De l'argent pour rien

De l'argent pour rien




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































De l'argent pour rien
1er mai ou la culture des illusions Belgique 29 avr. 2022 à 09:59 ‱ 1 min
Les coulisses de Cannes vues par Broute Culture web 28 mai 2022 à 07:48 ‱ 1 min
RĂ©forme fiscale : la marche de la honte Chroniques 12 mai 2022 Ă  07:35 ‱ 2 min
Les beaux jours du conservatisme fiscal Chroniques 06 juil. 2022 à 06:31 ‱ 3 min

En mai 2009, Niall Ferguson d’Harvard dĂ©clarait que " le raz-de-marĂ©e de la dette " allait amener les taux d’intĂ©rĂȘt amĂ©ricains Ă  monter en flĂšche. En mars 2011, Erskine Bowles, le co-prĂ©sident de la dĂ©sastreuse commission des dĂ©ficits du PrĂ©sident Barack Obama, a prĂ©venu qu’à moins que l’on ne fasse quelque chose rapidement Ă  propos des dĂ©ficits, " les marchĂ©s allaient dĂ©vaster notre pays ", sĂ»rement dans les deux annĂ©es Ă  venir. Et ainsi de suite.

Bon, je suppose qu’il reste encore quelques mois Ă  Bowles. Cependant, quelque chose de drĂŽle s’est produit en chemin vers la crise fiscale prĂ©vue : plutĂŽt que de monter en flĂšche, les coĂ»ts d’emprunts amĂ©ricains sont tombĂ©s Ă  leur niveau le plus bas de leur histoire. Et il ne s’agit pas seulement de l’AmĂ©rique. Aujourd’hui, tous les pays dĂ©veloppĂ©s qui empruntent dans leur propre monnaie peuvent emprunter Ă  faible coĂ»t.

Les dĂ©ficits n’ont pas rĂ©ussi Ă  produire cette hausse prĂ©vue dans les taux d’intĂ©rĂȘt et cela nous montre quelque chose d’important Ă  propos de la nature de nos problĂšmes Ă©conomiques (et de la sagesse, ou plutĂŽt du manque de sagesse, des gardiens auto proclamĂ©s qui sont en charge de notre vertu fiscale). Avant d’en parler, cependant, voyons donc ces taux d’emprunts vraiment trĂšs, trĂšs bas – si bas que dans certains cas, les investisseurs paient les gouvernements pour qu’ils gardent leur argent.

Pour la plupart, cela se produit avec des "placements protĂ©gĂ©s contre l’inflation" – des obligations dont le futur remboursement est liĂ© aux prix Ă  la consommation, de telle maniĂšre que les investisseurs n’ont pas Ă  s’inquiĂ©ter de l’érosion de leur investissement par l’inflation. MĂȘme avec cette protection, les investisseurs exigeaient autrefois des paiements additionnels substantiels. Avant la crise, les obligations amĂ©ricaines protĂ©gĂ©es contre l’inflation pendant 10 ans Ă©taient gĂ©nĂ©ralement Ă  un taux de 2%. Pourtant, rĂ©cemment, le taux de ces obligations a Ă©tĂ© de moins 0,6%. Les investisseurs sont prĂȘts Ă  payer davantage pour acheter ces obligations que le montant, en tenant compte de l’inflation, que le gouvernement paiera finalement en capital et en intĂ©rĂȘts.

En un sens, les investisseurs offrent donc de l’argent gratuit aux Ă©tats pour les dix prochaines annĂ©es ; en fait, ils sont prĂȘts Ă  payer aux Ă©tats de modestes honoraires afin qu’ils gardent leur capital Ă  l’abri.

Maintenant, ceux qui ont un intĂ©rĂȘt particulier dans cette histoire de crise financiĂšre ont fait plusieurs tentatives pour expliquer pourquoi cette crise a Ă©chouĂ© Ă  se matĂ©rialiser. L’une des explications prĂ©fĂ©rĂ©es est cette affirmation selon laquelle la RĂ©serve FĂ©dĂ©rale essaie de conserver des taux d’intĂ©rĂȘt Ă  un taux artificiellement bas en achetant des obligations d’états. Mais cette thĂ©orie a Ă©tĂ© mise Ă  rude Ă©preuve l’étĂ© dernier lorsque la Fed a suspendu temporairement les achats d’obligations. Beaucoup de personnes – y compris Bill Gross de chez Pimco, le fonds d’obligations gigantesque – a prĂ©dit un pic des taux. Rien ne s’est produit.

Ah oui, ne prĂȘtez aucune attention aux mises en garde selon lesquelles nous allons nous transformer en GrĂšce, oui, oui, la GrĂšce, trĂšs bientĂŽt. Des pays comme la GrĂšce, et Ă©galement l’Espagne, souffrent de leur dĂ©cision mal avisĂ©e d’abandonner leur propre monnaie pour l’euro, ce qui les a rendus vulnĂ©rables d’une façon que l’AmĂ©rique ne connaĂźt pas.

Alors, que se passe-t-il ? La rĂ©ponse principale rĂ©side dans le fait que voici ce qui se produit lorsque l’on a un "effet de levier en sens inverse", dans lequel tout le monde essaie de faire reculer sa dette au mĂȘme moment. Les emprunts du secteur immobilier ont plongé ; les entreprises gardent leur argent liquide au chaud parce qu’elles n’ont aucune raison d’investir davantage puisque les ventes ne sont pas au rendez-vous ; et il en rĂ©sulte que les investisseurs sont prĂȘts mais n’ont nulle part oĂč aller, ou du moins aucun endroit oĂč mettre leur argent. Ils achĂštent donc la dette des Ă©tats, mĂȘme Ă  des taux de retour trĂšs bas, car ils n’ont pas d’alternative. De plus, en rendant l’argent accessible de façon si bon marchĂ©, ils supplient, dans les faits, les Ă©tats de leur donner encore plus de dettes.

Ainsi, l’on devrait exaucer le vƓu des Ă©tats, et ne pas ĂȘtre obsĂ©dĂ© par des dĂ©ficits Ă  court terme. Mise en garde obligatoire : oui, nous avons un problĂšme de budget Ă  long-terme et l’on devrait se prĂ©occuper de ce problĂšme, notamment en reprenant les rĂȘnes des dĂ©penses de santĂ©. Mais c’est tout bonnement fou de licencier des enseignants et d’annuler des projets de rĂ©novation d’infrastructures Ă  une Ă©poque oĂč les investisseurs offrent des financements Ă  taux zĂ©ro ou Ă  taux nĂ©gatifs.

Il n’est mĂȘme pas utile de faire une dĂ©claration KeynĂ©sienne Ă  propos des emplois pour le voir. Tout ce qu’il faut faire, c’est prendre bonne note du fait que quand l’argent est bon marchĂ©, c’est le bon moment pour investir. Et les domaines de l’éducation et des infrastructures sont des investissements d’avenir pour l’AmĂ©rique ; nous finirons par payer un large tribut, pour rien, pour la façon dont ils sont sabordĂ©s.

Ceci dit, vous devriez, vous aussi, ĂȘtre KeynĂ©siens. L’expĂ©rience de ces derniĂšres annĂ©es – et particuliĂšrement l’échec spectaculaire des politiques d’austĂ©ritĂ© en Europe – a dĂ©montrĂ© de façon Ă©clatante la rĂšgle de base de Keynes : sabrer les dĂ©penses dans une Ă©conomie dĂ©primĂ©e dĂ©prime davantage l’économie.

Il est donc temps de cesser de prĂȘter attention Ă  ces soi-disant hommes sages qui ont pris en otage notre dĂ©bat politique et qui ont mis les dĂ©ficits au centre des conversations. Ils se sont trompĂ©s sur toute la ligne – et ces jours-ci mĂȘme les marchĂ©s financiers nous disent que l’on devrait se concentrer sur les emplois et la croissance.


Now in Audio Version! Blaming Your Parents


PoslednĂ­ slovo k zatčenĂ­ Grega Johnsona v Norsku a dokument politickĂ© policie


Greg Johnson & Jared Taylor Discuss Going “Against the Current” on Renaissance Radio


NovĂĄ kniha Alaina de Benoist Contre le libĂ©ralisme, část prvnĂ­


It’s Always 1939 to the Establishment


Rozhovor s Chipem Smithem z Nine-Banded Books


Counter-Currents Radio Podcast No. 474 Anthony Bavaria Brings the Best Month Ever on The Writers’ Bloc


Remembering Philip Larkin: August 9, 1922–December 2, 1985




Anthony M. Ludovici


Beau Albrecht


Buttercup Dew


Christopher Pankhurst


Collin Cleary


F. Roger Devlin


Fenek SolĂšre


Francis Parker Yockey


Greg Johnson


Gregory Hood


H. L. Mencken


Irmin Vinson


J. A. Nicholl


James J. O’Meara


Jef Costello


Jim Goad


Jonathan Bowden


Juleigh Howard-Hobson


Julius Evola


Kerry Bolton


Leo Yankevich


Michael Polignano


Multiple authors


Savitri Devi


Spencer J. Quinn


Tito Perdue


Trevor Lynch




Contemporary authors


Howe Abbott-Hiss


Beau Albrecht


Aquilonius


Anthony Bavaria


Michael Bell


Alain de Benoist


Kerry Bolton


Jonathan Bowden


Buttercup Dew


Collin Cleary


Giles Corey


Jef Costello


Morris V. de Camp


F. Roger Devlin


Bain Dewitt


Jack Donovan


Ricardo Duchesne


Émile Durand


Guillaume Durocher


Mark Dyal


Guillaume Faye


Stephen Paul Foster


Fullmoon Ancestry


Jim Goad


Tom Goodrich


Alex Graham


Mark Gullick


Andrew Hamilton


Robert Hampton


Huntley Haverstock


Derek Hawthorne


Gregory Hood


Juleigh Howard-Hobson


Richard Houck


Alexander Jacob


Nicholas R. Jeelvy


Greg Johnson


Ruuben Kaalep


Tobias Langdon


Julian Langness


Travis LeBlanc


Patrick Le Brun


Trevor Lynch


Kevin MacDonald


G. A. Malvicini


John Michael McCloughlin


Margot Metroland


Millennial Woes


John Morgan


James J. O'Meara


Michael O'Meara


Christopher Pankhurst


Michael Polignano


J. J. Przybylski


Spencer J. Quinn


Quintilian


Edouard Rix


C. B. Robertson


C. F. Robinson


Hervé Ryssen


Kathryn S.


Alan Smithee


Fenek SolĂšre


Ann Sterzinger


Thomas Steuben


Robert Steuckers


Tomislav Sunić


Donald Thoresen


Marian Van Court


Dominique Venner


Irmin Vinson


Michael Walker


Aylmer Wedgwood


Scott Weisswald


Leo Yankevich


Classic Authors


Maurice BardĂšche


Julius Evola


Ernst JĂŒnger


D. H. Lawrence


Charles Lindbergh


Jack London


H. P. Lovecraft


Anthony M. Ludovici


Sir Oswald Mosley


National Vanguard


Friedrich Nietzsche


Revilo Oliver


William Pierce


Ezra Pound


Saint-Loup


Savitri Devi


Carl Schmitt


Miguel Serrano


Oswald Spengler


P. R. Stephensen


Jean Thiriart


John Tyndall


Francis Parker Yockey






Book Reviews


Movie Reviews


TV Reviews


Music Reviews


Art Criticism


Graphic Novels & Comics


Video Game Reviews


Fiction


Poems


Interviews


Videos


English Translations


Other Languages


Arabic


Bulgarian


Croatian


Czech


Danish


Dutch


Estonian


Finnish


French


German


Greek


Hungarian


Italian


Lithuanian


Norwegian


Polish


Portuguese


Romanian


Russian


Slovak


Spanish


Swedish


Ukrainian





Commemorations


Why We Write






Editor-in-Chief
Greg Johnson



Books for sale





























































































































































































































































































Une cougar servante baisée par un jeune
ChĂątiment anal pour Sharon Lee
ModĂšle se masturbe avec un gode

Report Page