C'est une femme fontaine
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Ejaculation féminine ou émission fontaine : de quelles substances s'agit-il ?
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Article publié le 7 juin 2022
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C’est un terme que l’on assimile souvent au porno, et qui est l’objet de nombreux fantasmes, idées reçues et méconnaissances. Qu’est-ce qu’une femme fontaine et quel lien avec l’éjaculation féminine ? Quelle est la nature de la substance expulsée ? Peut-on devenir femme fontaine ? On vous dit tout sur ce phénomène.
On qualifie une femme de femme fontaine lorsque celle-ci va, lors d’un rapport sexuel, émettre un liquide transparent en quantité suffisamment importante pour être notable.
Notons que certains sexologues font la distinction entre éjaculation féminine , qui serait lié à la “prostate féminine”, et fontainisation, où le liquide émis proviendrait de la vessie. Gardons en tête que le phénomène demeure encore aujourd’hui méconnu et qu’il n’y a pas de consensus clair à ce sujet.
Dans tous les cas, ce phénomène ne doit pas être confondu avec la lubrification vaginale , puisqu’il s’agit alors de sécrétions vaginales (ou cyprine ), produites par les glandes de Bartholin et ayant pour but de lubrifier le vagin avant et pendant l’acte sexuel.
A tort encore, le phénomène de femme fontaine est souvent assimilé à une incontinence urinaire , alors même que le liquide expulsé n’est pas de l’urine bien qu’il puisse provenir de la vessie.
En revanche, il est vrai que l’éjaculation féminine, ou fontainisation , survient le plus souvent au moment de l’orgasme, lorsque l’excitation est à son comble.
Que ce phénomène sexuel fascine, excite, soit source de fantasme ou au contraire de gêne ou de dégoût, il existe bel et bien, et sur ce point les spécialistes se rejoignent. Lâcher-prise et connaissance de soi sont les maîtres-mots pour parvenir à éjaculer et/ou à devenir femme fontaine.
Ejaculation féminine et émission fontaine se distingueraient de par la nature et l’origine du fluide expulsé, mais aussi de par le moyen d’y parvenir.
Pour l’éjaculation féminine, le liquide serait proche du sperme en termes de composition et d'aspect (les spermatozoïdes en moins). Il proviendrait de l’équivalent de la prostate masculine, les glandes de Skene, aussi appelées glandes para-urétrales, situées près de l’urètre. L’éjaculat serait environ d’1 millilitre .
Concernant le phénomène de femme fontaine, le liquide expulsé pourrait être compris entre 30 et 100 ml , et proviendrait de la vessie, sans pour autant s’apparenter à de l’urine. La vessie se remplirait pendant le rapport sexuel, pour se vider lors de l’orgasme.
Il arrive que les deux phénomènes – éjaculation féminine et émission fontaine –, surviennent en même temps, comme l’on peut maîtriser la première sans pour autant être femme fontaine.
On l’a vu, le liquide expulsé lorsque l’on parle d’éjaculation féminine a été étudié et analysé, et ne provient pas de la vessie mais des glandes de Skene, l’équivalent de la prostate masculine. L’expulsion se fait par de petits orifices à peine visibles, situés de part et d’autre du méat urinaire, là où sort l’urine.
Ce liquide transparent, émis en petite quantité, est un peu visqueux et a les caractéristiques du sperme, à la différence près qu’il ne contient évidemment pas de spermatozoïdes. Comme pour l’éjaculat masculin, il contient en revanche des antigènes prostatiques, appelés PSA ("Prostatic Specific Antigene"). Il ne contient pas d’acide urique, à la différence du liquide émis par les femmes fontaines.
Quant à l'émission “fontaine”, si elle provient bien de la vessie, elle ne correspond pas, a priori, à l’expulsion d’urine, car sa composition diffère légèrement. Il s’agit d’un liquide composé d’urée, de créatinine et d’acide urique, mais en petites quantités . Ce liquide est incolore et inodore , contrairement à l’urine . Par ailleurs, le taux d’urée est quasiment nul, une différence de plus avec l’urine.
Il faut donc bien distinguer le phénomène de femme fontaine, qui ne nécessite aucun traitement, et l’incontinence urinaire coïtale, qui est une pathologie.
On pourrait croire qu'être femme fontaine n'est pas à la portée de tout le monde. Et pourtant, la plupart des sexologues s'accordent à dire que l' on ne naît pas femme fontaine, on le devient .
L’émission fontaine survient le plus souvent lorsque la femme s’abandonne complètement à son plaisir. Aussi, le lâcher-prise est le maître-mot lorsqu’il s’agit de s’essayer à l’éjaculation féminine.
Certaines stimulations précises semblent également favoriser ce phénomène, telles que la stimulation du point G , zone “gâchette” de l’éjaculation féminine, car se situant précisément à la convergence des racines du clitoris, des glandes de Skene, de l’urètre et du vagin : dans le jargon des sexologues, on parle de complexe clitorido-urétro-prostato-vaginal.
Il semblerait également que le lâcher-prise au moment de l’orgasme conduirait à la déconnexion d’une partie du cerveau, au niveau du cortex orbitofrontal, entraînant ensuite une forte contraction de muscles de la vessie, et conduisant à l’expulsion de son contenu. Rien à voir cependant avec une incontinence urinaire puisqu’il ne s’agit alors pas d’urine mais d’un liquide d’une nature différente.
Notons que ce phénomène peut surprendre les premières fois, voire désarçonner son ou sa partenaire si l'on n'en a pas parlé en amont. Mieux vaut donc aborder le sujet avant, plutôt que de se retrouver dans une situation qui peut être embarrassante. Gardons en tête que ce phénomène est complètement naturel et n’est pas sale. Nombreux sont d’ailleurs les hommes à trouver cela sexy voire flatteur , puisque c’est souvent le signe que la femme a ressenti un immense plaisir, et qu’elle est donc pleinement satisfaite sexuellement.
La perte des eaux est rarement soudaine comme on le voit dans les films. Le plus souvent, il s'agit d'une fissuration de la poche des eaux , et dans ce cas, le liquide amniotique va continuer à couler après le rapport sexuel, de façon continue. A contrario, si l'on est femme fontaine et enceinte, l'éjaculation va avoir lieu lors du rapport, le plus souvent lors de l'orgasme, mais le flux de liquide va rapidement cesser. Le mieux est de " surveiller " ses pertes vaginales après le rapport, par exemple en changeant très régulièrement de protection périodique . Si celle-ci est mouillée en continu, alors qu'elle était sèche après le rapport, il est fort probable qu'il s'agisse de liquide amniotique.
En cas de doute, il ne faut pas hésiter à appeler la maternité dans laquelle on a prévu d'accoucher, et de voir avec les sages-femmes si cela nécessite un examen. Attention également : si le liquide qui s'écoule est teinté , cela peut-être les premiers signes d’une souffrance fœtale. Rendez-vous en urgence à la maternité .
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L’éjaculation féminine est un sujet dont on parle peu. Pourtant, les « femmes fontaines », comme l’on appelle celles qui réussissent à éjaculer de manière abondante, font l’objet de nombreux fantasmes et idées reçues.
Alors, qu’est-ce que l’éjaculation féminine et qu'est-ce qui provoque ce phénomène physiologique ? Dans cet article, nous répondons à toutes vos interrogations sur ce phénomène.
Ces dix dernières années, de nombreuses études ont été menées sur les femmes fontaines, pour réussir à comprendre ce qu’était l’éjaculation féminine.
Tout comme l'éjaculation masculine, l'éjaculation féminine est un phénomène physiologique qui apparaît lors de l’orgasme.
Au moment de jouir, la femme produit un liquide transparent, en plusieurs petits jets. Il s’agit d’une réaction dite « réflexe » : le corps a une réponse musculaire involontaire, en réponse à un stimulus (en l’occurrence, le plaisir sexuel et l’orgasme).
L’éjaculation féminine, qui consiste à produire du liquide en quantité faible et en plusieurs petits jets (c’est la raison pour laquelle la plupart du temps, ce phénomène passe totalement inaperçu).
Les femmes fontaines produisent quant à elles une plus grande quantité de ce même liquide, de manière abondante et continue.
Le liquide produit lors de l’éjaculation féminine provient de glandes situées dans l’urètre (le canal de sortie de l’urine qui part de la vessie et débouche sur la vulve, entre le clitoris et le vagin).
Ces glandes féminines, appelées para-urétrales ou glandes de Skene, sont souvent comparées à la prostate chez l’homme, dont la fonction est de sécréter une partie du liquide séminal.
Lors de l’orgasme, s'il y a éjaculation, les glandes produisent alors un liquide transparent et inodore en plus ou moins grande quantité, généralement en plusieurs jets consécutifs. Certaines femmes ne seraient pas dotées de ces glandes féminines.
La quantité du liquide évacuée peut atteindre jusqu’à 150 ml par orgasme et le jet est habituellement continu.
Le rôle de ce liquide, s’il devait en avoir un particulier, est à ce jour encore méconnu des chercheurs et gynécologues.
Pour éjaculer, l’essentiel est avant tout de se détendre, d’être en confiance et de prendre du plaisir.
En effet, les femmes qui confient avoir déjà éjaculé ou été femmes fontaines dans leur vie s’accordent toutes sur un point : l’éjaculation n’a lieu que lorsqu’elles prennent réellement du plaisir et que l’orgasme ressenti est puissant.
La stimulation du point G (une zone située sur la paroi interne et antérieure du vagin, tout près de l’entrée), semble cependant favoriser le phénomène d’éjaculation. Cette zone chez la femme est très sensible et sa proximité avec l'urètre permet de favoriser la venue de l'éjaculation.
Mais, alors, toute personne dotée d’un vagin est-elle en mesure d’éjaculer ? À ce jour, il n'existe pas de réelle réponse à cette question.
Certaines positions ou pratiques sexuelles semblent favoriser l’apparition de ce phénomène.
Sur ce point, les chercheurs ne sont pas unanimes. En effet, chaque corps et surtout chaque personne est différente. Il est donc difficile de faire des généralités, notamment en matière de sexe.
Nous réagissons tous différemment au plaisir et aux stimulations et avons tous notre propre manière de jouir et d’exprimer notre orgasme. Il semble ainsi qu’une grande majorité de femmes émettent un liquide en quantité variable (souvent quelques millilitres seulement) lorsqu’elles jouissent.
Il serait malvenu d’affirmer que quiconque possède un vagin est en mesure d’expérimenter l’éjaculation. Il appartient à chacun d’appréhender son corps et son plaisir, et de tenter d’expérimenter ce phénomène.
Certaines femmes n'arriveront peut-être jamais à éjaculer, mais ce n'est pas un problème et cela ne doit pas être une honte.
On a longtemps entendu que l’éjaculation féminine n’existait pas, qu'il ne s’agissait en fait que d’un jet d’urine produit lorsque la femme était stimulée alors qu’elle avait la vessie pleine ou pire : que c’était une maladie, voire un dysfonctionnement.
Cette fausse idée a depuis été contredite par des chercheurs, bien heureusement. On sait aujourd’hui que le liquide produit n’est ni de l’urine, ni des pertes, ni de la cyprine (une sécrétion produite par le vagin lors de l’excitation sexuelle).
La publication d’études scientifiques ainsi que la libéralisation de la parole dans le domaine sexuel a permis aux femmes de démystifier ce sujet, trop longtemps réservé à une minorité ou associé, à tord, à la pornographie.
Aujourd’hui, l’éjaculation féminine est un sujet qui tend à être mieux abordé et compris du grand public, afin que toutes et tous puissent vivre une sexualité épanouie, sans tabou ni fausses idées.
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publié il y a 4 ans par Émilie Petit Durée de lecture : environ 3 minutes
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Accueil » Femme fontaine : qu’est-ce que c’est ?
Les femmes fontaines, pour ceux qui en doutent, existent vraiment. Ceci n’est pas un mythe, mais bien une réalité. En effet, la question qui revient chaque fois et à laquelle nous allons essayer de répondre dans cet article est : est-ce normal ce liquide que libèrent certaines femmes en plein ébat sexuel ? Ce phénomène est-il une maladie ? Lisez plutôt !
Une femme sur dix mille libère une quantité plus ou moins importante de liquide lors des parties de jambes en l’air. La quantité de liquide expulsée varie d’une femme à une autre et peut osciller entre quelques gouttes et 250 ml. Encore appelé éjaculation féminine, ce phénomène peut être dû à une stimulation, ou parfois conjoint à l’orgasme. Tout compte fait, il est lié à un plaisir intense que ressent la femme lors d’un ébat sexuel.
Au cours d’un rapport sexuel, plusieurs glandes s’activent. Parmi celles-ci, nous avons les glandes de Skene qui sont une sorte de prostate située autour de l’urètre. Participant à la lubrification vaginale, ces glandes ont longtemps été considérées comme la source de ce liquide abondant que libèrent ces femmes dites « fontaines ». En effet, l’hypothèse souvent avancée est que les glandes de Skene se remplissaient plus qu’à la normale. Mais ne pesant qu’entre 2 et 5 grammes, comment ces glandes peuvent-elles libérer une quantité de liquide pouvant atteindre les 250 ml ? Explications…
En réalité, le liquide provient plutôt de la vessie. Il est produit par les reins et évacué via l’urètre. Pour autant, il ne s’agit pas de l’urine, mais d’un dérivé de cette dernière avec un taux d’urée quasi nul. Par ailleurs, il faut surtout retenir que le fluide expulsé est :
Anatomiquement parlant, rien ne différencie une femme fontaine des autres. Cela voudra dire que le
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