Elle aime ça et elle en redemande

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Et les fesses ne rougissent même pas

Envoyé par vwseb le 18 février 2016 à 15h45

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Co-porte-parole et cofondatrice de FièrEs, association féministe portée par des lesbiennes, des biEs et/ou trans
Le patriarcat reste un système malin, sournois, et encore très performant en 2016, qui permet à la misogynie la plus crasse d'être intériorisée par les femmes. Mais malgré ce qu'ils essaient de nous faire croire, le viol est d'abord le fantasme de ces hommes qui écrivent et qui filment.
"Elle" de Paul Verhoeven, sorti à Cannes et sur nos écrans cette semaine, explose les scores du box-office, bénéficie d'un plan com' bien rôdé et d'une déferlante de critiques dithyrambiques. Le secret du succès ? Surfer sur la vague malheureusement bien connue de la culture du viol.
Il est génial ce film, il permet aux journalistes pourfendeurs de la bien-pensance de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : les femmes, au fond, elles aiment quand on les force. Ça les fait mouiller, ça les fait jouir, voire même, il n'y a que ça qui les excite : quand les hommes les frappent, les mettent à terre, les empêchent de se débattre, les insultent et jouissent en 3 secondes avant de repartir vaquer à leurs occupations. Ça, c'est le fantasme des femmes. Et heureusement que quelques cinéastes courageux et révolutionnaires osent le montrer. Y'en a marre de cette dictature du consentement et du plaisir féminin, franchement !
Breaking news : dans une société patriarcale où la plupart des discours sont produits et relayés par les hommes, même les femmes ont fini par croire qu'elles fantasmaient sur les violences dont elles sont victimes. Le patriarcat reste un système malin, sournois, et encore très performant en 2016, qui permet à la misogynie la plus crasse d'être intériorisée par les femmes. Mais malgré ce qu'ils essaient de nous faire croire, le viol est d'abord le fantasme de ces hommes qui écrivent et qui filment.
Alors "Elle", film "jouissif", "subversif", "jubilatoire" ? "Thriller érotique" ( 20minutes.fr ) à propos d'une "violente agression" (joli euphémisme de L'Express ) ? Plutôt une apologie du viol comme on en a rarement vue, en mode "voilà ce qu'attendent toutes les quinquas sexy dans leurs maisons bourgeoises". Non seulement elle aime ça, mais elle en redemande, elle entre dans une relation presque affective (carrément !) avec son violeur qui est un chic type "à l'âme torturée" et dont l'épouse remerciera l'héroïne de lui avoir donné ce dont il avait besoin ! [Attention, on vous spoile et on s'en cogne]
Afin de nous faire un avis éclairé, nous avons vu "Elle". Deux longues heures devant un film sans âme, un film qui se donne des airs de film profond, un film qui assume son sexisme, un film qui légitime la culture du viol. Cette légitimation ne passe pas uniquement par le traitement des viols de l'héroïne et de sa relation à son violeur. Elle passe aussi par le traitement de la violence dans le jeu vidéo. L'entreprise de jeux vidéo que dirige Michèle, l'héroïne, travaille sur un jeu où les personnages féminins doivent être tués en se faisant violer jusqu'à l'orgasme [1]. Notons d'ailleurs que Michèle est la première à insister pour que l'on donne aux "joueurs ce qu'ils veulent". Utiliser une femme pour légitimer du sexisme, ça n'a rien d'innovant. On a un scoop pour vous : c'est un des avatars de la société patriarcale de dresser les femmes les unes contre les autres et de les faire participer au maintien de leur propre domination.
Dans le prolongement de ce constat, toutes les relations entre les femmes dans ce film (avec la mère, la meilleure amie, la belle-fille, la nouvelle compagne de son ex-mari) sont des relations conflictuelles et/ou de violente rivalité. Les femmes n'existent que par rapport aux hommes, à tous les niveaux. Elles n'ont pas d'existence en dehors d'eux. "Elle", malgré son titre, ne passe pas le Test de Bechdel [2].
Le pire c'est peut-être certaines critiques qui vont jusqu'à qualifier cette apologie du viol de "thriller féministe". Oui, le personnage joué par Isabelle Huppert est une cheffe d'entreprise. Elle dirige une équipe entièrement masculine qui remet sans cesse en question ses compétences et la harcèle sexuellement. Mais au lieu de se montrer critique envers cela, le film érotise ce harcèlement. On est censé.e aimer la voir se faire humilier. Le "pouvoir" qu'elle détient est un vol, qu'elle doit payer au prix fort. En résumé, l'une des morales du film est : on va montrer qui est le patron à cette castratrice... Merci Verhoeven de remettre les femmes à leur place.
Vous voulez savoir ce qu'est un thriller féministe ? Ce serait un film où l'héroïne poursuit son violeur, le retrouve, découvre qui il est, l'émascule, le défigure, le fait enfermer ou se venge d'une manière ou d'une autre. Vous savez pourquoi ? Peut-être parce que dans la réalité, les femmes victimes de viol ne sont pas comme les imaginent Mr Verhoeven, Mr Djian (dont l'oeuvre ici adaptée à l'écran s'intitule "Oh...", ça ne s'invente pas) et tous les critiques qui s'engouffrent dans leur sillage.
Des enquêtes le montrent : chaque fois qu'une femme dit qu'elle a été violée, on lui demande comment elle était habillée, si elle n'a pas envoyé des signaux contradictoires, si ce n'est pas un peu elle, la fautive, la provocatrice... et ce genre de films alimente le cliché [3]. N'ayons pas peur des mots et réaffirmons-le : ce film fait clairement l'apologie du viol en suggérant que la victime désire et provoque ce qu'elle subit.
Faut-il le rappeler ? On dirait bien que oui : le viol, ce n'est pas du sexe, c'est une violence et un crime. Un crime qui touche 84 000 victimes chaque année en France.
On a parfois l'impression de n'avoir pas vu le même film que les critiques : ce qu'on a projeté, à Cannes, ne serait-ce pas plutôt un film sur des rapports SM consentis ? Non, c'est tout sauf un film sur la culture sado-masochiste, dans laquelle les désirs et plaisirs des partenaires sont centraux, où la relation de confiance et le consentement sont primordiaux... Et pourtant, morceaux choisis :
"2h10 d'un pur plaisir coupable offert par un cinéaste génialement amoral." (L'Express)
Prix spécial aux critiques de 20minutes.fr pour cette remarque décomplexée :
Ben oui tu vois, une meuf qui se fait violer, y'a qu'à espérer qu'elle soit un peu dénudée pour qu'on puisse mater.
Vous, peut-être pas, mais nous, quand on voit une meuf qui se fait violer au cinéma, on a envie de l'aider, pas de regarder ses seins. Mais les critiques semblent tous s'identifier au violeur, et non à la victime. C'est peu dire que la volonté du réalisateur d'érotiser le viol semble avoir fonctionné !
C'est peut-être ça aussi, un des problèmes du cinéma français : ses critiques. Hermétiques au concept apparemment abstrait de consentement mutuel dans les relations sexuelles, ils préfèrent voir une fumeuse célébration de l'amoralité et de la transgression quand ils assistent à des scènes de viols à répétition.
Alors tu sais, Paul, les critiques t'encensent mais les féministes ont un message pour toi aujourd'hui : tu nous débectes toi et ton film. Nos désirs sont les nôtres. Nos corps et nos plaisirs nous appartiennent. Et la prochaine fois, on te conseille plutôt de faire un film sur un sujet que tu maîtrises : les désirs d'un type qui pense qu'une moitié de l'humanité a uniquement été créée pour le plaisir de l'autre.
Cette tribune a été rédigée collectivement par les militantEs de FièrEs.
[1] Nous vous renvoyons à un article très intéressant sur le sexisme dans le jeu vidéo.
[2] Test qui vise à démontrer à quel point certains films, livres et autres œuvres scénarisées sont centrés sur le genre masculin des personnages.
[3] Voir enquête IPSOS réalisée via Internet du 25 novembre au 2 décembre 2015, auprès d'un échantillon de 1 001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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Adolescent, Xavier a vécu une histoire torride avec une femme plus âgée. Aujourd’hui que son fils est lui-même un adolescent, il s’en souvient et fait le bilan. Avec tendresse.
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Le temps passe vite. Mon fils Diego a eu 17 ans cet été. Le même âge que j’avais lorsque j’ai rencontré Solène. A l’époque, j’étais un passionné de course à pied, je faisais mes allers-retours quotidiens au lycée en courant, je m’entraînais dès que j’avais une minute. Le prof de sport m’a recommandé auprès d’un club d’athlétisme pour que je puisse avoir mon propre entraîneur. Solène avait 36 ans, et elle y venait avec son mari. Nous étions les coureurs les plus performants du club, chacun dans sa catégorie, et rapidement nous avons pratiqué ensemble. J’étais lycéen, elle travaillait dans l’administration, on pouvait se retrouver en fin d’après-midi pour courir le long de l’Isère. C’était rare, à mon niveau, de trouver quelqu’un qui tienne la distance et j’étais ravi et pas peu fier de partager ces moments avec elle. C’était une femme superbe, avec une silhouette de coureuse, élancée, petits seins, taille fine, jambes à se damner. En plus, elle avait des yeux incroyables, violets comme ceux d’Elizabeth Taylor. Entre émulation, effort partagé et admiration mutuelle, nous nous sommes vite rapprochés.
J’étais flatté qu’on vive cette complicité, mais je n’imaginais pas une seconde que son intérêt puisse aller au-delà de l’affection amicale. Bien sûr, j’ai commencé à fantasmer sur elle, on court en short très short… J’avais déjà fait l’amour avec une fille de mon âge, mais, pour l’ado que j’étais, être initié aux choses du sexe par une femme telle que Solène tenait du rêve : l’expérience, la connaissance de son corps, de son plaisir et de celui de son partenaire, autant de choses que ne pouvait offrir une fille de 16 ans aussi terrifiée que moi à l’idée de franchir le pas. J’essayais de refouler ça lorsqu’on s’entraînait, mais, souvent, dans ma tête, ça partait en vrille.
Et, un jour, nous avons gagné, chacun dans sa catégorie, un semi-marathon. Le prix était un long week-end à Londres. Il allait de soi qu’on le passerait ensemble. Déjà dans le bus qui se dirigeait vers l’aéroport, l’ambiance avait changé entre nous. Elle potassait son guide et m’indiquait des lieux. Nos têtes se trouvaient très proches l’une de l’autre, alors que, jusque-là, nous en étions à peine à nous faire la bise. Arrivés à l’hôtel, à côté de Piccadilly Circus, nous avons posé nos affaires, évidemment chacun dans sa chambre, et nous avons passé l’après-midi à arpenter Londres. Elle avait concocté un super itinéraire, moitié monuments, moitié shopping. J’exultais d’être là, sans arrière-pensée. Et puis est arrivé le dernier truc auquel je m’attendais : alors qu’on traînait chez Marks & Spencer, elle a pris ma main. Je me disais que c’était une marque d’amitié, qu’il ne fallait pas que je me méprenne ni que je commence à me faire des films. Solène qui flirtait avec moi ? De la science-fiction !
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Le soir, on a mangé dans un petit resto, j’avais commandé un truc bizarre, genre huîtres à la menthe, je faisais mon malin, mais je me demandais comment j’allais pouvoir avaler ça. La vérité, c’est que j’étais de plus en plus troublé et que je ne voulais pas que ça se voie. Elle souriait à mes clowneries et me regardait d’une façon qui n’arrangeait pas mes affaires. Au dessert, elle a soufflé la bougie qui se trouvait au centre de la table et s’est penchée vers moi pour m’embrasser. « Tu es beau, Xavier, est-ce que tu sais à quel point tu es beau ? » Elle m’a avoué que cela faisait un bon bout de temps que je lui plaisais et qu’elle m’admirait « comme athlète et comme personne ». Moi, je ne me trouvais pas beau, loin s’en fallait, et ses mots m’ont bouleversé. Elle m’a demandé si je ressentais la même chose et si j’avais envie qu’on dorme ensemble. J’ai répondu oui à tout.
Nous sommes rentrés à l’hôtel. Elle est venue dans ma chambre et… vous imaginez, deux marathoniens fous de passion : on a fait l’amour toute la nuit. Littéralement : on a vu le jour se lever. Je savais à peine, à l’époque, ce que le mot « préliminaires » pouvait vouloir dire. Ah bon, les femmes aiment tant que ça qu’on leur caresse les seins ? Et on peut rigoler au lit sans avoir l’air débile ? Au réveil, nous avons recommencé. J’étais excité et renversé en même temps, et si j’ai évidemment adoré qu’elle prenne mon sexe dans sa bouche, j’ai été presque choqué quand elle a dirigé ma tête vers le bas de son ventre. Comme je savais que ça se faisait, je me suis appliqué, soucieux de bien faire sans pour autant savoir si j’aimais ou pas. On est à peine sortis de l’hôtel, juste ce qu’il fallait pour avoir des photos à montrer en rentrant. Et tant pis pour le British Museum.
Je n’en revenais pas de pouvoir réaliser mon fantasme, j’avais l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. D’ailleurs, pendant l’année qu’a duré notre histoire, cette sensation ne m’a pas quitté. On s’est embrassés comme des fous jusqu’à Paris. Dans le train du retour, je m’attendais à ce qu’elle me dise que je devais tout oublier, mais, au contraire, elle a commencé à faire des plans pour les mois à venir. A la rentrée, j’ai commencé la fac à Lyon, j’occupais ma chambre universitaire, et je rentrais le week-end chez mes parents. Le club était toujours au centre de ma vie, et Solène avec. Je courais, j’étudiais et je faisais l’amour avec elle. Je ne peux pas dire que j’étais amoureux. Mais très attaché, séduit, accro, j’avais l’impression de vivre quelque chose d’irréel. Solène faisait souvent la petite centaine de kilomètres qui nous séparaient, et je me sentais très fier lorsqu’elle venait m’attendre à la sortie des cours. J’avais droit à des réflexions assez contrastées de la part de mes potes du « Waouh, quelle belle femme ! » admiratif au « Mais c’est une vieille » écœuré.
Pourtant je n’en avais que faire lorsqu’elle descendait de sa Golf, le sourire aux lèvres, son Lancel à l’épaule. L’âge de Solène n’était pas un souci pour moi, c’était plutôt son statut de femme mariée qui me troublait. Et aussi, ce qu’on faisait au lit. Même si elle était assez « pédagogue », il y avait des jeux pour lesquels je n’étais pas mûr. Encore à la découverte de mes sensations, je ne comprenais pas le plaisir qu’elle pouvait tirer de se faire attacher, par exemple, ou de me bander les yeux, même si elle a amené ces pratiques progressivement. Ça me faisait passer par des moments d’aversion, et ça me travaillait. Par exemple, tout ce qui touchait au sexe anal me coupait mes moyens. Blocage total, impossible. Comme si mon corps refusait d’aller plus loin. Ça aussi, ça m’a beaucoup préoccupé ! Elle a dû prendre conscience alors du décalage qu’il y avait entre nous, pas dans l’état civil, mais dans nos têtes.
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