Elle m'a sauté dans les bois
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Leigné-les-Bois
Leigné-les-Bois : après l'incendie du pavillon par son mari, elle témoigne et lance un appel
+
Leigné-les-Bois : après l'incendie du pavillon par son mari, elle témoigne et lance un appel
Titre
Faits divers Justice
Leigné-les-Bois
Leigné-les-Bois Au lendemain de l’incendie allumé par son mari qui a détruit le pavillon neuf d’Habitat de la Vienne, Catherine P., son épouse âgée de 52 ans, témoigne pour clarifier ce qu’il s’est précisément passé ce dimanche après-midi au lotissement Marquille, à Leigné-les-Bois. « Il a pris des bidons d’alcool… » « Je me trouvais à l’intérieur de la maison au moment où il [son mari] a commencé sa crise. Il a pris des bidons d’alcool… J’essayais de le raisonner pour le calmer mais il ne m’entendait pas. Il était dans une crise. » Elle poursuit : « J’ai pris ma petite chienne avec moi et je suis sortie juste devant la porte d’entrée. J’ai pensé au feu. J’ai hurlé à ma fille avec qui j’étais au téléphone : ''Appelle la police, appelle la police !'' Quand il a dû mettre le feu, j’étais sortie ». Les secours et les gendarmes, alertés, arrivent sur place. La maison est en flammes. « La fumée était très noire, il y a eu des explosions dues aux petites bonbonnes de gaz du réchaud. » La mère et sa fille sont prises en charge par les pompiers : « C’est ma fille qui a été hospitalisée. Elle avait voulu éteindre le feu mais elle a respiré du monoxyde de carbone ». Pendant l’extinction de l’incendie de la maison par les pompiers, le mari, âgé de 50 ans, est déjà loin : « Comme il a une peur panique de l’hôpital psychiatrique, il a sauté dans la voiture. On n’a pas réussi à le raisonner avec ma fille. Ce qu’il a fait est intolérable. Mais il n’était pas maître de ses moyens ». Le mari accidentera sa voiture du côté de Bellac (87) et sera hospitalisé aux urgences psychiatriques de Limoges. Catherine P. tient à préciser : « Mon mari n’est pas un pyromane. C’est quelqu’un qui a une maladie psychiatrique qui s’appelle la bipolarité. Ça ne l’excuse en rien… Je ne veux pas le défendre, il m’a mise dans la m… ». Un appel à la générosité Depuis l’incendie, Catherine P., qui a tout perdu dans les flammes, vit chez sa fille qui habite juste à côté dans le même lotissement : « Du jour au lendemain, je me retrouve sans rien, avec ma chienne. Pour la reconstruction de ma vie, un coup de pouce serait le bienvenu. On cherche en location un logement dans la Vienne aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite) avec deux chambres ».
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Publié le
15/07/2021 à 09:25
| Mis à jour le
15/07/2021 à 09:25
Journaliste, rédaction de Châtellerault
Maison incendiée par le mari à Leigné-les-Bois, sa femme témoigne : "Il était en crise"
Leigné-les-Bois : le mari incendiaire en fuite hospitalisé à Limoges après son accident de la route
Vienne : il met le feu à sa maison avec sa femme à l'intérieur
Maison incendiée par le mari à Leigné-les-Bois, sa femme témoigne : "Il était en crise"
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Leigné-les-Bois Au lendemain de l’incendie allumé par son mari qui a détruit le pavillon neuf d’Habitat de la Vienne, Catherine P., son épouse âgée de 52 ans, témoigne pour clarifier ce qu’il s’est précisément passé ce dimanche après-midi au lotissement Marquille, à Leigné-les-Bois. « Il a pris des bidons d’alcool… » « Je me trouvais à l’intérieur de la maison au moment où il [son mari] a commencé sa crise. Il a pris des bidons d’alcool… J’essayais de le raisonner pour le calmer mais il ne m’entendait pas. Il était dans une crise. » Elle poursuit : « J’ai pris ma petite chienne avec moi et je suis sortie juste devant la porte d’entrée. J’ai pensé au feu. J’ai hurlé à ma fille avec qui j’étais au téléphone : ''Appelle la police, appelle la police !'' Quand il a dû mettre le feu, j’étais sortie ». Les secours et les gendarmes, alertés, arrivent sur place. La maison est en flammes. « La fumée était très noire, il y a eu des explosions dues aux petites bonbonnes de gaz du réchaud. » La mère et sa fille sont prises en charge par les pompiers : « C’est ma fille qui a été hospitalisée. Elle avait voulu éteindre le feu mais elle a respiré du monoxyde de carbone ». Pendant l’extinction de l’incendie de la maison par les pompiers, le mari, âgé de 50 ans, est déjà loin : « Comme il a une peur panique de l’hôpital psychiatrique, il a sauté dans la voiture. On n’a pas réussi à le raisonner avec ma fille. Ce qu’il a fait est intolérable. Mais il n’était pas maître de ses moyens ». Le mari accidentera sa voiture du côté de Bellac (87) et sera hospitalisé aux urgences psychiatriques de Limoges. Catherine P. tient à préciser : « Mon mari n’est pas un pyromane. C’est quelqu’un qui a une maladie psychiatrique qui s’appelle la bipolarité. Ça ne l’excuse en rien… Je ne veux pas le défendre, il m’a mise dans la m… ». Un appel à la générosité Depuis l’incendie, Catherine P., qui a tout perdu dans les flammes, vit chez sa fille qui habite juste à côté dans le même lotissement : « Du jour au lendemain, je me retrouve sans rien, avec ma chienne. Pour la reconstruction de ma vie, un coup de pouce serait le bienvenu. On cherche en location un logement dans la Vienne aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite) avec deux chambres ».
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Publié le
15/07/2021 à 09:25
| Mis à jour le
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Publié le
15/07/2021 à 09:25
| Mis à jour le
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