Vulve contre vulve entre blondes

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Vulve contre vulve entre blondes
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Avec ces photos de vulves, elle veut briser les tabous


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Publié le 13 septembre 2019 à 16h07 Mis à jour
le 17 mars 2021 à 17h39

Les vulves sont au cœur du projet photo de Lily Rault, Tabou. e, qui espère ainsi aider les femmes à se réconcilier avec leur corps.
Comme beaucoup de femmes, Lily Rault n’a pas toujours eu des relations simples avec son corps, et la hache de guerre est loin d’être enterrée. Mais depuis qu’elle s’est lancée sur le projet Tabou. e , elle a commencé à doucement emprunter le chemin vers la paix. Photographier des vulves dans une démarche artistique, voilà la réponse de la trentenaire à ses propres interrogations et à la douleur qu’elle a longtemps supporté faute d’information. “J’ai commencé à réfléchir à ce qu’on infligeait à notre sexe quand j’habitais en Australie, raconte-t-elle. Je menais une vie nomade, et quand j’av ais des infections, je ne savais pas bien les traiter, je me sentais seule face à ces questions.”
Une fois réinstallée en France et à l’aube d’un deuxième switch de carrière qui la mène vers la photo, Lily Rault rencontre une gynécologue qui lui explique que les “soins intimes” détruisent la flore vaginale plus qu’ils ne la protègent ; elle comprend alors à quel point les femmes sont désinformées, même quand il s’agit de leur corps, ce qui ne les aide pas du tout à entretenir des rapports pacifiques avec ce dernier. “J’ai commencé à me dire qu’on n’avait aucune information sur nous-mêmes, et qu’on n’avait tout simplement pas accès à nos vulves, qu’on ne les connaissait pas, se souvient-elle. A germé l’idée de les photographier, mais je ne savais pas du tout à qui je pouvais demander ça, je pensais à contacter des travailleuses du sexe ou des actrices porno sans oser. Un soir, alors que je parlais de mon projet à des amies, elles m’ont dit qu’elles seraient partantes pour être mes modèles, et c’est comme ça que tout a commencé.” De ce verre entre copines à des expos en France et à l’étranger, Lily Rault nous raconte le parcours inattendu de son initiative, qui n’en a pas fini de se heurter aux tabous qui entourent le sexe féminin. Interview.
Pourquoi as-tu choisi de photographier cette partie de notre corps ?
Lily Rault – Les vulves m’intéressaient car elles symbolisent autant la jouissance que la douleur. Les deux sont taboues. Ces dernières années, on parle de plus en plus de la jouissance des femmes et de leur façon de se la réapproprier, mais moi, j’avais envie de m’intéresser à la douleur. Celle d’une mycose, d’un accouchement, d’une épisiotomie, de tout ce qui traverse le sexe d’une femme et que l’on tait. J’ai appris récemment qu’une femme perdait du sang pendant deux semaines après son accouchement, pourquoi on n’en parle jamais ?
Cela a-t-il été un shooting comme les autres ?
Pas du tout ! Même si je connaissais bien mes modèles, on a commencé par un bon apéro pour se détendre, on en avait besoin. On a beau être amies, c’était très intimidant. D’ailleurs, pour qu’on soit à l’aise, on a décidé qu’on était toutes à poil, comme ça on était à égalité. J’ai commencé par photographier les pieds de l’une pendant qu’une autre tenait la lumière, puis je suis remontée petit à petit et on a ensuite inversé les rôles. C’était une expérience très forte pour nous toutes et en regardant le corps des autres, on s’est rendu compte qu’on ne connaissait pas le nôtre. Je ne me rendais pas compte de la diversité des sexes féminins. J’avais lu, vu des dessins et des photos, mais le vivre en vrai, ça a changé beaucoup de choses, et ça a fait tomber des tabous.
Pourquoi avoir choisi de coller des photos de vulves sur des photos de voyage ?
Depuis le début, je veux m’emparer du sujet de façon artistique. Je veux montrer qu’un sexe féminin, c’est beau. J’ai d’abord travaillé les couleurs en prenant beaucoup de photos au néon avec mon appareil numérique. Une fois que j’ai obtenu les couleurs que je voulais, j’ai choisi des photos argentiques de mes voyages qui matchaient. L’idée c’est qu’on ne reconnaisse pas tout de suite le sexe féminin, ça crée un effet de surprise. Et puis, je crois que la couleur permet de prendre de la distance avec la prise de vue sans filtre, c’est une forme de pudeur.
Quelle est la réaction des gens quand ils les voient ?
Justement, ils ne réalisent pas tout de suite. J’ai deux tirages qui sont affichés sur les murs de mon salon, et souvent on me dit “c’est sympa cette photo” , et quand j’explique ce que c’est, il y a toujours un moment de gêne. Ça me confirme qu’un sexe féminin, c’est encore tabou, pour les femmes comme pour les hommes. C’est pour ça que j’aime particulièrement le nom du projet Tabou.e . Je ne me rendais pas compte à quel point ça l’était quand j’ai commencé.
Oui, la première fois, c’était à l’occasion du 8 mars dernier. Le bar Saint-Sauveur, dans le 20ème arrondissement de Paris, cherchait des projets artistiques féministes et on leur a parlé de mes premières photos. Ils m’ont donné la chance d’exposer mes neuf clichés, que j’ai exposés à nouveau à l’Espace Lamarck ensuite. Puis, cet été, j’ai été invitée à participer au festival Garbicz en Pologne . Mais tout n’a pas été simple sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram.
Que s’est-il passé sur Instagram ?
J’ai voulu communiquer sur ces différentes expos et partager mes photos sur mon compte, qui est la vitrine de mon travail photographique. Je ne sais pas si j’ai été signalée ou si les robots ont fini par reconnaître les vulves, mais j’ai reçu un premier avertissement. Ça m’a énervée car mes photos n’ont rien de vulgaire ni de choquant, je fais un boulot éducatif. J’ai continué à poster et à partager des stories, jusqu’au jour où mes posts ont été supprimés et mon compte bloqué. J’ai dû rester un mois sans rien pouvoir faire sur Instagram, ce qui est très handicapant pour quelqu’un qui, comme moi, se lance comme photographe. Et quand petit à petit, j’ai récupéré mes accès, j’ai réalisé que plus personne ne voyait mes contenus, et que c’est encore le cas. Ce bannissement d’Instagram est au cœur de ce que je veux montrer avec Tabou. e , ça don ne du sens à ce que je fais mais ça m’attriste que le sexe féminin doive toujours être caché.
Le projet s’adresse-t-il aux femmes ou aux hommes ?
Il s’adresse à tout le monde. Ni les femmes ni les hommes n’ont des raisons d’être gênés. Statistiquement, il y a des chances qu’on ait tou·te·s vu une ou plusieurs vulves dans notre vie. Ce qui est sûr, c’est qu’on en sort tou·te·s, donc on peut se détendre ! (Rires.)
Comment aimerais-tu que Tabou. e évolue ?
J’aimerais poursuivre mes prises de vue avec d’autres modèles, d’ailleurs s’il y a des volontaires qui me lisent, elles peuvent me contacter . Je n’exclus pas de photographier par la suite des femmes transgenres, et je voudrais aller plus loin en montrant des vulves qui ont été abîm ées, que ce soit par un accouchement, des produits trop abrasifs, de la chirurgie esthétique ou une excision. Je ne m’interdis rien, je suis convaincue que l’art est politique et qu’il faut montrer le sexe des femmes. Personnellement, j’aurais aimé avoir des images et avoir plus d’informations pour éviter de commettre certaines erreurs. Si mon projet photo peut aider les femmes à faire la paix avec leur corps, alors j’aurai l’impression d’avoir fait avancer les choses.
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En passant

400 femmes, 400 vulves

21 juin 2011



Le sexe de la femme a toujours fasciné. Des œuvres comme le livre « Le sexe de la femme » de Gérard Zwang paru en 1967 ou encore la pièce de Eve Ensler, « Les monologues du vagin « , créé en 1996, le prouvent. Le sexe féminin intrigue.
Le sexe féminin est unique et pluriel. Il y a autant de vagins différents qu’il y a de femmes différentes.
C’est ce qu’à voulu, entre autres, montré Jamie Mc Carney avec son oeuvre intitulée « T he Great Wall of Vagina « .
Pendant près de cinq ans, le sculpteur a convaincu 400 femmes de poser pour lui. Résultat : 400 sculptures en plâtre, représentant des femmes de 18 à 76 ans, regroupées en dix panneaux, d’une longueur totale de plus de neuf mètres. Parmi les personnes représentées, « des filles et des mères, des jumelles, des transsexuels, des femmes qui allaient avoir un enfant, ou qui venaient d’en avoir un, et des femmes qui allaient avoir une opération de chirurgie esthétiques pour les lèvres ».
De l’art avec une conscience sociale ? De l’art et du cochon ? Chacun son ressenti.
Une phrase de Rainer Maria Rilke que j’aime beaucoup : « Les oeuvres d’art sont d’une infinie solitude ; rien n’est pire que la critique pour les aborder. Seul l’amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles. » [Extrait des « Lettres à un jeune poète »]
1/ Merci à Bill de m’avoir fait découvrir ce scuplteur. (Oui, tout le monde n’a pas la chance de regarder des vagins avec son boss !).
2/ Je vous conseille de ne JAMAIS – mais JA-MAIS – chercher « wall of vagina » dans Google Images.
Et evidement j’ai cherché le « wall of vagina », j’ai le syndrome du « t’es pas cap » c’est malin… bon bah maintenant je vais vomir.
ce qui fait vraiment vomir et bien pire, c’est google et les autres GAFAM (googl appl faceboo amazo microsoft)
ça c’est une horreur et un crime contre l’humanité et la vie
Cette œuvre est magnifique – célébrer la diversité des sexes et des corps de cette façon, bravo !
J’ai une ligne éditoriale plutôt atypique puisque, j'aime justement n’en avoir aucune. ♡♡♡ C'est la surprise à chaque post. Une sorte d'effet Kinder !
♡♡♡ Depuis 2005 ♡♡♡


Доступ к информационному ресурсу ограничен на основании Федерального закона от 27 июля 2006 г. № 149-ФЗ «Об информации, информационных технологиях и о защите информации».



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elle est prête à accueillir une queue!


Affreux ,tu dirais un roti d'agneau pas assez cuit , tu aurait tes règles ,ça serait impeccable ,je l'aime saignant note 1


Quelle maladie a t'elle? Cette chatte ne paraît pas saine.

http://bellevuebowl.com/support/images/Menu.html ( site ) a écrit :

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une des entrées de métros a paris:!... note 1.5

le mercredi 04 janvier 2017 à 11:18
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