Bonde expérimentée

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Bonde expérimentée
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Le reveil dans ce décor est des plus agréable. Petit déjeuner tranquille avant de se diriger vers la Monument Valley Reserve.
Nous avions l'intention de la visiter à vélo mais malheureusement, les cyclistes (et motos aussi) ne sont pas autorisés ! Quel dommage ! Cette route en terre se ferait tellement mieux à vélo et éviterait ces déplacements et arrêts motorisés. Ainsi est-ce.
On était déjà un peu dubitatif sur le caractère commercial du parc, aussi après le court échange avec le propriétaire du campground à qui j'ai tenté de poser la question... réponse : " I'm nothing to do with these people". Peut-être en lien avec la réserve payante, touristique et autour, ses habitants qui vivent leur quotidien. Les quelques minutes d'échange ne me permettent pas de tirer des conclusions hâtives.
Nous entrons donc dans la Monument Valley Reserve qui nous réserve quoi qu'il en soit de superbes panoramas. Les Navajos ont nommé chaque rocher qui représente un animal (Elefant par ex), des personnes (Tree sisters) ou leur histoire. On aime à regarder ces formes et trouver le lien avec leur nom. Nous sommes dans un décor splendide de cinéma et là où ont été tournés certains westerns de John Ford avec John Wayne. "La chevauchée fantastique" (1939) a rendu le site célèbre.
Il y a également plusieurs autres films qui ont été tournés dans la région, notamment des scènes de "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone, une scène de "Forest Gump" ainsi que "Telma et Louise". A vos postes....après James Bond en Thaïlande 😉.
Nous quittons la réserve de Navajo, et son désert... pour nous rendre au Colorado, en commençant par Cortez.
Après la visite, nous nous dirigeons vers Durango pour passer la nuit et profiter des trails de vtt le lendemain. Durango nous a été conseillé par une de notre rencontre en chemin et la description nous a bien fait envie (ambiance cool, beaucoup de cyclistes, de la bière locale, etc). Nous nous installons donc au bord d'une rivière bien froide, dans un dispersed campground, dans une des vallées latérales. Ambiance fraîche et tranquille, tout ce qu'il faut pour passer une bonne nuit.
Le Colorado nous donne ses premières bonnes impressions...la suite dans un prochain article. Bye.


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Thème Simple. Images de thèmes de MichaelJay . Fourni par Blogger .

Dimanche et lundi 26-27 juin : Monument Valley (Arizona - Utah)
Nous voilà donc partis ce dimanche matin, en pleins orages, après avoir trié au maximum les affaires et laissé une partie à Flagstaff afin que tout rentre dans notre voiture. On est habitué au minimum avec le vélo itinérant. On ne se formalise donc pas trop, et en même temps on voit qu'on est bien équipé pour le camping (à défaut d'un camper 😏) et pour tous les temps. Il va en effet faire chaud, froid, pluvieux, orageux, sec, boueux, sableux, ....bref le pays des contrastes.
Une grande partie du trajet se fait donc sous la pluie, parfois très battante. On a donc bien choisi nos heures de trajet en voiture... et surtout les derniers kilomètres en arrivant dans la région de Monument Valley, la pluie cesse, le soleil fait son apparition, la fin de journée resplendit de ses couleurs magnifiques ! Superbe ! Un arrêt photos s'impose, avec l'arc en ciel en prime !
Nous arrivons donc juste avant la nuit dans un campground tout simple tenu par un local (Navajo pueblo). Un endroit tellement beau pour passer la nuit, avec de sacrées couleurs de coucher de soleil. Il n'y a casi personne et le propriétaire passe nous voir. Quelle gentillesse. Il est né là, réserve de Navajo. La maison de ses parents n'est pas loin et celle de sa grand-mère aussi, il n'y a rien et personne d'autre autour : juste un décor magnifique.
La nuit dans cette ambiance est paisible. 
Le peuple Navajo a toute une histoire. Ils sont liés aux Apaches et leur langue est spécifique. Nous apprenons d'ailleurs qu'elle était utilisée par les services secrets américains pendant la Seconde Guerre mondiale, pour transcrire les messages confidentiels avant de les chiffrés, afin d'éviter que les Japonais ne cassent le code américain. Le territoire Navajo a un statut de réserve et non d'état. Il répond à un ordre particulier, une unité sociale constituée de famille élargie et à un mode de filiation transmis par les femmes. Ils habitent encore dans des maisons construites selon leur tradition, maison conique bois-terre (permettant notamment de garder la fraîcheur interieure en été).
Arrivés à Cortez, nous nous installons dans un dispersed campground, pour les 2 prochaines nuits. Nous sommes dans une région de high desert, la végétation est constituée de pins et genièvre.
Tout proche, il y a un super site de trails de vtt. Fin de journée, Andreas et moi allons faire une petite session de repérage pendant que les enfants s'installent dans la tente pour une bonne session de Monopoly. Tout contents! Le temps est mitigé, couvert et le ciel est bien noir par endroit. Les orages ne vont pas tarder. Nous nous faisons plaisir dans 2 trails ; le site est super bien fait. Le parking est toujours propice aux bonnes rencontres, les américains sont hyper friendly et les conversations démarrent très facilement. Toujours en donnant son prénom d'abord. Ce soir c'est un gars qui travaille sur les lignes électriques, qui a un job qui le fait beaucoup se déplacer dans le pays, il bosse 6 jours sur 7 et il préfère donc vivre dans son trail caravane (avec sa femme) au lieu de passer d'un hôtel à l'autre. Et le soir, hop, il prend son vtt pour se faire du bien.
Retour presque à la nuit au campground où les enfants achètent avec vigueur les parcs nationaux et passent parfois en prison sans passer par le start 🤗 et nous on ne passe pas au souper sans passer par la bière 🤭 (ayant quitté rapidement la Californie, nous testons les excellentes bières locales plutôt que le rouge 😉).
Le lendemain c'est une virée vtt familiale qui nous attend, après nous être un peu désembourbés...la pluie a bien fait son travail. C'est parti, les trails sont top pour les enfants et ils s'éclatent, un peu de technique, un peu de flow, ...avec les progrès qu'ils ont tous les deux faits, c'est du plaisir! Au pic-nic, c'est rencontre avec des allemands, venant de la même région qu'Andreas!
Avant de quitter le parking, c'est une discussion avec un ingénieur automobile qui s'engage puis c'est à nouveau la serviabilité américaine qui est expérimentée : notre batterie de voiture est vide et donc on fait appel à trois locaux qui terminent leur tour. Tellement sympas. So helpfull!
Soirée avec un beau coucher de soleil.
Mercredi 29 juin : Mesa Verde National Park (Colorado)
Nous quittons Cortez pour nous rendre à Mesa Verde National Park que nous ne visitons pas à vélo considérant la chaleur et le dénivelé.
Nous nous arrêtons d'abord à un point de vue où se situe un point de contrôle du feu. La région est si sèche et sujette aux feux de forêts, ils observent en permanence le site.
Ce parc national a été créé en 1906 (par le président Roosevelt) et il est le seul des Etats-Unis créé pour préserver la culture ancestrale Pueblo et l'architecture préhistorique. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Mesa Verde, constitué d'habitats de falaise (maisons troglodytiques), était le lieu d'habitation du peuple amérindien Pueblo pendant 750 ans, de 550 à 1300.
Nous pouvons en voir plusieurs, de plus ou moins près. C'est incroyable d'imaginer une vie de village sous ces rochers de canyon, et la conservation du site. Nous pouvons également comprendre l'évolution de ce peuple et de leur type d'habitat, ainsi que la fonction spécifique des villages: agricole, artisanale ou religieuse.
C'est apparemment l'un des rares exemples persistants de la culture amérindienne.
Une bien belle et intéressante visite! Quel patrimoine!
Coucou Flo & Co, ces photos sont époustouflantes. On croirait des décors de cinéma... Je suis votre aventure depuis le début, avec curiosité et admiration. J'imagine la richesse que cela vous apporte, les liens que cela créé entre vous et je suis heureuse pour vous. Profitez à fond de la suite. Je vous embrasse Flo-Flo. Signé Coco (Claude Puippe)
Quels récits de folie. Juste incroyable, la variété de vos journées. Bravo pour réussir à trouver, si souvent en tout cas, "les" coins qui vous procurent beaucoup de rencontres, de joie, de moments paisibles... On voyage avec vous même si, pour sûr, on n'arrivera pas à se souvenir de vos lieux traversés. Gros bisous de Fully. Tata Anne

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Valérie Bazin-Malgras, Julien Dive, Christian Jacob et Aurélien Pradié


© Jacques Witt / SIPA



Edouard Roux

24/06/2022 à 18:00 , Mis à jour le 24/06/2022 à 21:44









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Alors que les LR ont élu Olivier Marleix à quarante voix contre vingt face à Julien Dive, que le parti semble tourner la page du Sarkozysme, en interne, la jeune garde veut porter sa voix haut et fort. Réélue pour un second mandat de député - avec parfois de très beaux scores -, plus expérimentée, plus ambitieuse, cette nouvelle génération promet des étincelles. Tout en prônant le collectif.
Aurélien Pradié est une grande gueule. Il le sait, il le dit, certains collègues le lui ont fait remarquer par le passé. Mais depuis sa réélection, quelque chose a changé ; comme une accalmie intérieure, un peu de légèreté qui passe, comme ça, en coup de vent, dans l’atmosphère. Réélu avec 64,63% des voix dans la 1 ère circo du Lot – terre de gauche -, il a assis sa légitimité dans le parti, mettant bisbilles et autres fâcheries de côté : « En 72 heures, j’ai eu des discussions avec certains que je n’avais jamais eu en cinq ans. Il y a un respect mutuel, une écoute et ce serait du gâchis de ne pas rester sur cette trajectoire. »
Représentant de la droite sociale, il incarne cette nouvelle garde LR qui souhaite redynamiser le parti, apporter du sang neuf à un corps abîmé par la présidentielle. Mais pour lui, pas question de faire dans le jeunisme, ni de créer une fracture avec ses aînés : « Ceux qui parlent le plus de guerre de générations ne sont pas les jeunes. Et puis nous ne sommes pas tout à fait les mêmes jeunes qu’en 2017. On a une expérience de cinq ans, on a pris de l’épaisseur et on a tous été réélus dans des territoires difficiles avec des beaux scores. » Il poursuit : « Nous ne voulons pas créer un club de jeune
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Une jolie ado joue avec ses godes puis se fait baiser
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