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Nouvelles Questions Féministes Numéro 2015/1 (Vol. 34) Certaines lesbiennes demeurent...
Certaines lesbiennes demeurent des femmes
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Salima Amari
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Nouvelles Questions Féministes
2015/1 (Vol. 34) , pages 70 à 83
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« Un texte écrit par un écrivain minoritaire n’est efficace que s’il réussit à rendre universel le point de vue minoritaire. »
[A]utant on peut discuter les conclusions politiques que les séparatistes tirent de l’analyse féministe radicale, autant on peut juger fausses ou à tout le moins maladroites les assertions telles que « une lesbienne n’est pas une femme » qui furent reprochées à Wittig.
Les lesbiennes sont des femmes marron, des échappées – en partie – de leur classe. Les femmes mariées qui se sauvent sont dans le même cas et il y en a dans tous les pays, car le régime politique de l’hétérosexualité représente toutes les cultures et toutes les politiques. De sorte que rompre le contrat social en tant qu’il est hétérosexuel, c’est une nécessité pour qui n’y consent pas.
[…] le rapport où c’est l’unité matérielle productrice de force de travail qui est prise en mains, et non la seule force de travail. Nommé « esclavage » et « servage » dans l’économie foncière, ce type de rapport pourrait être désigné sous le terme « sexage » pour ce qui concerne l’économie domestique moderne, lorsqu’il concerne les rapports de classes de sexe.
[C]e qui n’est peut-être pas pris suffisamment en considération dans la théorie du sexage, c’est en premier lieu l’ensemble et la variété des modes particuliers de l’appropriation, aussi bien dans sa forme privée que dans sa forme collective et, en second lieu, les conditions qui assurent la cohérence et la cohésion des formes d’appropriation et des divers modes sous lesquels ces formes se présentent.
La femme mariée sans enfant, de même que la célibataire à vie, occupent une place à part. Elles n’ont pas nécessairement d’emploi rémunéré et bien souvent, elles se consacrent à l’entretien des membres de leur famille au sens large : parents, frères et sœurs en bas âge, neveux et nièces, etc.
Dans son aspect général il concerne tous les humains. Mais quand je dis qu’il faut rompre le contrat hétérosexuel en tant que tel, je désigne le groupe humain « femmes ». Je n’entends pourtant pas là qu’il faut rompre le contrat social en tant que tel car ce serait absurde. Ce qui doit être rompu, c’est bien le contrat d’hétérosexualité.
Monique Wittig (2001 [1982]). « Le Point de vue, universel ou particulier ». In La Pensée straight (pp. 111-118). Paris : Balland, p. 115.
(Note de la p. 72.) Je précise que Wittig « utilise le terme de ‹ société › dans une acception anthropologique étendue, car il ne s’agit pas à strictement parler de ‹sociétés › en ce sens que les sociétés lesbiennes n’existent pas de manière complètement autonome, en dehors des systèmes sociaux hétérosexuels » (Wittig, 2001 [1980] : 51).
Ma thèse de doctorat en cours est dirigée par Jane Freedman, professeure à l’Université Paris 8.
(Note de la p. 76.) Wahiba est convaincue que son frère l’a surprise quelque part à Paris en compagnie d’une femme.
Je considère que le degré d’une pratique religieuse est moyenne lorsque la personne applique une partie des obligations religieuses. Ici, il s’agit de quelques restrictions alimentaires (ne pas boire d’alcool, ne pas manger de porc) et du jeûne durant le mois du ramadan.
La majorité d’entre elles sont en effet non diplômées.
Je considère une pratique religieuse comme forte à partir du moment où la religion occupe une part très importante dans la vie quotidienne des personnes. Ainsi, au-delà du respect des restrictions alimentaires (sans alcool, sans porc, viande halal), les personnes en question respectent l’obligation des prières quotidiennes et les femmes mettent parfois le voile islamique ; dans cette enquête, j’ai rencontré deux lesbiennes voilées.
(Note de la p. 80.) Un mariage est dit blanc lorsqu’il est contracté en vue d’obtenir un titre de séjour pour l’un des deux conjoint·e·s.
Je tiens à remercier les relectrices anonymes et surtout Hélène Martin et Patricia Roux pour leur lecture attentive des différentes versions de ce texte ainsi que leurs critiques et suggestions.
Références En ligne Amari, Salima (2012). « Des lesbiennes en devenir. Coming-out, loyauté filiale et hétéronormativité chez des descendantes d’immigrant·e·s maghrébin·e·s ». Cahiers du genre , 53 (2), 55-75. En ligne Amari, Salima (2013). « Sujets tacites. Le cas de lesbiennes d’origine maghrébine ». Tumultes , 41 (2), 205-221. Carby, Hazel (1982). « White Woman Listen ! Black Feminism and the Boundaries of Sisterhood ». In Centre for Contemporary Studies (éds), The Empire Strikes Back : Race and Racism in Seventies Britain (pp. 212-235). Londres : Hutchinson. Traduction par Elsa Dorlin et Meghann Cassidy (2008) : « Femme blanche écoute ! Le féminisme noir et les frontières de la sororité ». In Black feminism. Anthologie du feminisme africain-americain, 1975-2000 . Paris : L’Harmattan. Delphy, Christine (1985). « La passion selon Wittig ». Nouvelles Questions Féministes , 11/12 , 151-156. Écarnot, Catherine (2002). L’écriture de Monique Wittig, à la couleur de Sappho . Paris : L’Harmattan. Falquet, Jules (2012). « Lesbiennes migrantes, entre hétéro-circulation et recompositions néolibérales du nationalisme ». In Claire Cossée, Adelina Miranda, Nouria Ouali et Djaouida Séhili (éds), Le genre au cœur des migrations (pp. 123-147). Paris : Petra. Goffman, Erving (1975). Stigmate. Les usages sociaux des handicaps . Paris : Minuit. Guillaumin, Colette (1996). « Monique Wittig, The straight mind and other essays » (compte rendu). Mots , 49 , 127-130. Guillaumin, Colette (1978). « Pratique du pouvoir et idée de Nature (1). L’appropriation des femmes ». Questions féministes , 2 , 5-30. Juteau, Danielle et Nicole Laurin (1988). « L’évolution des formes de l’appropriation des femmes : des religieuses aux mères porteuses ». La Revue canadienne de sociologie et d’anthropologie , 25 (2), 183-207. Rich, Adrienne (2010). La contrainte à l’hétérosexualité et autres essais . Genève/Lausanne : Mamamélis/NQF. Moraga, Cherrie et Gloria Anzaldua (1981). This Bridge Called My Back : Writings by Radical Women of Color . Watertown : Persephone Press. Turcotte, Louise (2001). « La révolution d’un point de vue ». In Monique Wittig , La Pensée straight (pp. 17-23). Paris : Balland. Wittig, Monique (2001). « Introduction ». In Monique Wittig , La Pensée straight (pp. 11-15). Paris : Balland. Wittig, Monique (2001 [1998]). « À propos du contrat social ». In La Pensée straight (pp. 77-85). Paris : Balland. Wittig, Monique (2001 [1982]). « Le Point de vue, universel ou particulier ». In La Pensée straight (pp. 111-118). Paris : Balland. Wittig, Monique (2001 [1980]). « La Pensée straight ». In La Pensée straight (pp. 65-76). Paris : Balland. Wittig, Monique (1980a). « On ne naît pas femme ». Questions féministes , 8 , 75-84. Republié en 2001 dans La Pensée straight et en 2012 dans le recueil Questions féministes 1977-1980 chez Syllepse. Wittig, Monique (1980b). « La pensée straight ». Questions féministes , 7 , 45-53. Republié dans La Pensée straight et dans Questions féministes 1977-1980.
Salima Amari est doctorante (en fin de thèse) en sociologie à l’Université Paris 8, rattachée au Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (Cresppa)/GTM (Genre, travail, mobilités). Sa thèse, conduite sous la direction de Jane Freedman, porte sur la question lesbienne chez des femmes maghrébines migrantes et d’ascendance maghrébine en France. Depuis 2010, Salima Amari enseigne la sociologie à l’Université Paris 8 en tant que chargée de cours et comme attachée temporaire d’enseignement et de recherche. Cresppa/GTM, 59-61, rue Pouchet, 75849 Paris Cedex 17, France.
Catherine Achin et Laure Bereni (dir.) : Dictionnaire genre & science politique
Dans
Nouvelles Questions Féministes
2016/2 (Vol. 35)
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/06/2015
https://doi.org/10.3917/nqf.341.0070
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1 E n analysant le rapport des lesbiennes à la famille, cet article (re)met en discussion le postulat de Monique Wittig selon lequel « les lesbiennes ne sont pas des femmes ». Est-ce que toutes les lesbiennes dans toutes les configurations familiales échappent à la catégorie « femmes » ? Les lesbiennes constituent-elles un groupe homogène comme le suggère le postulat de Wittig ? En m’appuyant sur leurs manières diversifiées de concevoir et de vivre leur rapport à la famille, je mettrai en évidence différentes modalités d’appropriation privée des femmes par les hommes, ce qui me permettra d’articuler les statuts de femme et/ou de lesbienne endossés par les personnes qui ont participé à ma recherche. Dans cette recherche, la famille est apparue comme l’élément central des parcours de vie et des parcours lesbiens des enquêtées, qui sont toutes d’origine maghrébine. L’importance qu’elles prêtent aux relations familiales m’a surprise et je l’explique, a posteriori, en me référant aux féministes noires et chicanas, qui ont adopté une approche intersectionnelle des rapports sociaux et qui ont montré que la famille doit être saisie non seulement comme un agent de domination des femmes, mais également comme un refuge pour toutes les femmes qui subissent le racisme (voir notamment Carby, 1982 ; Moraga et Anzaldua, 1981). Par analogie, la prégnance de la famille dans les discours des lesbiennes que j’ai étudiés peut être comprise comme liée aux parcours migratoires, au racisme et à l’histoire postcoloniale des familles dont elles sont issues.
2 Dans cet article, je commence par revenir sur la conceptualisation du lesbianisme radical et de l’appropriation privée des femmes par les hommes, puisque ce sont là les bases de la fameuse affirmation de Wittig. Je présente ensuite brièvement ma méthode d’analyse et j’en viens à mon analyse même, qui est une remise en question partielle de l’affirmation de Wittig : je montre en effet comment les lesbiennes que j’ai rencontrées s’inscrivent de manières variées sur un continuum de l’appropriation privée, ce qui module l’articulation de leurs identités de sexe et de sexualité.
3 Deux textes théoriques se dégagent principalement pour expliquer la pensée lesbienne radicale de Wittig. En 1980, dans Questions féministes 7, elle publie « La pensée straight », texte d’une conférence qu’elle avait donnée à New York en 1978 et qu’elle avait conclue par une phrase devenue depuis très célèbre « Les lesbiennes ne sont pas des femmes. » La même année et dans la même revue, Questions féministes 8, elle publie « On ne naît pas femme ». Sans entrer dans le détail des débats de l’époque, ces textes ont marqué une scission politique au sein du mouvement féministe et le développement d’une pensée politique autonome des lesbiennes qui se définiront comme radicales. Le postulat de Wittig traduit une pensée jugée séparatiste par certaines féministes radicales qui estiment que l’hétérosexualité est un outil du système de genre et que, par conséquent, la lutte contre celui-ci doit rassembler aussi bien les lesbiennes que les hétérosexuelles. C’est dans cet esprit que Christine Delphy juge cette fameuse affirmation de Wittig comme « fausse » ou « maladroite ». Elle écrit :
Shay Fox
Elle Se Chatouille Le Clito
Elle Montre Ses Petits Seins