins. Elle est exclue du lycée mais décide, avec le soutien paternel, de se présenter toute seule au baccalauréat. Et c’est une nouvelle réussite. Mais Pauline entretient une liaison avec le médecin-chef de l’hôpital local, le colonel Domnitz. Il apparaît aussi que son père a proposé ses services d’entrepreneur de travaux publics à l’occupant pour la reconstruction de Dunkerque, en grande partie détruite. Et a enrôlé sa fille dans cette collaboration : elle parle allemand, elle lui sert d’interprète pour ses affaires, elle est jolie, l’intérêt que lui portent les représentants de l’autorité occupante ne peuvent nuire à celles-ci.
À la Libération, elle parvient jusqu’à Lyon, ce qui lui aurait permis d’éviter d’être tondue ou pire. Les Français se révèlent féroces en ces temps de libération et d’épuration. Durant cette sanglante période, les femmes suspectées de complaisance avec l’ennemi sont particulièrement maltraitées, faciles boucs émissaires.
Dans la capitale des Gaules, Pauline Dubuisson s’inscrit en préparation aux études de médecine, encore peu accessibles aux femmes. Ses facilités intellectuelles déconcertantes lui permettent de passer ses examens tout en multipliant les succès masculins. Après Lyon, elle retourne dans le Nord et s’inscrit à la faculté de médecine à Lille. Là, elle fait la connaissance d’un jeune et brillant étudiant en médecine, Félix. Il a 25 ans, elle en a 20 et n’est toujours pas majeure. Le garçon tombe passionnément amoureux, il lui propose le mariage, elle décline et le trompe ouvertement. Au bout de deux ans, il décide d’arrêter de souffrir et déménage à Paris pour poursuivre ses études. Là, il rencontre Monique et refait sa vie avec une promesse de mariage.
Pauline ne l’accepte pas et décide de reconquérir Félix. Devant la détermination du jeune homme qui ne lui cède pas, elle s’installe à Paris chez un oncle pasteur. Félix la repousse, mais rien n’y fait, elle le menace, parle de suicide. La tension monte, jusqu’à ce jour fatal de mars 1951. Un autre drame s’ajoute au crime. Le père de Pauline, André Dubuisson, se suicide en apprenant le meurtre que vient de commettre sa fille. Ce geste de désespoir sera aussi compté dans le forfait par les juges.
Le procès s’ouvre aux assises de la Seine en novembre 1953. La personnalité atypique de la jeune femme a attiré la presse, qui s’acharne sur elle, en faisant la « Messaline des hôpitaux », l’« infâme », l’« orgueilleuse sanguinaire ». Une presse qui se passionne pour les grands procès criminels de l’après-guerre. Il y avait eu celui du docteur Petiot (1). Et l’année précédente s’était déroulé le premier procès de Marie Besnard, « l’empoisonneuse de Loudun ». En 1954, ce sera le tour du vieux Dominici (2), accusé du triple meurtre de la famille Drummond sur une route de Provence. Tous les ans, un crime et un procès spectacle mobilisent l’opinion. La personnalité, parfois énigmatique, des accusés permet l’écriture collective d’un roman psychologique. Il n’est donc pas étonnant que le cinéma s’empare du sujet.
Le procès de Pauline Dubuisson est également dominé par la puissance de l’éloquence de maître René Floriot, avocat de la partie civile. Il est l’un des plus grands ténors du barreau, l’avocat le plus célèbre de France à cette époque. Il fut le défenseur du docteur Petiot et d’Otto Abetz, l’ambassadeur d’Hitler à Paris. Avec lui, le procès devient un spectacle recherché. L’avocat est précis, tenace et féroce. Il pousse l’accusation à aller au plus près des détails quand il demande des précisions sur les coups portés, la trajectoire des balles, démontrant ainsi la détermination de Dubuisson alors qu’elle plaide l’amnésie. Avec cette intervention, l’argument du crime passionnel avec ses possibles circonstances atténuantes s’envole. La défense a fort à faire devant un tel adversaire.
1953. L’opinion est chauffée à blanc. Le cador des prétoires René Floriot (en bas à dr.), avocat de la partie civile, soutient le meurtre avec préméditation. Il triomphe. Mal défendue, Dubuisson risque la peine de mort. © Roger-Viollet 
Et surtout devant l’implacable acharnement contre la jeune femme, au sein du tribunal comme à l’extérieur, où la presse la stigmatise chaque jour un peu plus. Dans son roman-enquête, « la Petite Femelle », l’écrivain Philippe Jaenada, après avoir étudié les archives policières et judiciaires et la presse de l’époque, montre que Pauline Dubuisson a été un double bouc émissaire, concentrant sur elle deux frustrations ou craintes de la société française. Quelque dix années seulement après la période de l’Occupation, on se comporte au tribunal et au-delà comme si la jeune fille qui, à 14 ans, a couché avec des soldats allemands était responsable de la déroute de la France et de la collaboration. Et sa volonté tenace d’être médecin, pédiatre, qui l’a aussi conduite à refuser d’épouser Félix Bailly et de devenir femme de médecin – situation si enviable et honorable pour une jeune femme, considère-t-on alors –, est venue heurter une société qui est encore celle de l’avant-guerre.
En outre, au procès, elle n’a pas baissé la tête, regardant dans les yeux les hommes qui la jugeaient, et n’a exprimé ni remords ni regrets. Une attitude qui devient, avec les photos d’elle tête haute partout dans la presse, arrogance et insolence.
 C’est la troisième ou quatrième fois que vous ratez vos suicides. Décidément, vous ne réussissez que vos assassinats. René Floriot Avocat de la partie civile
La défense a tenté de récuser les membres féminins des jurés tirés au sort, estimant qu’une femme serait plus sévère avec la jeune femme volage. Pourtant, une femme demeure parmi les jurés et elle sera la plus compatissante à l’égard de l’accusée. Mais seule, avec un avocat qui ne fait guère le poids, face au tribunal, face à la presse et une opinion chauffée à blanc, Pauline Dubuisson ne parvient pas à faire front sous les assauts de l’accusation. Elle tente de se suicider dans sa cellule, le procès doit s’interrompre. Elle réchappe à sa pendaison et un soupçon de mise en scène prend le dessus. « Simulatrice ! » s’indigne l’avocat général, qui l’avait aussi traitée de « hyène » et avait demandé la peine capitale en la décrivant comme un monstre, qui « a tué par orgueil, par dépit, par volonté de détruire le bonheur ». Thèse elle aussi largement diffusée dans les colonnes des journaux. Il refuse toute circonstance atténuante et rejette l’atténuation de responsabilité accordée par les psychiatres. Maître Floriot a ce mot redoutable : « C’est la troisième ou quatrième fois que vous ratez vos suicides. Décidément, vous ne réussissez que vos assassinats. » Il eut tort.
Le 21 mars 1960, après six ans d’incarcération à la suite de sa condamnation aux travaux forcés à perpétuité le 18 novembre 1953, Pauline Dubuisson est libérée pour bonne conduite. Elle s’installe rue du Dragon, à Saint-Germain-des-Prés, reprend ses études de médecine et se prénomme Andrée, décidée à fuir son passé et changer de vie. En vain. Sorti en novembre 1960, le film de Clouzot fait salle comble, avant de remporter un succès international, replaçant l’affaire Pauline Dubuisson sous les feux de l’actualité. Alors, en 1962, elle quitte la France pour le Maroc, où elle exerce dans un hôpital. Mais la colonie européenne commence à jaser, l’affaire étant revenue dans les conversations jusque dans son pays d’exil. Andrée a un ami, Jean, qui semble prêt à l’épouser. Quand elle lui apprend sa véritable identité, il la quitte. Elle se suicide un dimanche de septembre 1963.
L’auteur a notamment publié : « “Il n’y a qu’un bourgeois pour avoir fait ça” ». L’affaire de Bruay-en-Artois », Larousse, 2010.
(1) Voir l’« HD » no 405 du 27 mars 2014, « L’affaire du docteur Petiot, médecin marron et bourreau artisanal », par Pascal Cauchy. (2) Voir l’« HD » no 718 du 30 juillet 2020, « Affaire Dominici, une autopsie sociale », par Michel Pigenet.
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C’est une histoire torride ♨️ et l’épisode 1 commence avec un son torride !
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Tout ce que je voyais, c’était du sexe.
Partout où je me tournais, il y avait des corps qui tremblaient. Des membres qui bougeaient. Des bouches qui gémissaient.
Je courais dans une forêt, haletant, essayant d’échapper aux fantômes charnels qui m’entouraient et qui semblaient me convoquer. Me disant de les rejoindre…
Mais plus je m’enfonçais dans les bois, plus la forêt devenait sombre et vivante.
Certains arbres se balançaient comme des amoureux. D’autres, avec leurs racines noueuses et leurs branches grêles, ressemblaient à des prédateurs. Se rapprochant de moi. Me pourchassant.
Quelque chose dans l’obscurité me poursuivait. Quelque chose d’inhumain.
Et maintenant les bouches ne gémissaient plus. Elles criaient.
Des orgies grotesques partout qui devenaient violentes. Sanglantes. De quoi craindre pour sa vie.
D’une seconde à l’autre, les ténèbres allaient m’attraper.
En sentant une racine s’enrouler autour de ma jambe, j’ai trébuché et je suis tombée dans un trou béant au centre de la forêt. Mais ce n’était pas un trou.
C’était une bouche. Avec des dents pointues et une langue noire, se léchant les lèvres, sur le point de m’avaler tout cru.
J’ai essayé de crier, mais je n’avais pas de voix.
Jusqu’à ce que je ne fasse plus qu’une avec la folie violente et sexuelle… complètement consommée.
J’ai cligné des yeux. Bon sang, qu’est-ce que je dessinais ?
Assise au bord de la rivière, un carnet de croquis à la main, je regardais, incrédule, mon propre travail. J’avais dessiné une vision des plus dérangeantes… et sexuelles .
Ça ne pouvait signifier qu’une chose : la Haze arrivait.
Mais avant que je n’aie fini d’y penser, le bruit d’un rire proche m’a distraite. Je me suis retournée et j’ai vu un groupe de filles qui l’entouraient.
Je ne l’avais jamais vu ici auparavant. Pas au bord de la rivière où je vais dessiner et me vider l’esprit. Il n’y a pas beaucoup de gens comme nous qui traînent par ici.
Peut-être que c’est le calme alors qu’on attend toujours de nous qu’on soit sauvage. Peut-être que c’est l’eau alors que chacun d’entre nous brûle d’un feu intérieur. Ou peut-être que c’est juste un endroit que j’ai toujours considéré comme étant le mien.
Un endroit secret où je ne fais pas partie de la meute. Où je suis juste moi, Sienna Mercer, une artiste autodidacte rousse de dix-neuf ans. Une fille apparemment normale.
L’Alpha a marché vers l’eau, ignorant le troupeau de filles qui le suivait. Il avait l’air de vouloir qu’on le laisse tranquille. Ça m’a rendue curieuse. Ça m’a donné envie de le dessiner.
Bien sûr, je savais que c’était un risque de dessiner l’Alpha. Mais comment pouvais-je résister ?
J’ai commencé à le dessiner. Avec ses 1,80 m, ses cheveux noirs ébouriffés et ses yeux verts dorés qui semblaient changer de couleur chaque fois qu’il tournait la tête, Aiden était la définition même de l’appétit.
Je commençais juste à travailler sur ses yeux quand il a tourné la tête et a reniflé.
Je me suis figée, en plein milieu d’un coup de crayon. S’il me voyait maintenant, s’il voyait ce que je dessinais…
Mais ensuite, à mon soulagement, il regardait l’eau à nouveau, se perdant encore dans une sombre rêverie. Même entouré d’autres personnes, l’Alpha semblait seul. Je l’ai donc dessiné seul.
Je l’ai toujours observé de loin. Je n’avais jamais été aussi près. Mais maintenant, je pouvais voir comment ses biceps dépassaient de sa chemise, comment sa colonne vertébrale se courbait pour s’adapter à sa transformation.
J’imaginais qu’il pouvait se transformer si rapidement. Penché en avant, les yeux fouillant comme ceux d’un animal sauvage, i
Elle s'échauffe avant les choses sérieuses
super star du X
Cela me déchire jusqu’à la fin

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