orge dans un hall médiéval

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orge dans un hall médiéval


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3.2 Période baroque ( XVII e – XVIII e siècles)

4.1 Les progrès techniques du XIX e siècle

4.2 Période romantique et symphonique

4.3 XX e siècle : l'introduction de l'électricité
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↑ cf. Cambrige Companion , chap. 1

↑ Dufourcq, op. cit. p. 29

↑ Revenir plus haut en : a et b Dufourcq, op. cit. p. 30

↑ Page sur l'orgue hydraulique antique [ archive ]

↑ Jean Guillou - L'orgue, Souvenir et Avenir pp31 à 33

↑ Norbert Dufourcq - L'orgue p. 30 /31

↑ article de Pierre Hardouin, Connoissance de l'Orgue N o 39 (1981)

↑ http://www.grandesorgues.ch [ archive ]







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L' histoire de l'orgue relate l'apparition, le développement et les évolutions de l' orgue sous un angle historique , de ses origines jusqu'à nos jours.

L'existence de l'orgue nous est attestée depuis l' Antiquité . Cet instrument à vent , inventé semble-t-il dans la Grèce antique , n'a cessé depuis de se perfectionner et de se diversifier sur le plan technique comme sur le plan musical. Ainsi venu de l'orient méditerranéen, il est adopté dès le Moyen Âge par les nations d'Europe occidentale, sous des formes miniaturisées (orgue portatif), de mobilier transportable (orgue positif), ou monumentales, et intégrées aux édifices religieux.

Si pendant quelques siècles, les plus petits instruments peuvent accompagner danseries et chansons profanes , l'orgue acquiert très vite le privilège exclusif d'accompagner et animer les cérémonies religieuses du catholicisme et, plus tard, du protestantisme ; la pratique liturgique du christianisme orthodoxe excluant d'autre musique que vocale, l'orgue ne connaîtra de diffusion que dans la partie occidentale de l'Europe ; à partir du XVII e siècle , son répertoire peut quitter partiellement le domaine de la musique religieuse , mais sans jamais pouvoir se départir d'un style digne et respectueux des églises desquelles il fait partie intégrante.

Au cours des siècles, les facteurs d'orgues n'ont cessé de lui apporter les améliorations et perfectionnements techniques accompagnant ou suscitant l'évolution du répertoire. Mais l'orgue n'est pas seulement un instrument de musique : le grand orgue d'église (ou aujourd'hui de salle de concert) est aussi un élément architectural qui doit s'intégrer de façon harmonieuse au bâtiment qui l'abrite et dont il est partie prenante. Le travail de facteur d'orgue est donc un métier très complet qui ne peut ignorer l'esthétique de l'objet, ni de son environnement.

Contrairement à la plupart des autres instruments de musique, l'orgue comprend deux parties partiellement indépendantes : d'une part la partie musicale (claviers, transmissions, sommiers, tuyauterie, soufflerie, etc. : éléments à la base de la production des sons), et d'autre part la partie structurelle (le ou les buffets, la tribune) qui peuvent traverser les années et les siècles de façon différenciée. Ainsi par exemple, il n'est pas rare de changer le mécanisme en conservant intégralement un buffet ancien et bien souvent tout ou partie de la tuyauterie. C'est pourquoi en France, l'administration des Monuments Historiques peut classer, soit l'instrument dans sa totalité, soit uniquement les buffets ou la partie instrumentale.

L'origine de l'orgue, d'après l' étymologie même (du grec ancien ὄργανον, órganon , machine), n'évoque pas l'invention d'un instrument de musique , mais celle d'un moyen mécanique de jouer autrement d'instruments préexistants [ 1 ] .

Les premiers tuyaux sont en effet des auloï , hautbois cylindriques de l'antiquité grecque, souvent joués par paires, avec une mentonnière pour forcer le souffle (il peut aussi y avoir eu de très bonne heure des tuyaux de flûte ). La syrinx (flûte de Pan) donnait l'idée d'utiliser un tuyau à son fixe pour chaque note [ 2 ] .

L'invention de l'orgue consista donc à remplacer le souffle humain par un vent mécanique (issu du soufflet, de forge ou domestique), conduit aux tuyaux par une caisse (sommier) percée de trous, qu'ouvrent ou ferment des tirettes (embryon de clavier ) [ 3 ] .

Ainsi le très ancien orgue à bouche des Chinois (le sheng ) ou le khên indochinois n'est-il pas encore un orgue véritable, instrument dont nous pouvons, sur la foi de son disciple Héron , laisser la paternité à Ctésibios [ 3 ] d'Alexandrie : il utilisa le soufflet et, premier progrès, régularisa la pression de l'air par une cloche flottant dans de l’eau, d'où le nom d'hydraule donné à son instrument. Décrit avec assez de précisions par Vitruve , cet orgue aurait déjà comporté des tuyaux d'espèces différentes posés sur des sommiers distincts ouvrables par des soupapes, les notes se jouant par des tirettes-registres sur une étendue de deux octaves diatoniques assez aiguës [ 4 ] .

Utilisé dans tout l' Empire romain , que ce soit au théâtre ou au cirque, il disparut d'Occident avec l'avènement du christianisme [ 5 ] en même temps que les cérémonies publiques païennes auxquelles il participait. Un modèle à peine différent revint de l' Orient byzantin à l' époque carolingienne (un don de l'empereur Constantin V Copronyme envoyé à Pépin le Bref en 757). Pour être plus transportable, on en était revenu au soufflet simple, sans compression hydraulique (orgue pneumatique). Les restes d'un orgue pneumatique romain du III e siècle ont été retrouvés à Aquincum (actuelle Hongrie) [ 6 ] .

Destiné aux fêtes mondaines et à la pompe Impériale, un exemplaire fut reçu par Pépin le Bref (voir ci-dessus), un autre par Charlemagne . Louis I er le Débonnaire , quant à lui, reçut un facteur, un moine vénitien qui travailla en Occident pour le prince mais aussi pour des couvents, notamment pour le sien (St-Savin).

L'orgue devint peu à peu le seul instrument ecclésial. Le rôle (qui expliquerait l'étymologie) de l'orgue dans la création d'une « voix organale » originairement plus grave et un peu moins mobile que le chant dans l' organum d' Hucbald (fin du IX e siècle ), n'est pas communément admis, mais, ce qui est sûr, c'est que l'instrument et la musique demeurèrent tous deux longtemps stationnaires.

La miniature de la Bible d'Étienne Harding (fin du XI e siècle ) montre cet instrument rudimentaire (positif de teneure) : un rang de tuyaux coniques à anches, clavier d'une seule octave diatonique, assez grave, et soufflets de forgeron [ 7 ] .

Cependant, vers la même époque ( XII e siècle ), apparaît, sans que son existence antérieure (peut-être même antique) soit prouvée ni infirmée, un autre type d'orgue : le portatif. Il diffère par le matériel sonore composé de tuyaux à bouche assez courts (peut-être doublés de minuscules tuyaux de régale). C'est un instrument doux, monodique en principe, doué bientôt, à l'imitation des cornemuses et chifonies (si ce n'est l'inverse), de notes graves tenues (bourdons). L'exécutant actionne le soufflet de la main gauche, réglant ainsi la respiration de la mélodie. L'étendue est celle d'un « dessus » de deux octaves bientôt chromatiques, ce qui amène à disposer au-dessus du clavier diatonique un rang de notes plus courtes (les feintes). Ce portatif, parfois posé (positif de table), en raison du poids des exemplaires les plus complets, resta en usage dans le monde jusqu'à l'essor des instruments à clavier et cordes au XVI e siècle .

Il semble qu'une fusion des deux types, portatif de dessus et positif de teneure, ait été une conséquence de l'essor de la polyphonie à partir des dernières années du XI e siècle bien qu'elle ait pu être réalisée occasionnellement bien plus tôt (à Winchester au X e siècle ?). Le résultat est un orgue en progrès, sinon rénové en toutes ses parties : multiplication des petits soufflets (au moins deux), mus par un aide, ce qui supprime les temps morts et permet une pression plus élevée, donc plus régulière ; extension au grave des tuyaux à bouche plus mélodieux, la puissance s'obtenant en doublant à l'unisson ou en renforçant les premiers harmoniques (octaves et quintes) sur toute l'échelle des voix soit, à la fin du Moyen Âge, plus de trois octaves ; les notes plus graves dérivant des anciens bourdons constituent tout en bas une gamme incomplète. Le vent est alors transmis aux tuyaux par l'intermédiaire d'un petit sommier pour chaque note (« gravure »), pris sur le grand (« laye ») et recevant l'air d'une soupape dont le ressort rappelle du même coup la touche du clavier. La solidarité de la soupape et de la touche, ne pouvant plus être directe, est obtenue au moyen de l'abrégé, combinaison de vergettes et de rouleaux qui répartissent le mouvement venu des touches dans un ordre arbitraire. Dès lors les tuyaux peuvent ne plus être disposés selon l'ordre du clavier mais selon la commodité ou les besoins décoratifs de la façade, constituée par le plus gros tuyau de chacune des notes (« tuyaux de montre »).

Ce positif de chœur semble s'être répandu assez vite là où chantaient de grandes chorales : monastères, puis cathédrales ( XII e siècle et XIII ). Appelé souvent paire d'orgue, il restera le soutien indispensable du chœur séculier ou monacal, l'instrument pour apprendre la musique des maîtrises et des organistes jusqu'au début du XVII e siècle . Alors, bénéficiant des progrès du grand orgue, (2 claviers et pédalier, jeux divers), il prendra le nom de cabinet d'orgue, d'après le meuble où on le logera. Ce cabinet lui-même cédera la place au petit grand orgue dit orgue de chœur ( XIX e siècle ) ou prendra chez les particuliers le nom d'orgue de salon.

À une époque probablement ancienne, mais encore mal déterminée, que l'on situe entre le X e siècle et le milieu du XIII e siècle , le positif de chœur s'agrandit et se sépara des chanteurs pour prendre place seul dans les hauteurs sur un « pupitre » en encorbellement ou en tribune. Ce déplacement coïncidait d'une part avec la construction de vaisseaux de plus en plus grands et hauts, de l'autre avec l'emploi de plus en plus fréquent de l'orgue pour diriger ou remplacer les voix des nombreuses assistances. Mais ce « grand orgue » dont le coffre, porteur de rideaux prend une valeur architecturale en devenant désormais le « buffet », n'est pas structurellement différent du positif de chœur ; il cherche seulement à en augmenter la puissance : descente du ton fondamental Fa (de hauteur absolue variable, le diapason n'étant pas fixé à cette époque) de 6 pieds à 12, puis à 24. Extension du clavier plus bas encore, avec de gros tuyaux (trompes ou bourdons) logés dans des coffrages parfois indépendants ou faisant corps avec le buffet ( tourelles ). Pour en faciliter l'emploi, ces notes sont jouables aussi par des chevilles actionnées au pied (embryon de pédalier , tirasse et origine des claviers manuels à cinq octaves en Italie qui permettent de jouer soit en 8 soit en 16 pieds comme l'orgue de Modène ). Parfois faute de place ces chevilles existent sans note au clavier (on a alors un pédalier indépendant). Enfin multiplication des tuyaux (tous de facture semblable), unissons, octaves et quintes dont le nombre augmente régulièrement de la basse vers l'aigu, sans qu'il n'y ait jamais de retour en arrière pour un même rang (comme les reprises des mixtures plus tardives). Le renforcement des dessus s'est parfois fait sur un sommier spécial à l'aide d'un troisième clavier (comme à Halberstadt ou à Angers ). Les derniers instruments de ce type ( XV e siècle ) peuvent grouper, sur 50 notes environ, plus de 2500 tuyaux, dont 90 par note aiguë. Ils se rencontrent sur tout le territoire de l'Occident, de l'Angleterre à l'Autriche, de l'Allemagne du Nord à l'Italie. Ils sont construits par des facteurs internationaux, originaires le plus souvent des pays bourguignons (Oudin Hestre en France, nombreux moines « teutonici » en Italie, etc.).

La monotonie de la sonorité « grand plein jeu » de ces instruments, encore que très favorable au clair exposé de la polyphonie, et leur incapacité à servir en même temps d'orgue de chœur firent rechercher autre chose. Un peu partout, peut-être à l'exemple de la Bourgogne plutôt que de l'Allemagne du Sud, dès le deuxième quart du XV e siècle , fut adjoint au « Blockwerk (de) » médiéval un positif, d'abord juxtaposé peut-être pour être joué par le même organiste. Bientôt les claviers des deux orgues sont superposés et même jouables l'un par l'autre (système de l'accouplement), grâce au déplacement horizontal de l'un d'eux. Le buffet du positif vient se loger dans le dos de l'organiste qu'il cache (positif de chaire (Rückpositiv) attesté par Arnault de Zwolle à Dijon en 1460. Cette innovation, qui commençait à se répandre aussi dans le Nord de la France, s'y trouva moins utile par suite de l'évolution concurrente du positif de chœur et fut mise en veilleuse jusqu'à ce qu'un changement dans la musique elle-même l'imposât de nouveau (fin du XVI e siècle ).

Au cours du deuxième quart du XV e siècle encore, le positif de chœur a été bouleversé par une invention dont le principe était pourtant applicable depuis longtemps : l'isolement des rangées de tuyaux en « jeux ». Elle aurait été réalisée d'abord par séparation du sommier en deux parties, la seconde alimentée par une soupape (positifs de dos des Pays-Bas, et orgue de N. Petit en Provence) pour séparer les fonds doux du plein jeu. Mais la solution véritable fut d'intercepter le vent entre la gravure et le tuyau. Deux systèmes concurrents (dont l'histoire n'est pas établie) mirent en pratique des procédés déjà connus ; l'obturation se faisant soit par une soupape secondaire logée pour chaque tuyau dans la gravure (sommier à ressorts, en allemand Springlade ), soit par une réglette à trous (registre traînant, en allemand Schleiflade ). Il suffit alors d'aligner les tuyaux de même timbre pour constituer un jeu, jouable à volonté, seul ou avec d'autres. Ainsi furent d'abord isolés les rangs du plein jeu global, qui couvraient toute l'étendue du clavier : principaux de 16, 8, 4, 2 pieds aux noms variés ( montre , prestant , octave, double, doublette … en France), et les premières quintes , 5 1/3, 2 2/3, 1 1/3 ; les rangs plus élevés, incomplets, restaient groupés (les « fournitures »).

La possibilité de n'introduire les jeux qu'à bon escient permit d'ajouter des sonorités proscrites ou encore ignorées, qui semblent foisonner aussitôt, sous le nom général et révélateur de mutations : jeux à bouche, de grosse taille, comparables aux flûtes traversières (allemandes) et appelés flageolet ou sifflet dans l'aigu, jeux semi-bouchés (à cheminée ou coniques), bouchés dans le grave (où ils gardent le vieux nom de bourdon), comparables aux flûtes douces à bec (anglaises). Ces flûtes ont aussi leurs harmoniques ( nasard 2 2/3, larigot 1 1/3, tierce ou cornet 1 3/5). Certains jeux sont eux-mêmes des mélanges à plusieurs rangs de tuyaux de même type ( principaux , nasards , cymbale [si aiguë qu'il faut redescendre périodiquement : reprise ], peut-être même de type différent : cornets, hautbois ). Cependant les tuyaux à anches ont fait leur réapparition sous les formes les plus diverses ; à tuyau court : régales dits aussi voix humaines, d'enfants, de chantres ; à tuyau long et conique : saqueboutes ou trompettes , clairons , chalumeaux, musettes ; à tuyau moyen et cylindrique : douçaines comparées plus tard en pays wallon au tournebout (dit d'après le germanique, cromorne ). Ce goût des jeux variés ne s'est pas développé partout de la même manière : rapidement des compositions typiques se différencient. Le XVI e siècle voit naître des écoles régionales de facture, avec des périodes d'activité ou de stagnation qui ne coïncident pas, d'où des influences et des contaminations successives.

En France, après des tâtonnements mal connus, s'est établi, à l'orée du XVI e siècle , un type précis qui s'imposa très largement de Bordeaux à Tournai et à l'Allemagne centrale (Dresde). II comporte un équilibre déjà subtil d'une dizaine de jeux, permettant un grand nombre de registrations théoriques et plus d'une vingtaine d'usuelles, toutes affectant la polyphonie entière, sans faire sortir une voix. En langage moderne, on a : bourdon (16), 8 ; principaux 8, 4, 2 (1) ; fourniture progressive (3 à 9 rangs p. ex.) ; flûtes 4, 2 ; nasard 2 2/3 (& 2) ; cymbale trois rangs ; tierce et (ou) larigot : trompette 8 (et Clairon le cas échéant) ; régale 8 (4). L'instrument est logé dans un meuble rectangulaire finement décoré et, s'il comporte de gros tuyaux, agrandi de tourelles plates (3 en général), surmontées de lanternes. Peu évolutif, ce type recevra seulement vers le milieu du XVI e siècle , sous l'influence des Pays-Bas ou de la Normandie, des jeux de 16 pieds fonds et anches. L'évolution musicale vers la mélodie accompagnée n'aura pas assez de force pour le transformer directement. « Couper » les jeux de solo au milieu du clavier (procédé venu peut-être d'Espagne plutôt que d'Italie) sera la seule concession au nouveau style. Comme pour la musique, le renouveau viendra du dehors.

En pays germanique, l'évolution semble avoir été plus foisonnante. Au même moment, apparaissent (fin du XV e siècle ), sans localisation géographique, des types variés. Trait commun cependant, le pédalier à touches longues, de près de deux octaves, conservant son rôle de basse avec une série complète de jeux graves, mais utilisé aussi pour les voix plus aiguës, grâce à quelques jeux élevés, qui ne servent pas forcément d'harmoniques aux premiers. Le plein jeu subsiste, tantôt en bloc (Pays-Bas), tantôt divisé, mais ici les mutations sont confiées au positif (solution bourguignonne primitive ?), là, au contraire le positif est un écho du grand orgue et les mutations sont réparties aux deux claviers. Cette solution, partie peut-être d'Allemagne du Sud, semble l'emporter ( Arnold Schlick , 1511). Mais dans le grand-corps, au-dessus de la fenêtre des claviers, un régale apparaît souvent confié à un clavier (le troisième, Brustwerk ) sur lequel descendront peu à peu les jeux courts du grand orgue : bourdons , mixtures . Dans les pays rhénans au contraire, le clavier de complément du grand orgue médiéval donne naissance à un chœur complet dont le sommier est au-dessus de celui du grand orgue (Oberwerk). Un orgue certainement exceptionnel à Freiberg (Saxe) comporte dès 1502 les deux types de clavier supplémentaire.

Aux Pays-Bas, l'oberwerk devient caractéristique d'une florissante école brabançonne ( Niehoff
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