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Marinka Matuszewski (non créditée)
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Noël Simsolo (non crédité)
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↑ Dans son article de 1996, FrĂ©dĂ©ric Bonnaud indique le chiffre de 60 000 spectateurs ( Bonnaud 1996 ). La diffĂ©rence peut s'expliquer selon que l'on compte les entrĂ©es nationales ou exclusivement parisiennes.

↑ La difficultĂ© Ă  trouver de l'argent malgrĂ© les bonnes critiques prĂ©cĂ©dentes.

↑ La Grande Bouffe et La Maman et la Putain .



↑ Voir sur timeout.fr . [ archive ]

↑ Revenir plus haut en : a et b Jean-Michel Frodon , Le CinĂ©ma français, de la Nouvelle Vague Ă  nos jours , Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2010 , p. 406 .

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↑ Philippon 2005 , p. 114.

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↑ Eustache 1998 , p. 40.

↑ Eustache 1998 , p. 35.

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↑ Sandrine Marques , « L'invisible Jean Eustache », Le Monde ,‎ 1 er aoĂ»t 2013 ( lire en ligne [ archive ] ) .

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↑ Jacques Mandelbaum , « La Maman et la Putain ou la lente rĂ©surrection d'un chef-d'Ɠuvre », Le Monde ,‎ 17 mai 2022 ( lire en ligne [ archive ] ) .

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↑ Nicolas Azalbert , « Ombres blanches : Entretien avec Jean-Jacques Schuhl », Cahiers du cinĂ©ma , n o 687,‎ mars 2013 , p. 91-97 .

↑ ThĂ©o Ribeton , « Boris Eustache : Suis-je le gardien de mon pĂšre ? », Revue Zinzolin ,‎ 1 er aoĂ»t 2013 ( lire en ligne [ archive ] ) .

↑ Alexandre lit des extraits de Jean de Baroncelli , « "La classe ouvriĂšre va au paradis" d'Elio Petri », Le Monde ,‎ 18 mai 1972 ( lire en ligne [ archive ] ) .

↑ Eustache 1998 , p. 22.

↑ Eustache 1998 , p. 29.

↑ Eustache 1998 , p. 34.

↑ Eustache 1998 , p. 43.

↑ Eustache 1998 , p. 74.

↑ Georges Bernanos , Les Grands Cimetiùres sous la lune , Le Seuil , 1938 .

↑ Eustache 1998 , p. 17.

↑ Eustache 1998 , p. 73-74.

↑
AndrĂ© Habib , « “La rue est entrĂ©e dans la chambre !” : Mai 68, la rue et l’intimitĂ© dans The Dreamers et Les Amants rĂ©guliers », CinĂ©mas : revue d'Ă©tudes cinĂ©matographiques/ CinĂ©mas: Journal of Film Studies , vol. 21, n o 1,‎ automne 2010 , p. 59-77 ( DOI 10.7202/1005630ar , lire en ligne [ archive ] ) .

↑ Juliette Cerf , « L'Esprit de mai : Entretien avec Jean-Henri Roger », Regards ,‎ 1 er novembre 2005 ( lire en ligne [ archive ] ) .

↑ Revenir plus haut en : a et b « Au festival de Cannes, La Maman et la Putain , cƓur brĂ»lant de l’Ɠuvre de Jean Eustache » [ archive ] par Jacques Mandelbaum sur lemonde.fr du 17 mai 2022 (consultĂ© le 8 juin 2022).

↑ Emission de France Inter du 27 avril 2017 [ archive ] , « La Maman et la Putain , Chronique d'un scandale » , par Fabrice Drouelle.

↑ Jean-Louis Bory , « Romance d'un jeune homme pauvre », Le Nouvel Observateur ,‎ 14 mai 1973 , p. 79 ( lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 27 mars 2012 ) .

↑ CĂ©cile Blanc , « Olivier Assayas : Une cinĂ©mathĂšque imaginaire », La bibliothĂšque du film ,‎ 2001 ( lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 8 mars 2012 ) .

↑ « Jean Eustache revient Ă  lui » [ archive ] sur lefigaro.fr du 2 mai 2017.

↑ SensCritique , « La Maman et la Putain - Film (1973) » [ archive ] , sur senscritique.com (consultĂ© le 6 juin 2022 ) .

↑ « La Maman et la Putain : comment le film culte de Jean Eustache est revenu en salles » [ archive ] , sur TĂ©lĂ©rama , 17 mai 2022 (consultĂ© le 6 juin 2022 ) .

↑ ConsultĂ© le 8 juin 2022 .

↑ Serge Chauvin , « La Maman et la Putain », Les Inrockuptibles ,‎ 30 novembre 1996 ( lire en ligne [ archive ] , consultĂ© le 16 janvier 2012 ) .



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Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Maman et la Putain est un film français de Jean Eustache sorti en 1973 .

Le film est considĂ©rĂ© par de nombreux critiques comme un chef-d'Ɠuvre novateur du cinĂ©ma français [ 1 ] , [ 2 ] . Mal reçu Ă  sa sortie, il est devenu un film culte.

Alexandre, sorte d'intellectuel parisien dĂ©sƓuvrĂ© et dĂ©sargentĂ©, vit plus ou moins aux crochets de Marie, sa maĂźtresse, qui travaille dans une boutique de mode. Un matin, empruntant la voiture de sa voisine, il va retrouver son ancienne petite amie, Gilberte, lui offrant de l'Ă©pouser. Elle ne prend pas sa proposition au sĂ©rieux et le repousse. Plus tard, Alexandre retrouve un ami au cafĂ© Les Deux Magots . En partant, il croise le regard d'une fille sur la terrasse et lui demande son numĂ©ro. Il rentre ensuite chez Marie.

Le lendemain, il rappelle la fille des Deux Magots , Veronika, une infirmiÚre qui travaille dans un hÎpital parisien. Il entame bientÎt une liaison avec elle, parallÚlement à celle qu'il a avec Marie et sans cacher à aucune des deux ses liens avec l'autre. Un vague triangle amoureux s'ébauche alors, sans que cela pose vraiment un problÚme à Alexandre. Les deux femmes l'aiment, s'apprécient et tolÚrent un temps cette situation. Cependant, chacune au fond le veut pour elle seule. Les rapports deviennent difficiles et il va bien falloir qu'Alexandre se décide pour l'une ou l'autre : la « maman » ou la « putain ».

 Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es d' Unifrance .

Le film a été tourné entre le 21 mai et le 11 juillet 1972 [ 5 ] , [ 6 ] , [ 7 ] .

Le film a été tourné en son direct, y compris celui des disques écoutés par les personnages ou celui des voitures autour du café des Deux-Magots [ 8 ] .

Jean-Pierre LĂ©aud raconte que Jean Eustache Ă©tait intraitable avec les acteurs et voulait absolument que le texte, particuliĂšrement long et dense, soit connu au mot et Ă  la virgule prĂšs. L'exigence Ă©tait d'autant plus grande qu'il n'y avait qu'une seule prise par plan [ 9 ] .

Vers la fin, Veronika prononce un monologue d'une douzaine de minutes, soit la durĂ©e d'un magasin 16 mm ; Françoise Lebrun avait appris le texte, mais l’avait sur ses genoux en cas de besoin. La premiĂšre prise a Ă©tĂ© retenue [ 10 ] .

L'action du film se déroule entiÚrement à Paris :

Les scÚnes qui se déroulent dans l'appartement de Marie ont été tournées dans l'appartement de Catherine Garnier rue de Vaugirard et les scÚnes qui se déroulent dans la boutique de Marie ont été tournées dans la boutique de Catherine Garnier rue Vavin [ 15 ] .

En 2022, le critique cinĂ©matographique Éric Neuhoff Ă©crit que le film se dĂ©roule dans « un Saint-Germain-des-PrĂ©s qui n'existe plus, avec ses conversations aux terrasses, ses rencontres de hasard, ces maĂźtresses qu'on croyait avoir oubliĂ©es et qui ressurgissent sans prĂ©venir » [ 16 ] .

La musique est celle que les personnages écoutent dans le film [ 17 ] :

Lors de sa sortie en salles en 1973, le film a été vu par 343 000 spectateurs [ 26 ] , [ note 1 ] .

Le film a été diffusé à la télévision sur Antenne 2 en 1986 (Ciné-club), Canal+ le 12 mai 1997 , sur Arte le 13 mars 2000 et le 29 juillet 2013 en hommage à Bernadette Lafont . Lors de cette derniÚre diffusion, l'audience est estimée à 478 000 spectateurs [ 27 ] , [ 28 ] , [ 29 ] , [ 30 ] .

Le film a été disponible pendant longtemps sur internet, les ayants droit acceptant alors cette circulation [ 31 ] .

Le 19 janvier 2022 , le producteur Charles Gillibert annonce que Les Films du Losange ont racheté les droits du film et que celui-ci est en cours de restauration [ 32 ] . Cette version restaurée est projetée dans le cadre du festival de Cannes le 17 mai 2022 ( « sélection patrimoniale » ) [ 33 ] , et présentée en avant-premiÚre à Paris, le jeudi 2 juin, au MK2 Odéon dans une salle comble.

Le mercredi 8 juin 2022, le film ressort en salles, « sur 60 copies partout en France » [ 34 ] .

Dans la préface, écrite en 1972, et qui figure dans l'édition du scénario [ 35 ] , Eustache écrit :

« Avant de tourner ce film, j'Ă©tais dans une passe difficile. [
] Cette situation contradictoire [ note 2 ] me mettait en rage. [
]
Cette rage se traduisait par le fait que le héros prenait le contre-pied de tout ce qui se disait et se pensait à l'époque. [
] Pour donner une idée du besoin de provocation qui était le mien, je signale que le titre primitif était Du pain et des Rolls . [
]
Il est Ă©vident que, sur prĂšs de quatre heures de film, on peut dissocier les moments plus dramatiques et les moments oĂč il ne se passe rien, beaucoup plus conformes Ă  la vie. [
]
[
], cet univers clos devenait plus fort au fur et Ă  mesure que le film durait. A chaque seconde, le spectateur dĂ©colle un peu plus de sa vie pour entrer de façon dĂ©finitive dans le monde tragique des personnages. Il n'est plus question de faire croire ou non Ă  la rĂ©alitĂ© des personnages. La durĂ©e fait qu'ils sont lĂ , de façon irrĂ©cusable.
[
] Le rite est Ă©galement absent. A moins que l'on puisse l'assimiler Ă  un rite en gestation, nĂ© des mƓurs germano-pratines. On verra cela dans quelques annĂ©es. A moins que le vouvoiement et le principe du triangle renvoient aux rites de la tragĂ©die classique, modernisĂ©e en surface [ 35 ] . »

Le film s'inspire directement de la vie rĂ©elle de Jean Eustache, de sa rupture avec Françoise Lebrun , de sa vie avec Catherine Garnier (elle collabora au tournage en tant que costumiĂšre et, trĂšs affectĂ©e par le rĂ©cent dĂ©cĂšs de sa mĂšre, se suicida peu aprĂšs la sortie du film [ 36 ] ) et de son amour pour Marinka Matuszewski [ 37 ] : « C'est le seul de mes films oĂč le passĂ© ne joue pas. Il correspondait Ă  ma vie au moment mĂȘme oĂč je tournais, et la recoupait de façon parfois tragique [ 35 ] . » C'est toutefois Isabelle Weingarten qui incarne le personnage inspirĂ© de Françoise Lebrun [ 38 ] , tandis que Bernadette Lafont, longtemps rĂ©ticente, joue le rĂŽle de Catherine Garnier [ 39 ] . Jean Eustache demande Ă  Françoise Lebrun d'imiter les intonations de la voix d'une femme qu’il connaĂźt [ 40 ] .

Le personnage de l'ami serait fortement inspiré de Jean-Jacques Schuhl , qui était alors un ami de Jean Eustache [ 41 ] .

De nombreux critiques analysent La Maman et la Putain comme un film qui « représenterait son époque » ou qui « serait emblématique de son époque ». Le fils du cinéaste, Boris Eustache, récuse cette interprétation et souligne qu'à sa sortie en 1973, on a justement reproché au film de ne pas représenter son époque [ 42 ] .

Dans le film, Alexandre propose à Marie d'aller au cinéma. Il prend le programme, lit à voix haute une critique de La classe ouvriÚre va au paradis , d' Elio Petri , parue dans Le Monde [ 43 ] et referme le journal furieux, ajoutant : « Je préfÚre encore regarder la télévision. Au moins Bellemare et Guy Lux portent leur connerie sur leur figure. C'est plus franc [ 44 ] . »

Lorsque Alexandre parle de l'affaire Fauqueux, qui concerne un homme emprisonnĂ© pour avoir enlevĂ© une petite fille, il y voit « Des gens aussi beaux qu'un film de Nicholas Ray [ 45 ] . » Il rend aussi hommage Ă  Robert Bresson : « Une femme me plaĂźt par exemple, parce qu'elle a jouĂ© dans un film de Bresson, ou parce qu'un homme que j'admire est amoureux d'elle [ 46 ] » , alors mĂȘme qu’il vient de rompre avec une femme interprĂ©tĂ©e par Isabelle Weingarten qui a prĂ©cĂ©demment jouĂ© dans un film de Bresson. Au restaurant, il dit que la gare de Lyon, « Ça ressemble Ă  un film de Murnau . Les films de Murnau, c'est toujours le passage de la ville Ă  la campagne, du jour Ă  la nuit. Il y a tout ça ici [ 47 ] . » Enfin, il fait son lit en se jetant dessus avec la couverture, exactement comme Angela dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard et dĂ©clare ainsi : « J'ai vu faire ça dans un film. Les films ça sert Ă  ça, Ă  apprendre Ă  vivre, Ă  apprendre Ă  faire un lit [ 48 ] . »

Alexandre cite Georges Bernanos . Il fait référence aux deux citations suivantes toutes deux extraites de la préface de Grands CimetiÚres sous la lune [ 49 ] :

« J'Ă©cris dans les cafĂ©s au risque de passer pour un ivrogne, et peut-ĂȘtre le serais-je en effet si les puissantes RĂ©publiques ne frappaient de droits, impitoyablement, les alcools consolateurs. » « J'Ă©cris sur les tables de cafĂ©s parce que je ne saurais me passer longtemps du visage et de la voix humaine dont je crois avoir essayĂ© de parler noblement. » Et il ajoute : « Bernanos disait : "Je ne peux pas me passer longtemps du visage et de la voix humaine, j'Ă©cris dans les cafĂ©s." Moi j'en fais un peu moins. Je viens y lire. Il disait aussi qu'il le ferait encore davantage si les puissantes rĂ©publiques ne taxaient impitoyablement les alcools [ 50 ] . »


Dans une scĂšne du film, Alexandre parle d’un petit cafĂ© Ă  Saint-Michel qui ouvre Ă  5 h 25 et oĂč l’on peut prendre le petit-dĂ©jeuner :
« Un jour de mai 68, j'y ai vu une chose trĂšs belle. Au milieu de l'aprĂšs-midi. Il y avait beaucoup de monde et tout le monde pleurait. Tout un cafĂ© pleurait. C’était trĂšs beau. Une grenade lacrymogĂšne Ă©tait tombĂ©e.
Si je n’y Ă©tais pas allĂ© rĂ©guliĂšrement tous les matins, je n’aurais rien vu de tout ça. Tandis que lĂ , sous mes yeux, une brĂšche s’était ouverte dans la rĂ©alitĂ©. Il est trop tard, n’y allons pas. J’ai peur de ne plus rien y voir. J’ai peur. J’ai peur. Je ne voudrais pas mourir [ 51 ] . »

D'aprĂšs le critique AndrĂ© Habib, cette scĂšne serait « rĂ©vĂ©latrice de la façon dont Eustache crĂ©e un portrait intimiste d’une gĂ©nĂ©ration Ă©cartelĂ©e entre le glorieux mythe de la Nouvelle Vague et la dĂ©bĂącle dĂ©pressive de l'aprĂšs-Mai [ 52 ] . »


Le cinéaste Jean-Henri Roger considÚre La Maman et la Putain comme l'un des plus beaux films sur Mai 68 :
« Pour moi, La Maman et la Putain est l’un des plus beaux films sur 68 alors qu’il n’en parle jamais [ 53 ] . »

À l'occasion du festival de Cannes oĂč le film fait partie de la sĂ©lection française Ă  cĂŽtĂ© de La Grande Bouffe de Marco Ferreri , Gilles Jacob alors critique de cinĂ©ma, dĂ©clare devant Jean Eustache : « Je trouve que c'est un film merdique [ 54 ] [
]. Je trouve que c'est un non-film, non-filmĂ© par un non-cinĂ©aste et jouĂ© par un non-acteur. » Eustache lui rĂ©pond en direct « Monsieur Gilles Jacob n'a jamais aimĂ© le cinĂ©ma [ 55 ] . » Quant Ă  Ingrid Bergman , prĂ©sidente du jury, elle fait savoir qu’elle « trouve regrettable qu
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