Deux mamans s'échangent leurs jeunes copains

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L’enfant n’est plus nécessairement issu de la sexualité de ses parents. Ce qui est tout à fait inédit dans l’histoire de l’humanité.
Le socle sexuel n’est plus l’unique lieu originel. Une mère n’est plus forcément celle qui porte l’enfant, le géniteur n’est pas le père qui élève l’enfant, on n’a plus besoin d’être deux pour faire, adopter ou élever un enfant, le couple parental n’est plus seulement constitué d’un homme et d’une femme. Et nous sommes donc renvoyés à des questions fondamentales, essentielles, c’est à dire qui interroge l’essence même de la parenté, et de la filiation.
Qui est mère ? Qui est père ? L’homme ou la femme qui a donné son sperme ou son ovocyte, la femme qui porte l’enfant, l’homme qui a sollicité la mère porteuse, celle ou celui qui l’élève, qui donne son nom, qui a abandonné, qui a adopté ? Il y a comme une abondance, une prolifération de mères et de pères, de figures symboliques, d’acteurs nécessaires à l’engendrement, autour de certains enfants, alors que d’autres restent dans des schémas encore traditionnels. Désormais, la réalité biologique, aussi irréductible soit-elle, ne saurait contenir la « vérité » d’un sujet. Un être déborde, dépasse toujours cette donnée première.
Il y a aussi des temps dissociés, le temps de la sexualité, le temps de la fécondation, le temps de la gestation, le temps de l’éducation….
Cette révolution anthropologique, selon M. Gauchet(1) « se caractérise au final par une société qui dissocie ce qui relève de la sexualité (libre), de la famille (un vouloir vivre ensemble, dans la durée ou non, de deux êtres quel que soit leur sexe), de l’engendrement (un désir d’enfant privé) et de filiation (non indexée sur la vérité biologique). Ces différentes fonctions, autrefois rassemblées dans l’unité de la famille sont aujourd’hui dispersées dans des espaces qui se veulent distincts. La crise de la famille ne tient ni à l’augmentation des divorces, ni à la revendication de mariages homosexuels, mais plutôt à l’éclatement et à la dispersion des fonctions que, traditionnellement, elle réunissait »
Il y a comme une perte de l’unité de temps, et d’action.
Dans un tel contexte, il est évident que nos concepts de base, nos référents traditionnels, ne sont plus opérants, ni suffisants, il importe de se créer son corpus conceptuels, des nouveaux outils.
Pour ma part, la référence aux origines m’a semblé judicieuse et structurante, et m’a été très utile dans un certain nombre de situations « décoiffantes ». A partir du moment où on dépoussière ce concept, où on le déconstruit, il peut être précieux.
C’est dans un tel contexte, que la demande homoparentale est apparue. C’est là aussi une toute nouvelle donnée de l’histoire de l’humanité, et sans aucun doute, ce sont les progrès scientifiques et médicaux qui ont permis de faire émerger cette demande, possible désormais sur le plan « technique », strictement médical, mais qui bien entendu soulève des questions symboliques, juridiques fondamentales.
La situation homoparentale rend, seulement, mais ce seulement ce n’est pas rien, plus explicite ces changements radicaux de paradigmes. En outre elle les cumule. Un enfant élevé dans une famille homoparentale additionne les difficultés des PMA par exemple et l’orientation sexuelle de son parent, mais cela est loin d’être insurmontable.
Reste à savoir si la société est prête à accepter des familles qui la forcent en quelque sorte à remettre en cause les fondements traditionnels de la parenté, mais aussi de l’identité sexuelle, et de la différence sexuelle, car aujourd’hui de la même manière qu’il faut se demander ce qu’est in fine une mère, un père, les standards genrés étant remis en cause on ne sait plus ce qu’est un homme, une femme . En fait, le sexe ne crée plus le genre..
Une petite vignette clinique nous permettra de mettre en évidence quelques unes des questions qui se posent dans le cadre des familles homoparentales.
I- Mes deux mamans dorment ensemble.*
J’ai récemment reçu une petite fille, Nina 7 ans avec sa maman, une femme d’une petite quarantaine, vive, qui consultait pour savoir si tout allait bien pour Nina.
Pourquoi donc cette maman, qui n’a pas l’air particulièrement anxieuse a-t-elle besoin d’amener chez une psy sa petite fille, belle à ravir, pétillante, apparemment bien dans sa peau ?
En posant les questions classiques sur l’histoire familiale, je commence à comprendre. La maman m’explique qu’elle a adopté Nina, en tant que célibataire. Elle-même n’a plus de contacts avec ses parents, mais Nina a néanmoins des grands- parents « de cœur », chez qui elle passe des vacances. N’ayant ni oncle ni tante « de sang », Nina a cependant des parrains, qui s’occupent d’elle régulièrement. « Ils assurent une présence masculine » ajoute la maman, comme pour se justifier.
« Et puis Nina a une petite sœur de 5 ans, poursuit-elle. Oui mais sa maman ce n’est pas moi, c’est sa tata.
– la tata de Nina a aussi adopté une enfant du même pays que Nina.
– cette amie, vous vivez avec elle ?
-oui. » Répond enfin la maman soulagée de pouvoir dire ce qu’elle a encore du mal à révéler. « Nous ne sommes pas pacsées, mais on y pense surtout pour les enfants.
– c’est le problème. Pour l’instant, on n’a rien nommé vraiment. Les fillettes nous voient vivre ensemble, mais on ne sait pas ce qu’elles pensent, ni comment elles le ressentent.
Pendant tout cet échange Nina ne dit rien. C’est une fois seule avec moi qu’elle dessine son merveilleux animal.
Au fur et à mesure que Nina dessine, un animal unique au monde prend forme.
Un animal imaginaire : corps de cheval, oreilles de chien, trompe d’éléphant, pattes de gazelle, sabots de cochon, queue en plumes d’oiseau, petites cornes de Bambi…
Bien établie sur le sol, cette créature étrange au sourire heureux est entourée d’autres animaux plus « classiques » dirons nous. Elle semble trôner au milieu d’eux. La clairière dans laquelle tout ce petit monde s’égaie est lumineuse. Des fleurs multicolores tapissent le sol et ornent les arbres. Le soleil brille.
Hybride, ou plutôt mixte et pluriel, cet animal associe, sans confusion, les diverses qualités des différentes bêtes qui le composent. Nina, me raconte en effet qu’il est intelligent comme un cheval, vif et futé comme un chien aux aguets, habile comme une trompe d’éléphant, rapide comme une gazelle, familier comme un cochon, léger et libre comme un oiseau, capable de se défendre comme un jeune cerf majestueux.
Cet animal, somme toute très élégant, dégage une véritable harmonie. Une unité indéniable permet à tous ces morceaux hétéroclites de tenir ensemble et laisse paraître une assise et un équilibre évidents.
Nina vient de représenter, en y prenant un grand plaisir, l’image inconsciente qu’elle a d’elle-même.
Nina est donc élevée par un couple de lesbiennes, chaque maman ayant adopté une fillette. Les deux enfants sont élevées comme des sœurs, et se reconnaissent comme telles. La mère de Nina est plus ou moins en rupture avec sa propre famille d’origine qui n’a jamais accepté son homosexualité. Mais elle a fait en sorte que Nina ait un papy et une mamy « de cœur ». Un couple de gays fait office de parrains.
Cette famille en « kit », dans laquelle les liens de sang n’ont pas grand-chose à voir avec les relations d’affections, ni avec les fonctions symboliques que chacun exerce, semble apporter à Nina ce dont elle a besoin. Les liens s’organisent autour des désirs de chacun, de choix électifs apparemment constants et solides dans le temps.
Et tout cela semble convenir à Nina! La suite du travail confirmera qu’elle a une bonne et solide image d’elle-même, qu’elle se repère très bien dans cette famille reconstituée.
Loin de moi l’idée d’en conclure que les enfants de parents homosexuels sont tous aussi épanouis que cette fillette. Je n’ai qu’un regard clinique et ne prétend pas avoir une approche sociologique et représentative. Mon objectif est d’interroger, de manière dédramatisée, une réalité qui me semble soulever des questions essentielles qu’un débat passionnel ne permet pas toujours d’aborder. L’homoparentalité n’est pas contagieuse, elle ne s’attrape pas, elle ne contamine pas.
Les différentes études effectuées à ce jour constatent que les enfants élevés dans des homo familles ne vont ni plus mal ni mieux que les autres. Cela confirme un constat évident : aucune structure familiale quelle qu’elle soit ne constitue une garantie pour le développement de l’enfant. Un enfant peut être détruit aussi bien dans une famille traditionnelle, recomposée, monoparentale, homoparentale.
Ce qui prime, c’est la qualité du lien entre un enfant et un parent, le respect mutuel. Un parent n’est parent que quand il se comporte comme tel, quelque soit le mode de filiation. Et un enfant reste un enfant qu’il soit élevé par une femme seule, un couple hétéro, homo, auprès de la nouvelle femme de son père. Il aura les mêmes jeux, les mêmes joies, les mêmes inquiétudes. Ce qui ne veut pas dire que chaque situation familiale ne pose pas un certain nombre de problèmes.
A la seconde séance, Nina abandonne les crayons pour explorer les jeux. Elle repère très vite une Arche de Noé en bois, garnie d’animaux. Elle les regarde un par un et les place par couple, à la queue le leu, prêts à entrer dans l’Arche sous l’œil protecteur de Noé et sa femme.
« Regarde ,me dit-elle,il y a le papa lion, la maman lionne ; le papa canard, la maman cane…..ainsi de suite.
-Eh bien, ils se mettent à l’abri avant le déluge.
– pour faire des bébés, après le déluge il faudra bien repleupler la terre. »
Au bout d’un moment Nina s’en détourne, et s’intéresse à d’autres animaux. Elle en choisit deux : « c’est le papa et la maman, ils vont chercher leur bébé. »
Mais quelles terribles aventures les attendent ! Ils sont attaqués de toutes parts par des monstres.
Alors qu’ils sont proches du but, un mage surgit au sommet d’une montagne, les parents doivent répondre aux énigmes posées d’une voix tonitruante par le sorcier, sous peine d’être renvoyés chez eux. Le mage est redoutable….
Il faudra bien trois ou quatre séances d’épreuves pour que les parents rejoignent enfin leur bébé si attendu. Au fur et à mesure que les aventures progressent, Nina parle de « parents » sans préciser le sexe de chacun d’eux.
Séance suivante, l’ambiance est plus calme. Tout rentre dans l’ordre. Nina joue alors avec de véritables personnages humains, style Play mobiles. Les enfants vont à l’école. Les deux mamans, cette fois ci sont nommées ; elles vont les chercher. L’une fait les courses, l’autre s’occupe des devoirs… l’une fait à manger, l’autre baigne les enfants.
Autour de la famille la ville est animée. Un bus transporte des passagers et les conduit un peu partout. Tiens voilà des papy et mamy, des tontons qui viennent pour fêter un anniversaire. La vie, quoi !
On peut faire l’hypothèse que les jeux de Nina expriment tout à la fois ses questions et lui offrent la possibilité d’effectuer les réaménagements intérieurs nécessaires.
Première question : De quel couple, suis-je née ?
Le fait d’appartenir à une famille homoparentale ne rend pas hermétique au modèle biologique. La manière dont Nina aborde l’histoire de l’Arche de Noé en témoigne.
Elle sait- et elle est assez à l’aise avec cela pour en jouer- Nina sait qu’il faut un papa et une maman pour faire un enfant, que les couples de mamans, ne peuvent pas à elles seules avoir un bébé. Alors comment suis-je arrivée ici ? Se demande-t-elle. D’où est ce que je viens ? Interroge t elle dans son jeu.
Elle a bien pressenti les galères traversées par sa mère.
Nina a eu de la chance, car sa filiation adoptive a toujours été claire, et identifiée. Les origines biologiques ne sont pas toujours aussi clairement distinctes, selon les différentes formes de constitution de la famille homoparentale.
Il y a 5 situations d’homoparentalité.
*1- Les parents hétérosexuels sont devenus homosexuels- ce sont les situations les plus nombreuses. Si les juges accordent fréquemment des droits de visite, et droit de garde au parent homosexuel, il arrive encore que ce dernier soit écarté en raison de son orientation sexuelle.
*2- l’adoption par un célibataire, majoritairement le fait des femmes
*3- la coparentalité : un homme s’entend avec une femme. Après une insémination « artisanale » faite maison, la mère donnera naissance à un enfant reconnu par son père biologique. Chaque parent biologique vivant sa vie séparément, l’enfant peut être élevé par ses deux papas, et ses deux mamans.
*4- IAD. Un couple de femmes se rend dans les pays qui l’autorisent. Seule la femme qui porte l’enfant est la mère.
*5-une mère porteuse. C’est la façon pour un homme d’avoir un enfant. Il peut donner son sperme à une femme qui le porte et renonce à tous droits sur l’enfant.
Les filiations sont donc diverses et ne posent pas toutes les mêmes difficultés.
La deuxième question de Nina: Qu’est ce qu’elles font les mamans dans le lit ? Quelle est la sexualité de mes parents ? Si maman et tata ne sont pas ensemble pour faire des enfants, alors que font-elles?
Ce que fantasment les enfants à propos de la sexualité des parents les aident à élaborer la leur.
En effet, pour G. Delaisi de Parseval : « l’identité de l’enfant se forme dans le creuset de la vie psychique, relationnelle et sexuelle des parents qui sont responsables de lui et l’élèvent. Si ses parents ont peu ou pas de relations sexuelles, cas de certains couples hétérosexuels, (ou monoparentales) il aura du mal à construire son identité sexuée.»
Ce qui aide, entre autres, l’enfant à structurer sa sexualité, c’est d’imaginer que ses parents ont une vie sexuelle réelle et si possible épanouie. Si cela fait partie du territoire inaccessible et interdit pour l’enfant, celui-ci cependant ne va pas se gêner pour la fantasmer. A partir et de cet interdit « à aller voir », et de ces fantasmes, il va se projeter comme futur être sexué, c’est-à-dire avant tout désirant, désirant un autre. La sexualité est alors perçue comme ce mouvement irrépressible vers l’autre, comme une « sortie » de soi riche et nécessaire.
Ce que les enfants découvrent dans les familles homoparentales, c’est la dissociation entre sexualité et engendrement. Ils sont élevés dans cette évidence là. Evidence qui ébranle des siècles de tradition.
La 3° question de Nina. A quelle histoire j’appartiens? Qu’est ce que je partage en commun avec ma mère, ma sœur, ma tante, même si nous n’avons pas la même origine biologique? D’où vient cette famille bien singulière dans laquelle j’évolue ? Elle ne vient pas du néant, c’est sur. Avant moi, qu’y avait-il ? Serions nous tous des survivants du déluge? En un mot quel est notre socle symbolique commun ?
Comme un arbre qui va chercher l’eau en profondeur quand elle fait défaut en surface, l’enfant va puiser dans l’histoire mythique les racines symboliques dont il a besoin pour grandir. Il trouve dans la vaste mémoire de l’humanité des repères qui vont l’aider à construire le roman de ses origines, le roman de son origine familiale.
Par la même il donne du sens à ce qu’il vit, il organise son vécu hétéroclite en une réalité psychique intégrable, cohérente au moins pour lui et dans laquelle il peut se reconnaître.
Il donne, imaginairement, à sa famille une mémoire, un passé. Il façonne son histoire, un conte dans lequel il distribue les rôles comme il l’entend.
Quand je serai grande….. Bien sur, Nina pose une quatrième question : et moi, quelle petite fille je suis, quelle femme je serai? Quand je serai grande, je veux me marier avec un chéri et avoir des enfants.
L’interrogation de sa propre identité sexuée est là, peut-être avec plus d’acuité que dans des familles hétérosexuelles. Elle sera revisitée à l’adolescence, bien entendu, mais elle pointe précocement.
L’enfant élevé par une famille homoparentale voit devant lui de multiples modèles : ceux du couple parental, mais aussi ceux des grands parents, des oncles, tantes, des copains ou copines de l’école, de la TV. Toutes ces multiples représentations du féminin et du masculin sont autant d’offres identificatoires différentes. Le choix s’étale devant les yeux curieux de l’enfant, et se fait de moins de moins en référence avec l’univers, les normes, règles ou lois intra-familiales.
A la dernière séance, Nina, par exemple, est toute fière de m’annoncer qu’à l’école elle a plusieurs amoureux qu’elle adore « faire marcher ». Féminine à ravir cette Nina !
En effet contrairement à un préjugé tenace, et selon les études réalisées, l’homosexualité des parents n’engendre pas celle des enfants.
Derrière cette interrogation sur l’identité sexuée se profile le poids du jugement social, voire de la réprobation morale. Le mage figure-t-il une sentence morale toujours prête à surgir.
Quelque soit leur mode de filiation, c’est un des problèmes majeurs des enfants élevés par des parents du même sexe : le regard social, souvent désapprobateur, inquiet, suspicieux porté sur l’orientation sexuelle des parents. L’homosexualité a beau être un peu mieux acceptée, elle continue à déranger dans les chaumières de France. N’oublions pas qu’elle était pénalisée jusqu’en 1982. Les choses ont bien évolué depuis, mais tout de même bien des poches de résistance résistent !
A la limite, on peut admettre la liberté des pratiques sexuelles, chacun peut faire ce qu’il veut dans son coin. Mais vouloir élever des enfants, se marier ! Ce sont de véritables coups de bouc portés aux institutions les plus ancestrales.
Les enfants des familles homoparentales reçoivent de plein fouet cette sentence sociale. Ils la rencontrent à l’école, dans les média, dans la famille. Ils entendent bien trop fréquemment des insultes intolérables, des réflexions inadmissibles. Ces agressions verbales contre leurs parents, ils les éprouvent comme si elles s’adressaient à eux. Ils sont directement et profondément atteints, j’allais dire dans leur chair, par ces paroles blessantes, humiliantes.
C’est une des grandes failles dans laquelle s’engouffre des doutes, de la souffrance, un sentiment de rejet, si ce n’est d’exclusion du fait de leurs origines familiales.
Tout aussi insidieux est le jugement familial, quelque fois moins virulent, moins frontal mais tout autant perceptible et pénalisant pour eux. Les enfants comprennent bien les lignes de tension entre les grands parents et leurs parents. En même temps, dans le meilleur des cas, il n’est pas rare que les grands parents évoluent dans leur position, grâce aux relations qu’ils peuvent avoir avec leurs petits enfants. Les petits fils, les petites filles peuvent ainsi contribuer à atténuer les tensions, permettre certaines réconciliations entre les générations.
Les petits enfants viennent restaurer quelque chose de l’enfant idéal perdu pour les grands parents à l’annonce de l’homosexualité de celui-ci ou de celle-ci.
Il ne suffit pas toujours que les parents assument bien leur homosexualité pour que les enfants puissent le faire à leur tour. Chaque enfant a à se constituer son propre système de défense. Soit il en tire une fierté : « eh bien moi j’ai deux papa et pas toi » ; soit il impose le respect, faisant taire les langues les plus perfides ; soit il doute de lui. Ce n’est jamais sans douleur, et c’est sans cesse à recommencer.
Les enfants ont surtout mal pour leurs parents. Ils aimeraient les protéger, les défendre, se constituer en bouclier. Mais ce n’est pas leur affaire. Ici comme ailleurs il ne faut pas laisser les enfants prendre un rôle qui n’est pas le leur.
D’une manière générale, ce sont des enfants qui présentent une maturité précoce sur de nombreux points. Est
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