Cette fille est une vraie chienne

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Cette fille est une vraie chienne
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maisfranchementonsenfou a posté le 20 mars 2018 à 12h39
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NAHUATL a posté le 20 mars 2018 à 11h23
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PierrrrrePierrrrre a posté le 20 mars 2018 à 10h23
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yu_jin a posté le 20 mars 2018 à 09h49
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yu_jin a posté le 20 mars 2018 à 08h58
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Elles se qualifient elles-mêmes de "salopes", de "sales chiennes" ou en riant de "pétasses". "Une vraie putain", disent-elles d'une autre n'appartenant pas à leur groupe.
Dans un article publié dans la revue "Terrains & travaux" , intitulé "S'insulter entre filles", la sociologue Isabelle Clair montre que ces mots à caractère sexuel, couramment utilisés par les adolescentes, ne sont pas anodins mais revêtent plusieurs fonctions.
La chargée de recherche au CNRS travaille depuis un peu plus de dix ans sur l'entrée dans la vie amoureuse et la sexualité des jeunes, sur trois terrains d'enquête différents (les cités d'habitat social, en milieu rural, et maintenant dans la bourgeoisie de l'ouest parisien).
Son article sur les insultes en découle : entre 2008 et 2011, elle a rencontré pour ce faire des jeunes filles entre 15 et 20 ans, issues des classes populaires, dans des villages du centre de la France.
Le décryptage de leur langage raconte les rapports et les hiérarchies entre filles de cet âge, le regard qu'on porte sur elles ou encore la difficile entrée dans l'âge adulte. Entretien.
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à ce sujet ?
Les insultes, les mots qui circulent énormément à ces âges-là, m'ont intéressée parce qu'elles révèlent ce contre quoi chacun doit se distinguer. Il y a la figure du "pédé" chez les garçons, avec la crainte d'être identifié comme un garçon qui n'est pas à la hauteur de son sexe ; et il y a la "pute" du côté des filles.
Les insultes entre adolescentes, ça semble anodin et ça a l’air de n’être que des mots, pourtant ça dit à mon avis quelque chose d'important dans ce que c'est de faire l'expérience, à cet âge-là, du passage de fille à femme et de ce qui se joue sur la suspicion de l’immoralité sexuelle, du manque de vertu. 
C'est troublant de voir que ces jeunes filles utilisent entre elles les mêmes mots qui par ailleurs sont utilisés pour les viser : elles peuvent entendre ces insultes dans la rue, au lycée, dans la bouche de garçons essentiellement, voire de leurs parents ("Ma mère me dit : 'Oui, tu t’habilles comme une pétasse, tu fais ta pétasse'").
Oui. C'est une façon de se réapproprier le langage de l'autre qui domine (le garçon, le parent).
Une conséquence de la domination, c’est se penser à travers les catégories du dominant. En substance, parce que je suis pensée comme une pute, je me pense moi-même ainsi.
Bourdieu disait "ils sont parlés plus qu’ils ne parlent". Il y a une sorte de ventriloquie : les dominés reprennent les catégories des personnes qui les dévalorisent pour parler d’elles-mêmes. C'est vrai, ça se manifeste, mais en même temps, les insultes, ce n'est pas que ça. Ce n’est pas que de l’intériorisation de violence.
Ce qui m’intéressait justement, c’était de décortiquer un même mot à l’aune de plusieurs significations... qui ne sont pas sans lien les unes des autres.
Vous distinguez dans votre article quatre significations aux insultes. D'abord celles qui visent d'autres femmes...
Les filles dont je parle dans mon article sont en lycée professionnel, elles sont formées à faire des boulots dans la grande distribution ou dans les services à la personne – deux secteurs d’emploi qui leur sont le plus accessibles. Ce sont des filles très fortement dominées socialement parce qu’elles appartiennent aux classes populaires et sont destinées à y rester.
Au lycée ou chez elles, on les rappelle toujours à l’ordre : elles sont régulièrement renvoyées au fait qu’elles sont vulgaires, qu’elles ne parlent pas comme il faut, qu’elles ne s’habillent pas comme il faut, qu’elles ne pensent pas comme il faut, qu’elles ne travaillent pas comme il faut… 
L’insulte sexiste à caractère sexuel est d’abord souvent utilisée sur d’autres scènes que celle du lycée, pour contester la domination d'autres femmes – notamment des enseignantes ou des patronnes, des femmes plus vieilles, socialement plus dotées, qui leur renvoient régulièrement l’image qu’elles ne font rien comme il faut.
C'est un premier usage, assez fort.
L’insulte, c’est la démesure, le rire, tout ce que ces femmes-là, considérées comme coincées, empêchent de faire. Dans les espaces de l'amitié, ces filles renvoient à ces femmes, indirectement et sous une autre forme, une part de la violence qu’elles manifestent.
Mais ces jeunes filles utilisent aussi les insultes envers leurs amies.
Oui, c'est quelque chose qui est difficile à saisir. Peu de travaux ont été faits sur les insultes. Je pense à un article qui n'est pas mal, mais qui n’arrive pas à penser cette question-là, notamment.
Les auteurs disent que les garçons, quand ils utilisent les insultes, rigolent : c’est de la complicité entre copains, pas que de la violence. Mais dès que les auteurs parlent des filles, c’est forcément parce qu’elles réutilisent le vocabulaire des garçons, parce qu’elles se font dominer. Il ne peut pas y avoir de jeu, de complicité.
La société a un seuil de tolérance très bas vis-à-vis de la violence verbale des filles. Je pense que ça a à voir avec la difficulté plus large qu’on a à penser la violence des femmes. On ne la pense pas d'ailleurs : ça fait horreur, cette violence est toujours qualifiée d’irrationnelle, de déraisonnée, etc. Ça met tout le monde très mal à l’aise. On n'attend pas des filles qu’elles soient violentes. A l’école, dans l’éducation, les filles sont beaucoup plus réprimées de tous les comportements qui sortent de la réserve, alors que l’on considère cela normal pour les garçons...
Il y a donc cette impossibilité à penser que les insultes entre filles puissent être du jeu, de la rigolade, alors que ces insultes permettent aussi de tester la complicité : adresser à quelqu'un une insulte sans craindre la riposte, ça éprouve le lien. 
Formuler des insultes permet également aux filles de parler d'elles, de leur sexualité précisément.
Pour les filles, la sortie de l'enfance pour entrer dans l'âge adulte est un moment où elles entrent sous le radar du jugement sexuel. Tout ce qu’elles peuvent dire de sexuel fait d’elles des êtres sexuels.
Ces filles peuvent difficilement dire la sexualité, alors qu'on attend d’un garçon qu’il soit capable d'en parler de façon désinvolte (ce qui est une autre injonction). Par la démesure, le rire, l'insulte pour les filles permet de dire ce qui n’a pas le droit d’être dit.
L'insulte, disproportionnée, est comique. Il n’y a pas que les adultes qui ont des injonctions envers les jeunes, eux-mêmes en ont beaucoup entre eux. A l'adolescence par exemple, il faut être tout le temps heureux : être jeune veut dire être détendu, rire très fort, en faire des caisses...
Est-ce qu’elles cherchent aussi à déstabiliser les garçons en utilisant ces insultes ?
Oui. Je pense à une scène que j'évoque dans l'article : je suis dans un parc, avec un groupe de filles qui m’expliquent qu’elles se sont fait pincer le matin, en classe, parce qu’elles se faisaient passer un petit mot sur lequel elles insultaient la prof. Je les fais parler de ça.
Il se trouve que pendant une partie de la discussion, deux garçons étaient là – ils connaissaient l'une des filles – et sont restés mutiques pendant toute la scène. C'est évident que leur présence a pu créer les conditions pour que le discours sur la sexualité soit encore renforcé. Elles étaient en position de force, car plus nombreuses, en groupe, elles ne se sentaient alors pas en danger. Elles voulaient aussi les intriguer.
C'est la même chose vis-à-vis des adultes ?
Les ados savent très bien qu’ils choquent en utilisant ces insultes. C'est même une affirmation de ce qu’est être jeune : il y a une part de démesure et de transgression, y compris dans leur langage. Mais il n’y a pas que ça.
Les ados ne vivent pas que sous notre regard. En tant qu’adultes, particulièrement les parents, on ne les oublie jamais parce qu’ils sont dans notre monde, mais je pense qu'on n'est pas toujours dans le leur. Il y a des choses qu’on entend, surprend, qui nous font mal aux oreilles mais qui ne nous sont pas destinées. Les ados ont la capacité, parce qu’ils sont très fortement inscrits dans leurs groupes de pairs, de nous oublier.
Si les adolescentes utilisent les insultes pour tester leur amitié, rire ou mettre à distance le stigmate, elles le font aussi pour faire mal ou se faire mal. Pourquoi ?
Judith Butler [dans "le Pouvoir des mots" , NDLR] dit que l’insulte n'est pas là pour qualifier ce qui a eu lieu mais pour inaugurer quelque chose. 
En fait, ce qui est fort dans la logique de la réputation et de l’insulte, c’est de faire croire qu'elle augure une réalité plutôt qu'elle valide une réalité. Cela crée un récit fictif qui permet de stigmatiser certaines filles. Celles qui se retrouvent à la merci de l’injure sont des filles qui ont en général moins de "ressources de genre" que d’autres, c'est-à-dire qui n'ont pas de père, de grand frère dans la cité, pas de petit copain à la campagne, et qu’on peut attaquer plus facilement. On vise les filles plus faciles à atteindre – les filles sans hommes. 
Il faut avoir en tête que le stigmate de la "pute" est un stigmate collectif qui pèse sur leur sexe. Certaines filles utilisent l'insulte à l'égard d'autres filles parce qu'en jetant l'opprobre sur l’autre, elles se mettent à distance de l’opprobre. Le fait de s’ériger en juge est en quelque sorte une stratégie. La personne qui énonce l’insulte se met à l’abri ou cherche à se mettre à l’abri de l’insulte.
Ça aussi, c’est difficile à penser, de parler des femmes qui font mal à d’autres femmes. C'est difficile de penser qu’il y a des inégalités à l'intérieur d'un groupe de femmes, très proches socialement, que la rivalité seule ne permet pas de comprendre.
Ces filles peuvent aussi utiliser l’insulte pour se dénigrer. Dans votre article, vous évoquez une conversation où elles parlent de sexe, et quand elles se rendent compte que vous êtes là, l'une d'elles formule à votre attention "Elle doit se dire 'putain, c’est des putains de salopes !'" …
Parce qu’il y a cette suspicion qui plane en permanence sur l’immoralité sexuelle des filles, il y a une grosse culpabilité associée à la pratique de la sexualité. D'un coté, il y a l'injonction, à un certain âge, qu'il faut le faire, sinon on est coincées, et en même temps, il faut le faire selon certaines conditions (il faut être amoureuse par exemple).
Ce sont, en plus, des filles qui sont beaucoup jugées par d’autres femmes, à l’aune de leur classe sociale, mais aussi de leur immoralité sexuelle supposée. L’expérience de la sexualité résonne avec tout cela.
Quand elles se rappellent que je suis là – elles ne m'oublient jamais totalement –, elles se disent que j’incarne le jugement d’autrui… Les insultes disent aussi quelque chose de la façon dont elles font l’expérience de la sexualité… Ce n'est pas affreux ou tragique, mais marqué par ce doute sur soi-même.
Vous explorez en ce moment votre troisième terrain d'étude, dans la bourgeoisie de l'ouest parisien. Est-ce que l'usage des insultes est radicalement différent selon les milieux que vous avez observés ?
Les jeunes issus de la bourgeoisie, que je vois en ce moment, ont une maîtrise du langage, un contrôle qui est au cœur de leur éducation et de leur préoccupation. Il y a un vernis très fort, beaucoup plus difficile à percer que chez les gens de catégorie populaire. Leur espace intime est plus difficile à saisir, comme celui des adultes de la même classe sociale. Plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus les gens se protègent, moins on y a accès...
Néanmoins, je retrouve les mêmes mots et je retrouve aussi l’opposition entre les "putes" et les "filles bien" – même si ce n'est pas toujours les mêmes critères qui sont retenus ou que ça ne se dit pas de la même façon.
Ah bon, vous êtes devin? Ou c'est juste parce qu'elles sont blanches?

Vous seriez surpris...
vive l Amerique Latine. ici je peux encore dire ce que je pense a qui je veux.
« le profil socio-culturel des filles qui s’invectivent »
► Les métaphores sont obligatoires si on veut contourner le coup de ciseau du censeur qui a pour mission de taire de tristes réalités.
la génération "j'ai le droit" dans toute sa splendeur, avec leurs parents qui expliquent que tout ça c'est normal





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Mardi 26 Octobre 2021 Actu Chien - Sauvetage
Mardi 26 Octobre 2021 | Par Elise Petter
Encore une ordure de plus sur la terre. J’espère pour lui qu’il lui arrivera la même chose dans sa pitoyable vie, qu’un jour il soit malade dans des souffrances atroces et que toute sa famille l’abandone et le laisse crever à petit feu. Cet personne mérite de vivre dans le malheur et la souffrance. Sale ordure..... va en enfer....
C'est ignoble, cet acte de cruauté doit provenir d'un soi-disant éleveur qui fait faire portées sur portées à ses chiennes et qui n'a même pas le courage de les confier à un refuge, évidemment. Ce type d'homme n'a aucun respect pour la vie animale et certainement aussi pour la vie humaine. Il ne mérite donc pas qu'on le respecte lui. Si jamais celui qui a voulu que Bella meure est identifié, alors il ne faudra pas le rater, il faudra lui prendre tous ses chiens et l'envoyer méditer sur son forfait en prison. Bravo à cette petite fille et à sa famille qui ont sauvé cette petite chienne, bravo également à la famille qui l'a adoptée. Après avoir tant souffert, elle mérite douceur et amour.
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Un magnifique sauvetage de la part de cette famille et une petite fille très courageuse.
Il y a plusieurs années de cela, Cara, une fillette âgée de six ans, était en train de jouer près de la maison de sa famille à Londonderry, en Irlande du Nord quand elle a entendu un bruit un peu étrange. Intriguée, la fillette regarde autour d’elle afin d’en trouver la source.
Après quelques minutes, Cara réalise que les bruits proviennent d’un tas de palettes de bois. Elle décide alors de les déplacer pour voir ce qui se trouve dessous. A la force de ses bras, la petite fille déplace les pierres et pousse les palettes pour finalement découvrir une scène particulièrement triste.
Sous le tas de bois se trouvait une petite fosse dans laquelle gisait un chien.
Cara se met alors à courir vers sa maison afin de prévenir son papa pour qu’il l’aide. Rapidement, ce dernier arrive sur place et comprend la terrible vérité : ce n’est pas un accident, le chien n’est pas tombé dans le fosse. Il y a été déposé, abandonné à une mort certaine.
Le père sort alors le chien du trou et réalise que c’est en fait une chienne très maigre et aveugle !
Cara décidé de prénommer la chienne Bella et toute la famille l’installe confortablement chez eux afin qu’elle puisse se reposer. Le lendemain, ils ont contacté le Rainbow Rehoming Center afin de trouver la famille idéale pour Bella.
Les volontaires ont alors emmené la chienne chez le vétérinaire afin d’en savoir plus à son sujet. Selon lui, la chienne a été utilisée pour se reproduire et quand elle n’a plus pu porter de bébés, elle a été abandonnée dans ce trou. La chienne aurait aussi passé la plus grande partie de sa vie enchainée.
Quelques temps plus tard, l’association a trouvé une famille pour la vie pour Bella qui y est très heureuse et peut enfin vivre en toute liberté.
Shutterstock (Photo d'illustration)

Fait maison et tabou
Elle en redemande
Deux blondes bénéficient d'un joli paquet

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