Voici un homme qui aime le plaisir bondage

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Voici un homme qui aime le plaisir bondage
Avec l'aimable autorisation de The Toska Matrix; conception et illustration par Viktor Koen.
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Si quelqu’un m’avait dit que dix minutes d’entretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Il y a quelques années, à 34 ans, je me suis retrouvée à passer un entretien d'embauche pour un poste de dominatrice dans un donjon BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme) new-yorkais trÚs connu. J'ai menti pendant cet entretien. Beaucoup.
Je n'allais certainement pas révéler que j'étais là pour réaliser un documentaire sur les femmes et hommes qui peuplent l'univers souterrain du BDSM. Pour information, nous n'étions pas en souterrain mais au deuxiÚme étage d'un immeuble de bureaux dans le centre-ville de Manhattan, un emplacement trÚs pratique pour les types qui viennent s'offrir une petite séance de domination tÎt le matin, à la pause-déjeuner ou juste aprÚs le travail.
Mon plan de gĂ©nie consistait Ă  me rapprocher des femmes qui travaillent en tant que dominatrice et de leurs clients, et d'observer la gestion, au quotidien, d'un donjon BDSM de bonne rĂ©putation (une activitĂ© lĂ©gale dans l'État de New York). Je pensais exercer ce mĂ©tier pendant une quinzaine de jours avant de passer Ă  la rĂ©alisation de mon documentaire, qui serait montrĂ© au public lors du prestigieux festival de cinĂ©ma de Sundance et ferait de moi une star.
Si quelqu'un m'avait dit que ces dix minutes d'entretien changeraient ma vie pour toujours, je lui aurais ri au nez.
Je me souviens que mon cƓur battait la chamade quand j'ai sonnĂ© Ă  la porte, attendant que la directrice, une quinquagĂ©naire, me laisse entrer.
En entrant, je me suis arrĂȘtĂ©e pour regarder autour de moi. Le "donjon" Ă©tait un bureau semblable Ă  tous ceux par lesquels j'avais pu passer. À ce stade de ma vie, j'avais occupĂ© une quinzaine d'emplois, de vendeuse ou caissiĂšre dans une boulangerie Ă  secrĂ©taire dans une boĂźte de relations publiques, en passant par des boulots de serveuse pendant mes Ă©tudes d'actrice. Je m'Ă©tais prĂ©parĂ©e Ă  dĂ©barquer dans une piĂšce remplie de chaĂźnes, de fouets et de toutes sortes d'instruments de torture, mais j'Ă©tais dans une salle d'attente ordinaire, avec des Ɠuvres d'art bon marchĂ© accrochĂ©es au mur, un petit vestiaire et une machine Ă  cafĂ©.
La directrice a pris ma piÚce d'identité et m'a posé des questions sur mon accent, ma taille et ma pointure. En moins de dix minutes, on m'avait offert un job et demandé de me choisir un nom de dominatrice.
Trois jours plus tard, j'ai commencĂ© ma transformation. De Stavroula, je suis devenue MaĂźtresse Kassandra, ce qui est bien plus facile Ă  mĂ©moriser et prononcer, vous ne trouvez pas? Mon alter ego m'a donnĂ© la permission de porter du rouge Ă  lĂšvres flamboyant, des talons hauts et des vĂȘtements dans lesquels je me sentais comme une dĂ©esse: jupes crayon et corsets en cuir, robes et combinaisons vinyle, costumes haut de gamme d'infirmiĂšre et de bonne sƓur, et mĂȘme des cols roulĂ©s et des pantalons Ă  pinces qui me couvraient le corps et faisaient travailler l'imagination. Le vestiaire commun de mon nouveau job ressemblait au Toys "R" Us du BDSM, et j'Ă©tais au paradis!
Surtout, je me sentais totalement en contrĂŽle de mon corps. MaĂźtresse Kassandra Ă©tait puissante, impitoyable, vicieuse, douce, innocente, perverse. Dans sa peau, je pouvais ĂȘtre absolument qui je voulais, sans rendre de comptes Ă  personne. J'avais non seulement un nouveau pouvoir et une nouvelle confiance en moi, mais ils Ă©taient mis en avant, respectĂ©s et trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ©s.
Un documentaire? Quel documentaire? J'étais accro à ce métier. Pas question de faire marche arriÚre.
L'une des premiĂšres choses que j'ai apprises dans ce nouvel emploi, c'est que pour des hommes d'Ăąge, de classe sociale, de religion et de culture trĂšs divers, le donjon Ă©tait le seul endroit oĂč ils se sentaient assez en sĂ©curitĂ© pour laisser tomber leur masque, ĂŽter leur armure et rĂ©vĂ©ler leurs vulnĂ©rabilitĂ©s, traumatismes et douleurs, pour tenter de guĂ©rir et devenir des hommes meilleurs. La capitulation de leur esprit et de leur Ăąme reste l'une des plus belles choses auxquelles j'ai pu assister. Et tout cela du fait de femmes puissantes.
Quand on entend le mot "dominatrice", on a tendance Ă  se reprĂ©senter des types torturĂ©s par de belles femmes minces Ă  la peau blanche et aux cheveux sombres, habillĂ©es de cuir de la tĂȘte aux pieds. La vĂ©ritĂ© est tout autre: j'avais des collĂšgues de toutes les formes, tailles, couleurs de peau, et de tous les Ăąges. Elles Ă©taient mariĂ©es, cĂ©libataires, mĂšres, Ă©tudiantes en master, etc.
Certaines parlaient à leur famille de leur travail; la plupart le gardaient secret, car l'ignorance des gens entraßne souvent des jugements. Chacune était spectaculaire à sa maniÚre, et je me suis vite rendu compte que j'apprendrais beaucoup auprÚs d'elles. J'éprouvais, et j'éprouve toujours, une admiration sans borne pour les femmes qui exercent ce métier, et qui le font avec talent.
En matiÚre d'emploi du temps, de ponctualité, de registre à signer, de ménage et de rangement, de respect des clients et des collÚgues, de discussion en salle de pause dans les moments calmes, etc., mon emploi ressemblait à n'importe quel autre travail.
Nous travaillions huit heures, mais nous ne gagnions d'argent que pour chaque séance réservée. Quand un client réservait l'une d'entre nous pour une domination d'une heure, la maison touchait 240 $, et la dominatrice en recevait 80, plus un éventuel pourboire. Certains client venaient pour des sessions courtes d'une demi-heure, au tarif de 150 $, dont 50 $ pour la dominatrice. La directrice notait tous les rendez-vous, et nous étions payées tous les vendredis matin.
Gagner 80 dollars en une heure, ou mĂȘme 50 dollars en 30 minutes, me convenait trĂšs bien, mais pour celles qui devaient rembourser leur emprunt immobilier, leur prĂȘt Ă©tudiant ou payer les frais de scolaritĂ© de leurs enfants, ça ne suffisait pas. Il y avait parfois prĂšs de 20 dominatrices en service en mĂȘme temps, et la plupart ne touchaient pas grand chose. Certaines choisissaient de rester pour voir si les choses changeraient; d'autres dĂ©missionnaient au bout d'une semaine ou deux. Et puis il y avait celles qui venaient travailler mĂȘme pendant leur jour de repos, parce qu'elles n'avaient rien d'autre Ă  faire. Pour elles, le donjon Ă©tait devenu un terrain connu, comme une seconde famille.
La confidentialitĂ© est la prioritĂ© dans ce mĂ©tier. Je n'ai encore jamais rencontrĂ© d'homme assez sĂ»r de lui pour admettre qu'il frĂ©quente une dominatrice. Nous avions Ă©galement des hommes assez riches et cĂ©lĂšbres qui venaient pour une bonne punition. C'est pourquoi l'interphone affichait un nom d'entreprise rĂ©glo, et seule la directrice appuyait sur le bouton d'ouverture, vĂ©rifiait les camĂ©ras et accueillait les clients Ă  la porte d'entrĂ©e. Nous avions appris Ă  ne pas bouger de la piĂšce oĂč nous nous trouvions jusqu'Ă  ce que le client soit nerveusement assis derriĂšre la porte d'une salle libre.
Certains appelaient à l'avance pour réserver leur dominatrice, mais d'autres souhaitaient rencontrer les nouvelles. Dans le couloir, quand je me dirigeais vers la salle, j'étais hyper nerveuse. Je ne savais jamais qui se trouvait derriÚre la porte, attendant de faire la connaissance de Maßtresse Kassandra. Et si c'était quelqu'un que je connaissais? Une fois soulagée de constater qu'il s'agissait d'un parfait inconnu, j'étais trÚs curieuse de les découvrir.
Je leur assurais toujours qu'ils pouvaient me dire tout ce qu'ils ressentaient sur le moment, et que j'Ă©couterais et les aiderais sans les juger. Les hommes sont pleins d'Ă©motions, d'insĂ©curitĂ©s et de sensibilitĂ©s. Et ils en ont bien le droit. Je tire mon chapeau Ă  tous ceux qui sont assez courageux pour gĂ©rer leurs propres problĂšmes, mĂȘme si c'est entre les quatre murs d'un donjon!
Entre deux sĂ©ances, je demandais Ă  mes collĂšgues de me montrer comment utiliser la chaise Ă©lectrique et l'humiliateur, faire claquer un fouet ou manier le martinet, poser l'ambiance d'une session, faire des piercings (beurk au dĂ©but, mais ensuite, j'ai adorĂ©!), donner une fessĂ©e digne de ce nom ou faire ces nƓuds sophistiquĂ©s qu'on voit sur les images de bondage!
Je voulais tester tous les accessoires et tous les types de jeu autorisés, sans perdre de vue que la sécurité et le consentement sont les deux choses les plus importantes pour faire une bonne dominatrice.
La plupart de mes clients Ă©taient des hommes intelligents, gentils, respectueux, vulnĂ©rables et honnĂȘtes, en quĂȘte d'une expĂ©rience qu'ils ne pouvaient partager avec leur "moitiĂ©". Beaucoup Ă©taient cĂ©libataires, et je dois admettre que j'en ai rencontrĂ© deux ou trois que j'aurais rĂȘvĂ© de revoir en dehors du travail.
Parmi les clients mariés, la majorité ne considéraient pas leurs visites au donjon comme une tromperie, puisqu'il ne s'agit pas de sexe à proprement parler. Malgré tout, ce métier est de nature sexuelle . Certains atteignaient l'orgasme en se masturbant à la fin de la séance, mais seulement aprÚs m'avoir demandé la permission. Beaucoup choisissaient une autre maniÚre de se soulager: parler de leurs émotions sans se censurer, pleurer ou demander à ce qu'on les prenne dans ses bras. S'ils voulaient une étreinte, ou vous baiser les mains et les pieds pour exprimer leur gratitude, ils devaient d'abord demander la permission de le faire.
Parmi les sĂ©ances les plus populaires, citons le bondage et la discipline (beaucoup d'hommes ont besoin d'ĂȘtre attachĂ©s pour donner libre cours Ă  leurs Ă©motions), l'emprise (tout type de jeu psychologique qui les maintient en Ă©tat de soumission), la torture des organes gĂ©nitaux, les punitions corporelles (coups de canne, de fouet, fessĂ©es), le travestissement (beaucoup d'hommes ont envie de se comporter et s'habiller comme des femmes!), la vĂ©nĂ©ration des pieds ou du divin fĂ©minin, les jeux d'animaux (certains hommes se prennent pour des chiens ou des poneys et adorent qu'on les dresse et qu'on les traite comme tels), l'asphyxie avec masques Ă  gaz, la momification (Ă  l'aide de housses mortuaires ou de film plastique) et – l'une de mes prĂ©fĂ©rĂ©es – la capitulation complĂšte. Ces hommes n'en peuvent plus d'ĂȘtre aux commandes, mais ils ne peuvent faire autrement dans le monde extĂ©rieur, car ils risqueraient de tout perdre. Alors, pendant une ou deux heures chaque semaine, ils viennent me voir et abdiquent complĂštement leur ego, leur fiertĂ©, leurs mensonges, leurs croyances et leur richesse ostensible, de la Rolex aux mocassins Gucci.
Sept fois sur dix, ils pleuraient avant la fin de la session. En ce qui me concerne, c'est à ce moment-là qu'ils se montraient les plus virils. J'adorais aussi ce genre de jeu parce qu'il me réapprenait à faire confiance à mon instinct, une capacité que j'avais enfant, mais que j'ai perdue en grandissant, conditionnée à douter de moi.
Dans les salles sombres d'un donjon, Ă  l'abri de tous les bruits externes, je pouvais faire taire le bruit dans ma tĂȘte. J'oubliais le tic-tac de l'horloge, les attentes que les gens avaient de moi et toutes mes obligations. Je rangeais mon tĂ©lĂ©phone, comme mes clients le faisaient dĂšs leur entrĂ©e dans la piĂšce. J'apprenais Ă  ĂȘtre prĂ©sente dans l'instant, oĂč n'avait d'importance que la libertĂ© de m'exprimer et de partager quelque chose d'authentique avec l'autre.
Et, pour la premiĂšre fois depuis de trop nombreuses annĂ©es, on m'Ă©coutait sans m'interrompre ni objecter, et avec un rĂ©el intĂ©rĂȘt, en souhaitant savoir ce que je voulais, ce que je pensais et pourquoi. J'Ă©levais la voix, et c'Ă©tait acceptĂ©. J'Ă©vacuais ma colĂšre et mes frustrations, et devinez quoi? Ce n'Ă©tait pas la fin du monde.
À 34 ans, j'Ă©tais une femme en pleine redĂ©couverte d'elle-mĂȘme, guĂ©rison des blessures dont elle n'avait mĂȘme pas conscience, tout en gagnant prĂšs de 2 000 $ par semaine. Beaucoup de mes clients se montraient trĂšs gĂ©nĂ©reux au moment de verser un pourboire, pour les avoir aidĂ©s Ă  vivre quelque chose de nouveau et Ă  atteindre un tout autre niveau de conscience.
À la fin de ma deuxiĂšme semaine de travail, je me suis regardĂ©e dans le miroir et j'ai remarquĂ© quelque chose de diffĂ©rent. Je me tenais plus droite. Je me sentais maĂźtresse de la situation. Je me suis rendu compte que je m'Ă©tais mise Ă  marcher plus lentement, Ă  respirer plus facilement, Ă  mieux dormir et Ă  ne sourire que quand j'en avais vraiment envie.
Les hommes que j'ai dominés m'aidaient à puiser dans ma source de pouvoir en me rappelant simplement que j'avais absolument le droit de le faire. Entendre ça à longueur de journée a opéré des miracles en moi.
Mes deux semaines au donjon sont devenues deux mois. Je suis alors partie travailler comme dominatrice indépendante pendant un peu plus de cinq ans. C'est une toute autre paire de manches, qui s'accompagne de son lot de dangers et de risques. Cela m'a rendue plus sage, et m'a appris à me protéger.
Je n'ai jamais réalisé mon documentaire, mais je développe en ce moment un projet de série de téléréalité, et j'écris un livre de non-fiction sur mes expériences.
En tant qu'actrice, autrice et rĂ©alisatrice, j'ai ressenti un Ă©norme besoin de partager mon histoire avec mes propres mots, dans l'espoir qu'elle aide les gens Ă  comprendre que nous sommes tous brisĂ©s, d'une maniĂšre ou d'une autre, et que nous avons tous les mĂȘmes dĂ©sirs et besoins, Ă  commencer par celui d'entrer en contact avec les autres et d'ĂȘtre acceptĂ©s pour qui nous sommes.
J'ai donc crĂ©Ă© une sĂ©rie de rĂ©alitĂ© scĂ©narisĂ©e, intitulĂ©e SWITCH , avec une super Ă©quipe de professionnels. L'objectif est de rester fidĂšle Ă  l'histoire et de la raconter du point de vue d'une femme. SWITCH suit un groupe de dominatrices et leurs clients dans leurs doubles vies, leurs quĂȘtes de pouvoir, d'identitĂ©, d'amour, de famille et d'ambition.
Il y a environ deux mois, j'ai compris que je ne pouvais pas concilier une activitĂ© de dominatrice Ă  temps partiel et d'autrice, rĂ©alisatrice et actrice Ă  temps plein. J'ai donc raccrochĂ© mon fouet et donnĂ© la plupart de mes vĂȘtements. Je rĂ©serve toujours du temps pour rencontrer certains hommes, femmes ou couples qui ont besoin de mon aide en privĂ©. Cela me procure un plaisir immense, et j'espĂšre poursuivre cette activitĂ© Ă  l'avenir.
Travailler comme dominatrice m'a enseigné la compassion, appris à m'aimer de maniÚre inconditionnelle, m'éloigner de situations ou de personnes qui ne me reconnaissent pas à ma juste valeur, et cesser d'attendre la permission de construire la vie que j'ai toujours voulue. Cela m'a appris à ne pas avoir peur de poursuivre tout ce que je désire, parce que j'en ai parfaitement le droit.
Et je vais vous dire un secret: vous aussi.
Ce blog, publié sur le HuffPost américain , a été traduit par Charlotte Marti pour Fast ForWord .
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Comment aborder le fantasme du BDSM (bondage, domination, sado-masochisme) quand on débute ? Quand on voudrait du hard, mais soft ? En laissant tomber tout le folklore, nous dit la chroniqueuse de « La Matinale », Maïa Mazaurette.
Ce ne sont pas les angoisses qui manquent quand on pense au BDSM (bondage, domination, sado-masochisme) : la peur de la douleur mais aussi celle du ridicule, le cĂŽtĂ© Ă©litiste, le tabou des sensations interdites, la question des violences conjugales, le folklore des harnais, l’idĂ©e qu’on puisse franchir un point de non-retour, l’impossible choix entre suicide social et passion secrĂšte
 en passant par la faute de goĂ»t consistant Ă  suivre les goĂ»ts du troupeau (cela dit, la mode 50 Nuances de Grey a enfin reflué : allez en paix). Pour enfoncer le clou des rĂ©ticences : cet acronyme BDSM, comme si « sado-maso » Ă©tait devenu une expression de novice ayant oubliĂ© ses cordes lors de sa derniĂšre rando dans les Alpes. BDSM comme si l’indicible devait ĂȘtre tassĂ©, hygiĂ©nisĂ©, onze syllabes dans quatre lettres (or on sait que quatre lettres font toujours mal – ANPE, SNCF, RATP, SIDA, SAMU).
Et pourtant. En 2011, un tiers des Françaises fantasmaient sur le fait d’ĂȘtre dominĂ©es, et un cinquiĂšme des hommes. Un quart des femmes voulaient ĂȘtre menottĂ©es ou ligotĂ©es, et 15 % des hommes ( Harris Interactive/Marianne ). En 2014, les deux tiers des QuĂ©bĂ©coises et plus de la moitiĂ© de leurs chums fantasmaient sur le fait d’ĂȘtre sexuellement dominĂ©s, le bondage intĂ©ressait presque la moitiĂ© des rĂ©pondants, un quart des femmes et 43 % des hommes auraient volontiers fouettĂ© leur partenaire. (Sur un sujet aussi sensible, les chiffres sont toujours Ă  prendre avec des pincettes – Ă  tĂ©tons.)
Bizarre, cette popularité ? PlutĂŽt logique. Nos existences ultra-contrĂŽlĂ©es gĂ©nĂšrent la tentation du lĂącher-prise, surtout avec quelqu’un de confiance (une sĂ©ance de sexe musclĂ©e reste moins risquĂ©e qu’un compte bancaire commun). Pour rĂ©sister au tout-sĂ©curitaire, on joue Ă  se faire peur. Et face Ă  la routine, mĂȘme un filloniste comprendrait l’intĂ©rĂȘt d’explorer de nouveaux territoires. Le pire qui puisse arriver en testant le BDSM, c’est d’en rigoler encore dans trente ans. Le mieux ? DĂ©couvrir un nouveau conjoint : se rappeler qu’on ne possĂšde jamais personne, que le partenaire du quotidien n’est pas acquis. Le BDSM implique une distance. Une surprise. Voire un doute. Le grand frisson
 mais les pieds au chaud.
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