Du fétichisme des pieds les yeux bandés

Du fétichisme des pieds les yeux bandés




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Du fétichisme des pieds les yeux bandés
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. Ok
Publié dans le magazine Books n° 21 , avril 2011.
Ce fut le dernier soubresaut de l’époque mao. 1974 : la philosophe Julia Kristeva publiait Des Chinoises aux Éditions des femmes. Elle y expliquait que la pratique féodale du bandage des pieds témoignait d’un pouvoir féminin secret. Trois ans après la publication du livre de Simon Leys Les Habits neufs du président Mao, qui avait fourni la publicité nécessaire aux horreurs de la « grande révolution culturelle », l’écrivain Philippe Sollers se costumait mao et tapissait de dazibaos les bureaux de sa revue, Tel quel, hébergée par les Éditions du Seuil, rue Jacob, à Paris. Kristeva et Sollers, accompagnés de Roland Barthes, se rendirent cette même année en pèlerinage¬ en Chine, tous frais payés et toutes visites dûment orchestrées. Les raisons de cette « maomanie » et ses avatars ultérieurs sont explorés par Richard Wolin, historien des idées américain, dans un livre ausculté par Sudhir Hazareesingh dans la Literary Review britannique.

Il en ressort que la Chine n’était pas un modèle, comme avait pu l’être l’URSS, mais « une métaphore, un véhicule permettant à ces intellectuels d’asseoir leurs théories et leurs visions millénaristes ». Selon Wolin, cet épisode a marqué « la transition d’une gauche idéologiquement sclérosée vers une gauche dynamique et plurielle », écrit Sudhir Hazareesingh. Lequel n’est pas convaincu. Pour lui, Wolin exagère l’impact de cette idiosyncrasie maoïste. Celle-ci lui paraît surtout avoir été l’expression d’une hallucinante naïveté politique. Au contraire de Wolin, il voit dans ce moment un signe avant-coureur de l’ère de « l’individualisme creux, hédoniste et nombriliste » dont l’époque Sarkozy est l’expression.
13 faits & idées à glaner dans ce numéro
De la tendresse dans un monde de brutes

Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accéder à des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basés sur l'intérêt légitime à tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialité sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Analyser activement les caractéristiques du terminal pour l’identification , Créer un profil personnalisé de publicités , Créer un profil pour afficher un contenu personnalisé , Développer et améliorer les produits , Exploiter des études de marché afin de générer des données d’audience , Mesurer la performance des publicités , Mesurer la performance du contenu , Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal , Sélectionner des publicités personnalisées , Sélectionner des publicités standard , Sélectionner du contenu personnalisé , Utiliser des données de géolocalisation précises
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer

La chatouille pour lâcher prise : la nouvelle tendance des fétichistes ?


L’actrice Anne Heche meurt à l'âge de 53 ans


Abonné
Livres


Abonné
Cinéma

Accédez à l’intégralité des Inrockuptibles
Publié le 26 juillet 2016 à 14h30 Mis à jour
le 26 juillet 2016 à 14h30

Ils se chatouillent pour prendre leur pied dans un jeu sexuel à tendance BDSM. Ces fétichistes auraient-ils trouvé la meilleure façon de lâcher prise ?
A première vue, comme ça, la chatouille est au sexe ce que les salsifis sont à la cuisine : une hérésie. Et pourtant, certains kiffent chatouiller ou se faire chatouiller sous les pieds, les aisselles, au niveau des côtes, dans le cou, avant, après, pendant ou indépendamment du rapport sexuel dit classique. Un fétichisme baptisé “knismolagnie” par la communauté scientifique et résumé en une phrase par Christophe 1, 42 ans, maître ès chatouilles hexagonal : “Quand je vois une belle femme passer devant moi je n’ai pas envie de coucher avec elle, mais de la chatouiller.”
« Ce n’est pas forcément sexuel sur le moment »
A l’âge du premier roulage de pelles, Christophe ne rêvait déjà que de chatouiller ses petites camarades de classe. De les voir rire, hurler, se débattre, le supplier d’arrêter. Trente ans plus tard, Christophe est un “tickleur” assumé, un chatouilleur qui a même monté un site – dont il préfère taire le nom par souci d’anonymat – pour commercialiser des vidéos mettant en scène des jeunes femmes habillées grimaçant sous les assauts de ses dix doigts malins. Christophe n’a pas de rapports sexuels avec elles. Il n’en ressent même pas l’envie. La chatouille lui colle d’ailleurs rarement une érection. Juste assez d’images pour pouvoir nourrir son fantasme et “se soulager plus tard si besoin”. L’homme fête ses 20 ans de mariage cette année, a un enfant, s’adonne à quelques chatouilles dans le lit conjugal, mais pas systématiquement. Le guili n’a jamais été la condition sine qua non de sa jouissance, seulement un “supplément” (d’âme ?) qu’il s’octroie parfois. “C’est très difficile de mettre des mots sur ce que je ressens lorsque je chatouille. C’est comme pratiquer un hobby qu’on adore. Ce n’est pas forcément sexuel sur le moment. Ça le devient après, dans l’imaginaire , nous confie-t-il avec un sourire dans la voix. Comme tout fétichisme, l’imaginaire occupe 80 % du plaisir. Peu de gens le pratiquent, d’où l’importance des supports visuels.”
Des chatouilles comme dans la cour d’école lorsqu’une bande d’enfants devenus sauvages hurlaient le prénom de leur victime avant de lui sauter dessus tous doigts dehors ? Exactement. Mais transposées au sexe. Christophe se souvient d’un jour, “dans la deuxième moitié de l’école primaire” , où un camarade de classe avait chatouillé sous ses yeux ébahis quelques filles semblant flotter dans les airs, agrippées à une palissade. En cinquième, son regard s’accrochait aux mocassins que ses copines s’amusaient à balancer au bout de leurs pieds.
“Ça générait quelque chose de l’ordre du chimique chez moi. Quand on apprend une mauvaise nouvelle, on a l’impression qu’une vague nous traverse et on a la sensation qu’on est sur le point de s’évanouir. C’est une montée d’adrénaline étrange, pas toujours agréable. Ça a un effet très fort.”
A 15 ans, quand d’autres subtilisaient des magazines érotiques à leurs parents, lui prenait n’importe quel prétexte pour chatouiller ses amies afin de se repasser ces images en boucle dans sa tête, la nuit sous sa couette.
« Soudain, vous découvrez que votre fantasme a une réalité, et ça fait un choc »
Le déclic intervient au milieu des années 1990. Christophe pousse la porte d’un sex-shop dans la grande ville de province la plus proche de chez lui. Un rayon estampillé “Chatouilles” lui tend les bras.
“J’étais au bord de tomber dans les pommes en voyant ces cassettes. Lorsque vous avez des fantasmes classiques, vous avez souvent vu des supports correspondant à vos goûts. Mais quand vous avez un tel fantasme et que vous tombez sur ces cassettes à 18 ans, ce sont presque dix ans de frustration qui s’écroulent d’un coup. Soudain, vous découvrez que votre fantasme a une réalité, et ça fait un choc.”
Il loue une chambre d’hôtel, installe deux magnétoscopes et passe une journée à dupliquer des dizaines de VHS afin de les emporter chez lui, à 150 kilomètres de là. Les vidéos sont le fruit de California Star, une boîte de production américaine spécialisée dans le BDSM à l’esthétique désuète pour ne pas dire ringarde. “C’était mal joué, ça se voyait que ce n’était pas des fétichistes de chatouilles, mais c’était les premiers à produire ce type de vidéos” , raconte-t-il.
C’était le temps pas tellement béni où internet n’existait pas et où les fétichistes se retrouvaient confrontés à une blessante solitude, celle de l’anormalité. Désormais, l’immensité de la toile s’offre à eux. Beaucoup font leurs emplettes sur Clips4Sale, plus grande plateforme de vidéos fétichistes au monde où pullulent les tags (mot-clé/catégorie) les plus farfelus. Entre le “throat sitting” (s’asseoir sur la gorge) et le “tight asses” (“culs fermes”), la section “tickling” (chatouillement, en anglais) offre plusieurs vidéos d’une durée comprise entre 10 et 20 minutes commercialisées en moyenne 10 dollars pièce. D’autres lorgnent du côté de Kink, site spécialisé dans la production de vidéos BDSM, principalement tournées dans les studios de son château fort implanté au cœur de San Francisco (lire le no 1076 des Inrocks ). D’autres encore se contentent de taper “tickling” dans la barre de recherche d’un tube (PornHub, YouPorn, Xhamster pour ne citer que les plus connus) et de voir apparaître à l’écran une foule de vidéos gratuites, comme autant de présents d’un dieu 2.0. Même si, rappelle très justement Stephen des Aulnois, fondateur du site Le Tag Parfait, spécialisé dans la culture porn, “les tubes sont de plus en plus réglo. Le contenu volé baisse. La force de la niche tient au fait qu’elle n’est pas piratable en masse car restreinte. Il faut donc généralement acheter les vidéos.”
« Je me suis rendu compte que ça m’excitait sexuellement”
Sophie, 28 ans, a opté pour une méthode encore plus pragmatique. Celle qui est aujourd’hui maître-nageuse et professeure de fitness dans un spa parisien a entré “chatouilles” dans la barre de recherche Google à ses 20 ans. “Je suis tombée sur des vidéos et des forums. Je me suis rendu compte que ça m’excitait sexuellement.” Jusqu’alors, Sophie se connaissait tout au plus un penchant pour la chatouille. “J’étais dégoûtée quand on me chatouillait et que ça s’arrêtait. Je taquinais sans cesse les gens en espérant être chatouillée, mais je n’avais aucune conscience de la dimension de la chose.” Elle se découvre fétichiste sur internet, mais sort alors avec quelqu’un qui ne l’est pas. “J’ai besoin d’être chatouillée pour être épanouie sexuellement. Même si vous initiez quelqu’un, c’est très dur en tant que soumise de dire à celui qui doit être votre bourreau comment s’y prendre” , confie-t-elle. La relation se termine. Sophie rencontre son nouveau compagnon sur un forum dédié au tickling. Il est chatouilleur, elle est chatouillée. Banco.
Entre-temps, la jeune femme a fait la connaissance de Christophe, qui ne veut pas lâcher cette perle rare, les fétichistes des chatouilles étant en majorité des hommes et les girls next door qu’il fait tourner dans ses vidéos des étudiantes appâtées par la “petite centaine d’euros la demi-heure” qu’il leur offre ( “un p’tit job sympa” ). Sophie se fait donc filmer en train de se faire chatouiller deux heures durant, attachée à une table de massage dans le studio de Christophe. Lorsqu’on s’étonne de la durée d’une telle séance, la jeune femme rit et lâche : “C’est tout à fait naturel pour moi.” C’est d’ailleurs la durée moyenne des séances qu’elle accorde à certains hommes contre rémunération (100 euros de l’heure). Elle débarque chez eux en short et brassière, ne se déshabille jamais, ne dépasse pas le stade des chatouilles. “On ne se touche pas les parties intimes. S’ils veulent se faire du bien, ils le font après quand je suis partie” , explique-t-elle dans un éclat de rire.
Se faire chatouiller pour mieux s’abandonner
Car Sophie rit beaucoup. Peut-être pour détendre l’atmosphère. Peut-être parce qu’elle est chatouillée dans l’âme. Elle ne sait plus tellement quel bruit elle émet lorsqu’elle est titillée, y accorde peu d’importance. “Ce n’est que la réaction physique de la sensation de lâcher-prise que je recherche. Me faire chatouiller me fait péter un câble. C’est le plaisir de ne plus savoir où je suis, où je vais, où j’en suis !” Se faire chatouiller pour mieux s’abandonner, accéder à un stade d’hystérie proche de la folie, perdre toute maîtrise de soi dans une société où le sexe est scruté, décortiqué, analysé, jugé, comme les comportements, au travers de tout un tas de filtres parmi lesquels les réseaux sociaux.
De l’autre côté, le chatouilleur accorde une importance primordiale à ce rire, tantôt éclatant, tantôt tintinnabulant, aigu, nerveux, agressif, voire même criard. Le studio de production Stuck in the Stock, qui vend ses vidéos sur Clips4Sale, met l’accent sur les pieds de la personne chatouillée dont le visage est partiellement flouté, laissant la voie libre au son, ne gardant du chatouilleur/euse que ses mains auxquelles le spectateur peut s’identifier. Peu importe les identités des participants, le tickling se concentre sur ce qui fait son essence : la chatouille et la partie du corps visée. “Il existe des salves de rires quasi orgasmiques , explique Philippe Brenot, psychiatre, sexologue et auteur de Sex Story – La première histoire de la sexualité en BD (Les Arènes BD, 2016). Notamment par les mouvements de la luette située au fond de la gorge qui ressemble beaucoup au vagin.” “Le rire libère des endorphines. Ça fait un bien fou car ça libère” , ajoute Christophe.
« Ça permet de tout oublier, les problèmes de la vie… et de bien rire… »
Certains, comme Enzo, 28 ans, employé d’une société dans le secteur commercial, embrassent toutes les zones érogènes.
“En général, je lui attache les bras et les pieds aux extrémités du lit, un peu comme la position sur une croix de saint André (en forme de X – ndlr). Ensuite, je commence à lui chatouiller les aisselles, le ventre, les côtes, les jambes et les pieds et des fois avec quelques variantes, comme lui bander les yeux. Je ne vais jamais dans l’extrême, je vais doucement, je gère un peu le moment, pour ne pas qu’elle devienne ‘folle’.J’ai aussi envie qu’elle prenne un peu de plaisir à partager ce moment avec moi, nous écrit-il. On en parle avant, elle est consentante. C’est un moment d’évasion. Ça permet de tout oublier, les problèmes de la vie… et de bien rire (c’est le cas de le dire, lol).”
Christophe, lui, couple son amour du tickling à son fétichisme des pieds. Rien de mieux à ses yeux qu’une voûte plantaire agacée sous les caresses d’une plume, d’une brosse à dents électrique, d’un gant enduit d’huile de massage… “Généralement, plus on monte vers les orteils plus c’est horrible, et plus on va vers le talon moins on sent” , ajoute Sophie, qui préfère largement se faire chatouiller sur le haut du corps. Mais pour elle, l’essentiel tient aussi à la dimension bondage. “Quand je fais des séances attachée, je mouille parce que ça m’excite. Mais je n’ai pas spécialement envie de faire l’amour ou d’être touchée sur une partie sexuelle. Ce sont vraiment deux types de plaisir” , insiste-t-elle.
Utilisées à plusieurs reprises au cours de l’histoire comme moyen de torture, notamment dans le “supplice de la chèvre” qui consiste à faire lécher les pieds du supplicié par une chèvre, les chatouilles relèvent-elles du BDSM soft ? La question fait débat jusque chez les tickleurs. Christophe et Sophie se défendent d’imposer ou de rechercher une quelconque souffrance, la chatouille leur apparaissant comme une source de plaisir pur, même si tous deux jouissent du rapport dominant-dominé qu’elle impose. “Plus l’immobilisation est grande, plus l’excitation le sera. Il faut que le corps ne s’évade pas mais devienne dingue. C’est ce contraste qui procure l’excitation” , estime Christophe.
“Il s’agit de pousser l’autre dans ses retranchements en lui imposant des sensations presque insoutenables”, analyse Agnès Giard, docteur en anthropologie, auteur du blog Les 400 Culs, qui a consacré quelques pages de son ouvrage Le Sexe bizarre (Le Cherche-Midi, 2004) à cette pratique, “apparue dans les années 50 à la faveur de la répression sexuelle de l’après-guerre : puisqu’il est impossible de filmer des femmes qui jouissent, on montre l’équivalent en termes de spasmes et de soubresauts avec des femmes qui souffrent, qui sanglotent, se débattent, ou rient”. Un libraire du nom d’Irving Klaw se met alors à commercialiser des photos de pin-up perchées sur des talons de 15 centimètres faisant semblant de se crêper le chignon en gloussant et finissant “en petite tenue, ficelées comme des saucissons dans l’hilarité générale. Ce sont les débuts américains du bondage, qui coïncident avec l’essor du Bikini et du style ‘jungle’ popularisé par Betty Page”. Mais les chatouilles comme pratique érotique remonteraient à bien plus loin. Dans Le Dictionnaire des fantasmes que cite Agnès Giard, la sexologue Brenda B. Love écrit : “Les femmes Baganda (tribu d’Afrique noire) séduisent leurs maris en leur chatouillant les aisselles. Il y eut même, au siècle dernier, une secte russe, les Chatouilleurs. Durant leurs célébrations religieuses, les hommes chatouillaient les femmes jusqu’à l’évanouissement.”
La pratique n’a de frontières ni géographiques ni sexuelles. En 2000, Rich a lancé aux Etats-Unis My Friends Feet, un site gay dédié aux hommes fétichistes de pieds et de chatouilles. Les raisons de son amour du tickling font là aussi ressurgir des réminiscences de l’enfance. “Il y en avait dans les dessins animés à la télé, et ça me faisait quelque chose. Je n’avais pas de désir sexuel, mais je voulais chatouiller.” Les images tirées de séries, de films, de dessins animés mainstream reviennent régulièrement sur les forums et dans la bouche des tickleurs. Christophe se souvient ainsi d’un épisode de la série Pas de pitié pour les croissants , diffusée à la fin des années 1980 sur TF1, dans lequel Dorothée se faisait chatouiller les pieds en se mordant la lèvre. Sophie cite Sa mère ou moi ! , une rom-com de 2005 où Jennifer Lopez, chatouillée par son mec alors qu’elle est au téléphone avec sa belle-mère, pousse de petits cris, se débat, s’excuse mais ne peut cacher un certain amusement, un certain plaisir. Comme Bébé (Jennifer Grey) qui dans Dirty Dancing pouffe de façon enfantine lorsque Johnny (Patrick Swayze) lui caresse l’intérieur du bras en lui apprenant à danser sur Hungry Eyes . Et que dire du présentateur américain Howard Stern qui attachait les pieds de ses invitées, telles Carmen Electra ou Pamela Anderson, afin de les chatouiller en leur posant des questions essentielles comme “Est-ce que vous coucheriez avec moi ?” , avant de conclure par un “Voilà comment on chatouille les petites bombes”.
Aucun sexisme à dénoter chez Maria Beatty, réalisatrice américaine de films SM et fétichistes léchés (sans mauvais jeu de mot), auteur du court métrage Box of Laughter – Converted to Tickling (1998) consacré au chatouillement. “J’ai décidé d’explorer tous les fétichismes considérés comme ‘construits du point de vue masculin’ et de les détourner. Mon objectif est de faire en sorte que la pornographie alternative domine l’industrie du X à l’avenir et que la réification de la femme par le regard masculin appartienne au passé.” Et d’ajouter, comme pour mieux s’approprier et détourner l’idée bergsonienne selon laquelle “le corps agrandi attend un supplément d’âme” pour s’accomplir pleinement :
“Je dis toujours que le plus grand organe sexuel est le cerveau et que l’érotisme ne s’arrête pas aux parties génitales. Le sexe, comme la musique, permet à l’esprit de voyager vers des contrées inexplorées, euphorisantes et cicatrisantes, si vous le lui permettez. Ce sont des terrains de jeu pleins de possibilités, et quel meilleur moyen de les explorer qu’au travers du cinéma et de l’image ?”
“Les chatouilles exigent un abandon total. Elles entraînent la perte de son système de défense, de son stoïcisme, assure Philippe Brenot . D’ailleurs, vous me donnez l’idée de les conseiller à certaines personnes qui me consultent !” Le salut pas
Commencer la journée de son mec sur le bon pied
Une jeune teen se fait baiser de bon matin
Beauté excitée dans plan à trois érotique

Report Page