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Film X : les meilleurs sites internet gratuits




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3.1 L'industrie des films pornographiques en France

3.1.1 Films autorisés à la distribution en France

3.1.1.1 Films autorisés à la télédiffusion

3.1.1.1.1 Films autorisés sur chaßne à abonnement

3.1.1.1.2 Films autorisés en Pay-per-view

3.2 L'industrie des films pornographiques au Canada

4 Pornographie dans les films non classés X
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Article connexe : Viol pornographique .

↑ Julien Servois, Le cinĂ©ma pornographique : un genre dans tous ses Ă©tats , Paris, Librairie philosophique J. VRIN, 2009 , 150 p. ( ISBN 978-2-7116-2217-7 , lire en ligne [ archive ] ) , p. 12 .

↑ (en) Linda Williams, Hard Core , Berkeley, University of California Press, 1999 , p. 34-57 .

↑ Parfois obtenue Ă  l'aide d'un « faux sperme », dont l'utilitĂ© est d'amplifier l'impression de virilitĂ© exprimĂ©e par une Ă©jaculation abondante. Le liquide est alors Ă©jectĂ© au moyen d'un discret systĂšme de tube transparent placĂ© sur la face non visible du pĂ©nis de l'acteur. Plusieurs recettes sont utilisĂ©es, en particulier un mĂ©lange de mĂ©thylcellulose et d'eau (cf Faux sperme ). Une autre, classique des annĂ©es 1980, associant 3/4 de blanc d'Ɠuf cru + 1/4 de lait concentrĂ© sucrĂ©, Ă©tait moins anodine bactĂ©riologiquement mais « agrĂ©able Ă  avaler ». [rĂ©f. nĂ©cessaire]

↑ Julien Servois, Le cinĂ©ma pornographique : un genre dans tous ses Ă©tats , Paris, Librairie philosophique J. VRIN, 2009 , 150 p. ( ISBN 978-2-7116-2217-7 , lire en ligne [ archive ] ) , p. 13

↑ Art. 225-17 du Code PĂ©nal [ archive ]

↑ Art. 521-1 du Code PĂ©nal [ archive ] Art. L215-6 du Code Rural [ archive ]

↑ Briselance et Morin 2010 , p. 26

↑ Revenir plus haut en : a b et c Jacques Zimmer , Le CinĂ©ma X , La Musardine, 2012, pages 45-68.

↑ Revenir plus haut en : a et b Adrien Gombeaud , « Merci qui ? Merci Davy », Vanity Fair n o 46, mai 2017, pages 116-123.

↑ (fr)
Yopadato, « “Pirates II”, le film X de Digital Playground le plus cher jamais rĂ©alisé » [ archive ] , 2008 (consultĂ© le 29 aoĂ»t 2009 ) : « “Pirates II : Stagnetti’s Revenge“, le film X le plus cher de tous les temps avec un budget de 10 000 000 $. »

↑ Vampire Porn [ archive ] , Slate , 23 octobre 2014.

↑ Le porno en quĂȘte d’une nouvelle vigueur [ archive ] , Le Monde , 10 avril 2015.

↑ L'ex-actrice porno Ovidie sort une enquĂȘte Ă  charge sur l'ubĂ©risation du X [ archive ] , Huffington Post , 11 janvier 2017.

↑ Samuel Laurent, Lorraine de Foucher et Nicolas Chapuis, « Pratiques dĂ©gradantes et arnaques en sĂ©rie : les supplices de l’internationale du porno » [ archive ] , sur lemonde.fr , 17 dĂ©cembre 2021 (consultĂ© le 19 dĂ©cembre 2021 ) .

↑ (fr)
Clarence Edgard-Rosa, « Porno pour femmes : « Ça manque de sale, de bestial » » [ archive ] , sur Rue89 , 18 aoĂ»t 2012 (consultĂ© le 13 fĂ©vrier 2014 ) .

↑ (en)
Rebecca Leung, « Porn In The U.S.A. » [ archive ] , sur CBS News.com , 2004 : « The epicenter of the porn industry is Chatsworth, Calif., a quiet suburb north of Los Angeles. »

↑ Le cinĂ© porno fait son marchĂ© Ă  Budapest. Hongroises «canons» et loi permissive. Les maĂźtres du X se prĂ©cipitent [ archive ] , LibĂ©ration , 28 aoĂ»t 1995

↑ Budapest, le plan cul [ archive ] , LibĂ©ration , 24 avril 2002

↑ Marie-Anne Paveau, Le discours pornographique , Paris, La Musardine, 2014 , 395 p. ( ( ISBN 978-2-84271-762-9 ) )

↑ « Le cinĂ©ma L'Amour a 100 ans | SILVIA GALIPEAU | Sexualité » [ archive ] , sur La Presse (consultĂ© le 8 novembre 2015 )

↑ François Duluc: "Guide des scĂšnes de nu dans le cinĂ©ma français", p. 52. ( ISBN 1326803093 et 9781326803094 )

↑ L'Ange et la Femme (Amour cĂ©leste interdit) . [ archive ]

↑ Pascal Virot , « Le Conseil d'Etat, raide mais juste avec les lois », LibĂ©ration ,‎ 6 juillet 2001 ( lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 4 octobre 2014 ) .

↑ Revenir plus haut en : a et b Voir sur cairn.info . [ archive ]

↑ Claudine Legardinier , « Nadia : "Le X, c’est des viols Ă  rĂ©pĂ©tition, c’est inhumain." - Mouvement du Nid » [ archive ] , 15 juin 2017 (consultĂ© le 25 janvier 2022 )


Liste des auteurs : Grégory Alexandre, Edgard Baltzer, Daniel Brémaud, François Cognard, SerÚne Delmas, Maxime Delux, Denis Duicq, Gilles Esposito, Dominique Forma , Pierre-Arnaud Jonard, Hervé Joseph Lebrun , Emmanuel Levaufre, Armel de Lorme , Italo Manzi , Patrick Meunier, Alain Minard , Francis Moury, Britt Nini, Jean-François Rauger , Frédéric Thibaut et Jacques Zimmer .




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Pour un article plus général, voir Pornographie .

Un film pornographique — aussi appelĂ© film X , film de charme , film pour adultes , film hard ou film rose — est un film Ă  visĂ©e Ă©rogĂšne contenant des scĂšnes oĂč le rapport sexuel , non simulĂ©, est montrĂ© de maniĂšre explicite dans le but de provoquer l' excitation sexuelle du spectateur. Les films pornographiques relevant du « porno hard » se distinguent des productions dites « porno soft » , terme dĂ©signant les films Ă©rotiques oĂč le rapport sexuel est simulĂ©. Dans le hard — terme dĂ©signant le cinĂ©ma pornographique proprement dit — les organes gĂ©nitaux , dont le pĂ©nis en Ă©rection , sont directement montrĂ©s Ă  l'image, avec de frĂ©quents gros plans , dans des scĂšnes reprĂ©sentant le coĂŻt dans son intĂ©gralitĂ©. La plupart de ces films sont interprĂ©tĂ©s par des acteurs spĂ©cialisĂ©s , mais d'autres peuvent au contraire mettre en scĂšne des personnes non professionnelles .

Dans les premiers temps, les films pornographiques sont destinĂ©s Ă  des projections personnelles ou Ă  des clubs privĂ©s, dans des conditions souvent clandestines. Par la suite, ils sont projetĂ©s dans des salles de cinĂ©ma spĂ©cialisĂ©es . À compter des annĂ©es 1980 , les films pornographiques gagnent en visibilitĂ© grĂące Ă  leur diffusion en cassettes vidĂ©o (puis plus tard en DVD ), ainsi que sur certaines chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision (gĂ©nĂ©ralement sur abonnement ou en vidĂ©o Ă  la demande ). La pornographie connaĂźt ensuite une nouvelle rĂ©volution avec l'essor d' Internet , qui facilite grandement l'accĂšs Ă  ce type de productions.

Julien Servois et Linda Williams notent « l'existence d'un lien essentiel entre la pornographie et le cinéma » [ 1 ] qui se traduit par une volonté de décomposer les mouvements involontaires du corps humain qui échappent à la perception naturelle afin de les rendre visibles [ 2 ] .

Le cinĂ©ma pornographique renvoie souvent Ă  des codes de reprĂ©sentation rigides. Il est frĂ©quent que la scĂšne sexuelle se dĂ©roule selon un ordre prĂ©cis qui se traduit typiquement par la pratique d'une fellation (parfois d'un cunnilingus ), d'une pĂ©nĂ©tration vaginale et/ou d'une pĂ©nĂ©tration anale , et se termine par une Ă©jaculation externe [ 3 ] . Les gros plans sur les organes gĂ©nitaux sont trĂšs couramment employĂ©s [ 4 ] . La grande majoritĂ© des films pornographiques n'ont aucune prĂ©tention au rĂ©alisme : ils dĂ©peignent au contraire un univers relevant du fantasme , oĂč l'activitĂ© sexuelle reprĂ©sente l'essentiel de l'action et oĂč les partenaires, fĂ©minins ou masculins, sont toujours disponibles et performants, y compris avec de parfaits inconnus.

Le public hĂ©tĂ©rosexuel masculin constitue la majeure partie du marchĂ©, bien que diverses niches existent ( pornographie gay , pornographie lesbienne , SM ...). L'industrie du cinĂ©ma pornographique propose Ă  son public, en fonction des demandes du marchĂ© et des lĂ©gislations nationales, toutes les formes de pratiques sexuelles autorisĂ©es. La lĂ©gislation varie selon les pays : en France , il est ainsi interdit de rĂ©aliser des films nĂ©crophiles [ 5 ] ou zoophiles [ 6 ] . Les films pornographiques mettant en scĂšne des enfants — dits « pĂ©dopornographiques » — sont interdits dans l'ensemble des pays : leur rĂ©alisation, comme leur diffusion et leur visionnage, sont des crimes .

Certains films peuvent tourner autour d'un type prĂ©cis de pratiques, voire d'une seule pratique. Les films hard peuvent avoir un scĂ©nario — ou du moins un fil conducteur — plus ou moins Ă©laborĂ©, ou au contraire, Ă  l'image de la pornographie gonzo , consister en une simple suite de scĂšnes sans autre lien entre elles que les interprĂštes, les Ă©quipes techniques ou les pratiques reprĂ©sentĂ©es.

Les films sont interprĂ©tĂ©s par des personnes rĂ©munĂ©rĂ©es — sauf dans certains cas relevant de la pornographie amateur — et majeures . Les actrices sont choisies en fonction de leur correspondance Ă  des critĂšres de beautĂ© ainsi que de leur capacitĂ© Ă  se livrer Ă  telle ou telle pratique sexuelle, la bisexualitĂ© (aptitude Ă  tourner aussi bien avec des hommes qu'avec des femmes) Ă©tant, pour les femmes, l'une des plus courantes. Depuis les annĂ©es 1970, la promotion du cinĂ©ma X joue beaucoup sur la mise en vedette de certaines actrices : dans les premiĂšres annĂ©es du cinĂ©ma pornographique non clandestin, on peut citer Linda Lovelace aux États-Unis ou Claudine Beccarie en France. Ce phĂ©nomĂšne de « starisation » va croissant avec le temps, avec l'apparition rĂ©guliĂšre de nouvelles actrices, Ă  la carriĂšre gĂ©nĂ©ralement Ă©phĂ©mĂšre : Marilyn Chambers , Teresa Orlowski , Annette Haven , Amber Lynn , Jenna Jameson , Victoria Paris , Brigitte Lahaie , Marilyn Jess , la Cicciolina , Moana Pozzi , Traci Lords , Laure Sainclair , Estelle Desanges , Clara Morgane , Belladonna , Maria Ozawa , Katsuni , Sasha Grey , Asa Akira ...

S'agissant des interprĂštes masculins, l'Ăąge et le physique sont — du moins dans le porno hĂ©tĂ©rosexuel — des facteurs moins importants que leur capacitĂ© Ă  produire une Ă©rection ferme et Ă  la maintenir pendant le tournage (avec ou sans l'aide de produits « dopants ») ; ils sont Ă©galement moins nombreux que leurs collĂšgues fĂ©minines, et leur salaire est en moyenne sensiblement infĂ©rieur, mais ils ont gĂ©nĂ©ralement une carriĂšre longue. Leur rĂŽle Ă©tant de servir de substitut au spectateur masculin et de produire un effet d'identification, ils sont gĂ©nĂ©ralement moins mis en vedette, la camĂ©ra et la promotion des films mettant plutĂŽt l'accent sur leurs partenaires fĂ©minines. La starisation peut cependant concerner certaines vedettes masculines, comme les Nord-AmĂ©ricains John C. Holmes et Harry Reems , le Canadien Peter North , l'Italien Rocco Siffredi , ou le Français Manuel Ferrara .

On relĂšve des films proposant un contenu sexuel parmi les premiĂšres Ɠuvres rĂ©alisĂ©es Ă  la suite de l'invention en 1893 du film cinĂ©matographique 35 mm par Thomas Edison et William Kennedy Laurie Dickson , et celle du cinĂ©matographe par Louis LumiĂšre qui consacre la vente aux particuliers de camĂ©ras argentiques . Le public des frĂšres LumiĂšre Ă©tait une clientĂšle aisĂ©e et familiale, et toute la production de leur sociĂ©tĂ© Ă©tait visible par tous. En revanche, celui d'Edison, dans ses Kinestoscope Parlors , les ancĂȘtres des salles de cinĂ©ma, oĂč les films Ă©taient visionnĂ©s individuellement sur des kinĂ©toscopes ( Kinetoscope peep show machine ) Ă©tait plus populaire et moins guindĂ©. « Au fond de la salle, un peu Ă  l’écart et moyennant un supplĂ©ment, certains exemplaires prĂ©sentaient des bobineaux rĂ©servĂ©s aux messieurs seuls, oĂč l’on pouvait apprĂ©cier des dames qui enlĂšvent leur robe et osent se prĂ©senter, suprĂȘme audace Ă  l’époque, en collant et maillot! Tous les autres bobineaux Ă©taient des films visibles par un public familial. » [ 7 ]

Le Coucher de la mariée , réalisé par Albert Kirchner en 1896 , est considéré comme l'un
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