elle le domine

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elle le domine


Publié le 30 septembre 2018 Mis à jour le 11 juillet 2022
En 2017, la population mondiale Ă©tait estimĂ©e Ă  7,55 milliards d’ĂȘtres humains. Sur ces 7,5 milliards, on compte 1,5 milliards de locuteurs de langue anglaise, soit 372 millions de langue maternelle, 611 millions de langue seconde et 600 millions de langue Ă©trangĂšre. Ces chiffres placent l’anglais bien loin devant ses autres concurrents, Ă  savoir le mandarin (un peu plus d’un milliard de locuteurs), l’espagnol (577 millions), l’arabe (538 millions), l’hindi (381 millions) et finalement, Ă  la 6eplace, le français (291 millions). La popularitĂ© des examens comme le TOEIC et de sites comme GlobalExam en tĂ©moigne.
Certes, la langue anglaise domine le monde, mais vous ĂȘtes-vous jamais demandĂ© pourquoi ? Pourquoi l’anglais plutĂŽt que l’espagnol, le français ou le portugais, qui Ă©taient pourtant les grandes puissances coloniales d’autrefois ?
Plongeons-nous dans l’histoire des langues et dĂ©couvrons d’oĂč vient cette hĂ©gĂ©monie linguistique anglaise

Le XVIe siĂšcle est celui des grandes dĂ©couvertes. « Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent Ă  la conquĂȘte du Nouveau Monde. À bord de ces navires des hommes avides de rĂȘves, d'aventure et d'espace, Ă  la recherche de fortune » (si vous reconnaissez ces quelques lignes, c’est que, comme moi, vous avez Ă©tĂ© bercĂ© dans votre enfance par les MystĂ©rieuses CitĂ©s d’Or, dessin-animĂ© emblĂ©matique des annĂ©es 80 !). 
L’Angleterre faisant partie des grandes puissances, dĂ©cida elle aussi de dĂ©couvrir le monde et Ă©tendit alors son empire. ComposĂ© de dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernĂ©s ou administrĂ©s par le Royaume-Uni, l’Empire Britannique compte aussi des comptoirs commerciaux partout dans le monde.
Comme dans toute colonisation, lorsque les marins, pĂšlerins, marchands et missionnaires voyagĂšrent et s’établirent dans ces nouvelles contrĂ©es, il y installĂšrent Ă©galement leur langue : l’anglais. Aussi, dĂšs la fin du XVIe siĂšcle pouvait-on entendre parler la langue de Shakespeare aussi bien en Angleterre que dans les Indes, mais aussi en AmĂ©rique du Nord, dans les CaraĂŻbes ou encore sur les cĂŽtes de l’Afrique de l’Est, sans oublier Hong-Kong, l’Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande, et encore l’Afrique du Sud ou l’Égypte (plus loin dans le temps). Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on disait que « le soleil ne se couche jamais sur l’Empire britannique »  et pour cause, celui-ci reprĂ©sentait plus d’un quart de la planĂšte, sans compter les États-Unis !
Cependant, c’est bien grĂące Ă  ses « enfants rebelles » que l’anglais prendra son vĂ©ritable essor outre-mer

En effet, ce sont bien aux États-Unis Ă  qui l’on doit une telle mondialisation de la langue anglaise. Les PĂšres Fondateurs avaient bien compris l’importance de rallier tout le peuple amĂ©ricain sous la mĂȘme langue afin de renforcer l’identitĂ© nationale (plusieurs langues des premiers colons Ă©taient alors parlĂ©es en AmĂ©rique du Nord, mais l’anglais Ă©tait majoritaire). Bien cela soit le cas aujourd’hui encore, nul document ne fait rĂ©fĂ©rence Ă  une langue officielle aux États-Unis. Il est d’ailleurs surprenant de voir qu’outre l’espagnol qui est la deuxiĂšme langue la plus parlĂ©e, on y retrouve beaucoup d’allemand et de tagalog (langue des Philippines) !
Mais en quoi les États-Unis ont-ils davantage suscitĂ© la prĂ©dominance de l’anglais ? Il faut alors se pencher sur la pĂ©riode des guerres, plus prĂ©cisĂ©ment sur la deuxiĂšme Guerre Mondiale, qui, a permis aux AmĂ©ricains de connaĂźtre une pĂ©riode Ă©conomique faste de par une industrie florissante et une communication en pleine expansion, leur permettant alors d’exporter leur culture en masse Ă  travers l’Europe, qui tentait de se remettre sur pied au lendemain de la guerre, mais aussi au monde entier.
Plus de 500 ans aprĂšs les dĂ©buts de l’Empire britannique, l’anglais conserve sa place de leader mondial.
Il faut se souvenir que l’objectif de cette expansion coloniale Ă©tait avant tout de faire des affaires, pas forcĂ©ment de s’installer, c’est pourquoi en Afrique et en Asie l’anglais ne s’est jamais vraiment imposĂ©.
L’anglais Ă©tait la langue de l’administration, de l’éducation, des affaires, mais pas celle du peuple
 Cela s’est d’ailleurs confirmĂ© quand lesdites colonies se sont Ă©mancipĂ©es de la tutelle britannique (notamment aux Indes) et qu’elles sont naturellement revenues Ă  leur langue d’origine. Toutefois, ces anciennes colonies sont aujourd’hui encore multilingues et il est donc possible de se faire comprendre en anglais, sans problĂšme, Ă  Hong-Kong ou Ă  New-Delhi.
On peut dire que l’anglais domine bien le monde encore aujourd’hui. Cette langue peut ĂȘtre aussi bien utilisĂ©e de façon sĂ©rieuse pour faire des affaires, que d’une façon cool et sexy, qui attire les consommateurs (il n’y a qu’à voir la quantitĂ© de publicitĂ©s en anglais !), sans oublier la culture populaire anglophone qui rayonne sur toute la planĂšte : Qui ne boit pas de Coca-Cola, a un jean Levis Strauss et Ă©coute du rock’n’roll ? De plus, apprendre l’anglais permet de pouvoir se dĂ©brouiller partout dans le monde, quel que soit le pays oĂč on voyage, c’est aussi une langue plutĂŽt simple et rapide Ă  apprendre, sans conjugaison ou grammaire compliquĂ©e. L’anglais, c’est aussi la langue des nouvelles technologies et de la mondialisation.
Mais demain ? Et si l’anglais reproduisait le schĂ©ma sociolinguistique du latin, celui d’avoir Ă©tĂ© appris Ă  l’époque dans le but de monter dans l’échelle sociale et d’avoir accĂšs au savoir
 mais aujourd’hui, qu’en est-il du latin ?
Uniquement parlĂ© par les prĂȘtres et les plus Ă©rudits, il est devenu une langue morte
 ceci dit, bien que le monde change, que les langues Ă©voluent et que les frontiĂšres se dĂ©placent, il y a fort Ă  parier que la langue anglaise a encore de beaux jours devant elle !
Comment l’anglais est-il devenu la langue la plus parlĂ©e au monde, ESL Stories, 2014, https://blog.esl.fr/blog/apprendre-les-langues/anglais-premiere-langue-internationale/
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RĂ©seau Voltaire |
Paris (France) |
20 septembre 2005


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Nos publications centrent leurs analyses des relations internationales sur le rĂŽle des États-Unis. Cet angle de vue est-il justifiĂ© ou surĂ©valuons-nous la place de « l’AmĂ©rique » ? En rĂ©alitĂ©, Washington est bien en capacitĂ© d’imposer un Nouvel ordre mondial, mais loin d’agir en fonction d’intĂ©rĂȘts nationaux, il le fait pour dĂ©fendre un systĂšme Ă©conomique transnational.
Le monde d’aujourd’hui est Ă©crasĂ© par une « hyper-puissance », selon l’expression d’Hubert VĂ©drine. Les relations internationales se rĂ©sument Ă  la maniĂšre dont chaque État se positionne face elle. La disproportion entre puissances est telle qu’il est vain de parler d’indĂ©pendance pour les autres États et donc de dĂ©mocratie pour leurs peuples. Les États-Unis sont omniprĂ©sents, ils contrĂŽlent les Ă©conomies, les mass-mĂ©dias et des moyens de dĂ©fense.
DĂšs lors notre travail d’analyse ne parvient pas Ă  s’écarter longtemps de ce sujet et s’y trouve toujours ramenĂ©. Notre attention aux États-Unis et Ă  leur rĂŽle peut paraĂźtre obsessionnelle, elle n’est que le fruit d’une situation.
En marquant la fin de « l’équilibre de la terreur », l’effondrement de l’Union soviĂ©tique ouvrait la voix au dĂ©sarmement et par lĂ -mĂȘme annonçait une pĂ©riode de paix et de prospĂ©ritĂ© universelle. C’est du moins ce que l’on croyait dans le bloc atlantiste. Mais le rĂ©pit ne fut que de courte durĂ©e. Si le prĂ©sident George H. Bush encouragea d’abord ses concitoyens Ă  profiter de l’ouverture de nouveaux marchĂ©s Ă  l’Est pour s’enrichir un peu plus, il ne tarda pas Ă  Ă©voquer une opportunitĂ© pour Ă©tendre le leadership Ă©tats-unien au reste du monde.
Dans son cĂ©lĂšbre discours au CongrĂšs du 11 septembre 1990, le prĂ©sident Bush pĂšre rejeta le projet gorbatchĂ©vien d’un contrat entre nations rĂ©gulĂ© par des organisations intergouvernementales et lui substitua son projet de « Nouvel ordre mondial » garanti par Washington, rĂ©miniscence du « Nouvel ordre europĂ©en » que le IIIe Reich tenta d’imposer. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© leur capacitĂ© Ă  construire et Ă  conduire une coalition lors de la guerre du Golfe (1991), les États-Unis thĂ©orisĂšrent leurs nouveaux objectifs dans un document rĂ©digĂ© sous l’autoritĂ© de Paul Wolfowitz (1992) [ 1 ] : empĂȘcher l’émergence d’un nouveau compĂ©titeur (principalement empĂȘcher l’Union europĂ©enne d’ambitionner un rĂŽle dĂ©passant sa zone rĂ©gionale) ; empĂȘcher les pays industrialisĂ©s de se constituer des zones d’influence dans le tiers-monde (mais ceci ne s’adresse pas au Royaume-Uni dans la mesure oĂč il accepte d’articuler le Commonwealth Ă  la puissance Ă©tats-unienne) ; enfin conserver une avance suffisante en matiĂšre d’armement pour disposer d’un monopole de la dissuasion. À terme, le « Nouvel ordre mondial » serait adossĂ© aux seuls États-Unis et non plus au droit international et Ă  l’ONU.
Cependant, la crise qui secoua les États-Unis provoqua la dĂ©faite Ă©lectorale du prĂ©sident Buh pĂšre et son remplacement par Bill Clinton. Celui-ci s’efforça d’ignorer ces dĂ©lires de puissance, de relever l’économie et de dĂ©velopper le rayonnement de son pays. Mais, en 1998, paralysĂ© par l’affaire Lewinsky, il perdit le contrĂŽle des questions de dĂ©fense et de politique extĂ©rieure. Le CongrĂšs reprit alors Ă  son compte le projet de « Nouvel ordre mondial ». Il relança unilatĂ©ralement la course aux armements, alors mĂȘme que les États-Unis ne se connaissaient pas d’ennemis. En dĂ©finitive, l’exĂ©cutif et le lĂ©gislatif se rĂ©conciliĂšrent en dĂ©clarant la guerre Ă  la Yougoslavie, sans mandat du Conseil de sĂ©curitĂ©. La suite n’est que trop connue.
Toutefois, cette prĂ©sentation de l’hyper-puissance a ses limites car elle confond la force et celui qui en use. Les PĂšres fondateurs des États-Unis considĂ©raient que la notion d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ne pouvait que mener Ă  la dictature [ 2 ] . Selon eux, l’État devait donc ambitionner de servir une coalition, la plus vaste possible, d’intĂ©rĂȘts particuliers. SimultanĂ©ment, ils se mĂ©fiaient de la « populace » et conçurent leur Constitution de sorte que le pouvoir ne soit pas exercĂ© par le peuple, mais par une oligarchie censĂ©e reproduire le modĂšle de l’artistocratie britannique. C’est au nom de ce systĂšme constitutionnel original que, par exemple, la Cour suprĂȘme a dĂ©clarĂ© George W. Bush prĂ©sident, en 2000, sans attendre le dĂ©pouillement du scrutin en Floride.
Le capitalisme ignorant les frontiĂšres, la classe dirigeante Ă©tats-unienne, Ă  dĂ©faut de se sentir solidaire de ses concitoyens, perçoit ses intĂ©rĂȘts communs avec d’autres dirigeants Ă©conomiques et politiques dans le monde. Par consĂ©quent, la domination mondiale, si elle est techniquement assurĂ©e par les États-Unis, ne l’est pas pour autant par le peuple Ă©tats-unien, mais par une classe dirigeante transnationale dont le centre de gravitĂ© est situĂ© aux États-Unis. La diffĂ©rence est de taille. Ainsi, lors de l’ouragan Katrina, on a pu observer des scĂšnes identiques dans le golfe du Mississipi Ă  celles dĂ©jĂ  connues en Irak : sous des prĂ©textes diffĂ©rents, la capacitĂ© d’intervention intĂ©rieure de l’État y a Ă©tĂ© rĂ©duite au minimum et les populations de la Nouvelle-OrlĂ©ans ou de Bagdad sont laissĂ©es Ă  l’abandon. On ne leur apporte point de secours, au contraire on envoie la troupe pour les rĂ©primer.
Nous continuerons donc Ă  Ă©tudier la politique, intĂ©rieure et extĂ©rieure, des États-Unis, mais sans ĂȘtre dupes des apparences.
[ 1 ] Defense Policy Guidance for the Fiscal Years 1994-1999 (Recommandations pour une politique de défense pour les années fiscales 1994-1999), 18 février 1992.
[ 2 ] How democratic is the American Constitution ? par Robert A. Dahl, Yale University Press, 2002.
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Source: « L’hyper-puissance Ă©tats-unienne domine-t-elle le monde ? », RĂ©seau Voltaire , 20 septembre 2005, www.voltairenet.org/article128334.html
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