Cette brésilienne se fait bien exploser

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Cette brésilienne se fait bien exploser
Home INFO Cette vidéo ne montre pas des Brésiliens se révoltant contre une arme météorologique américaine

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Cette vidéo qui circule depuis début juillet sur plusieurs comptes complotistes prétend montrer des Brésiliens se révoltant contre les antennes d’une arme météorologique américaine, dénommée « Haarp ». Ce sont en fait des installations électriques, détruites lors d’une révolte dans une ferme au Brésil, en novembre 2017.

Dans cette vidéo de 26 secondes, on voit plusieurs individus se diriger dans la clameur générale vers des poteaux surmontés par trois barres horizontales. Poussée par l’un des assaillants, une rangée s’effondre en domino dans un nuage de poussière sur un sol en terre rougeâtre.
La scène, légèrement entrecoupée, semble filmée au téléphone, si on se fie au format vertical et à la qualité médiocre des images. Elle représenterait des Brésiliens en train de détruire des antennes « de type Haarp », à en croire ceux qui la relayent sur les réseaux ces derniers jours pour saluer la démarche des insurgés.
« Dans la forêt amazonienne brésilienne, les habitants détruisent des antennes Haarp », affirme notamment le compte Twitter Rifain nouvelle, le 1 er juillet dernier, dans une publication qui cumule près de 900 retweets. Les jours suivants, la vidéo apparait dans plusieurs relais complotistes francophones et internationaux : d’abord sur les canaux Telegram de QAnon France ou Le Grand Réveil, via les plateformes vidéos Odyssée ou VK , puis circule plus largement sur Twitter, Facebook , Instagram ou encore TikTok . Toujours avec la mention d’antennes « de type Haarp ». 
🔥 Dans la forêt amazonienne brésilienne les habitants détruisent des antennes HAARP 💪💪💪 … ⬇️ : pic.twitter.com/QHdAwSQFvx
— LE RIFAIN LA NOUVELLE DU FRONT (@rifain_nouvelle) July 1, 2021
En faisant une recherche avec le mot-clé « Haarp » sur Twitter, on retrouve des dizaines d’occurrences de la séquence depuis le 1 er juillet dernier. Sur le réseau, la vidéo est même relayée en anglais , japonais , turc , espagnol ou encore en mandarin .
Haarp : un classique des conspirationnistes
Les cinq lettres Haarp mentionnées par tous ces tweets renvoient en fait à un programme de recherche financé par l’armée américaine, à l’origine de nombreux fantasmes depuis sa création dans les années 1990. 
À l’aide de 180 antennes hautes fréquences déployées sur une quinzaine d’hectares à Gakona, en Alaska, le programme vise à étudier l’ionosphère, couche supérieure de l’atmosphère située entre 60 et 1 000 km de hauteur, comme l’explique le site du Haarp . Mais pour de nombreux complotistes, il s’agirait en fait d’une arme secrète des États-Unis, capable de créer des catastrophes naturelles. Ces 20 dernières années, on lui a par exemple imputé l’ouragan Katrina en 2005, le tsunami de Fukushima en 2011 ou encore les inondations de 2014 en Serbie . Le régime vénézuélien a même accusé Haarp d’avoir généré le tremblement de terre de 2010 à Haïti. 
Le programme Haarp n’intervient pourtant que sur une infime partie de l’ionosphère au-dessus du site de Gakona, dans des proportions incapables de transformer la météo, comme expliqué dans cet article du quotidien d’Alaska Anchorage Daily News : « Si nous le faisions 10 fois plus grand et essayions, nous ne pourrions toujours pas affecter la météo », détaille ainsi le directeur du centre de recherche lié au Haarp.
L’armée s’est par ailleurs retirée du projet en 2014 , il est aujourd’hui géré par l’université de Fairbanks (Alaska). Le site, visible ici sur Google Maps, est accessible en voiture et même ouvert au public une fois par an. 
Mais pour les partisans de la théorie, les Américains cacheraient des centaines d’autres d’antennes autour du globe. Régulièrement, certains pensent même en repérer une, comme cet utilisateur Twitter français la semaine dernière.
Même confusion chez ceux qui prétendent voir une destruction d’antennes Haarp au Brésil : les pylônes détruits sur la vidéo ne ressemblent pas vraiment aux antennes hautes fréquences utilisées dans le cadre du programme Haarp, visibles ci-dessous. À commencer par leur différence de taille conséquente, qu’on peut constater en faisant un simple rapport d’échelle entre l’homme et le pylône à 0:10 sur la vidéo, et la taille de l’homme se tenant sous les antennes de l’observatoire sur l’image des antennes ci-dessous.
Une vidéo détournée depuis bientôt quatre ans 
En faisant une recherche d’image inversée depuis la miniature de la vidéo, on constate que la séquence circule en fait depuis plusieurs années sur le web (voir ici comment procéder). On retrouve notamment une vidéo YouTube datée du 6 novembre 2017, partagée cette fois sous le titre « Ferme Igarashi dans l’ouest de Bahia, les résidents de Correntina font tomber les transformateurs électriques », en portugais. 
En rentrant le même titre sur le moteur de recherche Google, on retrouve alors plusieurs articles en brésilien datés du 2 novembre 2017, qui relatent un épisode de saccage dans deux fermes de l’État brésilien de Bahia. On y retrouve notamment plusieurs images des dégâts dans les photos partagées par le média Noticias Agricolas . Les pylônes détruits sont même visibles dans la vidéo à la fin de leur article. On peut également voir ce décor en cherchant l’adresse de la ferme mentionnée, Igarashi, sur Google Maps : les pylônes de la vidéo sont en partie visibles, sur cette photo d’août 2017 associée au lieu. 
En poursuivant les recherches sur l’épisode de révolte, on retrouve la vidéo de la destruction dans un sujet télévisé du média brésilien G1 du 6 novembre 2017. Quand elle apparait à la 24 e seconde, le journaliste commente alors : « L’attaque a été filmée par un téléphone portable et divulguée sur les réseaux sociaux ». La vidéo montre donc bien un groupe renversant des poteaux électriques.  
Ce n’est pas la première fois que l’extrait vidéo est partagé avec le mauvais contexte. Présenté à tort comme une attaque du groupe altermondialiste brésilien Mouvement des sans-terres (MST), il avait déjà fait l’objet d’ une vérification sur ce thème par l’équipe brésilienne Checamos de l’AFP, en novembre 2020.
Ces images de la révolte sont en outre très vite associées à la théorie du complot Haarp, comme en atteste par exemple ce poste Facebook daté du 11 décembre 2017 et légendé, en anglais, « des gens détruisent des antennes Haarp au Brésil », que nous avons retrouvé à l’aide d’une recherche inversée via Yandex, ou encore cette vidéo Youtube au titre similaire du 6 décembre retrouvée via Google.
La vidéo fait depuis des apparitions ponctuelles chez les partisans de la théorie, que l’on peut retrouver via des recherches par mots-clés ou d’image inversée : sur cette vidéo de janvier 2018 qui cumule près de 60 000 vues par exemple ou encore en décembre 2020 sur une chaîne du site d’hébergement vidéo Odyssée. 
Explication possible de sa résurgence ce mois-ci : la multiplication des catastrophes naturelles depuis le début de mois de juillet. Coulée de boue au Japon, ouragan Elsa sur l’Atlantique ainsi que violents orages et inondations un peu partout sur la planète ; plutôt que le réchauffement climatique, les adeptes de cette théorie préfèrent blâmer la supposée arme secrète pour contrôler le climat. 
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Un peu moins de 89 ans après sa première publication (le 18 juillet 1925), le pamphlet antisémite d'Adolf Hitler, «Mein Kampf», figure parmi les meilleures ventes de livres sur internet. Sur Amazon.com, qui concentre les ventes émanant du monde entier, il est 20ème dans la catégorie «politique et sciences sociales», 7ème de la rubrique «politique et gouvernance», 4ème du rayon «idéologie et doctrines» et... 1er de l'onglet «fascisme».
La version est toujours la même : un e-book, ou livre en ligne, à 0,99 $ (0,75â?¬), édité en anglais par Montecristo Editora, une entreprise brésilienne basée à Sao Paolo. «Nous avons commencé à commercialiser "Mein Kampf" fin 2011. Jusqu'en novembre dernier, nous vendions entre 50 et 60 exemplaires par mois seulement sur Amazon.com, mais les ventes ont explosé depuis et nous en sommes à environ 500 exemplaires écoulés rien que pour les 10 premiers jours de janvier 2014 !», assure le patron de Montecristo Editora, Alexandre Pires, contacté par LeParisien.fr, précisant que les acheteurs sont principalement américains et européens. «Nous n'avons pas encore les chiffres définitifs de décembre, mais nous savons qu'il y a eu un pic de ventes autour de Noël», ajoute-t-il, assurant être «le premier étonné par ce soudain succès».
«Je ne comprends vraiment pas ce qui a pu provoquer une telle hausse des ventes. Nous n'avons rien fait pour les booster», assure l'éditeur brésilien, qui a été pris de court après la publication de l'article de Chris Faraone sur le site d'information américian Vocativ, le premier à s'être intéressé à ce phénomène le 7 janvier dernier. M. Pires se demande «si cela ne vient pas d'un algorythme d'Amazon qui aurait donné plus de visibilité à ce livre, ou quelque chose du genre». Le service de communication d'Amazon n'était pas disponible pour étayer cette hypothèse.
Chez Apple aussi, le «Mein Kampf» de Montecristo a la cote, malgré son prix plus élevé (2,99 $). Il est numéro 16 des meilleures ventes d'i-books dans la catégorie «politique et actualité» sur iTunes.apple.com. «Les ventes ont augmenté, mais beaucoup moins que sur Amazon.com. Elles oscillaient entre 20 et 30 exemplaires par mois jusqu'en novembre, et on en compte déjà 60 pour début janvier», précise Alexandre Pires, que cette évolution laisse toujours aussi perplexe.
«Ce n'est pas pour faire de la propagande nazie, bien au contraire»
«Ce succès me met un peu mal à l'aise», confie-t-il, craignant que la popularité de son e-book ne le fasse «passer pour un fasciste». «Si j'ai décidé d'éditer ce texte, ce n'est pas pour faire de la propagande nazie, bien au contraire, poursuit-il. Je considère que ce texte a une valeur historique extrêmement importante et que les gens doivent pouvoir y avoir accès pour comprendre ce qui s'est passé lors de la Seconde guerre mondiale. En le censurant, on ne ferait qu'exciter ceux qui luttent pour la propagation de ces idées.»
La description du livre sur Amazon ou ITunes, écrite par l'éditeur brésilien et faisant penser à la mise en garde de Bertold Brecht («Le ventre est toujours fécond, d'où a surgi la bête immonde»), tient lieu d'avertissement. «Ce livre contient le programme raciste d'Hitler et sa glorification de la race aryenne (...) Si le livre avait été pris au sérieux au moment de sa publication, le 20ème siècle aurait peut-être été différent. C'est un livre extrêmement important. Il serait naïf de croire que l'Holocauste ne pourra jamais se reproduire, surtout si l'on oublie la Seconde Guerre mondiale et ses horreurs.»
Alexandre Pires avait-il le droit d'éditer ce texte regorgeant d'idées racistes et antisémites ? Sa version de «Mein Kampf» est une traduction anglaise de James Murphy datant de 1939, la seule traduction dans la langue de Shakespeare approuvée par le IIIème Reich, éditée à l'origine par la maison d'édition britannique Hurst & Blackett, devenue aujourd'hui Random House. C'est elle qui détient les droits de publication de la traduction anglaise. Alejandre Pires assure avoir le droit de reproduire cette version sans verser de droits d'auteur puisqu'elle a été mise en ligne en libre service par le «Gutenberg Project Australia», qui ne recense que des Å?uvres «tombées dans le domaine public».
«Mein Kampf» ne tombera pourtant pas dans le domaine public avant le 30 avril 2015* soit 70 ans après la mort de son auteur, comme le prévoient les conventions de Berne et de Genève sur la propriété intellectuelle, auxquelles le Brésil a adhéré. Pour que M. Pires ait le droit de publier cette version de «Mon combat», «il faudrait que les ayant droits (société d'édition, descendantsâ?¦) de James Vincent Murphy, mort en 1946, aient expressément â?? et contractuellement â?? renoncé au dit-droit de traduction anglaise au profit de cet éditeur brésilien pour que celui-ci puisse s'en prévaloir», note l'avocat Simon Christiaën, docteur en droit et spécialiste en droit de la propriété intellectuelle, interrogé par LeParisien.fr.
Interdit en Allemagne et en Autriche
Et même si les droits de traduction n'appartenaient plus à James Murphy ou à sa société d'édition, «ils appartiendraient au seul légataire universel des Å?uvres d'Adolf Hitler, qui n'est autre que le Land de Bavière», précise Simon Christiaën. Tous les biens, y compris intellectuels d'Adolf Hitler ont en effet été dévolus à ce Land, censé contrôler toutes les publications de «Mein Kampf» en Allemagne et à l'étranger.
Pour l'heure, «il est impossible d'acheter l'e-book de Montecristo depuis l'Allemagne ou l'Autriche, mais pas d'ailleurs», assure M. Pires. «Je suis prêt à stopper l'édition de ce livre si jamais il s'avère qu'elle n'est pas conforme au droit dans les autres pays», s'empresse-t-il d'indiquer, avouant n'avoir «pas regardé de très près la règlementation».
Nécessité de mettre en place des garde-fous
«Ce qui fait peur aujourd'hui, c'est de voir à quel point la diffusion de cette Å?uvre se banalise. Les éditeurs sont motivés avant tout par l'appât du gain et ont de moins en moins de scrupules à rééditer cet ouvrage auprès d'une jeune génération malheureusement moins informée qu'avant sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale», commente Simon Christiaën. «Comme le redoute depuis longtemps Philippe Coen, de l'association Hate Prevention Initiative (HIP), la situation risque de s'aggraver une fois que l'Å?uvre sera tombée dans le domaine public», ajoute le spécialiste.
Jusqu'ici, seule une dizaine de traductions officielles (un traducteur = un pays) sont autorisées dans le monde, par des contrats qui ont été signés dans les années 1930-1940. En France par exemple, Les nouvelles éditions latines se présentent comme l'éditeur officiel. «Il est déjà très difficile de lutter contre les contrefaçons et les éditions clandestines à l'heure actuelle, je n'ose imaginer ce que cela sera après 2015, lorsque tout éditeur aura le droit de publier sa propre version de "Mein Kampf", ajoute l'avocat. Il faudra mettre en place des garde-fous, en obligeant notamment chaque éditeur à mettre des avertissements aux lecteurs.»
*voire le 1er janvier 2016, selon certains spécialistes, selon qui il faut tenir compte des prolongations de guerre
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