Érotisme noir et blanc

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Érotisme noir et blanc



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21 octobre 2020

Actualité par Charles-Louis Detournay



2 Commentaires






C’est avec tristesse que nous avons appris le décès d’Alex Varenne ce 19 octobre dernier, l’un des plus grands maîtres français dans le genre de la bande dessinée érotique. Mais aussi un peintre marquant dans sa maîtrise du noir et blanc.

Exposition MachinaXion. Mortimer prisonnier du temps au Château de La Roche-Guyon

Exposition

du 23/04/2022 au 27/11/2022



Château de La Roche-Guyon

1, rue de l’Audience

95780 La Roche-Guyon

01 34 79 74 42

www.chateaudelarocheguyon.fr

Dans la continuité du 75ème anniversaire en septembre 2021 de la création des (...)




Christophe Chabouté à la Galerie Glénat (Paris, Issy)

Exposition

du 1er/06/2022 au 28/08/2022



Du 2 juin au 27 août 2022 la Galerie Glénat présente

CHRISTOPHE CHABOUTÉ

Une trentaine d’œuvres de Christophe Chabouté sont rassemblées pour cette exposition illustrant différents sujets d’inspiration (...)




Exposition "Jojo et Mademoiselle Louise" d’André Geerts



du 20/06/2022 au 27/08/2022



21 juin au 27 août 2022

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h puis de 14h à 17h30. Fermé les jours fériés.

Commissariat : Sur la pointe du pinceau

Né le 18 décembre 1955 à Bruxelles, André Geerts (...)




Exposition "A fond les manettes !"



du 21/06/2022 au 28/08/2022



21 juin au 27 août 2022

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h puis de 14h à 17h30. Fermé les jours fériés.

A la fin des années 70, alors que jusqu’ici les jeux vidéo étaient intégrés aux machines, une (...)




Gwen de Bonneval : Exposition « Au fil de soi »

Exposition

du 3/07/2022 au 10/09/2022



Exposition « Au fil de soi » de Gwen de Bonneval

Du 3 juillet au 10 septembre 2022

Sur les vitres de l’Espace Jacques Villeglé / Forum (Saint-Gratien)

Après « L’Echappée Biloba » présentée par (...)




11e Festival BD "De Bulles en Bulles" (Hotton, Belgique)

Festival

du 27/08/2022 au 28/08/2022



Le w-e du 27 et 28 août 2022 se tiendra sur le site de l'Oneux à Hotton le 11e Festival BD "De Bulles en Bulles" avec la présence d'une vingtaine de dessinateurs et deux maisons d'édition. Les (...)




BD Plage à Sète (Hérault)

Salon

du 27/08/2022 au 28/08/2022



Le festival BD "les pieds dans le sable", directement sur la plage du Lido à Sète.

Samedi 27 et dimanche 28 août, de 10 h à 18 h/

La Canopée, plage du Lido, à Sète

11ème édition, sous le parrainage (...)




Exposition Pascal Graffica à Strasbourg

Exposition

du 10/09/2022 au 17/09/2022



Pascal GRAFFICA expose ses dessins ( couvertures BD ; dessins de Strasbourg ; illustrations diverses et inédites ! )

Un vernissage sera organisé le samedi 10 septembre de 14h à 18h .

Au GEM CLUB (...)




Expo - Coco : dessins félins et autres bestioles (Paris)

Exposition

du 15/09/2022 au 1er/10/2022



La galerie Art-Maniak (Paris) met à l’honneur la dessinatrice de presse et bédéaste Coco. Du 15 septembre au 1er octobre 2022, une exposition-vente de dessins de presses et de dessins originaux sur (...)




Bonabulles, 4e festival de BD au château de Bonaguil à Saint-Front-sur-Lémance (47)

Festival

du 17/09/2022 au 18/09/2022



Dans un cadre historique et à l'occasion des journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2022 se tiendra le festival Bonabulles au château de Bonaguil, à Saint-Front-sur-Lémance (47).

Venez à la (...)




Salon "La BD prend l’air", 23e édition

Salon

du 24/09/2022 au 25/09/2022



Venez nous retrouver les 24 et 25 septembre à Cajarc dans le Lot (46) pour la 23e édition du Salon "La BD prend l'air".

Catel (et Bocquet) en invités d'honneur.

Une pléiade d'autrices et d'auteurs (...)




Rencontres Chaland 2022 : Philippe Dupuy à l’honneur

Festival

du 1er/10/2022 au 2/10/2022



1er et 2 Octobre 2022 à Nérac (47600)

L'invité d'honneur des Rencontres Chaland 2022 est Philippe Dupuy, De la bande dessinée comme l’un des Beaux-arts.

Entre édition et installation, il grave une (...)




Rencontre avec Elene Usdin

Exposition

du 14/10/2022 au 16/11/2022



Venez rencontrer Elene Usdin à la médiathèque de Villemomble !

La médiathèque de Villemomble vous propose de venir rencontrer l’autrice de René.e aux Bois Dormants, Elene Usdin, scénariste, (...)




Fête de la BD de Jeumont

Salon

du 15/10/2022 au 16/10/2022



2ème édition de la Fête de la Bande Dessinée Samedi 15 octobre 2022 de 10h00 à 18h00 à la Médiathèque et à la Gare Numérique de Jeumont.

Auteurs en dédicaces (plus de 30 dessinateurs invités), vente de BD (...)




Non mais vous passez surtout à côté du fait que c’est la 1ère fois que sont édités en libraire les épisodes 9 et 10 de la (...)


À propos du roman "Les Rescapés de l’Eldorado" je signale ou je rappelle qu’il existe (au moins ?) deux versions du (...)


Mais quelle horreur cette affiche. Décidément les personnages de Franquin sont mis à toutes les (...)


correction : on dit "dans cette Amérique pré-colombienne" car ce n’était pas encore l’Amerique (...)


Régis Hautière a travaillé avec Renaud Dillies sur les BD "Abélard" et "Alvin" et dernièrement sur "le clan de la (...)


Merci beaucoup pour cet article !

Merci d’avoir permis à mon père de pouvoir vivre sa passion à travers vous tous et sa (...)


Primo, la vieillesse est réellement un naufrage. Secundo, c’est fou ce que les gens croient au (...)


D’habitude je n’écris jamais ou commente rarement. Je fais surement partie de ce que certains appellent la majorité (...)

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Né le 29 août 1939 dans la métropole de Lyon, Alex Varenne débute sa carrière à la fois comme peintre abstrait et enseignant des arts plastiques. Puis, il entrevoit les « incroyables possibilités de la bande dessinée » : il presse son frère écrivain de lui écrire des scénarios et ils signent ensemble deux albums chez Éric Losfeld, bien connu pour avoir publié le premier Lone Sloane , ainsi que des albums de BD plus sexués comme Barbarella, Histoire d’O, Pravda la Survireuse, les Aventures de Jodelle, et bien d’autres. Mais l’éditeur ne parvient pas à se sortir du procès pour la publication d’ Emmanuelle , et fait faillite avant de les publier. Alex Varenne n’en continue pas moins à croire en ce « moyen d’expression extraordinaire » , et les deux frères parviennent in fine à sortir divers albums et adaptations dont la série d’anticipation Ardeur (1979), œuvre majeure parue dans Charlie Mensuel alors dirigé par Georges Wolinski .
« Pour m’amuser, je me suis mis également à dessiner rapidement quelques petites histoires érotiques » , racontait l’auteur à ActuaBD.com . « Je ne pouvais pas demander à mon frère Daniel de les scénariser, car on ne peut mettre en forme que ses propres fantasmes, même s’il s’agissait en réalité plutôt de récits autobiographiques que projections imaginaires. D’après moi, pour qu’une histoire érotique fonctionne, il faut éviter les clichés, et travailler sur un minimum de vécu afin que le récit reste crédible. »
Contre toute attente, ce Carré noir sur Dames Blanches séduit les foules, par son trait fin, son aspect aussi réel qu’intemporel, et son érotisme assumé. Par la suite, Varenne s’engouffre donc seul dans ce style qui lui va si bien, lui qui dessine des femmes depuis qu’il est adolescent. Suivent alors une dizaine de récits faisant souvent évoluer ses héroïnes dans des milieux aussi sombres que réalistes.
Comme on peut le remarquer dans Carré noir sur Dames Blanches , Varenne voue un culte à l’art de l’estampe japonaise : « Degas et Van Gogh avaient déjà été fort "impressionnés" par ce nouveau style que l’on présentait alors à Paris : l’aspect moderne et le nouveau cadrage les a fort touchés. C’est d’ailleurs sûrement le style de dessin qui me marque le plus, et vers lequel j’ai souvent envie de tendre : revenir à la ligne essentielle pour exprimer le plus de sentiments. »
Outre l’album précité, sa série la plus populaire reste l’étonnante et subversive saga d’ Erma Jaguar , une plongée sans concession dans le monde de la nuit qui ne laisse pas le lecteur indifférent, ni innocent, comme s’il devenait un complice de lecture. Ces trois récits réalistes poussent en effet au paroxysme la recherche du plaisir bien présente en cette fin des années 1980, et captive par l’ambigu personnage principal, qui symbolise une nouvelle génération de la sexualité.
Erma Jaguar , un personnage aussi étonnant que sulfureux, parcours la ville à la recherche d’aventures étranges, accompagné d’une bien naïve jeune femme, témoin de ses affres. Ce personnage central au look inspiré par Annie Lenox joue de la frontière entre les sexes, mais aussi du lien entre lecteur et auteur, dans un final moins imaginaire que délirant. Ce road-movie de la nuit dans lequel le scénariste joue avec son personnage dans des lieux qu’il connaît, opère une mise-en-abîme plus qu’intéressante, même si elle n’en est que plus déstabilisante.
Ce titre accroche son public avec un récit qui se déroule dans les parkings et sur les aires de repos des autoroutes. Si sa technique du noir et blanc n’est pas encore aussi admirablement dominée que dans les albums suivants, Varenne franchit une étape décisive avec Erma Jaguar !

Les années 1980 et 1990 consacrent l’érotisme envoûtant et la ligne sombre du trait d’Alex Varenne qui marque l’histoire de la BD érotique par ses récits fantasmés aux remarquables compositions en noir et blanc. Les années 2000 marquent pourtant pour l’auteur un déclin,victime d’un recul du genre érotique en bande dessinée sous la pression d’une censure rampante des canaux de diffusion, particulièrement dans la grande distribution qui lui avait précédemment ouvert ses portes.
Sans désemparer, Alex Varenne se réfugie dans la peinture, comme il nous l’expliquait en 2009 : « Depuis bientôt dix ans, j’ai souhaité revenir vers la peinture : elle est plus intime, plus personnelle, elle me permet de faire passer autant de pulsions que d’émotions, ce qui m’est parfois plus complexe quand je veux mettre en place un personnage dans un album, cela casse le lien entre l’auteur et le lecteur, alors que dans la peinture, l’observateur y place sa part de sensibilité pour la faire vivre de son point de vue ! Malgré le fait que dessiner des voitures ou des immeubles modernes me peine par-dessus tout, je ne suis pas contre de revenir à la bande dessinée, mais je dois avouer que la peinture m’attire actuellement beaucoup plus. »

Contre toute attente, les années 2010 signalent un retour en grâce pour Alex Varenne. Ses albums reviennent sur le devant de la scène, tout d’abord avec la réédition de La Correction fin 2009 chez Drugstore suivie par celle du fonds d’Albin Michel racheté par Glénat. Puis l’éditeur grenoblois édite enfin une intégrale des trois albums d’ Erma Jaguar en 2010 .
Ensuite en 2011, les Humanoïdes Associés rééditent un ouvrage devenu rare, Les Larmes du Sexe , dans lequel l’auteur mélange les deux genres qu’il affectionne : l’illustration de nus féminins dans des ambiances claires-obscures, ainsi que des courts récits mettant en scène un couple dans des lieux et des situations décalées.
Enfin en 2016, c’est une forme de consécration qui attend Alex Varenne : Vincent Bernière et Hachette lancent Les Grands Classiques de la bande dessinée érotique en kiosque, le titre d’ Erma Jaguar est utilisé comme locomotive de la collection, juste après Le Déclic de Milo Manara et Emmanuelle de Guido Crépax . Insigne honneur !

En dépit de cela, la page de la bande dessinée est définitivement tournée pour Alex Varenne. Désormais, c’est avec les galeristes qu’il va réfléchir et créer : « Après six années de peinture sur toile dans un style plus néo-pop, j’ai cherché un nouvel espace de liberté, de création. Et Marc Breyne de la galerie Huberty & Breyne m’a alors proposé [...] de changer de support. L’idée était bonne, mais j’avais déjà essayé le carton, le papier, la toile… Je ne voulais pas revenir au bois car je désirais un appui moderne et j’ai alors opté pour le plastique, et après plusieurs essais, pour le plexiglas. Je peux ainsi peindre sur le verso, du côté interne au cadre. Cela m’a ouvert des imaginaires que je n’aurais jamais pu envisager : avec les effets de superpositions que j’apprends à dominer, je parviens à faire vivre la peinture selon l’angle de vue, c’est d’autant plus interactif que le thème ne me lasse pas ! Plus je vieillis, plus le concept du fantasme se renforce, pour se teinter dans ce cas-ci d’une ambiance sacrée ou cosmique. »

Avec ces peintures sur plexiglas, on retrouve la sobriété et le trait stylisé de Varenne, mais il y a également un aspect de nouveauté indéniable dans cette collection : les femmes sont sobrement représentées, souvent dévêtues sur un fond noir.
Puis graduellement, des couleurs métalliques viennent se mêler aux tons mats déjà présents. Les femmes se parent alors symboliquement de bijoux, rejetant d’un regard absent une vulgarité supposée, pour se draper dans les plus beaux atouts. Chaque apparition semble prendre sur le vif une dame dans son intimité. Instant volé ou instant offert, le charme opère. Même la femme soumise conserve sa dignité dans une emprise convenue par un jeu qu’elle mène en sous-main.
« C’est compliqué de cataloguer une œuvre comme érotique ou pornographique , nous expliquait Varenne en 2009, Selon tel point de vue, une cheville à elle-seule pourrait être érotique, alors que dans notre époque, des coïts bien filmés pourraient répondre à la même étiquette. Pour ma part, je trouve pornographique de filmer les émois et les consciences de personnes 24h sur 24. On dévoile l’ensemble de leurs secrets, on viole leur intimité, et on les laisse vides, sans rien qui puisse encore les préserver, et donc les rendre intéressants. Sans pour autant renier la part de mon travail qui consistait auparavant à faire ‘bander’ le lecteur, je veux revenir vers l’image même de la femme : d’un côté, son rapport au désir, au plaisir suggéré qui pousse l’homme à vouloir s’aventurer toujours plus loin dans sa découverte, et d’un autre côté son caractère sacré que l’on a actuellement trop facilement oublié. »
Encore dernièrement, en visitant l’expo Götting au sein du nouvel espace Marc By H&B à Bruxelles , nous avons été frappés par une peinture réalisés par Alex Varenne qui trônait dans le bureau du galeriste. Avec une constatation : avec les années, l’artiste n’a fait que gagner en puissance d’évocation et en finesse, ne se reposant jamais sur ses acquis, et cherchant en permanence de nouvelles voies d’explorations dans sa représentation totémique de la femme.
La galeriste Marc Breyne qui collaborait avec Alex Varenne depuis une dizaine d’années, nous a témoigné hier son émotion à l’annonce de la disparition de l’artiste : « Un grand Artiste et ami nous a quittés... Je ne trouverai pas les mots justes pour lui rendre hommage : c’est trop tôt... Il voulait venir nous faire une dernière exposition. Il adorait venir à Bruxelles. On la fera, Alex... Et on ouvrira le Pinot, c’est promis ! »
Propos recueillis par Charles-Louis Detournay.
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Concernant Alex Varenne, lire :
 un article assez complet qu’ActuaBD lui avait consacré en 2009 : La rédemption d’Alex Varenne
 une interview en 2014 : Alex Varenne : "Quand on fait de la BD érotique, on renonce à tous les prix."
 à propos d’ Erma Jaguar , lire Glénat et Delcourt, les duellistes de l’érotisme chic
 Le retour en grâce de Varenne
Alex rêvait en noir et blanc et ses bandes dessinées sont devenues des classiques dans la littérature, la peinture érotique.
L’ayant connu lors d’un entretien sur la radio (hélas disparue Radio G ) il avait démontré tout le côté contestataire que pouvait avoir la Bande Dessinée ( avec au scénario) son frère. Pour le journal l’Humanité il rappelait son amour absolu pour le noir et blanc : « Je suis intéressé par la lumière et la couleur la mange « Alex, par sa volonté de décrire l’amour ne s’éloignait pas de sa vision du monde. Il déclarait « Je pense que l’on arrive à une fin de civilisation. Le capitalisme se survit....La décadence a une esthétique. Un artiste doit être témoin de son temps... » Sad
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