je l'ai connue dans la rue pendant que j'allais á mon travail on a commencé a parler et maintenant nous sommes ensembles tout le temps

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je l'ai connue dans la rue pendant que j'allais á mon travail on a commencé a parler et maintenant nous sommes ensembles tout le temps

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Traduction de "Je l'ai connue un" en anglais



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Je l'ai connue un an avant de venir ici.




I met her a year before I came here.



Je l'ai connue un siècle de plus que toi et elle est capable de tout. Mais, même elle, ne pourrait ressusciter.




I've known her for a century more than you, and she's capable of anything, but not even she could pull off a resurrection.



Je l'ai connue un siècle de plus que toi et elle est capable de tout.




I've known her for a century more than you, and she's capable of anything,



Je l'ai connu un peu, Michel Houellebecq.




I knew him a bit, Michel Houellebecq.




We met about a month before you did.



Puis il a déménagé ici, à LA, et je l'ai connu un peu mieux.




Then he moved down here to LA and I got to know him better.




I met him at a nightclub on the Strip.



Mais je l'ai connu comme un ami proche.



Comme nous tous, je n' ai pas eu le temps de bien le connaître, mais je l'ai connu un peu parce que son siège était près du mien.




Like all of us, I did not have enough time to get to know him well, but I did get to know him a little, because his seat was close to mine.



Si j'étais toi, je jetterais ce téléphone et j'oublierai que je l'ai connu un jour.




if I were you, I'd throw away that phone and forget I ever knew him .



5 Je l'ai connu un peu mieux en 1994, en février de cette année, à Uskoplje




7 I got the know him somewhat better in 1994, in February of that



Je l'ai connu dans un autre monde, quand tous les deux nous étions plus jeunes.




I knew him in another life when we were both younger.



À l' époque où je l'ai connue , un agent du MI6 s'était fait repéré en Estonie.




Back when I knew her , an Ml6 agent was made in Estonia.



Je l'ai connue dans un club du livre en ligne.



Je l'ai connue dans un salon de clavardage Jedi.



Je pense que je l'ai connu dans un de mes vies passées.




I think I might have known her in one of my past lives.



Je l'ai connu à un bal qu'il y a eu dans la rue 1.




I met him at a party on 1st Street.



Je l'ai connue à un bal de la Marine, en 1917.

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Femmes et migrations, répertoire




La mémoire socle de solidarité intergénérationnelle




Mémoires Croisées de Sarcelles



Mémoires Croisées - Avenir Partagés

Parcours de Sarcellois






REFERENCES






Mme Yvette Jamaux née en 1924 près d’Angoulême
lundi 1er juin 2009 , par Frederic Praud
Barbezieux, petite ville de Charente
Je suis née en 1924 à Barbezieux, une petite ville de Charente, située à trente kilomètres d’Angoulême et à quatre-vingt kilomètres de Bordeaux. Là-bas, il y avait une usine agricole, une usine à gaz, une minoterie et beaucoup de vignoble autour. Dans cette partie de la Charente, on fabriquait surtout le cognac. Je n’en ai pas eu dans mon biberon mais presque !
Ma mère faisait des ménages et mon père a d’abord travaillé à l’usine à gaz où il s’occupait de la chauffe, c’est-à-dire qu’il sortait le coke. Moi, je lui portais son déjeuner le midi. Il a ensuite travaillé avec mon grand-père dans une usine agricole, qui fabriquait toutes sortes de matériels comme les herses, ce qui ne dit sans doute plus rien à la génération de maintenant…
Les conditions de vie de l’époque n’étaient pas si faciles que ça… De mon père, nous étions cinq enfants. J’étais l’aînée des filles mais il y avait un garçon avant moi. Quant à maman, elle avait eu deux enfants pendant la guerre. Nous étions donc sept enfants à table tous les jours, plus ma grand-mère et tous ceux qui passaient, qui voulaient bien manger avec nous, qui n’avaient rien… Mais, nous n’avons jamais manqué de nourriture, à aucun moment…
Je ne sais pas combien d’habitants vivent à Barbezieux aujourd’hui. En tout cas, il y a un château, une église, de petites maisons, etc. Ça ne ressemble pas à Sarcelles ! Loin de là… Je suis née dans la rue des Hautes Douves, que l’on avait baptisée la rue de la Paille. Ensuite, nous sommes allés dans la rue des Basses Douves. Il y avait donc des douves autour du château mais dans mon enfance, elles n’existaient plus. Je ne les ai pas connues… Dans mon école, il y avait la distribution des prix tous les ans et elle avait justement lieu dans une grande salle du château.
Enfant, je ne pensais évidemment pas à venir à Paris. Je voulais devenir brodeuse lingère mais mon père n’était pas d’accord. Il m’a mise en apprentissage de couture. Moi, ça ne me plaisait pas du tout ! Seulement à l’époque, les filles n’avaient pas tellement le choix, même pas du tout… J’ai donc appris un peu la couture et comme j’ai toujours été têtue comme une bourrique, ça n’a pas duré longtemps… Je disais souvent « non » à mon père ! Même si ça ne servait pas à grand-chose… Il faut dire que j’avais hérité de son caractère ! Il ne me faisait pas baisser les yeux ! Pour autant, ça ne fonctionnait pas mal entre nous. On écoutait quand même les parents. Nous y étions bien obligés ! Ce n’était pas du tout comme maintenant. Ce n’était pas non plus comme j’ai élevé mes enfants, loin de là…
Á ce moment-là, les filles ne recevaient pas la même éducation que les garçons. Par exemple, mon frère aîné, mon vrai frère, devait apprendre un métier parce que c’était un homme et moi, je devais donner pour lui le peu d’argent que je ramenais à la maison en livrant de la lingerie chez les gens. D’ailleurs, ça m’est toujours resté en travers de la gorge… Je ne gardais pas un sou… Je n’avais pas le droit ! Je n’ai pu avoir mon propre argent que lorsque je suis partie de chez moi, vers quatorze quinze ans. Á l’époque, l’école était obligatoire jusqu’à l’âge de douze ans. Ensuite, mon père m’a envoyée en apprentissage et ça n’a pas trop marché…
J’ai d’abord atterri chez une dame qui venait de Paris. Chez elle, je faisais tout sauf de la couture mais comme ça ne me plaisait pas, j’étais ravie ! Elle me faisait faire la cuisine, le ménage et un jour, rencontrant mon père, cette andouille lui dit : « Oh, Mr Gondeau, vous avez une fille formidable ! Elle fait la cuisine d’une façon remarquable ! » Alors, lui qui était d’une droiture et d’une honnêteté invariables a tout de suite mis les choses au point avec elle : « Je ne vous donne ma fille pour faire la cuisine et le ménage ! » Et le soir même, quand je suis rentrée chez moi, il m’a dit : « Bon, et bien maintenant, tu n’y retournes plus… »
Á partir de là, il m’a mise chez une autre personne avec qui je suis restée peu de temps. Elle se cachait pour faire tout ! J’ai appris à surfiler et pas mal d’autres choses mais moi, je ne pouvais pas du tout rester assise comme ça sur ma chaise, je ne pouvais pas rester tranquille ! On aurait dit que j’avais des épingles qui me piquaient les fesses !!! Elle m’engueulait donc sans arrêt… « Tu es bien une Gondeau toi ! » Ça voulait tout dire… Elle me considérait comme une fille de rien du tout et je n’appréciais pas tellement… Alors, je ne suis pas restée chez elle très longtemps non plus et j’ai dit à mon père : « Puisque c’est ça, je ne ferai rien d’autre ! Je serai bonne et pas autre chose ! », c’est-à-dire employée de maison.
Indépendante et autonome à quinze ans
Je suis parti de chez mes parents à quinze ans, comme bon nombre de jeunes filles à l’époque. On commençait à travailler très tôt ! On reprenait l’école au mois de septembre parce que beaucoup d’enfants faisaient la moisson.
J’ai d’abord été employée dans un château, chez des patrons très exigeants, qui ne me donnaient à manger que lorsque j’avais effectué ma tâche comme ils le voulaient… Moi qui n’avais jamais été privée de rien, il m’arrivait donc souvent d’avoir faim… Et puis, le travail était quand même assez dur ! Il s’agissait de gens bien pensants comme on dit, des catholiques. Il fallait aller à la messe, faire des tas de trucs, mais à côté de ça, ils ne respectaient pas leur personnel…
Par la suite, j’ai travaillé dans un autre château mais là, j’étais nettement mieux. Je connaissais déjà la personne qui m’employait. Elle était elle aussi de Barbezieux. Elle s’occupait des jeunes, de ce qu’on appelait les benjamines. C’est comme ça que je l’ai rencontrée. Après, elle s’est mariée et je suis allée un peu chez elle mais pas très longtemps. Avec ou sans métier, ce n’était pas facile de trouver du travail !
Á l’époque, je ne savais pas au juste quel était mon rêve mais en tous cas, je ne regrette rien. Pour moi, c’était l’école de la vie et j’ai appris beaucoup de choses… J’ai eu beaucoup de chance car j’ai rencontré des gens sensationnels, comme par exemple mon ancienne institutrice. Lorsqu’elle est décédée, j’ai eu beaucoup plus de chagrin qu’à la mort de ma propre mère… C’est dur à dire, c’est peut-être difficile à entendre, mais c’est comme ça… Cette personne m’a apporté beaucoup de choses positives… Elle m’a vraiment prise sous sa coupe et elle a fait autant pour moi que mes parents sinon plus…
J’aurais pu rester chez mes parents aussi longtemps que je le voulais, mais ce n’était pas possible. J’avais déjà goûté au sirop de la rue, à la liberté ! Par deux fois, j’étais déjà partie de chez moi, avant d’aller à Royan puis revenir chez mes parents parce que je n’avais pas d’autres solutions. Ensuite, j’ai fait des ménages par-ci, par-là. Je suis retournée chez mon ancienne institutrice, etc. Dans ma jeunesse, j’ai beaucoup travaillé ! J’ai d’ailleurs fait beaucoup de choses qui étaient au-dessus des forces d’une gamine ! Autrefois, ce n’était pas comme aujourd’hui. Les hommes n’aidaient pas beaucoup à la maison. Alors, je devais servir non seulement mon père mais aussi mes frangins ! Ils pourraient se brosser si c’était maintenant !
En rentrant de Royan, je suis donc restée un moment chez mes parents, puis mon ancienne institutrice m’a trouvé une place de bonne sur Paris en 1945. J’ai d’ailleurs fait deux fois le tour de la ville avec une oie dans ma valise !!! Ça, c’est le côté marrant parce qu’il n’y avait rien à bouffer dans le secteur ! J’étais là comme une âme en peine car je ne connaissais rien de Paris et je crois que j’ai dû aller jusqu’au terminus avant de rebrousser chemin. De la gare du Nord à la gare d’Austerlitz, pour moi, c’était toute une histoire ! J’étais une étrangère à Paris…
En plus, j’avais une jeune tante qui habitait là-bas qui avait deux ans de plus que moi. Je n’étais donc pas perdue en arrivant ! Par contre, je n’ai pas dit à mon père que je partais. Á l’époque, la majorité était à vingt et un ans et on n’avait pas le droit de faire ce que l’on voulait ! Je me suis donc barrée à Paris sans qu’il n’en sache rien. Je lui écrivais de Bordeaux. Il fallait le faire !
Au bout du compte, j’ai atterri chez une tordue de bonne femme pour qui j’étais davantage que sa bonne, nuit et jour ! Alors, avec le caractère que j’avais, je vous garantie que cela n’a pas duré longtemps. C’est qu’à l’époque, les patrons n’étaient pas tendres ! On était leur domestique dans tous les sens ! Cette dame par exemple, habitait près de la sortie principale de la gare du Nord. Elle avait tout un étage et, en dessous, des gens tenaient un café. Et bien, lorsqu’ils fermaient boutique à minuit, ils montaient souvent chez elle et elle venait me réveiller pour que je leur serve un jus d’orange ! C’est passé une fois, deux fois mais la troisième fois, même si je l’ai entendue, j’aime mieux vous dire que je ne suis pas sortie de mon lit !
Quelques temps plus tard, j’ai changé d’employeur. J’ai trouvé une autre place sur Paris où cette fois j’étais bien… Les gens étaient vraiment sympas. C’est à ce moment-là, je suis entrée chez les Jocistes (Jeunesses Ouvrières Catholiques), tout simplement parce que je suis de religion catholique et que cela me permettait de rencontrer d’autres personnes, comme chez mes parents. Á la maison, il y avait toujours un couvert pour celui qui n’avait rien à manger ! J’ai été habitué comme ça… Ensuite, j’ai rencontré mon mari et suis partie sur Saint-Cloud en 46. J’ai trouvé une première place dans laquelle j’étais pas mal, chez ma belle-sœur.
En arrivant à Paris, je ne pensais pas retourner un jour en Charente. Pour moi, c’était définitif. Á l’époque, je ne pouvais pas savoir ce qui m’attendait mais je pensais que j’allais rester en région parisienne toute ma vie. J’étais partie et je n’avais pas l’intention de rentrer chez moi…
Je me suis mariée en 1947 et je suis venue sur Sarcelles en 59. Entre ces deux dates, je suis revenue habiter Paris, lorsque ma tante a quitté son logement, un peu avant mon mariage. Il se trouvait Cité du Pont, dans le IXème arrondissement. Mes enfants sont tous nés à Paris. J’en ai eu trois : le premier à l’âge de vingt-deux ans et les autres, à environ deux ans d’intervalle pour chacun. Toutes les mères de famille ne travaillaient pas à l’époque ! Seulement, c’était une nécessité pour moi… Malheureusement, la guerre étant passé par là, mon mari était gardien de musée aux arts et métiers… Alors, la vie n’était pas facile… Il n’y a pas de comparaison possible avec celle d’aujourd’hui… Je ne parle pas des gens en difficulté à cause du chômage ou un tas de choses comme ça ! Certains sont dans des situations épouvantables, il ne faut pas le nier ! Mais autrefois, la vie était vraiment très dure…
Heureusement que j’ai pratiquement toujours travaillé car mon mari a toujours été malade et il est décédé dans sa cinquante troisième année… Nous sommes arrivés à Sarcelles, je me suis mise à bosser et j’ai pris n’importe quoi ! Je savais que l’on n’y arriverait pas autrement… Il fallait payer le loyer comme tout le monde, s’occuper des enfants, etc.
Obtenir un logement n’était pas plus facile que maintenant. Nous avons fait une demande et nous sommes restés dix ans sans rien. Après la Cité du Pont, nous avons enfin trouvé une autre solution : une loge de concierge rue de Trévise, dans le Xème arrondissement. Nous y sommes restés pas mal de temps mais là, c’étaient des conditions de logement épouvantables…Ensuite nous avons échangé la loge contre un logement dans le XIème un peu plus grand.
Alors pour nous, venir à Sarcelles, c’était accéder à une autre vie ! Mon mari était à l’Education Nationale et lorsque nous avons su qu’avec le un pourcent patronal, on avait un logement, nous avons pris le train tout de suite à cinq !
Nous sommes donc venus en visite à Sarcelles avec toute la famille. Á ce moment-là, on ne savait pas que c’était Lochères ! Alors, on a bien sûr atterri au vieux Sarcelles et nous avons été imprudents, car on a grimpé dans les bâtiments alors que les travaux n’étaient même pas terminés. Ce devait être un jour férié parce qu’en rappliquant là-bas, il n’y avait pas d’ouvriers. Nous sommes donc montés dans ces appartements pour voir, pour visiter, mais c’était toujours en construction !
C’était la première fois que nous venions à Sarcelles. On faisait du tourisme en quelque sorte. Évidemment, on trouvait que la ligne de chemin de fer, c’était moche mais enfin, on s’en foutait ! Pour nous, l’important, était d’avoir un logement… Nous avons signé le bail le 28 février 59. C’était un F4. Jusque-là, nous vivions à cinq dans une pièce et demie ! C’était un peu jeune quand même ! Alors, bien sûr, on l’a pris tout de suite et nous avons emménagé un mois après.
Lorsque nous sommes arrivés à Sarcelles, on a été surpris car ce n’était encore qu’un vaste chantier, avec de la boue partout. Il n’y avait pas grand-chose de construit ! J’habitais derrière le marché, derrière la Poste. Il n’y avait alors pas de commerçants, pas de gare, aucun transport : ni bus, ni car, rien… Mais, il y avait davantage de vie sociale que maintenant ! Tous les gens venus ici comme nous en 59, bénéficiaient du un pourcent patronal. C’étaient des fon
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