Abuse de la belle au bois dormant
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Abuse de la belle au bois dormant
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La Belle au bois dormant et les féministes
La Belle au bois dormant et les féministes
Publié jeudi 1 mars 2018 à 15:45
Modifié jeudi 1 mars 2018 à 15:45
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OPINION. Depuis lâan dernier, le combat fĂ©ministe se fourvoie dans des exagĂ©rations contre-productives en instaurant une censure moralisatrice, puritaine et castratrice, estime notre chroniqueuse Marie-HĂ©lĂšne Miauton
Voici donc quâen lâan de grĂące 2017, la Belle au bois dormant se rendormit pour lâĂ©ternitĂ© et tomba dans lâoubli. Cette mort dĂ©finitive lui fut portĂ©e par une avocate britannique, refusant au prince charmant le droit de lâembrasser sans autorisation prĂ©alable, alors quâelle reposait depuis longtemps au fond de son chĂąteau envahi par les ronces. Selon cette juriste, ce baiser non consenti vĂ©hicule «un message sexuel inapproprié» susceptible de pervertir tous les petits garçons. A ce titre, ce conte incontournable depuis que Charles Perrault en a fixĂ© lâhistoire dramatique et Ă©difiante, il y a trois cent vingt ans, devrait ĂȘtre supprimĂ© des programmes scolaires et des librairies. Le triomphe de lâamour sur la mort est aboli, les femmes dâaujourdâhui doivent sây faire et assumer leur terrible choix!
Toujours en Grande-Bretagne, câest un tableau du XIXe siĂšcle qui fut dĂ©crochĂ© dâune salle du Manchester Art Gallery sous prĂ©texte quâil «prĂ©sente le corps des femmes soit en tant que forme passive dĂ©corative, soit en tant que femme fatale». La toile reprĂ©sente le jeune Hylas entourĂ© des nymphes qui lâavaient sĂ©duit (tiens, tiens!) et amenĂ© Ă partir avec elles en dĂ©laissant ainsi ses compagnons dâaventure. La censure, comme toujours, se montre inculte puisquâelle semble ignorer que les nymphes Ă©taient rĂ©putĂ©es pour leur beautĂ© et leurs mĆurs libertines, ce pourquoi le peintre les a reprĂ©sentĂ©es comme telles, avec les corps photoshopĂ©s de nos mannequins dâaujourdâhui et dans lâattitude faussement ingĂ©nue des vraies sĂ©ductrices.
Le registre musical nâa pas Ă©chappĂ© Ă Anastasie, vieille mĂ©gĂšre sournoise, qui sâest permis de rĂ©interprĂ©ter Carmen en lui faisant tuer don JosĂ© Ă la fin du dernier acte au lieu dâĂȘtre assassinĂ©e elle-mĂȘme comme le voulait lâauteur. LĂ , le metteur en scĂšne a vulgairement surfĂ© sur lâactualitĂ© pour faire parler de lui car sa Carmen vengeresse nâest pas si exceptionnelle quâil le prĂ©tend, la Tosca de Puccini nâayant pas hĂ©sitĂ© Ă assassiner au corps Ă corps lâignoble baron Scarpia qui tentait de la violer. Dâailleurs, de nombreuses autres hĂ©roĂŻnes de littĂ©rature sont loin dâĂȘtre de pauvres femmes abusĂ©es ou confinĂ©es dans une fĂ©minitĂ© gnangnan.
Malheureusement, en voulant expurger les grandes Ćuvres ou les faire disparaĂźtre des programmes scolaires sous prĂ©texte quâelles ne conviennent pas Ă notre vision moderne des relations entre hommes et femmes, nos autodafĂ©s modernes brĂ»leront aussi bien la languissante Madame Bovary que la courageuse Antigone, autant la lĂ©gĂšre Manon Lescaut que la fidĂšle Roxane, autant la vertueuse Henriette de Mortsauf que la ChimĂšne exaltĂ©e, autant la libertine marquise de Merteuil que la raisonnable Jane Eyre⊠De fil en aiguille, câen sera fini des grandes Ćuvres et de la libertĂ© dâexpression car, un combat chassant lâautre, de nouvelles raisons de censure apparaĂźtront. Dans son roman prĂ©monitoire 1984 , George Orwell dĂ©crit un MinistĂšre de la VĂ©ritĂ© supprimant toutes les traces historiques ne correspondant pas Ă lâHistoire Officielle, et il montre lâĂ©mergence dâune novlangue dont le vocabulaire minimaliste empĂȘche toute pensĂ©e construite et vivante.
Pendant que le fĂ©minisme victimaire expurge les programmes scolaires et sâen prend aux Ćuvres dâart, la publicitĂ© Ă laquelle nul nâĂ©chappe, du bambin au vieillard, vĂ©hicule une image de la femme autrement plus critiquable. Attitudes lascives, postures quasi pornographiques ou soin narcissique de leur corps («Parce que je le vaux bien»), dâune part. Amour immodĂ©rĂ© des travaux mĂ©nagers, de la lessive la plus efficace ou du Monsieur Propre le plus musclĂ©, dâautre part. Tous les stĂ©rĂ©otypes sont lĂ . Ce nâest pas la moindre des contradictions de nos censeurs actuels, tous domaines confondus, que leur incursion permanente dans le passĂ© pour en rĂ©viser la conformitĂ©, et leur attentisme prudent face aux dĂ©rives bien concrĂštes auxquelles, hic et nunc , ils devraient fermement sâattaquer.
Le Temps publie des chroniques et des tribunes â ces derniĂšres sont proposĂ©es Ă des personnalitĂ©s ou sollicitĂ©es par elles. Quâelles soient Ă©crites par des membres de sa rĂ©daction sâexprimant en leur nom propre ou par des personnes extĂ©rieures, ces opinions reflĂštent le point de vue de leurs autrices et auteurs. Elles ne reprĂ©sentent nullement la position du titre.
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DĂ©lire fĂ©ministe : "Le bisou nâest pas consenti" dans La Belle au bois dormant
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par
soyouz
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Le 1er décembre 2017 à  12:02
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Claudia
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Le Décembre 2017 à  23:24
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Heldée
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Le Décembre 2017 à  15:27
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maman246
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karimbaud
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MaxC
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H. K. Daghlian
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Joss
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Yann Amar
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soyouz
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André Meloche
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Le 1er décembre 2017 à  20:12
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sylvie une française
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Le 2 décembre 2017 à  15:22
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maman246
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Une mĂšre britannique estime que le conte nâest pas adaptĂ© aux petits enfants parce quâil mĂ©prise les femmes. Une pĂ©dagogue et une fĂ©ministe suisses lui donnent raison.
Sarah Hall, maman dâun petit garçon de 6 ans, nâa pas apprĂ©ciĂ© que son enfant rentre de lâĂ©cole avec un livre de La Belle au bois dormant . Estimant quâil sâagit dâun conte sexiste, elle a laissĂ© libre cours Ă sa rage sur Twitter : « Tant que de telles histoires sont discutĂ©es en classe, la sociĂ©tĂ© ne changera jamais. » La publication a Ă©tĂ© accompagnĂ©e du #MeToo , dĂ©nonçant le harcĂšlement et les abus sexuels.
InterrogĂ©e par la BBC, la mĂšre explique que, selon elle, les contes vĂ©hiculent de mauvais messages. Puisque le prince embrasse la Belle au bois dormant pour la rĂ©veiller, le baiser nâest pas consenti, estime-t-elle. « Je pense que ce conte traite aussi de comportement sexuel et de consentement. Il montre Ă quel point ce type de comportement est ancrĂ© dans notre sociĂ©tĂ©. »
Tandis que le tweet de la Britannique a suscitĂ© de nombreuses et vives rĂ©actions de la part des internautes, elle est soutenue par des pĂ©dagogues et fĂ©ministes suisses. Ălisabeth MĂŒller, pĂ©dagogue diplĂŽmĂ©e et enseignante Ă la Haute Ăcole pĂ©dagogique de Zoug, affirme ainsi : « Les contes vĂ©hiculent des messages patriarcaux sur la maniĂšre dont un homme et une femme sont censĂ©s se comporter. Les enfants, eux, essaient par la suite de sây identifier. »
Autre point dĂ©rangeant selon elle : les femmes sont souvent reprĂ©sentĂ©es de maniĂšre nĂ©gative dans les contes, notamment lorsquâelles incarnent des sorciĂšres ou des belles-mĂšres mĂ©chantes. Elles sont aussi souvent guidĂ©es par la jalousie ou lâenvie, raison pour laquelle elles sont souvent punies. « Les hommes, en revanche, ne sont jamais punis Ă la fin de lâhistoire et cela mĂȘme lorsquâils abusent de leur fille comme dans Allerleirauh (ndlr : un conte des frĂšres Grimm dans lequel un roi Ă©pouse sa propre fille). »
MĂȘme son de cloche auprĂšs de Natalie Trummer, gĂ©rante de Terre des femmes : « Cette critique envers les contes et les livres pour enfants existe dĂ©jĂ depuis longtemps au sein des sphĂšres fĂ©ministes. Le dĂ©bat semble dĂ©sormais avoir atteint la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. » Selon elle, ce sont entre autres les stĂ©rĂ©otypes vĂ©hiculĂ©s par les contes qui sont responsables de la violence sexuelle faite aux femmes et de lâoppression de la femme au sein de la sociĂ©tĂ©. Natalie Trummer regrette aussi que les contes ne soient pas abordĂ©s de maniĂšre suffisamment critique.
Pour Tamara Funiciello, PrĂ©sidente de la Jeunesse socialiste, les contes ne sont quâun exemple parmi tant dâautres. « Que ce soit dans les contes, les vieux films Disney, dans la pub ou dans des magazines pour femmes : ce type de schĂ©mas se retrouvent partout. » Elle souligne nĂ©anmoins que les choses sont en train de changer, notamment avec des films plus rĂ©cents comme La reine des neiges , oĂč lâhĂ©roĂŻne est incarnĂ©e par une reine.
Conchi Vega, membre de la sociĂ©tĂ© suisse du conte, rappelle de son cĂŽtĂ© que ces histoires font partie de la culture : « GrĂące aux contes, les enfants apprennent ce quâest lâamour, la haine, la jalousie ou lâamitiĂ©. » Selon elle, il serait faux de priver les petits des contes parce que ces derniers renforcent leur imagination et leur fantaisie. Si elle concĂšde que la critique fĂ©ministe est comprĂ©hensive, elle estime nĂ©anmoins que les enfants sont tout Ă fait capables de faire la diffĂ©rence entre un conte et la rĂ©alitĂ©.
Lucie Choffey est nĂ©e en 1984 prĂšs de Bourges, dans le Cher. AprĂšs des Ă©tudes dâingĂ©nieur et le dĂ©but de ce qui aurait pu devenir une belle carriĂšre, elle dĂ©cide de tout arrĂȘter pour suivre, malgrĂ© les pressions et les regards dĂ©sapprobateurs de son entourage, son dĂ©sir propre de femme et de mĂšre : rester Ă la maison et sâoccuper de son fils. Elle essaye alors de comprendre pourquoi, pendant tant dâannĂ©es, (...)
« La mĂ©thode qui consiste, plutĂŽt que dâopposer des raisons Ă des raisons, Ă taxer le dĂ©tracteur des femmes de misogynie, a de grands avantages. La haine empĂȘche de bien voir son objet, et prĂ©tendre dâun homme quâil a en haine lâobjet sur lequel il prononce un jugement fait peser sur lui le soupçon dâinsincĂ©ritĂ© ainsi que dâincertitude dans les idĂ©es, qui fait remplacer les raisons solides par lâhyperbole et (...)
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